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PREPARATION A LA COMPETITION

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Présentation au sujet: "PREPARATION A LA COMPETITION"— Transcription de la présentation:

1 PREPARATION A LA COMPETITION
FORMATION de CADRES TECHNIQUES 24 et 25 Novembre 1996 LYON PREPARATION A LA COMPETITION Les Internationaux de France sont une bonne occasion pour réunir les techniciens de la Zone 4 intéressés par un complément de formation. Ce complément ne doit pas enlever du temps à l’observation des rencontres qui vont se dérouler ici, à Gerland ; bien au contraire, elle doit vous apporter un «plus» relativement à cette compétition. Comment faire alors, pour vous transmettre des informations qui doivent vous permettre à la fois de progresser qualitativement dans votre travail, et de regarder sous un éclairage original, les rencontres que vous allez suivre ici ? Nous avons pensé, avec Bernard, qu’il était important de faire redescendre un certain nombre de messages, qui nous viennent du Haut-Niveau : il est donc essentiel que le transmetteur en question soit le responsable des équipes de France lui-même : Christian MARTIN. Ensuite, les rencontres auxquelles vous assisterez sont le lieu d’observation privilégié de ce qui fait la différence entre les meilleurs mondiaux et les autres... Cela fait bien longtemps, maintenant, qu’une observation a été menée sur une épreuve de cette envergure : c’était à EuroParis, et cela fait presque 10 ans ! MOLODZOFF Philippe Entraîneur National

2 INTRODUCTION Etre davantage que des spectateurs
Améliorer ses connaissances Progresser dans sa manière d’entraîner Mieux Connaître la Référence du Haut-Niveau C’est pourquoi nous avons eu l’idée de préparer aux volontaires, un certain nombre de grilles d’observation qui devraient pouvoir permettre à ceux qui le souhaitent, de ne pas être que de simples spectateurs du spectacle qui nous sera offert, mais de pouvoir analyser un certain nombre de données objectives, permettant de mieux comprendre pourquoi ceux qui réussissent le font ! L’objectif est double : Améliorer ses connaissances de modèles qui sont des références, et en déduire des hypothèses de travail pour améliorer votre démarche d’entraîneur. Je vous propose d’essayer, dans un premier temps, d’évaluer quelles sont les principales modifications et progrès apportés par le niveau mondial, aux connaissances que nous avons en termes d’entraînement et de formation, sur chacun des domaines fondamentaux de la Performance : technique, tactique, physique et mentale. Dans un deuxième temps, nous en discuterons ensemble et tenterons de définir ce qui nous intéresse dans l’observation des joueurs du top-niveau, essayant de mettre alors en place les moyens d’une analyse efficace.

3 Préparation à la Compétition
Englobe tous les aspects de l’entraînement Connaissance du rôle du Mental dans la Performance Gestion de la Compétition - La Compétition se prépare spécifiquement... il paraît impossible de préparer une compétition sans prendre en compte tous ses aspects. L’aspect majeur du duel étant de prendre l’autre en défaut, il me paraît tout aussi impossible de préparer des matchs par une série d’entraînements dans lesquels l’attention serait centrée sur soi. - Tous les entraîneurs, sportifs, dirigeants reconnaissent que les contre-performances sont dues au domaine psychologique : «il n’a pas supporté la pression», «il a eu peur de gagner», «il a craqué» sont des expressions que l’on entend souvent ! Il est donc nécessaire d’avoir connaissance des facteurs qui entrent en jeu lors de la Performance, et nous y consacrerons une bonne partie de cette présentation. - Les compétitions sont nombreuses et variées, tout au long d’une saison ; elles sont aussi très différentes les unes des autres ; où peut-on mieux qu’ailleurs modifier ses comportements compétitifs, sinon lors des compétitions ? L’enjeu ne se retrouve guère qu’en situation de compétition officielle : la compétition prépare aussi à la compétition !

4 Composantes de l’Entraînement
PHYSIQUE : Appuis et Déplacements TECHNIQUE : Habileté et Vélocité TACTIQUE : Décodage et Variations MENTAL : Concentration et Gestion Le Haut-Niveau demande un progrès perpétuel dans le savoir-faire ; ce qui était suffisant il y a un temps, devient très vite obsolète ou dépassé. L’évolution du niveau mondial est basé sur la Vitesse. Il y a quelques années, les asiatiques se promenaient en prenant la balle dans la première phase du rebond. La colle, l’équilibrage Rv/Cd, et la prise de balle tôt ont entraîné un accroissement de la vitesse gestuelle obligatoire. Associée à la Vitesse, la Précision est devenue un élément fondamental du jeu : les meilleurs ne jouent que sur les lignes. La Variété des coups est une autre évolution qualitative : actuellement, les meilleurs dominent le TT dans la totalité des coups (blocs variés, remises déviées, etc...) : la créativité est à l’honneur, y compris dans le jeu contre l’initiative ! L’augmentation de la Durée de l’échange est un paramètre de l’évolution : il est maintenant impossible de passer sur un seul coup. Les points se déroulent en deux temps : 3 premières balles = esssai de marquer le point en placement-vitesse ; ensuite, recul de la ligne de sol pour provoquer la faute adverse en variant, ou obtenir une balle favorable à l’emploi du coup fort.

5 APPUIS & DEPLACEMENTS Les Appuis : Avant-Pied - Genou
Le Tonus postural : Assise - Gainage Les Déplacements : Dynamique Equilibre en Mouvement Justesse et Vélocité : Placement du Pied Petits pas Changement d’appuis «Bascule» du bassin - Pieds en «canard» et «Genuvalgum» sont les défauts que ‘lon retrouve le plus fréquemment chez nos jeunes. L’avant-pied est le moteur du déplacement ; la plupart des français ne savent pas poser le pied par terre ! - Le fléchissement des genoux assure l’appui sur l’avant-pied, mais beaucoup préfèrent casser le buste, ce qui est moins fatiguant. - Le polygone de sustentation est le rapport entre le placement des pieds et l’assise du bassin ; plus il est important, meilleure est «l’assise», donc l’équilibre du support de ce qui fait action de jeu. - Le «Gainage» du bassin permet de garder le tronc droit, même lorsqu’il y a déplacement et coup en mouvement, ce qui permet de conserver l’habileté des segments distaux (précision). - Compte-tenu de l’équilibrage nécessaire entre Cd et Rv, il est essentiel que le joueur puisse pousser sur son appui gauche ou droit indifféremment, selon que la balle arrive d’un côté ou d’un autre ; la majorité des joueurs ont un appui préférentiel et une «jambe-béquille». - La Vélocité est la capacité d’enchaîner des petits pas très rapidement. - La «justesse» du déplacement permet de gagner du temps sur la prise de balle : déterminer rapidement s’il faut couper la trajectoire d’un retour en angle permet de placer son pied de façon juste, en fonction du coup à effectuer. - La «bascule» du bassin (si celui-ci est gainé) permettra de corriger le tir en cas de mauvaise évaluation initiale. - Le changement d’appuis, du pied arrière au pied avant, ou vice-versa, modifie le placement en profondeur afin de jouer une balle plus courte ou plus longue.

6 HABILETE & VELOCITE L’ Habileté : Relation Vitesse - Précision
La Vélocité : Raccourcir les coups pour allonger le temps L’adaptabilité du pongiste est un paramètre essentiel ; la grande difficulté de notre sport est de devoir s’adapter en permanence à des situations nouvelles : le panel des joueurs, des styles de jeu rencontrés et des matériaux est très large. L’apprentissage d’une technique rigide acquise dans des conditions de cetitude, que le joueur essaie ensuite d’adapter dans le contexte compétitif caractérisé par des situations d’incertitude, constitue encore trop souvent la règle. Une technique trop précise et contraignante donne trop d’informations à l’adversaire. Se servir de la main et du poignet comme éléments principaux de la direction ; d’autre part, les segments distaux sont ceux qui permettent de jouer vite et d’être précis. Jouer vite : c’est prendre la balle tôt, la faire aller vite et se déplacer vite. Raccourcir ses coups permet de se donner davantage de temps pour s’organiser lors d’un échange ; par ailleurs, moins l’adversaire aura de temps pour préparer sa réponse, plus il se cantonnera dans une réponse sécuritaire et automatisée que l’on peut anticiper. Dans tous les sports, les difficultés majeures sont apprises très vite. Les contraintes spatiales et temporelles pour jouer la balle en phase montante sont de difficulté 100 (un seul point de contact) par rapport à la phase descendante (10). De plus, ce sont 2 coups différents, donc progresser sur la difficulté 10 n’apporte rien pour la difficulté 100 (pas de transfert).

7 DECODAGE & VARIATIONS Les Automatismes L’Anticipation Les Variations
La tenue de balle (régularité) doit être effectuée au maximum des compétences du joueur. Cela va de l’exercice dans lequel tous les paramètres sont fixés, à celui où ils sont tous libres. Dans le domaine du placement en relation avec l’intensité du coup joué, réussir à être régulier lorsque plusieurs paramètres varient est très compliqué. La longueur de balle est également importante, elle permet de faire reculer l’adversaire et gagner ainsi du temps pour jouer le coup suivant. Pour les physiciens de l’INSEP, il est plus important de jouer long que fort. La variation de hauteur de la balle par rapport au filet est aussi un élément à ne pas négliger, notamment dans les top-spins. Le TT est un jeu de questions / réponses. J’envoie une balle, je pose une question ; l’adversaire dispose-t-il d’une, 2 ou 3 réponses ? Si le joueur connaît les questions à l’avance, ses chances de fournir une réponse adaptée sont décuplées. Si le joueur est capable de comprendre la question posée au moment où elle est posée, en lisant les informations chez l’adversaire, il possède de bonnes chances de gagner. Il est possible également d’imposer des réponses à l’adversaire (structures de jeu et anticipation). Etre capable de toucher plus ou moins fin : Le chinois Ding Song a réussi à faire faire 8 fautes directes à J-Michel Saive à Tianjin en jouant uniquement sur le registre peu coupé - coupé - très coupé. Les joueurs de haut-niveau possèdent un tel pouvoir de lecture que les variations en qualité (coupé / lifté) ne les surprend plus ; il faut à présent jouer sur la quantité, le % de rotation dans un même effet.

8 L’ASPECT MENTAL La Concentration - Clef du Succès
L’Emotion - Clef de la Motivation En Compétition : Savoir gérer La Performance : Résultat ou Manière ? La Concentration nécessaire au placement millimétrique d’une sphère de celluloïd dont la vitesse peut atteindre 200 Km/h, tout en en décodant la rotation et la déviation, vous donne une idée de l’importance de cette qualité dans notre discipline. L’ Emotion est à la fois le grain de sel et le grain de sable de la vie ; sans émotion, nous serions tous des machines semblables les unes aux autres. Mais si elle constitue le carburant principal qui permet d’avancer, elle est aussi le principal facteur perturbant de la concentration. Savoir gérer sa carrière, sa saison, sa compétition, son match, son set, son point, prendre la bonne décision au bon moment ; c’est la qualité principale unanimement reconnue à ceux qui réussissent. «Il n’y a pas de vent favorable à celui qui ne sait où il va» ; Il faut donc bien concevoir un temps pour préparer, analyser, réfléchir, entre chaque temps d’action. L’étude des personnalités qui ont réussi montre qu’il faut toujours récompenser les efforts davantage que le résultat ; manager sur le comment et non sur le combien ; s’occuper de la manière avant de se préoccuper du résultat.

9 La CONCENTRATION Les 4 styles d’Attention
Focalisation VOLONTAIRE de l’Attention «ICI et MAINTENANT» Chaque individu possède son style d’attention personnel, et chaque sport demande un certain style d’attention... d’où la nécessité d’ajuster l’un à l’autre pour obtenir une grande flexibilité dans les deux dimensions (Niedeffer, USA). La Concentration est la focalisation volontaire de l’attention ; Elle demande une énergie et engendre donc une fatigue. On peut alors s’exercer et progresser dans le travail de cette qualité, autant à l’entraînement qu’en dehors. L’esprit n’est qu’un paquet de pensées : arrêtez-vous de penser puis, montrez-moi où est l’esprit ? L’esprit n’est rien de plus que la somme totale des pensées, réparties dans la triple division du temps : pensées du passé, du présent et du futur. L’esprit est une masse finie - donc limitée - c’est pourquoi on peut le maîtriser, et se maintenir dans l’action présente «Ici et Maintenant» .

10 Les 4 Styles d’Attention
On distingue 4 styles d’attention reposant sur 2 dimensions : - La première dimension est un continuum qui va d’étroit à large ; de focalisé à dispersé : la focalisation définit l’intensité d’attention portée à un sujet (ex: Imaginez que vous ayez un crayon dont la pointe est émoussée. Si vous devez en faire usage pour faire un trou dans un bout de carton, cela vous semblera difficile: il vous faut d’abord bien le tailler. Avec un crayon non taillé, même en admettant que vous le pressiez contre le carton de toutes vos forces, le trou fait ne sera pas net. Pourquoi? Par l’application d’une loi physique toute simple. Votre force se dissipe sur toute la surface - relativement grande - de la pointe émoussée, et donc est insuffisante pour percer un trou net. Mais une fois aiguisé, vous percerez sans difficulté un trou. Si tant est qu’il y a secret, où est-il? Dans le simple fait que toute force dirigée vers un point unique agit plus efficacement. Notre propos n’est toutefois pas d’améliorer le fonctionnement d’outils matériels. Il est, d’une part dans l’utilisation correcte de l’esprit, d’autre part d’arriver aux aptitudes et aux accomplissements « mystérieux » que seul donne l’esprit (qui est le principe de pensée) parfaitement aiguisé et concentré. « L’esprit humain ordinaire abrite d’innombrables pensées. Aussi ont-elles toutes très peu de force. Si, à la place de ces nombreuses pensées oiseuses, il ne s’en lève qu’une seule, elle devient une force en soi ayant une vaste influence ») - La seconde dimension prend en compte l’orientation de l’attention, plus ou moins centrée sur soi ou vers l’extérieur. Un exemple pour mieux comprendre : Exemple du Spinter Dans toutes disciplines, le sportif doit sans cesse alterner les prises d’info sur l’adversaire et la prise en compte de ses sensations, donc un style d’attention étroit (aiguisé, centré sur un sujet) et en alternance extérieur ou interne. A chaque fois qu’il élargira son champ de conscience outre mesure, il fera référence soit à des souvenirs (I-L), soit à l’environnement (E-L) qui constituent l’essentiel du stress compétitif.

11 Focalisation Volontaire
Travail, Energie et Fatigue La Fatigue Nerveuse La «Pression» Quand Pression engendre Dépression La concentration est une fixation volontaire de l’attention : elle se travaille et demande une dépense d’énergie qui engendre de la fatigue. Augmenter sa vigilance, son niveau d’activation nerveuse pour aiguiser son attention sur un sujet unique est dispensateur d’énergie. Le système nerveux se comporte comme une pile qui, lorsqu’on active davantage ses circuits, se décharge en relation avec l’intensité de travail fourni. Au sortir d’un capitanat après une rencontre serrée, vous vous rendez compte de la fatigue nerveuse éprouvée, qui n’utilise pas la même énergie (physique) que lorsque vous jouez, mais met vos «batteries» à plat. Qu’est-ce que la pression ? C’est tout simplement l’attention portée par les autres (l’environnement) à mon action (ex : attraper un objet). L’énergie que je devrais maintenir intacte pour pouvoir la dépenser entièrement dans le duel, est rongée par l’anticipation de conséquences néfastes (doute), et peut aller jusqu’à la dépression, preuve que l’énergie nerveuse fatigue.

12 «ICI et MAINTENANT» Faire plusieurs choses à la fois
La Préparation précède l’Action Anticiper les Conséquences Symbole du «Miroir» : Disponible et Vide Contrairement à ce que l’on croit généralement, il n’est pas possible de faire plusieurs choses à la fois de manière consciente et volontaire ; si l’attention est occupée par le passage d’une information, il n’y a pas d e possibilité d’en rentrer une autre en même temps. En réalité, ce ne sont pas des actions faites au même instant, mais dans une période de temps très courte avec un décalage ; après chacune d’elles, il y a mise en mémoire des informations s’y rapportant et on passe à la suivante en faisant appel aux éléments nécessaires précédemment mis en mémoire : ce que l’on appelle AUTOMATISATION. L’automatisme permet de dégager l’attention en réalisant une action connue sans avoir besoin de mobiliser le cerveau conscient. (ex. conduite auto). - Il est donc important de pouvoir préparer (corticaliser) avant pour agir efficacement durant le temps de l’action (ex. du lacet). - Anticiper les conséquences engendre une implication moindre dans l’action (ex. karatéka) ; cela ne fait également qu’accroître et prolonger le doute (douleur) (ex. dentiste) - Etre concentré implique donc : être disponible (mise en jeu des automatismes requis) et vide (non polarisé par soi, pour adapter ces automatismes à l’adversaire). Le miroir symbolise l’attitude mentale pour aborder le combat en toutes circonstances (Ici et Maintenant)...

13 L’EMOTION Elément perturbateur de la Concentration
Ambition et Objectivation Identité et Image de Soi Le Stress : Une tension permanente L’état du mental doit permettre l’appréhension de la réalité, sans que l’intellect ou l’affectivité ne viennent troubler la perception que l’on a de cette réalité. Il faut écarter toutes émotions et faire taire les agitations mentales. Alors, l’esprit (paquet de pensées) devient comme un miroir, vous ne rivalisez pas avec votre adversaire, il est un miroir vous aidant tous deux à corriger vos erreurs. Une maison est percée de portes et de fenêtres, mais c’est son vide qui la rend habitable. Ainsi, l’être produit l’utile, mais c’est le non-être qui le rend efficace. Ainsi, l’action produit le résultat, mais c’est le temps mort qui rend l’action efficace ! Comment surgit le doute ? Par l’évasion du temps présent (Maintenant) - sous forme d’une anticipation de conséquences négatives (futur) - par réminiscence de souvenirs négatifs issus de la même situation (passé) Par l’évasion de l’espace de jeu (Ici) - sous forme d’un énervement contre soi-même (accessoire) - par des regards et un soutien quémandés à l’environnement (hors aire)

14 Les Besoins Secondaires
Réalisation (Ambition) Aboutissement de mes rêves Reconnaissance (Identité) Ce que je vaux Estime (Bonheur) L’importance que m’accordent les autres L’homme est un être social, miroir des valeurs que les autres lui ont inculquées ; il a donc besoin de nourriture affective tout autant que corporelle. L’imagination impulse une force de motivation telle que l’on peut affirmer que le niveau de réalisation des choses lui est subordonné ; le comportement d’un individu collant toujours au millimètre près à ses objectifs, il paraît évident que quelqu’un possédant des objectifs élevés aura davantage de chances de se hisser plus haut. Les américains disent : «Ce que tu peux rêver, tu peux le faire». L’origine des sentiments d’infériorité ne se trouve pas dans les faits ou dans les expériences, mais dans les conclusions que nous en retirons. Nous nous jugeons et nous évaluons la plupart du temps, non par rapport à notre propre norme ou niveau, mais par rapport à la norme d’autres personnes.Lorsque nous agissons ainsi, nous arrivons toujours en 2ème position, sans aucune exception. On remédie invariablement à cette erreur en faisant des efforts pour être supérieur, lutte qui cause davantage de trouble et de frustration. Un «complexe d’infériorité« peut être produit sur commande dans un labo de psycho. Il suffit simplement d’établir une norme ou une moyenne, puis de convaincre le sujet qu’il n’atteint pas cette moyenne.

15 Ambition et Objectivation
Passage du rêve au crible de la réalité Objectifs intermédiaires Le comportement s’adapte toujours aux objectifs L’Imagination est toujours plus forte que la Volonté 1999 1998 Demain Passer du rêve à la réalité, de l’ambition aux objectifs, demande une analyse sans concession du chemin à parcourir, et le listing précis des tâches à accomplir pour chaque échéance fixée. La différence entre les personnes qui réussissent et ceux qui n’en ont qu’un désir intellectuel est la capacité à se fixer des objectifs intermédiaires et tout mettre en œuvre pour les atteindre... Autrement dit, demain matin, à quelle heure je me lève, et qu’est-ce que je réalise qui soit corrélé à mon prochain objectif ? (les petites améliorations - ex. équipe basket) L’imagination est toujours plus forte que la volonté ! Un être humain n’agit et ne s’accomplit qu’en accord avec ce qu’il s’imagine être vrai en lui dans son environnement. Ceci est une loi fondamentale de l’esprit. Votre système nerveux n’est pas capable de faire la différence entre une expérience imaginée et réelle. Le cerveau et le système nerveux sont faits pour réagir automatiquement et convenablement aux problèmes de l’environnement... (ex. ours) ...mais ce sont bien eux qui nous disent ce qu’est l’environnement. (acteur déguisé en ours) Vous avez une certaine image mentale de vous, de votre monde et de la réalité, et vous vous comportez comme si cette image était la réalité, et non une simple représentation.

16 Identité et Image de Soi
Quel Modèle ? Qui Suis-je ? Comment je Fonctionne Qui Mesure ? L’image de Soi est transformée non par l’intellect seul, mais par l’expérience. (ex. jeté à l’eau = nager ou noyé) «Rien ne fait mieux réussir que la réussite»... mais comment une personne peut-elle retirer de sa mémoire des expériences de réussite lorsqu’elle a seulement expérimenté des échecs ? L’Imagination permet de créer l’expérience ! Chacun de nous porte en lui un plan ou une image mentale de lui-même : «le genre de personne que je suis» ; cette image de soi a été construite inconsciemment sur nos expériences passées et la façon dont les autres ont réagi envers nous. 1. Toutes vos actions, sentiments, et capacités sont la conséquence directe de cette image. Vous agissez comme le genre de personne que vous imaginez être. Mais, de plus, vous ne pouvez absolument pas faire autrement, malgré tous vos efforts ou votre volonté (ex. jeune fille au bal) 2. L’image de soi peut être changée (ex. bons élèves) Personne ne peut mesurer ma valeur d’être humain : je suis unique et non pas plus ou moins que quelqu’un d’autre. Ce que je mets en jeu dans une activité donnée est seulement ma compétence dans cette activité !

17 Le STRESS Sensation de Tension en Relation avec une Emotion Suscitée par un Stimulus Reconnaissance Jugement Cette notion de jugement de valeur de la part des autres (donc de vous-même) pèse lourd dans la balance entre l’envie de reconnaissance et la peur du jugement dévalorisant. Dans cette balance de l’état émotionnel que je ressens, tout va dépendre de ma confiance en moi et dans la maîtrise du sujet que je traite, ou dans le doute que j’éprouve relativement à un sujet et à un environnement que je ne connais pas bien ! Le cerveau associatif de l’homme lui permet d’anticiper le plaisir ou la douleur qu’il sait devoir subir en fonction du résultat de ses actions, et bien souvent, la peur de la douleur est supérieure (et inconsciemment exagérée) par rapport à la prévision du plaisir. Confiance Doute

18 MODE de FONCTIONNEMT (Automatismes)
La COMPETITION 1.Casser Emotion 2.Récup. Physique 3.Prépa.Action 1 1 Gestion du TEMPS Les «Temps Morts» Gestion des ACTIONS Tactiques des Compétitions 1 5 premiers Services Le pongiste consacre 100% de son temps d’entraînement à s’améliorer dans un secteur qui ne constitue, au mieux, que le tiers du temps total d’un match. Pourtant, s’il ne constitue pas le «cœur» de l’action, le temps de «non-action» n’est pas pour autant celui de l’inaction. Nous avons vu précédemment que le temps de préparation était incontournable, et essentiel pour la réussite de l’action à venir... Nous allons montrer que la gestion des temps morts constitue même un paramètre important de la différence de valeur entre les joueurs de haut-niveau et leurs suivants immédiats. Bien entendu, hormis la gestion du temps, celle des actions proprement dites est évidemment incontournable : elle demande la mise en place de stratégies adaptables en fonction de la situation et de l’adversaire. (ex : 5 premiers services et méthodologie de gestion du set) Modifier son fonctionnement, son comportement en situation de compétition n’est pas une mince affaire ; elle revient à remplacer des automatismes ancrés depuis plus ou moins longtemps par de nouveaux. 1. Il faut une prise de conscience qui engendre une volonté de changement (Analyse) 2. Il faut savoir par quoi remplacer l’automatisme acquis (Méthode + Exercices) 3. Il faut automatiser cette modification du mode comportemental (Fixation d’objectifs) 4. Il faut contrôler l’intégration du nouvel automatisme (Bilan) «La Sagesse est de savoir quoi faire ; l’habileté est de savoir comment le faire ; Et le Succès... est de faire !» ANALYSE METHODE OBJECTIFS BILAN MODE de FONCTIONNEMT (Automatismes)

19 Les TEMPS MORTS Présentation du Mémoire de Maîtrise UFR-STAPS de David OBADIA Observation et Comparaison des comportements des joueurs de Haut-Niveau français et de leurs suivants lors des temps de repos. (Chpts de France 1993) Hypothèse de départ : la gestion des temps de repos ne montre pas de différence significative de comportement entre les joueurs de Haut-Niveau et les joueurs nationaux, auquel cas elle ne peut être considéré comme un paramètre important de leur différence de valeurs. Méthodologie : Observation des Chpts de France 1993 (Simples M.) Groupes d’obs. : Gr meilleurs français / Gr.2 - N°20 à Obs. de 3 types de matchs : Gr.1 entre eux (15 matchs) - 10 joueurs Gr.2 entre eux (16 matchs) - 26 joueurs Gr.1 contre Gr.2 (14 matchs) L’analyse a porté sur chaque début de set : de 0-0 à 5-5 (2 séries de 5) fin de set : de à la fin (2 séries de 5) Hypothèses de recherche : 1. Une augmentation du temps de repos caractériserait les fins de sets par rapport à leur début ; 2. Le temps de jeu ne serait pas la cause première de cette augmentation (il n’y aurait pas de lien direct entre les deux durées) ; 3. Il n’y aurait pas de réelle différence entre l’importance des temps de repos pris par les joueurs du Gr.1 par rapport au Gr.2, ce paramètre étant déjà intégré au niveau où se situent les joueurs étudiés ; 4. La différence entre ces 2 groupes se situerait plutôt dans la manière de gérer ces temps de repos ; 5. Nous nous attendons à ce que les différences exposées ci-dessus ne soient réellement notables qu’en fin de set, quand les émotions sont importantes et demandent donc à être gérées.

20 Evolution des TEMPS de JEU
La première constatation marquante est que tous les points joués se situent entre 3 et 4 secondes. La durée des échanges n’augmente pas forcément en fin de set. Gr.1 : débuts de sets = 3s60 ; fins de sets = 3s53 (courbe rouge) Gr.2 : s44 ; s44 (courbe bleue) Gr.1 vs Gr s24 ; s99 (courbe jaune) La cause de cette dernière mesure est le fait que certaines rencontres ne sont, sur la fin du 2e ou 3e set, plus aussi disputées, la suprématie du joueur du groupe 1 n’étant plus sujette à caution.

21 Evolution des TEMPS de REPOS
Le temps de repos dure en moyenne entre 68% et 80% du temps total. La durée de ces temps de repos est toujours supérieure en fins de sets qu’en débuts ! Nous avons vu que ce n’était pas forcément le cas pour les temps de jeu ; on peut donc affirmer que le temps de repos augmente principalement en fonction, non pas du facteur de récupération physique à l’effort, mais de l’importance que le joueur accorde au moment de la partie qu’il est en train de jouer. La fin du 2e set constitue un tournant important pour les 2 groupes, en effet si le 1er set est déjà remporté, l’avantage de 2/0 est quasi-irrémédiable pour l’adversaire ; si le 1er set a été perdu, le gain du second est d’une importance extrême...Or, s’il prend du temps en plus, c’est donc pour mettre en place des stratégies de gestion de ces temps de repos qui sont différentes (sinon, à quoi bon?). Les joueurs du Gr.1 ont un % de temps de repos bien supérieur (71 à 80%) à ceux du Gr.2 (68 à 74%), ce qui va à l’encontre d’une des hypothèses de départ. Ce paramètre n’est pas une donnée encore «intégrée» à ce niveau par les joueurs du Gr.2. Il explique donc, au même titre que la différence de talent, d’intensité et de volume d’entraînement, le niveau séparant un joueur du Gr.1 à celui du Gr.2. Les temps de repos au changement de séries de services ont été traités avec des courbes complémentaires, qui s’adaptent exactement à celles que nous avons ici.

22 La GESTION du TEMPS MORT
Un joueur ne prend donc pas un temps de repos au hasard, mais parce que les circonstances l’exigent, et ce, même s’il le fait inconsciemment (peut-être). Ces temps de repos supérieurs sont liés à la composante émotionnelle du jeu Cela ne nous renseigne pas pour autant sur le fait de savoir ce qu’ils en font Découpage du temps de repos en 3 phases Etude du Comportement du Joueur lors de ces différentes phases au moyen d’une grille de notation. Résumé et nouvelle Partie de le Recherche... Phase A : réaction comportementale immédiatement perçue, dès la fin de l’échange Phase B : période de gestion du temps de repos proprement dit Phase C : comportement du joueur lors de sa préparation à la reprise du jeu, au service ou à la remise. L’étude n’a porté que sur les séries de services ou remises, en dissociant la phase C lors de la série de services ou de remises. D’autre part, les réactions comportementales lors de ces 3 phases sont susceptibles de varier suivant le gain ou la perte du point joué. En conséquence, celles-ci ont été étudiées en tenant compte de ces 2 possibilités. Création d’une grille de notation comportementale basée sur une échelle allant de -3 à +3. Elle permet d’évaluer chacune de ces phases en se basant sur des archétypes notables de modèles comportementaux préétablis. (5 pages d’explications détaillées à photocopier : p.81 à 85)

23 Etude de la PHASE A La comparaison des courbes du Gr.1 par rapport à celles du Gr.2 nous montrent une nette tendance à extérioriser davantage leurs sentiments derrière un point gagné plutôt que derrière un point perdu (moy.tot. = 0,74 contre -0,52), ce qui est l’inverse pour les joueurs du Gr.2 (moy. tot. = 0,34 contre -0,60). Les joueurs des 2 groupes manifestent leurs émotions de manière plus importante en fin de set ; seule exception : la fin du 4e set du Gr.2 ; Après étude de l’indice d’incertitude du score (pondération des débuts et fins de sets en fonction de l’étroitesse du score), il s’avère que la fin des 4e sets pour le gr.2 n’offrait pas (en moyenne) de suspense, l’écart étant trop grand entre les 2 protagonistes. Ceci tend à démontrer que lorsqu’ils jugent l’écart trop important, les joueurs du gr.2 ont en moyenne, un comportement tendant vers la résignation. Après étude de toutes les fins de set comparées à cet indice, on peut affirmer que l’évolution du niveau d’extériorisation des sentiments des joueurs du Gr.2 est directement lié à l’incertitude du score. Ce qui, après étude, n’est pas le cas du Gr.1 : les joueurs de Haut-Niveau ont, dans l’adversité, et ce, à tout moment, un comportement combattif : pour eux, un match n’est jamais perdu. Cette affirmation est corroborée par les courbes Gr.1 vs Gr.2, où les émotions sont plus marquées en début de set, lorsque le score est encore serré.

24 Etude de la PHASE B L’altitude des courbes bleues du Gr.2 montre que les joueurs de ce groupe ont une gestion presque inexistante de cette phase (moy. tot. pts gagnés = 0,22 ; pts perdus = 0,17). par contre, la gestion de cette phase est notable chez les joueurs du Gr.1 (moy. tot. pts g = 0,77 ; pts p. = 0,81) ; elle est plus importante en fin de set, et son niveau moyen est le même, que le point ait été gagné ou perdu. Contre des joueurs du Gr.2, la gestion de cette phase par le Gr.1 est minime, ce qui s’explique par la différence de niveau entre les 2 adversaires. Les courbes jaunes sont tout de même plus élevées que les bleues. Les joueurs du Gr.1 ont donc quelque soit le niveau de l’adversaire, un niveau basique d’attention, de concentration, de régulation du niveau d’activation, pouvant être supérieur au niveau optimal de certains joueurs du Gr.2. La confrontation des données nous laisse à penser que les joueurs de Haut-Niveau, dans ce type de confrontation, adaptent leurs stratégies de gestion en fonction de la tournure que prend la rencontre, tout en gardant un niveau d’attention leur permettant de faire face aux exigences du moment, et de réguler ce niveau vers le haut quand ils le jugent nécessaire.

25 Etude de la PHASE C Les joueurs du Gr.2 privilégient la phase C par rapport à la phase B. En effet, les différentes moyennes montrent que ces joueurs accordent une attention plus particulière au fait de soigner le début du point à venir, qu’à gérer le temps de repos séparant ces 2 phases. Les courbes derrière service ou remise ont la même allure, il n’y a donc pas de différence notable, ni en fonction du point gagné ou perdu. Les moyennes de fin de set sont plus élevées qu’en début, même si ce n’est pas toujours le cas en particulier. La gestion de cette phase C pour le Gr.1 montre : qu’il y a peu de variations en début et en fin de set (moy. tot. début = 0,94 ; fin = 0,96), en fonction du point gagné ou perdu. La moyenne de préparation en remise est légèrement plus haute. Notons toutefois que les moyennes obtenues par le Gr.1 sont près de 2 fois supérieures à celles du Gr.2, et ce, à tout moment du match et quelle que soit l’issue du point. N.B: L’anlyse vidéo montre que le joueur facilement en tête règle l’importance des temps de repos, son adversaire se comportant comme s’il avait moins de prise sur ce paramètre.

26 CONCLUSIONS Augmentation notable du temps de repos en fin de set
Cette augmentation n’est pas liée à la durée du temps de jeu Différence notable des temps de repos entre Gr.1 et Gr.2 Différences comportementales notables entre Gr.1 et Gr.2 - Attitudes plus positives face à l’adversité - Stratégies de gestion permettant une meilleure optimisation du temps de repos Les différences exposées ci-dessus ne sont pas vérifiables uniquement en fin de set, mais à tout moment du match Sans prétendre à l’exhaustivité, la méthodologie utilisée a permis : - de mieux cerner ce qu’est la notion de temps de repos : il est loin d’être un temps «mort» : l’action y est présente ; le joueur récupère, pense, exprime ses sentiments. C’est donc un temps plein, riche en évènements : c’est un temps de récupération, plus psychologique que physique ; c’est surtout un temps d’évacuation ; c’est peut-être un temps de reprise (en main) ; ce devrait être un temps de gestion, de réflexion sur la tactique adéquate ; c’est un temps long (par rapport au temps de jeu) ; c’est un temps codifié ; c’est enfin (et peut-être surtout) un temps ritualisé, où se trouve l’essence même de la logique interne de l’activité : l’opposition, le duel. - de démontrer que cet instant n’est pas rentabilisé de la même manière par un joueur de Haut-Niveau par rapport à un pongiste de niveau National. L’utilisation optimale de ce temps de «non-jeu» est donc un facteur de première importance de la performance sportive. Se pose alors la question de son optimisation. Une analyse vidéo en compagnie des joueurs permettra de leur faire prendre conscience de leurs différences de comportement en fonction des situations et de l’environnement ; laquelle devra être suivie d’un travail sur les modes de comportement adoptables, par exemple en étudiant ceux des pongistes de haut niveau, et en mettant en place des stratégies définies préalablement et préparées spécifiquement en fonction des situations probables à venir. Instant riche en évènements et en émotions, le temps de repos n’est décidément pas... un temps de tout repos !

27 Gestion Tactique du Set
Gestion des ACTIONS Gestion Tactique du Set Le Début de set est l’occasion de mettre à jour les faiblesses adverses Je peux m’appuyer pour cela sur les points faibles du pongiste en général : - Equilibrage Revers - «Ventre» pongiste - «Trou» plein coup droit La première série de services est idéale pour tester ces différents compartiments du système adverse ; d’autant plus que je peux travailler sur cette série à l’entraînement pour automatiser cette gestion. 5 premiers Services Ce qui m’apparaît comme essentiel dans ce travail de répétitions lors des entraînements préparatoires à la compétition, sont les éléments suivants : - Comment l’adversaire répond à la question que je lui pose lorsque je lui envoie un service rapide au ventre : utilise-t-il son coup droit ou son revers ? éprouve-t-il une gêne pour se décaler rapidement ? sa réponse est-elle forte, à rotation ou placée ? - Cette réponse m’est-elle favorable ? - Répondra-t-il encore de la même manière si je renouvelle ma question lors une autre série ? ... et plusieurs fois de suite ? C’est ce type de travail qu’il s’agit d’automatiser pour pouvoir l’utiliser lors des rencontres afin d’être pleinement concentré sur l’efficacité tactique de chaque point. L’objectif étant d’arriver au milieu du premier set, au moment où il faut faire le «break», avec les idées claires sur les différentes manières de marquer les points, et lesquelles employer prioritairement pour finir ce set en tête. Lorsque ce genre de problèmes sera réglé pour le premier set, beaucoup de choses iront mieux dans la gestion globale d’une rencontre, car les automatismes de réflexion et de concentration sur l’essentiel seront acquis.

28 Gestion des COMPETITIONS
Ceci n’est qu’un exemple pris au hasard, mais montre bien la hiérarchie des problèmes qui peuvent se poser lors d’une compétition importante. Après avoir analysé avec lui les motivation et les peurs du joueur, on a pu dégager 5 causes émotionnelles perturbatrices : - Perdre en 1/16èmes et échouer ainsi dans l’objectif résultat prioritaire - Difficultés à trouver un niveau d’activation correct le matin - Peur du ridicule en perdant sur plus faible - N’arrive pas à finir les sets, surtout lorsqu’il mène. 2 ébauches de solutions sont préconisées : - Le classement des Cadets est homogène, et s’il perd en /16èmes, ce sera quand même sur le 12ème français - L’objectif «concentration tactique», notamment sur les séries de services et remises à utiliser en fin de set doit être prioritaire. La préparation à mener devra également prendre en compte : - L’ajustement du niveau optimal d’activation le matin pour obtenir de bonnes sensations et une confiance supérieure - La mise au second plan des objectifs de résultats pour se centrer sur la manière, et sur un travail tactique qui sera réalisé en amont - L’acceptation de la défaite et la relativisation du sentiment de «ridicule», notamment compte-tenu de l’homogénéité du niveau - La projection imaginaire positive de la situation à venir, en relation avec des situations à succès passées, et la comparaison des sensations et actions à réaliser pour renouveler ces situations.

29 La PERFORMANCE Dans toute discipline sportive, le niveau de performance est la résultante de la combinaison des 3 domaines fondamentaux que sont le physiologique, le spécifique (technique) et le psychologique. La performance réalisée correspond toujours au niveau du maillon le plus faible de la chaîne précitée ! Parmi ces 3 piliers de la performance, sur lequel intervenons-nous le moins ? Pourquoi ne pas lui donner autant d’importance que les deux autres, puisque c’est celui qui fait la différence lorsque les niveaux physiques et techniques sont équivalents ? Bien sûr, il n’est pas mesurable ! Et, comme nous sommes cartésiens, quand ce n’est pas mesurable, ce n’est pas améliorable avec certitude. Seul le champion sait maîtriser ce facteur, parce que «c’est en lui» ! Il existe donc sur cette terre quelque chose de si mystérieux qu’on ne peut l’analyser avec certitude et le travailler en étant certain de l’améliorer. Pourtant, en analysant comment procèdent les personnes qui réussissent, a-t-on réellement des chances de se tromper ? ...même si ce n’est pas mesurable !

30 Alors... POSITIVONS ! Personne ne fait 100% ! Contrôlez la situation
Le mouvement crée l’émotion Le S.N.C ne comprend pas le négatif - Même GATIEN perd des matchs ! Le doute est intéressant, car il permet d’envisager l’échec, de ne pas se donner un programme idéal sans possibilité de commettre une erreur, sinon le château de cartes s’écroule (Ex : Raphaëlle MONNOT). L’expérience est la somme de nos erreurs passées. - Lorsque seule importe la victoire, je ne peux contrôler la situation ; le gain dépend autant des capacités et des efforts adverses que des miens. Mais il est possible de contrôler les efforts réalisés pour gagner : il est possible de faire de son mieux à tout moment. Lorsque vous ignorez l’inquiétude d’un événement incontrôlable, l’énergie que vous auriez dépensé à vous inquiéter peut être utilisée à gagner des points. - Il est impossible d’éprouver peur ou colère tant que les muscles du corps restent parfaitement détendus. La façon dont nous utilisons notre corps engendre ce que nous ressentons (relaxation). Nous avons plus de 80 muscles différents dans notre visage qui, s’ils s’habituent à exprimer de l’ennui ou de la frustration, se mettent littéralement à nous dicter nos états émotionnels. «Nettoyez votre système» = pièce imaginaire de repos Sinon, les résidus émotionnels de la 1ère situation viendront contaminer la suivante (ex : employés téléphone) - «Avance» ou «Ne recule pas» sont interprétées de façon totalement opposée par votre cerveau, qui ne prend pas en compte le négatif et obéit au verbe d’action (ex : ne pensez surtout pas à la couleur rouge)

31 Et... Donnons l’Exemple ! Images et Mots sont des étiquettes émotionnelles puissantes Sur quel bouton appuyer ? Manager sur le Comment Mettre de l’émotion - Nous avons vu précédemment la puissance de l’imagination ; donc les images, ainsi que les mots employés sont des étiquettes puissantes (ce que DAMASIO appelle des marqueurs somatiques), qui font naître les émotions correspondantes ; leur puissance est telle qu’ils peuvent fausser la réalité à tout moment ! (ex : infos TV par rapport à Indiana Jones ; emploi de vocabulaire exagéré : je suis «cassé«, je suis «nul», ça me rend malade) Doute et Confiance se comportent comme le débit et le crédit du compte en banque : le différentiel entre les deux sera le solde des doses d’énergie disponibles pour l’action à venir. Qui influe sur le doute ou la confiance d’un joueur lors de son activité ? pensez-y : vous êtes le poste de TV de vos joueurs, c’est vous qui médiatisez leur image auprès des autres comme d’eux-mêmes ! Soyez attentifs aux étiquettes émotionnelles que vous accolez à vos joueurs, car ils finiront par jouer comme vous le leur demandez. - Moi Satisfait -> Prise d’info -> Sensation -> Geste : 4 boutons action. Sur lequel appuyer ? (anecdote du navire en panne) Entraîner=Geste:perfection=importance ce qui ne va pas, même si c’est infime Moi satisfait = quel jeu je joue ? motivation ? (être beau / efficace) Prise d’infos = V.A.K ; quel canal privilégié ? couper un canal ? Sensation=filtre état de conscience (subj.)+f. intensité concentration (rouge = 0,7m) - ne sert à rien de dire «je vais essayer de gagner» : c’est se prendre pour un débile Comment je m’y prends pour gagner ; comment je vais jouer ? - Mettre émotion dans l’entraînement : arbitre, vidéo, etc... les petites améliorations passent par chaque instant vécu : à quoi sert de rajouter un 5000e set identique aux 4999 précédents ?

32 Résumé Les Temps de Repos, quels qu’ils soient, sont l’instant où se cristallise le comportement futur ! Analysons et Travaillons sur la Compétition Formons des Architectes et non des Maçons Soyons Créatifs et Imaginons... le T.T. du Futur J’espère vous avoir apporté un nombre d’éléments suffisants pour que vous n’ayez pas à regretter de vous être porté candidat à cette information ; je rappelle à ceux qui ne se le sont pas encore procuré, que le livre que j’ai écrit : «Le Tennis de Table en tête», est disponible ici-même, et que je me ferais un plaisir de vous le dédicacer. Ne passez pas à travers si mon exposé vous a intéressé, car c’est non seulement un livre à lire, mais surtout un recueil de recettes à appliquer et tester auprès de vos jeunes, qui contient tout ce que mon expérience d’entraîneur a pu me permettre de mettre au point. Vous y trouverez notamment : - 2 interviews de Philou à des âges différents ; - La préparation des Cadets aux CEJ décortiquée ; - Une intervention de Michel GADAL ; - Les apports de différents auteurs, sans compter les miennes.

33 NE PARTEZ PAS ! Les Grilles d’Observation que vous pourriez avoir envie de remplir vont circuler parmi vous Les volontaires pour les remplir sont invités à se faire connaître dès la fin de cette session Nous prendrons leurs noms et coordonnées, afin qu’ils reçoivent le dossier complet des travaux effectués et des résultats qui s’en dégagent Nous allons faire circuler un certain nombre de grilles d’observation, qui pourront être utilisées sur la compétition. Je vais vous en donner le mode d’emploi, nous pourrons ensuite discuter de l’intérêt de ces grilles, de celles qui doivent être retenues ou non, mais je suppose également que vous avez peut-être un certain nombre de questions à poser, ou de précisions à demander en ce qui concerne la présentation à laquelle vous venez d’assister. Bien entendu, je suis à votre disposition pour répondre à toutes vos questions, dans la mesure du temps restant disponible. Le créneau de demain matin pourra éventuellement compléter le temps qui nous ferait défaut.

34 ECHELLE SCORE Entourer la croix correspondant au point qui vient d’être marqué par le joueur A ou X Point marqué par X : vers droite Point marqué par A : vers gauche

35 Temps de JEU et de REPOS Un Chronomètre déclenché au début mesure la durée totale de chaque set (à inscrire à gauche) Un second Chronomètre déclenché au début et arrêté à la fin de chaque point mesure le temps de jeu effectif

36 Nombre d’ECHANGES Pour chaque point joué, on comptabilise le nombre d’Allers-Retours de la balle, à partir du départ de la raquette du serveur. Exemple : Service ou Remise faute = 0 Point marqué en Remise ou par le 1e coup du serveur = etc...

37 COMPORTEMENT Se référer à la grille de notation comportementale jointe cependant, les phases A, B et C sont impossibles à noter en situation ; il faudrait pouvoir disposer d’images vidéo. La proposition est donc de faire uniquement une notation des réactions émotionnelles observées dès la fin du point et de pondérer cette notation par le temps consacré à cette phase. (plus le temps est long, plus la note baisse)

38 Analyse Tactique Une grille d’analyse de jeu, complexe à remplir et demandant une certaine habitude, mais qui a le mérite de délivrer des statistiques intéressantes. Juste un bâton à poser dans chaque case correspondant au point joué : c’est simple, mais pas facile !

39 STRUCTURES de JEU Mémoire B.E.3 C. VERONESE Sur 1065 balles
849 216 (80%) (20%) Etude statistique menée sur 9 rencontres Internationales Sur 1065 balles jouées en Revers 746 103 182 34 (88%) (84%)

40 SITUATIONS de BASE du JEU
Ventre SITUATION 1 SITUATION 2 RV Conditions préalables 1. Vitesse de la balle 2. Précision placement CD RV SI... Retour Situation 1 à 80% Retour Situation 2 à 20% (Préparation Partielle) Retour Situation 1 à 90% (Préparation Totale) Retour Situation 2 à 100% (Préparation Totale)

41 Merci de votre attention !

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