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Collège André Raimbourg (Doudeville)

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Présentation au sujet: "Collège André Raimbourg (Doudeville)"— Transcription de la présentation:

1 Collège André Raimbourg (Doudeville)
HEROISME ET TECHNIQUE DANS LA GRANDE GUERRE: NUNGESSER ET L'AVIATION FRANCAISE Réalisé par: Alexis Jouette (5D) Sophie Lefebvre (5D) Florian Vue (5D) Maelle Leroi (5C) Encadré par Mme FLAMEIN (professeur de technologie)

2 SOMMAIRE A- Présentation de Charles Nungesser
B - Son rôle en début de guerre : 1914 C - Le passage de Nungesser dans l’aviation de chasse D - Le Nieuport : l’avion de chasse le plus célèbre de la première guerre mondiale E- Nungesser dans les grandes batailles F Devenir un As G- Quelques As de la guerre et leurs techniques de combat H - Que deviennent les As après 1918 : acrobatie et défis de navigation

3 A- Présentation de Charles Nungesser
Né le 15 mars 1892 et mort le 8 mai Surnommé le « Hussard de la Mors », Nungesser rejoint rapidement l’aviation réservée à l’époque à une élite sociale dont Charles ne faisait pas partie. Il a 43 victoires homologuées à son effectif, après Fonck et Guynemer. Le blason qu’il adopte depuis le début des combats – un cœur noir arborant une tête de mort, 2 flambeaux et un cercueil – montre bien que le pilote est conscient de défier la mort chaque jour.

4 B - Son rôle en début de guerre : 1914
- L’apprentissage de la navigation : les premiers pilotes de la guerre 14/18 Comme beaucoup de pilotes en 1914, Nungesser est issu de la cavalerie sans doute parce que les cavaliers ont le sens de l’équilibre … Nungesser quitte son régiment de hussards en 1915 pour devenir pilote sur un bombardier Voisin à Dunkerque. Il accomplit 53 missions. - Développer les fonctions militaires de l’avion : d’un outil d’observation à une véritable machine de guerre Les premiers avions n’ont guère de rôle offensif, si ce n’est pour des lâchers d’explosifs et de fléchettes en acier sur les troupes en marche. Et des missions de reconnaissance sur le déploiement stratégique adverse. Nungesser  lâche des obus transformés en bombes sur les gares ou dépôt allemands, mais il ne peut se défendre contre les tirs venant du sol (DCA) et des attaques des avions ennemis. (DCA : « Défense Contre les aéronefs )

5 Un bombardier Voisin en 1915
Le plus grand danger pour le bombardier est le monoplace allemand Fokker, équipé d’une mitrailleuse, placée devant le pilote, au tir synchronisé avec les pales de l’hélice. Les Français, dotés d’aéroplanes à hélice propulsive à l’arrière, sont totalement démunis face à une telle adversité.

6 C- Le passage de Nungesser dans l’aviation de chasse
Le 30 juillet 1915, il abat un Albatros allemand au cours d'un vol d'essai, ce qui lui vaut la Croix de Guerre et une mutation dans l'escadrille de chasse  N 65 basée à Nancy. Il pilote alors un Nieuport XI « Bébé ». Il met au point de nouvelles tactiques de combat comme l’attaque ¾ arrière avec brusque renversement au-dessus de sa proie suivit d’un virage s’achevant par un tir frontal.

7 Nungesser, un homme courageux
En février 1916 il est grièvement blessé en s'écrasant au décollage aux commandes d'un prototype d'avion de chasse de type Ponnier. Mâchoires cassées, jambes brisées et blessures indénombrables lors des combats mais une volonté « d’enfer » à lutter, à résister et à défier la mort...

8 D - Le Nieuport : l’avion de chasse le plus célèbre de la première guerre mondiale
Les as alliés enregistrèrent un nombre impressionnant de victoires avec cet avion, le Nieuport : les français René Fonck, Georges Guynemer, Charles Nungesser, le canadien Billy Bishop et le britannique Albert Ball. Mais quelles sont les performances de cet avion ? Rappelons que : L'avion en vol est soumis à quatre forces: - le poids de l'avion, - la portance, force créée par les ailes et dépendant de la résistance de l’air. La portance doit compenser le poids de l’avion et permet véritablement à un avion de voler et a donc besoin de puissance, fournie par le moteur de l’avion. - la force de propulsion, développée par le moteur de l'avion, - la traînée qui correspond à la résistance de l'air. Plus la vitesse de l’avion est élevée, plus la portance est importante, ainsi le moteur nécessite une puissance conséquente. Commence alors la course à des avions plus performants et plus puissants pour contrôler l’espace aérien.

9 Performances techniques comparées des Nieuport XI et XVII
Le Nieuport XI « Bébé » : production de janvier 1916 à octobre 1917 Biplan NIEUPORT Poids maxi Surface portante Moteur Vitesse Longueur/envergure Autonomie Plafond Equipement Monoplace 480 kg 13 m² Le Rhône 80 ch 155 km/h 5,8m/7,5 m 2 h 4500 m Mitrailleuse, Hotchkiss Le Nieuport 17 était une version nettement améliorée du Nieuport XI « Bébé » (plus rapide, moteur plus puissant et plafond plus important) : Le Nieuport 17 : production d’avril 1916 à octobre 1917 Biplan NIEUPORT Poids maxi Surface portante Moteur Vitesse Longueur/Envergure Autonomie Plafond Equipement Monoplace 585 kg 14,75 m2 Moteur rotatif, le Rhône 120 ch 165 km/h 5,8m/8,16m 2 h 5300 m Vickers ou Lewis de 7,7 mm Et les matériaux utilisés ? Les premiers avions sont en épicéa, en bambou, avec des cordes de piano, des tubes d’acier soudés, des boulons en acier et de la toile vernie.   Entre 1914 et 1935, un peu plus de la moitié des avions ont des fuselages en tubes d’acier soudés recouverts de fines plaques de contreplaqué qui leur donnaient un profil aérodynamique.

10 E- Nungesser dans les grandes batailles
La bataille de Verdun (21 février 1916): l’aviation française gagne la suprématie du ciel Nungesser participe à la Bataille de Verdun et y remporte dix victoires, jusqu'au 22 juillet Blessé, il doit être aidé pour monter et pour s’extraire de son avion Nieuport XI. * L’aviation devient de loin l’outil incontournable pour surveiller les positions et engager des attaques ou détruire les ballons de repérage (Drachen): la guerre du ciel s’impose ! Avec son arsenal de 270 avions, l’Allemagne maîtrise parfaitement l’espace aérien jusqu’en La France ne possède alors qu’une soixantaine d’avions. A partir de 1916, grâce aux améliorations techniques de l’avion et aux nouvelles tactiques, l’aviation alliée reprend la maîtrise du ciel. * Des avions plus rapides, plus puissantes et plus efficaces ont infligé de grosses pertes à l’aviation allemande. A partir du 9 juillet, Nungesser vole sur le premier Nieuport 17 livré à son escadrille et équipé d’une mitrailleuse tirant à travers l’hélice blindée une invention de Roland Garros); Il y appose pour la première fois son blason. * Son courage et sa bonne connaissance technique de l’avion se double d’une grande capacité de manœuvre en vol et de précision du tir : l’as pique en tirant sur son adversaire qui ne peut lui échapper ! Il remporte encore neuf autres victoires homologuées sur la Somme avant la fin de l'année 1916, portant son total à 21, avec notamment un « triplé » le 26 septembre. .

11 F DEVENIR UN AS Sa science du pilotage permet à l’État-major de le nommer instructeur auprès des futurs utilisateurs de Nieuport, en particulier les pilotes Américains. Il est alors capable d’affronter des adversaires en surnombre : sa tactiques de combat favorite : l’attaque ¾ arrière avec brusque renversement au- dessus de sa proie suivit d’un virage s’achevant par un tir frontal.

12 1918, devenir : un As des As les blessures Les décorations
- En février 1916, il est grièvement blessé en s'écrasant au décollage aux commandes d'un prototype d'avion de chasse de type Ponnier. Le manche à balai lui traverse le palais et lui fracasse la mâchoire, et il se fracture les deux jambe : il devra retourner à l'hôpital après chacun de ses vols pour y suivre son traitement. Le 15 août 1918, il abat plusieurs Drachens et remporte sa dernière victoire, la 43e victoire homologuée. Il devient alors l’As des As juste derrière l’aviateur René Fonck. -En avril 1916, il obtient sa cinquième victoire homologuée. Il se pose en catastrophe dans des barbelés français et capote : genou déboîté pour le pilote, avion criblé de 42 balles. Trois jours plus tard, le 27 avril, après un combat mémorable seul contre six, il est touché à la lèvre. Dès lors, sa vie n’est plus qu’une succession de combats alternant avec des séjours plus ou moins longs à l’hôpital. - Début 1917, il est de nouveau réformé 1ère catégorie, réforme qu’il refuse de nouveau. A la fin de la guerre, il totalise un nombre impressionnant de distinctions dont : -La Légion d’honneur -La Médaille militaire -La Croix de Guerre avec vingt-huit palmes et deux étoiles -La Military Cross (Royaume-Uni) -L’Ordre de Léopold et la Croix de guerre belges -La Distinguished Service Cross (États-Unis) - Croix de Michel le Brave (Roumanie) - Croix de la Bravoure (Serbie). - Ordre de Danilo Ier, chevalier (Monténégro) - Ordre de l'Étoile de Karageorge, chevalier avec glaives (Serbie) 1918, devenir : un As des As

13 La fiche militaire de Nungesser

14 G- Quelques As de la guerre 14-18 et leurs techniques de combat
Georges Guynemer ( ) René Fonck ( ) Billy Bishop ( ) L’allemand Manfred von richsthofen « le Baron Rouge » Avec 80 victoires confirmées, il est l'as des as officiel de la Grande Guerre.

15 Manfred von Richthofen dit « Le Baron Rouge »
Manfred Albrecht, Baron von Richthofen  (Breslau, 2 mai 1892 - Vaux-sur-Somme, 21 avril 1918) est un aviateur de chasse allemand, plus connu sous les pseudonymes du Petit Rouge, du Diable Rouge et du Baron Rouge, qui est resté une légende de l'aviation de la Première Guerre mondiale, héros des combats singuliers, protégé par à l’arrière par ses camarades. Avec 80 victoires confirmées, il est l'as des as officiel de la Grande Guerre. Fokker Dr.I.

16 René Fonck près de son SPAD S.XIII
René Fonck, né à Saulcy-sur-Meurthe (Vosges) le 27 mars 1894 et mort à Paris le 18 juin 1953, est un aviateur et homme politique français. Sa technique de combat consite à surprendre l'adversaire, lui porter un coup décisif au plus près et avec un minimum de munitions, et se soustraire à sa riposte. Fonck vise le pilote ennemi plutôt que son avion.  75 victoires à son actif. René Fonck près de son SPAD S.XIII

17 Billy Bishop Le Maréchal de l'air William Avery "Billy" Bishop est le plus grand as aviateur canadien. Il compte plus de 72 victoires à son actif. Né à Owen Sound,Ontario, Canada, le 8 février 1894, il est mort le 11 septembre 1956. Attaque par surprise l’ennemi pour le coller au sol Le lieutenant-colonel Bishop devant son Nieuport 17

18 reconnaissance et de combat) puis d’un éclaireur en
Max Immelmann Max Immelmann (21 septembre 1890 à Dresde - 18 juin 1916)n, un As allemand, fils d’un grand industriel. Il sert d'observateur dans un biplace LVG (avion de reconnaissance et de combat) puis d’un éclaireur en monoplan. Max Immelmann avec un Fokker Eindecker Il donnera son nom à une figure acrobatique (demi-boucle suivie par un demi-tonneau au sommet utilisée pour inverser rapidement la direction du vol)  qui fut inventée par lui-même pour échapper à ses poursuivants tout en prenant l’avantage du combat.

19 H - Que deviennent les As après 1918 : acrobatie et défis de navigation
- Le 25 août 1918 , afin de montrer aux blessés de guerre que la vie n’est pas finie pour eux, Nungesser participe sans entraînement à la course organisée par le journal L’Auto sur la Seine. Il se classant à une place honorable. - Nungesser a créé une école de pilotage à Orly en 1919, une affaire qui a fait faillite. - Les grands raids : - Les courses et les coupes. Les grands raids sont une suite d’exploits de l’aviation de compétitions, de challenges, de traversée des océans et de courses aéronautiques réunissant les AS de chaque pays. Grâce à ces courses, l’aviation a évolué très rapidement (de 98 km/h en 1913 à 529 km/h en 1928). Nungesser part alors en tournée exhibition (55 représentations aux États-Unis) où il reconstitue ses principaux combats. - Les traversées de l’océan et le tour du monde Fin 1925, Nungesser, associé à François Coli (héros de la Guerre), s’inscrit pour le Prix Orteig, la traversée de l’Atlantique Nord reliant Paris et New-York.

20 «J’ouvrirais une route qui changera la face du monde», a-t-il annoncé
Le pilote et son navigateur décollent le 8 mai 1927 à bord d’un prototype du PL8 en bois fourni par le constructeur Levasseur nommé «L’Oiseau Blanc», qui tentait de rallier New-York depuis le Bourget. Il survole entre autres Elbeuf, Rouen, Duclair, Caudebec-en-Caux, Bolbec et Étretat. Le problème de cet avion est son poids à cause du carburant Un équipement sommaire sans radio a été adopté pour alléger l’appareil. Caractéristiques techniques de l’oiseau blanc Type Moteur Longueur/envergure Surface alaire Nombre de places Réservoirs Poids maxi Décollage Vitesse Autonomie PL8 Lorraine 12Eb, 450 ch 14,6m/9,75m 61 m² 2 3 réservoirs contenant 4025 l d’essence 5030 kg 900 m 185 km/h 42 h Depuis sa disparition, plusieurs chercheurs, explorateurs marins (Bernard Decré…), ingénieurs, journalistes et écrivains émettent leurs thèses et alimentent le mystère… Ont-ils été les premiers à traverser l’Atlantique Nord avant l’américain Charles Linderbergh ? Le mystère reste encore total. Et ce fut la fabuleuse histoire de l’As de la Der, Charles NUNGESSER…..


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