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L ES M OUVEMENTS S OCIAUX. U NE S OCIÉTÉ DES MOUVEMENTS SOCIAUX ? « Entrons-nous, comme certains chercheurs l’ont soutenu, dans une « société des mouvements.

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1 L ES M OUVEMENTS S OCIAUX

2 U NE S OCIÉTÉ DES MOUVEMENTS SOCIAUX ? « Entrons-nous, comme certains chercheurs l’ont soutenu, dans une « société des mouvements sociaux » ? Comme toute tentative de réduire une époque à un phénomène, le propos peut être réducteur. Il demeure qu’on ne saurait comprendre le XXe siècle sans ses mouvements sociaux. Juin 1936, Mai 68, Décembre 95 sont des dates autres qu’anecdotiques dans l’histoire française. » (Érik Neveu, Sociologie des Mouvements sociaux, La Découverte « Repères », 2011, p. 3) Avant on ne cherchait, derrière les mouvements sociaux, que des manipulateurs (Moscou).

3 Q U ’ EST - CE QU ’ UN MOUVEMENT SOCIAL ? Définitions? Examples? Catégories?

4 Q U ’ EST - CE QU ’ UN MOUVEMENT SOCIAL ? Dimension collective Cela nous aide à comprendre certains actes qu’on n’accepteraient pas si fait individuellement. Pensez aux gros révolutions, à leur violence. Tous mouvements possèdent des revendications. Pourquoi certaines revendications obtiennent du succès? Tous mouvements ont une source, une cause. pourquoi cette cause et pas d’autres?

5 P ROJET VOLONTAIRE On exclut tous ces agrégation forcées. Et si l’intention n‘est pas claire? « Il ne suffit pas qu’un comportement se diffuse pour y lire une volonté de peser collectivement sur les formes de la vie sociale. » (E. Neveu, p. 6) Mais les mouvements sociaux peuvent s’accompagner à des styles de vie.. (Black Panthers, Teddy Boys, Mouvement Skin-head..)

6 A CTION ET ORGANISATION COLLECTIVE Action collective => trop large. Il faut avoir une organisation collective aussi. Pour Neveu: il ne suffit pas qu’une action soit partagée par des milliers de personnes pour qu’elle soit considérée comme un mouvement social. Mais les mouvements sociaux ne sont pas que des mouvements très coordonnés et organisés. Example: mobilisation contre la guerre en Iraq en 2003, anti- impérialistes – pacifistes – catholiques.

7 M OUVEMENTS VS. E LITES ? Les mouvements sociaux comme organisation des exclus du jeu politique institutionnel? Mouvements vs. Elites? Quand on s’approchent socialement aux élites, les moyens changent. Mais est-ce que un syndicat est vraiment différent d’une lobby? Analyses sociales des composants des mouvements sociaux: souvent ils ne sont pas exactement des « dominés ». « Oui, les mouvements sociaux constituent tendanciellement une arme des groupes qui, dans un espace social et un temps donnés, sont du mauvais côté des rapports de forces. I »(Érik Neveu, Sociologie des mouvements sociaux, La Découverte « Repères », 2011, p. 5)

8 Q U ’ EST - CE QU ’ UN MOUVEMENT SOCIAL ? Mouvement « contre »? => il faut un adversaire. Difficulté pour tout mouvement: choisir le « contre ». Ils ont des alliés qui pourraient ne pas partager ce « contre ». Et quoi des mouvements humanitaire ? Quoi des coopératives ?

9 Q U ’ EST - CE QU ’ UN MOUVEMENT SOCIAL ? Définition jusqu’ici: Agir ensemble intentionnel : projet explicite des protagonistes de se mobiliser de concert. Logique de revendication, de défense d’un intérêt matériel ou d’une cause.

10 L ES REVENDICATIONS Quel genre de revendication ? Profonde Un nouvel ordre de vie. Petite La défense de l’emploi d’une usine. Universelle Le droit de vote pour les femmes. Locale: NIMBY ( not in my back yard pas dans ma cour!).

11 L ES REVENDICATIONS Politique? Est-ce que tout est politique? Tous nos choix ont des effets sur la société. Est-ce que tous nos choix sont politiques? Comment l’étudier alors si elle est partout? Neveu => « un mouvement qui fait appel aux autorités politiques (gouvernement, collectivités territoriales, administrations...) pour apporter, par une intervention publique, la réponse à une revendication, qui impute aux autorités politiques la responsabilité des problèmes qui sont à l'origine de la mobilisation. »

12 L’E TAT COMME ARÈNE Etat => lieu du pouvoir. Objectif des mouvements. Politisation => pas que résultat de la construction de l’état social. Victoires sectorielles pourraient être facilment effacées ou limitées => Mouvement contre la ségr. Raciale aux Etats-Unis (victoires locales ne suffisaient pas). Etat => aussi instrument d’opacité.

13 Q U ’ EST - CE QU ’ UN MOUVEMENT SOCIAL ? Une arène non institutionelle? Arène: système organisé d’institutions, de procédures et ‘acteurs dans lequel des faire sociales peuvent se faire entendre => visibilité. Processus de conversion des ressources. Les mvts sociaux utilisent les arènes institutionnalisées mais ils en produisent une autre.

14 Q U ’ EST - CE QU ’ UN MOUVEMENT SOCIAL ? Répertoire de l’action collective (Tilly 1986). Répertoires des actions disponible et standardisés. Après, ça reste quand même ouvert à l’improvisation. On peut même changer les actions standardisées. Tout mouvement a ses lieux et ses actions (les amphis des mvts étudiant..)

15 L A CARTOGRAPHIE DE L ’ ESPACE DES MVTS SOCIAUX Une fois qu’on a: Les causes Le répertoire des moyens Les objectifs Kriese (1993): une cartographie de l’espace des mouvements sociaux

16 Q U ’ EST - CE QU ’ UN MOUVEMENT SOCIAL ?

17 Trajectoire du mouvement: Convivialité Institutionnalisation (partie gauche inférieure) Commercialisation (pole supérieur gauche) Radicalisation Où situeriez-vous les mouvements dont on a parlé jusqu’à là?

18 L ES OBSTACLES À L ’ ANALYSE Penser les mouvements sociaux en relation avec la société. Problème d’hyperspécialisation des sciences sociales. Ethnocentrisme. Objets « chauds » => risques, trop de passions. Le Bon (Psychologie des foules) => description caricaturale des foules. Les forcer dans une vision prédéterminée (Marxisme?). Classe en soi / classe pour soie => nécessité de conscience et identité. La notion d’hégémonie développée par Gramsci.

19 A UJOURD ’ HUI Le problème de la professionnalisation. En Politique les militants deviennent de plus en plus dépendant des « professionnels » de la communication. Dans les entreprises les cadres deviennent des militants.

20 PAUSE

21 Q U ’ EST - CE QUI DÉCLENCHE LES MOBILISATIONS ? On a tendance à interpréter les mobilisations contestataires par le mécontentement. Questionnement Quel type de mécontentement (frustration? Indignation?) Ses causes? Périodisation Mécontentement => Mobilisation : pas d’automatisme

22 LA THÉORIE DE LA FRUSTRATION RELATIVE CHEZ T ED G URR Why men rebel ?, 1970 Il se concentre sur les raisons de la violence et des rébellions. Frustration relative Schéma : frustration - colère – agression Plus de frust => plus d’aggressivité. 1. développement d’un mécontentement ; 2. politisation du mécontentement ; 3. violence politique

23 LA THÉORIE DE LA FRUSTRATION RELATIVE CHEZ T ED G URR Def. Frustration Insatisfaction particulière qui derive d’une privation relative Écart attentes/situation actuelle. D’où la « relativité » L’analyse de Gurr se focalise donc sur les représentations des individus et sur la perception du décalage.

24 LA THÉORIE DE LA FRUSTRATION RELATIVE CHEZ T ED G URR Vision « éruptive » des phénomènes contestataires Pas d’analyse sur le passage individus => groupes Gurr influencé par la psychologie sociale, donc focus plus individuel que celui de la sociologie classique. Déjà avant lui d’autres auteurs avaient essayé d’autres réponses.

25 O LSON ET LA LOGIQUE DE L ’ ACTION COLLECTIVE Ouvrage clef : Logique de l’action collective (1965). Thésard de Thomas Schelling (les paris adjacents). Son approche: individualisme méthodologique. Individu => seuls acteurs ayant des objectifs (Popper) ; Tout changement collectif résulte de l'action des individus ; Donc : individus => seul niveau d’analyse pour expliquer les systèmes sociaux. Inspiration dans l’économie utilitariste.

26 I NDIVIDUALISME M ÉTHODOLOGIQUE Obj Acteurs: maximiser leurs utilités. Ces objectifs sont conscients et explicits. Ils prennent des choix rationnels Ce qu’il faut a cette théorie: Un acteur capable de choisir Une série d’options parmi lesquelles choisir Capacité de raisonner. Avec le développement de la théorie des jeux en économie le dernier point est devenu plus complexe et le raisonnement est maintenant vue comme « stratégique » Raisonner en anticipant les chois des autres acteurs.

27 I NDIVIDUALISME M ÉTHODOLOGIQUE L’hypothèse implicite est que l’acteur devrait choisir l’option qui présente la plus haute utilité. Modélisations, c’est-à-dire => formalisation de structures de choix. Connaissez-vous le dilemme du prisonnier ? « Si tu dénonces ton complice et qu'il ne te dénonce pas, tu seras remis en liberté et l'autre écopera de 10 ans de prison. Si tu le dénonces et lui aussi, vous écoperez tous les deux de 5 ans de prison. Si personne ne se dénonce, vous aurez tous deux 6 mois de prison, car les preuves seront insuffisantes pour vous condamner à plus »

28 I NDIVIDUALISME M ÉTHODOLOGIQUE D’où une formalisation des structures de choix: Prisonnier1/ Prisonnier 2 P2 Se taitP2 Dénonce P1 Se tait(-1/2 ; -1/2)(-10 ; 0) P1 Dénonce(0 ; -10)(-5 ; -5)

29 O LSON ET LA LOGIQUE DE L ’ ACTION COLLECTIVE Rupture avec les travaux de psychologie sociale Pre-Olson: vision des MS comme un état différent de l’état normal => pathologie sociale. Il s'agit non seulement d'un acte "normal" d’un individu sain. Il s’agit d’un acte rationnel. Olson avance non pas que les mécontents ne se révoltent pas, mais que le mécontentement ne peut suffire. Pourquoi ce paradoxe ?

30 O LSON : ACTION INDIVIDUELLE / ACTION COLLECTIVE Olson propose une explication, qui repose sur une distinction entre action individuelle et action collective. Diff: Les groupes n'ont pas de conscience propre de leurs intérêts — puisqu'ils n'existent pas, ils n’ont pas de « conscience ». Mais les intérêts collectifs existent quand même et peuvent être contradictoires avec ceux de chacun de ses membres pris individuellement

31 O LSON : LES BIENS COLLECTIFS / COMMUNS / PUBLICS Comparaison MS/organisations syndicales vs. Entreprises. Comme les entreprises, ces organisations fournissent des biens. Biens collectifs. Accessibles à tous. Grève pour des augmentations de salaire => c’es pour tous, pas que pour les grévistes ou les adhérents aux syndicats. Il n'y a pas de sélection en fonction du "mérite" tout le monde y a droit qu'il ait ou non supporté les risques et les coûts de la mobilisation.

32 O LSON : LE FREE - RIDING Situation où les intérêts personnels sont potentiellement contradictoires avec les intérêts collectifs. Personnes dont les intérêts personnels priment sur intérêts collectifs => ils ne se mobilisent pas. Free riders.

33 O LSON ET LES DIMENSIONS DES GROUPES Paradoxe de Olson: « Les grands groupes peuvent rester inorganisés et ne jamais passer à l'action même si un consensus sur les objectifs et les moyens existent. » « l’issue du combat politique qui oppose les groupes rivaux n’est pas symétrique… Les groupes les plus petits réussissent souvent à battre les plus grands qui, dans une démocratie, seraient naturellement censés l’emporter. » Petits groupes => moins de free-riders, mecanismes de contrôle social à l’intérieur du groupe même. MAIS => cout personnel plus hauts! L’action devient plus chère pour chacun.

34 O LSON : L ES INCITATIONS SELECTIVES Ok, mais on a des exemples de MS de succès même s’il y avait des free riders.. Logique économique: Olson les appelle incitations sélectives « une incitation qui n'opère pas comme dans le cas du bien collectif sur le groupe tout entier, sans discrimination mais plutôt sélectivement, » Incitations sélectives sont particulièrement importantes dans les grands groupes, qui sont les moins avantagés devant l'action collective.

35 O LSON : L ES INCITATIONS SELECTIVES Deux types: incitations sélectives positives (les bénéfices ou encouragements) incitations négatives ou coercitives (pénalisantes) Ex. : les syndicats peuvent inciter des individus à adhérer en leur fournissant des avantages (services/mutuelle etc) => incitations positives Ex. le blocage ou le piquet de grève qui par la force obligent à participer à la grève => incitation neg coercitive

36 L IMITES ET CRITIQUES À O LSON Gamson et Fireman : risque de tautologie. Il est toujours assuré de trouver une "bonne raison", une "incitation sélective" qui permet d'expliquer ce qui n'aurait pas dû se produire. Chazel : rétributions de l’engagement ne sont pas la condition mais davantage le produit de l’engagement ; c’est après s’être mobilisé qu’on les découvre. Neveu : certains intériorisent la logique du free rider en la contrebalançant ; ils savent de manière pratique ou consciente qu’il faut qu’il y en ait un premier qui s’engage pour lancer le mouvement

37 A LBERT H IRSCHMAN : E XIT, V OICE AND L OYALTY Lui aussi économiste (fondateur de l’économie du développement). Lui aussi intéressé par les problèmes sociaux. Très engagé politiquement Militant du SPD en Allemagne Militant antifasciste, il combattis en Espange en 1936.

38 A LBERT H IRSCHMAN : E XIT, V OICE AND L OYALTY Faiblesse majeure d’Olson selon Hirschmann: l'action collective peut ne pas être un coût, mais une fin en elle-même Profits du militantisme (plaisir). Pour Olson s’engager est nécessairement coûteux, désagréable, contraire à l'intérêt personnel, alors qu'elle peut être sa propre fin, quelque chose que l'on recherche. Remise en cause de la logique utilitariste. Les acteurs, même s'il faut les considérer comme rationnels, ne sont pas toujours et tout le temps en train de maximiser leur utilité.

39 A LBERT H IRSCHMAN : E XIT, V OICE AND L OYALTY L’expression du mécontentement n’est pas la seule option accessible en situation de mécontentement. Les acteurs ont donc trois possibilités: Exit (défection); Silencieuse. On se limite à changer de « supermarché » Voice (prise de parole); Protestation. Loyalty (loyauté). Un modèle qu’il a avant tout construit pour rendre compte de comportements de consommation

40 A LBERT H IRSCHMAN : E XIT, V OICE AND L OYALTY Modèle très simple et même très efficace. Dans le marché au cas où il y aurait des problème on pourrait acheter un nouveau produit. Dans le cas du MS: le monopole public oblige les usagers à se mobiliser pour l’améliorer. Dans une 1 e formulation de la théorie, Hirschman tendait plutôt à postuler que ces comportements s’excluaient mutuellement Mais : exit de masse peut devenir « voice » aussi. Migrations peuvent être « politiques » Mussolini émigra en Suisse car il était considéré un révolutionnaire dangereux. Il existe des interstice Oppositions sourdes (« sciopero bianco ») Obéissance feinte.


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