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MÉDECINE DU TRAVAIL ET RISQUES PROFESSIONNELS EN SECTEUR DE SOINS

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Présentation au sujet: "MÉDECINE DU TRAVAIL ET RISQUES PROFESSIONNELS EN SECTEUR DE SOINS"— Transcription de la présentation:

1 MÉDECINE DU TRAVAIL ET RISQUES PROFESSIONNELS EN SECTEUR DE SOINS
Dr Nicolas COULLAUD-BOUDY Médecin du Travail CHU NICE Octobre 2014

2 PLAN 1- Généralités sur la médecine du travail
2- Les risques rencontrés à l’Hôpital 3- Les Accidents du Travail et les Maladies Professionnelles

3 4- Précisions sur quelques risques particuliers
* Infections et vaccinations * La tuberculose * Les méningites * La gale * Les Accidents d’Exposition au Sang (AES) * Gestes répétés et manutention manuelle

4 1- GÉNERALITÉS SUR LA MÉDECINE DU TRAVAIL

5 Rôles du médecin du travail
Eviter l’altération de la santé des travailleurs du fait du travail. Surveillance individuelle et collective de la santé des travailleurs Conseiller en matière d’hygiène, de sécurité, de conditions de travail et de prévention, au bénéfice : De l’employeur Des salariés Des représentants du personnel Etc.

6 Le Médecin du travail est tenu : au secret médical au secret de fabrication HIÉRARCHIE = Employeur sur le plan administratif Mais : Indépendance dans son exercice médical (licenciement uniquement avec accord du Conseil d’Administration et de l’Inspection du travail)

7 Examen clinique ± examens complémentaires pratiqués pour
La médecine du travail est à charge de l’employeur (consultations, examens complémentaires, etc.) Examen clinique ± examens complémentaires pratiqués pour l’aptitude au poste le suivi d’une exposition professionnelle.

8 Pour être « apte » il faut :
L’absence d’affection dangereuse pour les autres travailleurs Un état de santé compatible avec le poste occupé Un état de santé compatible avec le port des Équipements de Protection Individuels (EPI) indispensables à ce poste

9 Répartition du temps de travail du Médecin du Travail :
Consultations médicales Étude et amélioration des conditions de travail (au minimum 1/3 du temps de travail = « Tiers-temps »)

10 Les visites médicales « obligatoires » :
Visite d’embauche Visites périodiques (fréquence dépend de l’exposition à des risques) Visite de reprise du travail (après 30 jours d’arrêt maladie, MP, maternité)

11 Les visites médicales « supplémentaires » :
Visite à la demande de l’agent (L’agent doit prévenir son employeur mais n’a pas à lui exposer ses raisons) Visite à la demande de l’employeur (L’agent ne peut pas refuser de ce présenter à ce type de visite, mais le secret médical vis-à-vis de l’employeur reste garanti) Visite de pré-reprise (A la demande de l’agent, de son médecin, ou du médecin-conseil de la Sécurité Sociale. Permet de préparer le retour au travail lorsque des aménagements ou un reclassement est prévisible)

12 Visites médicales « spécifiques à la Fonction Publique » :
Visite d’entrée dans une école (AS, IDE, Cadre) Visite de mise en stage Visite de titularisation

13 L’activité de 1/3 temps : Visites des lieux de travail Etudes de poste
Visites des lieux de travail Etudes de poste Mesures (température, bruit, intensité lumineuse, etc.) Recherches Réunions et groupes de travail (CHSCT, etc.) Rédaction de documents réglementaires

14 MOYENS D’ACTION DU MÉDECIN DU TRAVAIL
Conseils à l’employeur : * Aménagements des locaux et des postes de travail pour la santé des travailleurs * Moyens de prévention collectifs et individuels (EPI) à mettre en œuvre * Formation / information du personnel * Aménagements des postes de travail pour les travailleurs, selon leur état de santé (Fiche médicale « d’aptitude ») Conseils aux salariés : * Risques présents à leur poste de travail * Moyens de s’en prémunir (moyens collectifs + EPI) * Information sur les signes de détérioration de la santé liés au travail

15 2- LES RISQUES RENCONTRÉS A L’HÔPITAL

16 RISQUES BIOLOGIQUES : Agents infectieux * Transmission :
(virus, bactéries, champignons, parasites) * Transmission : - par contact direct - par contact indirect * via du linge ou du matériel souillé * par voie aérienne (projections, inhalation) * Prévention : -Par l’hygiène (propreté des locaux, des surfaces, du matériel. Lavage des mains) -Par des Equipements de Protection Individuels (gants, masque, sur-blouse, etc.)

17 RISQUES CHIMIQUES : * Produits d’entretien, produits des ateliers, médicaments, réactifs de laboratoire, etc. * Risques d’allergies, d’irritations, de brûlures chimiques, risque CMR (cancérogène, mutagène, reprotoxique), etc. * Prévention : - substitution des produits dangereux lorsque possible - isolement / stockage séparé / signalétique - aspiration des rejets à la source (hottes, etc.) - ventilation des locaux - EPI (gants, masques, lunettes, coiffe, etc.)

18 RISQUES PHYSIQUES : * Contraintes pour le corps du personnel :
Manutention de charges, de malades Gestes et postures contraignants Mouvements répétés Risques : tendinites, hernies discales, syndrome du canal carpien,… Prévention : formation à la manutention, matériel d’aide à la manutention, lits à hauteur variable, ergonomie des postes de travail,…

19 A gauche, l’opérateur adopte une position non ergonomique pour le rachis et les épaules
A droite, la position adoptée est meilleure car le matériel permet une meilleure visibilité dans le sens de la marche

20 RISQUES PHYSIQUES (suite) :
* Risque électrique * Risque d’incendie et d’explosion (circuits d’Oxygène) * Rayonnements ionisants (appareils de radiologie, solutions radioactives injectée … et linge ou produits biologiques des patients radio-traités !) * Pression atmosphérique (caisson hyperbare) * Ambiance thermique (chaleur / froid : cuisines, blanchisserie, stérilisation, etc.) * Bruit (machinerie des cuisines, blanchisserie, stérilisation, etc.)

21 Exposition à la chaleur
au niveau des plaques

22 Bruit !

23 Risques d’agression Risques de surmenage, de burn-out Risques liés au travail avec des machines dangereuses Risques de chutes (obstacles, sol glissant) Risques liés à la conduite de véhicule Travail sur écran

24 Obstacle bas-situé + humidité au sol → risque de chute !

25 RISQUES PSYCHO-SOCIAUX :
* La charge mentale : Elle dépend de plusieurs facteurs: Urgence Sentiment de responsabilité éprouvé dans le travail Bruit Attention soutenue Interruptions fréquentes Moyens insuffisants Relations tendues

26 * La charge psychique : Confrontation régulière avec la mort, la misère, la pauvreté, l’horreur, la douleur, la souffrance, etc. Risques : * Surcharge émotionnelle * Stress post-traumatique * Burn-out Importance de la charge mentale et psychique chez les personnels soignants.

27 3- ACCIDENTS DU TRAVAIL MALADIES PROFESSIONNELLES

28 Les Accidents du Travail (AT)
Principales causes au CHU de NICE Accidents d’Exposition au Sang (AES) Chutes et glissades Efforts de soulèvement, port de charge, manutention des patients dépendants

29 Déclaration à faire dans les 48 heures pour les
PROCÉDURE : Déclaration à faire dans les 48 heures pour les titulaires, 24 heures pour les contractuels Une partie administrative signée par l’agent et l’encadrement (circonstance, heure, témoins, …) Une partie médicale : le certificat initial Eventuellement, pour la suite… : Pour les titulaires : expertise, commission de réforme Pour les contractuels : médecin conseil, CPAM

30 Ne pas oublier de faire le certificat final :
permet de signaler s’il y a des séquelles (taux d’IPP), qui feront l’objet d’une compensation Cas particulier : les accidents de trajet (sur le chemin direct entre domicile et travail )

31 Les Maladies Professionnelles (MP)
Existence de tableaux de MP : liste des maladies pouvant être reconnues comme MP Plusieurs conditions à remplir : - Diagnostic - Durée d’exposition au risque (facultatif, selon tableaux) - Délai de prise en charge - Liste des travaux

32 Exemple de Tableau des MP : Tableau n° 98 Délai de prise en charge
Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle de charges lourdes Date de création : 16 février 1999 (décret du 15 février 1999) Dernière mise à jour : -   Désignation de la maladie Délai de prise en charge Liste limitative des travaux susceptibles de provoquer ces maladies Sciatique par hernie discale L4-L5 ou L5-S1 avec atteinte radiculaire de topographie concordante. Radiculalgie crurale par hernie discale L2-L3 ou L3-L4 ou L4-L5, avec atteinte radiculaire de topographie concordante. 6 mois (sous réserve d'une durée d'exposition de 5 ans). Travaux de manutention manuelle habituelle de charges lourdes effectués : - dans le fret routier, maritime, ferroviaire, aérien ; - dans le bâtiment, le gros œuvre, les travaux publics ; - dans les mines et carrières ; - dans le ramassage d'ordures ménagères et de déchets industriels ; - dans le déménagement, les garde-meubles ; - dans les abattoirs et les entreprises d'équarrissage ; - dans le chargement et le déchargement en cours de fabrication, dans la livraison, y compris pour le compte d'autrui, le stockage et la répartition des produits industriels et alimentaires, agricoles et forestiers ; - dans le cadre des soins médicaux et paramédicaux incluant la manutention de personnes ; - dans le cadre du brancardage et du transport des malades ; - dans les travaux funéraires.

33 Pour les contractuels ou le secteur privé :
Pour les titulaires : certificat initial (médecin), fiche de poste (encadrement), avis du médecin du travail, expertise, décision de la commission de réforme, certificat final. Détermination du taux d’IPP si séquelles, avec indemnisation. Pour les contractuels ou le secteur privé : certificat initial (médecin), avis du médecin du travail, décision du médecin conseil de la CPAM, certificat final. Détermination du taux d’IPP si séquelles, avec indemnisation.

34 Si une maladie est suspectée d’être d’origine professionnelle mais ne figure sur aucun tableau des MP : possibilité de reconnaissance en maladie contractée en service pour les titulaires, autre démarche pour les contractuels et le secteur privé. Critères médico-administratifs supplémentaires à remplir

35 4- PRÉCISIONS SUR QUELQUES RISQUES PARTICULIERS

36 INFECTIONS ET VACCINATIONS
*Vaccinations obligatoires pour les IDE : Vaccin anti Diphtérie/Tétanos/Poliomyélite (DTP) à jour Schéma vaccinal Hépatite B complet (ou preuve que le taux d’anticorps est suffisant ET qu’il n’y a pas d’infection par le VHB simultanément) Au moins 1 vaccination par BCG, même ancienne (ou antécédent d’infection tuberculeuse) Intra Dermo Réaction (IDR) de référence

37 * Vaccinations recommandées pour les IDE :
Coqueluche (associé à certains vaccins DTP) Varicelle Rougeole Oreillons Rubéole (femmes +++) Grippe Hépatite A (selon le service et le type de structure de soins) -> Ces vaccinations ne sont recommandées que si vous n’avez pas eu la maladie correspondante ou s’il y a un doute

38 LA TUBERCULOSE Si malade contagieux : isolement et protection pour le personnel (masque +++) Protection partielle des personnes vaccinées par le vaccin BCG -> respecter les mesures de prévention (surblouse, masque, etc.) 2 types de suivi selon le service : Service très exposé : radio thorax annuelle Service peu exposé : radio thorax tous les 3 ans

39 Si contact avec un malade tuberculeux : Service avec suivi annuel :
pas de suivi supplémentaire (… si radio thorax et IDR à jour !) Autres services : « Enquête autour d’un cas » Seuls les agents ayant été en contact « étroit » nécessitent un suivi particulier suite au contact avec un patient tuberculeux contagieux

40 Délai de prise en charge
Si maladie tuberculeuse chez un personnel : Possibilité de déclaration de maladie professionnelle (tableau n°40 du Régime Général) Désignation des maladies Délai de prise en charge Liste limitative des travaux susceptibles de provoquer ces maladies -A- Affections dues à Mycobacterium bovis : Travaux exposant au contact d'animaux susceptibles d'être porteurs de bacilles bovins ou exécutés dans des installations où ont séjourné de tels animaux. Travaux exécutés dans les abattoirs, les boucheries, les charcuteries, les triperies ou boyauderies, les entreprises d'équarrissage. Manipulation ou traitement du sang, des glandes, des os, des cornes, des cuirs verts. Soins vétérinaires. Travaux de laboratoire de biologie. - tuberculose cutanée ou sous-cutanée ; 6 mois - tuberculose ganglionnaire ; - synovite, ostéo-arthrite ; 1 an - autres localisations. A défaut de preuves bactériologiques, le diagnostic devra s'appuyer sur des examens anatomo-pathologiques ou d'imagerie, ou à défaut, par traitement d'épreuve spécifique. -B- Affections dues à Mycobacterium tuberculosis, Mycobacterium bovis, Mycobacterium africanum : - infection tuberculeuse latente; - tuberculose pulmonaire ou pleurale ; - tuberculose extra thoracique.   L'infection tuberculeuse latente sera attestée par l'évolution des tests tuberculiniques (IDR et/ou IGRA). L'étiologie des autres pathologies devra s'appuyer, à défaut de preuves bactériologiques, sur des examens anatomo-pathologiques ou d'imagerie, ou à défaut, par traitement d'épreuve spécifique. Travaux de laboratoire de bactériologie. Travaux effectués par le personnel de soins et assimilé, de laboratoire, d'entretien, de service ou des services sociaux, mettant le personnel au contact de produits contaminés ou de malades dont les examens bactériologiques ont été positifs. -C- Infections dues à Mycobacterium avium intracellulare, Mycobacterium kansasii, Mycobacterium xenopi : - pneumopathies chroniques dont l'étiologie doit être confirmée par des examens bactériologiques. Travaux de laboratoire de bactériologie. Travaux effectués par le personnel de soins et assimilé, de laboratoire, d'entretien, de service ou des services sociaux, mettant le personnel au contact de produits contaminés ou de malades dont les examens bactériologiques ont été positifs

41 LES MENINGITES Si contact avec un malade atteint de méningite:
Prévention par antibiothérapie si gestes à risques réalisés sans masque de protection (bouche à bouche, intubation, aspiration endo-trachéale, etc.) Antibiotique : rifampicine ou ceftriaxone ou ciprofloxacine. Dans les plus brefs délais (24 à 48 h, au plus tard 10 j après le dernier contact avec le cas).

42 Vaccination anti-méningococcique :
Le vaccin à utiliser dépend groupes A ou C ou Y ou W135 (n’existe pas pour le sérogroupe B) Indication en plus de l’antibiothérapie pour les sujets contacts se trouvant de façon régulière et répétée dans l’entourage proche du malade.

43 LA GALE

44

45 LA GALE 2 types de gales : gale commune et gale profuse (norvégienne)
Isolement du malade Parfois nécessité de traiter tous les personnels du service tous les malades (synchronisation à respecter) (Stromectol et/ou traitement local par Ascabiol) Traitement du linge.

46 LES ACCIDENTS D’EXPOSITION AU SANG (AES)
Prévention : matériel de sécurité, gants, lunettes, ne pas recapuchonner aiguilles, respecter le taux de remplissage des containers à aiguilles, prudence avec stylos à insuline,… -> Les IDE doivent être prudents vis-à-vis du matériel utilisé par les autres soignants et qui ont pu être mal éliminé ou oublié -> Les élèves IDE sont plus exposés car moins d’expérience

47 Projection dans les yeux :
Immédiatement : Plaie ou piqure : laver avec eau, savon, rincer, tremper dans Dakin environ 5mn Projection dans les yeux : bien rincer avec sérum physiologique ou eau Consultation avec le médecin référent * Médecin du service d’Infectiologie ou des Urgences * pour décision si thérapie anti-VIH le plus rapidement possible (si possible avant 4 heures) selon statut sérologique du patient source (nécessité consentement patient), selon type de blessure,… Déclaration : (= AT !) 48 h (jours ouvrables) pour les titulaires, 24 h pour les contractuels et le privé.

48 Téléphoner à la médecine du travail
Dans les 8 jours Pour informer de l’AES et organiser le suivi Un suivi sérologique sera fait pendant 6 mois Selon un calendrier qui dépend du statut du patient source (était-il porteur du VIH ? VHB ? VHC ?) Le suivi concernera : VIH, VHC + VHB selon statut vaccinal + Autres selon risques du patient source (Syphilis, etc.)

49 GESTES REPETES ET MANUTENTION MANUELLE
RISQUE = TROUBLES FONCTIONNELS + DOULEUR Gestes répétés : Tendinopathies ; Ténosynovites ; Hygromas ; Compressions nerveuses dans un défilé anatomique. Manutention : Sciatique ou radiculalgie crurale par hernie discale ; Lésions chroniques du ménisque.

50 Mauvaise posture / Bonne posture

51

52 Moyens de prévention Utiliser les dispositifs d’aide au levage autant que possible (lits à hauteur variable, lève-malades, etc..) Se faire aider pour mobiliser les charges/patients les plus lourds Respecter les bonnes pratiques // manutention

53 Merci de votre attention !
… des questions ?


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