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Bonne Pratique Agricole pour les Plantes Aromatiques et médicinales

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Présentation au sujet: "Bonne Pratique Agricole pour les Plantes Aromatiques et médicinales"— Transcription de la présentation:

1 Bonne Pratique Agricole pour les Plantes Aromatiques et médicinales
Université Mohammed V Agdal -Ecole normale supérieure- DEPARTEMENT DE CHIMIE Master : Valorisation des ressources naturelles végétales -VARENAVE- Bonne Pratique Agricole pour les Plantes Aromatiques et médicinales GAP-PAM Réalisé par : CHOUKRI Hasnae EL HADDAD Noureddine HAJIB Ahmed Encadré par : Pr. ES-SAFI Noureddine

2 - 80% de la population mondiale utilisent encore les plantes médicinales pour se soigner.
- L’utilisation aléatoire de ces drogues et de leurs extraits peut générer des réactions indésirables liées principalement à l’état de la matière première végétale.

3 Facteur influençant l’état de la matière première
- La qualité et l’innocuité des matières végétales médicinales sont influencées par : Facteur influençant l’état de la matière première Extrinsèques Intrinsèques - Environnement - Méthode de récolte - Traitement spécifique - Transport - Stockage…, etc. - Génétique

4 - La récolte des plantes médicinales à l’état sauvages peut poser des problèmes supplémentaires de point de vue surexploitation et protection des espèces menacées. - En 2003 l'organisation mondiale de la santé a élaborée un ensemble de directives appelées bonnes pratiques agricoles et de récolte des plantes médicinales dont le rôle est de fournir des conseils sur la façon d’améliorer la sécurité, la qualité et la durabilité des matières premières utilisées dans l'industrie de produits à base de plantes.

5 Bonnes pratiques agricoles relatives aux plantes médicinales
Identification et authentification des plantes médicinales cultivées Graines et autres matériels de multiplication Culture Récolte Personnel Bonnes pratiques agricoles relatives aux plantes médicinales

6 Choix des plantes médicinales
- L’espèce ou la variété botanique choisie pour la culture devra être la même que celle qui est spécifiée dans la pharmacopée nationale. - Dans le cas de plantes médicinales d’introduction récente, l’espèce devra être identifiée et documentée.

7 Identité botanique - L’identité botanique, c’est-à-dire le nom scientifique de chaque plante médicinale cultivée doit être vérifiée et enregistrée. Le nom local et le nom commun français seront également enregistrés. - Toute autre information pertinente, comme le cultivar, l’écotype, le chimiotype ou le phénotype, peut également être notée. (genre, espèce, sous espèce/variété, auteur et famille)

8 Spécimens - Dans le cas d’un premier enregistrement ou lorsqu’il existe un doute d’identification d’une plante médicinale, un spécimen de référence doit être délivrer à un conservatoire botanique régional ou national. - Si possible, il faut procéder à une comparaison du profil génétique de ce spécimen à un autre authentique.

9 - Les graines et les autres matériels de multiplication devront être de qualités et de performances.
- L’utilisation de germoplasme GM, devra satisfaire à la réglementation régionale et/ou nationale. - Les matériels destinés à la multiplication ou à la plantation devront être de qualité appropriée et exempts de toute source de contamination afin de favoriser une croissance saine de la plante.

10 - La culture des plantes médicinales exige une gestion adéquate basée sur des principes dites de bonne gestion agricole, telle que : Application de système de rotation. Adaptation des labours selon le développement des plantes et les besoins de la culture. Application des techniques d’agriculture de conservation : Accumulation de matière organique. Conservation de l’humidité du sol. Culture sans labours « labour zéro ».

11 - En cas d’absence des informations scientifiques publiées ou documentées sur les conditions de culture de ces plantes, il faut suivre les méthodes de culture traditionnelle, sinon, il est pressant d’élaborer une méthode grâce à la recherche.

12 Choix du site de culture
- La qualité du site de culture influence largement la composition chimique et l’aspect physique des matières végétales médicinales dérivant de la même espèces.

13 Environnement naturel et impact social
La culture de plantes médicinales peut affecter l’équilibre écologique et la diversité génétique (flore et faune) des habitats environnants. La qualité et le développement de ces plantes médicinales peuvent à leur tour être affectés par autres plantes, par les autres êtres vivants et les activités humaines. - Impact social : Tout impact négatif sur la qualité de vie des populations locales doit être évité.

14 Climat - Les conditions climatiques telles que : les précipitations, la durée d’ensoleillement et la température moyenne,…etc. présentent une influence sensible sur les qualités physico-chimiques et biologiques des plantes médicinales ainsi que sur leur activité physiologique et biochimique.

15 Sol - La composition du sol joue un rôle important dans le développement normal des plantes. Un bon sol doit présenté des pourcentages appropriés en éléments nutritifs et en matières organiques. - Le type de sol, drainage, rétention de l’humidité, fertilité et le pH sont des conditions variables selon la plante cultivée. - L’utilisation des engrais pour obtenir des rendements élevés est toutefois nécessaire.

16 Irrigation - L’eau d’irrigation doit satisfaire aux normes de qualité. - L’option d’irrigation doit être choisie de façon à éviter le risque de transmission de maladies.

17 Entretien et protection des plantes:
- Pour améliorer la qualité et la quantité de la production, il faut appliquer des mesures de contrôle et de développement de la croissance de la plante tels que : Ecimage Ebourgeonnage Protection contre le soleil

18 Entretien et protection des plantes:
- Avant tout traitement chimique, il est préférable d’appliquer des méthodes de lutte contre les ravageurs des cultures. - L’application des produits agrochimiques doit être en quantité minimale et seulement en cas de besoin. - Si nécessaire, uniquement des pesticides approuvés sont recommandés et à dose minimale efficace.

19 - Le moment de la récolte dépend de la partie de la plante qui sera utilisée.
- La récolte doit se faire à la saison en absence de la rosée, la pluie ou une humidité excessive, facteurs qui peuvent favoriser la fermentation microbienne et le développement de moisissures. Durant la récolte, il est préférable : - Eliminer de toute matière étrangère, mauvaise herbe ou plante toxique. - Les dispositifs de coupe soient propres.

20 - Les cultivateurs et les producteurs devront avoir des connaissances suffisantes sur la plante médicinale concernée : Son identification botanique, Ses caractéristiques de culture Ses exigences environnementales (type de sol, pH du sol, fertilité) Ses modalités de récolte et de stockage.

21 Bonnes pratiques de récolte des plantes médicinales sauvages
Autorisation de récolte Planification technique Choix des plantes médicinales à récolter Récolte Personnel Bonnes pratiques de récolte des plantes médicinales sauvages

22 - Dans certains pays, des permis de cueillette doivent être obtenus avant toute récolte des plantes sauvages. - Pour les matières végétales médicinales destinées à l’exportation, des permis d’exportation, certificats phytosanitaires et certificats CITES pour la réexportation devront être obtenus.

23 - Avant la récolte de plantes sauvages, il faut :
Déterminer la répartition géographique et la densité de la population des plantes médicinales recherchées. Examiner la qualité de ces plantes.

24 - Une fois les sites de récolte sont identifiés, il faut :
Fournir des informations essentielles sur l’espèce recherchée (taxonomie ,distribution, phénologie, diversité génétique). Apporter des données sur les conditions environnementales (sol, climat, végétation). Organiser des moyens de transport rapides, sûrs et fiables pour le personnel, le matériel, les fournitures et la matière végétale récoltée. Constituer une équipe chargée de la récolte, familiarisée avec les bonnes techniques de récolte.

25 - L’espèce ou la variété botanique choisie, doit être :
La même que celle qui est spécifiée dans la pharmacopée nationale. - Si la plante médicinale n’est pas bien connue, la constitution d’un dossier sur son identité botanique est recommandée.

26 - La récolte des plantes médicinales sauvages doit se faire :
A la saison ou pendant la période appropriée de façon à assurer une meilleure qualité. Dans des zones où les quantités de pesticides ou d’autres contaminants (déchets de mines, dépôts des ordures et les rejets toxiques…) sont minimes - Il est préférable d’utiliser des systèmes de récolte non destructeurs et d’éviter la récolte des espèces rares afin d’assurer la survie à long terme de la population sauvage.

27 - Après la récolte, la matière végétale doit subir un certain nombre de mesure phytosanitaire :
Elimination des matières indésirables et des contaminants. Lavage pour éliminer les restes de terre, tri et découpage. Protection de la matière récoltée contre les insectes, les rongeurs, les oiseaux…etc. Si le lieu de récolte est éloigné des installations de traitement, il faut sécher les matières végétales médicinales brutes à l’air ou au soleil avant leur transport. Le matériel utilisé pour la récolte doit être tenu propre et en bon état.

28 - Les experts locaux responsables de la récolte des plantes sauvages devront avoir une formation théorique et pratique dans le domaine des plantes et avoir une expérience du travail sur le terrain. - Le personnel de terrain doit avoir une formation adéquate en botanique et être capable de reconnaître les plantes médicinales par leur nom commun et si possible par leur nom scientifique (latin).

29 Aspects techniques communs relatifs aux PAM sauvages et cultivées
Traitement après récolte Conditionnement en vrac et étiquetage Stockage et transport Equipement Assurance de la qualité et documentation Aspects techniques communs relatifs aux PAM sauvages et cultivées

30 Inspection et tri - La matière végétale médicinale brute doit être inspectées et triées avant le traitement. L’inspection peut être : Visuelle : Recherche d’une contamination croisée par des plantes médicinales et/ou des parties de plantes. La recherche de matières étrangères. Estimation organoleptique portant sur l’aspect, les dégâts éventuellement subis, la taille, la couleur, l’odeur et le goût.

31 Mesures de protection :
- Les matières végétales médicinales récoltées doivent être déchargées et déballées sans délai dès leur arrivée à l’installation de traitement. - Elles devront être protégées contre la pluie, l’humidité et toutes autres conditions pouvant entraîner une dénaturation. - Ces matières végétales médicinales utilisées à l’état frais devront être récoltées et livrées le plus rapidement possible à l’installation de traitement afin d’éviter toute fermentation microbienne et toute dégradation due à la chaleur.

32 Mesures de protection :
- La matière végétale peut être conservées : Sous réfrigération Sous des bocaux ou dans des caisses emplies de sable Par des techniques enzymatiques.

33 - Les plantes médicinales peuvent être séchées de plusieurs manières :
Séchage - Le séchage consiste à diminuer au minimum la teneur en eau de la matière végétale, pour éviter toute trace de contamination. - Les plantes médicinales peuvent être séchées de plusieurs manières : A l’air libre (à l’abri de la lumière). Déposées en fines couches sur des claies. Dans des locaux ou des bâtiments munis d’aérations grillagées. Directement au soleil.

34 Séchage Etuves sèches Enceintes de séchage Séchoirs solaires Au four
Près d’un feu (chaleur indirecte) Par lyophilisation Au four à micro-ondes

35 Séchage - La température et l’humidité seront contrôlées de façon à éviter l’altération des constituants chimiques actifs. - La durée de séchage, la température et l’humidité devront être déterminées en fonction de la partie de la plante concernée (racine, feuille, tige, écorce, fleur, etc.) et de l’existence de constituants volatils tels que les huiles essentielles.

36 Traitement spécifique
- Objectif : Améliorer la pureté de la partie de la plante qui sera employée Réduire le temps de séchage Eviter les dégâts dus aux moisissures, micro- organismes et insectes Détoxifier les constituants toxiques des plants indigènes Augmenter l’efficacité thérapeutique.

37 Traitement spécifique
- Les pratiques les plus couramment utilisées pour le traitement spécifique sont : La sélection préalable des matières L’épluchage des racines et rhizomes L’ébullition L’étuvage à la vapeur Le trempage Irradiation (traitement antimicrobien) Le traitement par chaux

38 Installation du traitement
- Emplacement : La zone d’installation doit être située dans un endroit exempt d’odeurs désagréables, de fumées, de poussières ou d’autres contamination et non inondable.

39 Installation du traitement
- Bâtiments : les bâtiments devront être conçue de façon à : Empêcher la pénétration de contaminants présents dans l’environnement (fumées, poussières, …etc.) Empêcher l’entrer et la présence des nuisibles, du bétail et des animaux domestiques Empêcher la pénétration de la lumière solaire directe dans un secteur particulier

40 Installation du traitement
- Zones de manipulation des matières végétales médicinales : Les planchers, les murs, les escaliers, les plafonds, les fenêtres et autres ouvertures doivent avoir certaines propriétés particulières pour éviter toute source de contamination et travailler dans des conditions favorables.

41 - Une fois traitées, Les matières végétales médicinales devront être conditionnées dans des boîtes, sacs non polluants, propres, secs, en bon état et conformes aux normes de qualité. - L’étiquette du conditionnement devra indiquer toute information sur la matière végétale (nom scientifique , la partie utilisée, le lieu d’origine, la date de culture et de récolte…) (nom scientifique , la partie utilisée, le lieu d’origine, la date de culture ou de récolte et le nom du cultivateur/récolteur et du transformateur, ainsi que des informations sur les quantités…etc).

42 - Des mesures de sécurité appropriées devront être appliquées au :
Transport Les moyens de transport doivent être propres et bien ventilés afin d’éliminer l’humidité et d’empêcher la condensation. Stockage Utilisation des produits chimiques autorisés. Fumigations contre les ravageurs. Contrôle de taux d’humidité des matières après le traitement.

43 Matériaux - Eviter l’utilisation du matériel qui peut transmettre des substances toxiques ou autres. - Favoriser l’utilisation du matériel facilement nettoyable.

44 - L’assurance de la qualité doit être vérifiée périodiquement par des visites de contrôle des sites de cultures ou de récolte et des installations de traitement.

45 - Tous les processus et les modes opératoires intervenant dans la production des matières végétales médicinales, et leurs dates d’exécution, devront être documentées.

46 - La culture, la récolte et le traitement des plantes médicinales devront être pratiqués dans le respect des normes légales, environnementales et des codes ou normes d’éthique. - Les plantes médicinales sauvages ne doivent plus être prélevées ou récoltées que par l’obtention d’une autorisation spéciale de la législation nationale et/ou internationale. - Des fiches d’information et des monographies sur les plantes médicinales devront être préparées.

47 - Les bonnes pratiques agricoles et les bonnes pratiques de récolte relatives aux plantes médicinales constituent la première étape de l’assurance de la qualité et jouent un rôle important dans la protection des ressources naturelles en plantes médicinales en vue d’assurer une utilisation durable. - Cependant, seuls l’Union européenne et quelques pays comme la Chine et le Japon ont élaboré des directives régionales et nationales sur les GAP-PAM.

48 Merci pour votre attention


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