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Derrière le chômage, les chômeurs 2.2. La dynamique du chômage

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1 2.1.3. Derrière le chômage, les chômeurs 2.2. La dynamique du chômage
2. LE CHOMAGE 2.1. Cerner le chômage La mesure du chômage Chômage et chômages Derrière le chômage, les chômeurs 2.2. La dynamique du chômage 2.3. Les analyses du chômage Chômage et croissance économique Chômage et marché du travail Le renouvellement des analyses Les théories du déséquilibre Les modèles d’appariement Le modèle WS – PS 1

2 2. Le chômage 2.3 Les analyses du chômage
Chômage et croissance économique 2. Le chômage 2.3 Les analyses du chômage  Réflexion de Keynes : chômage n’est pas du au coût du travail mais à une insuffisance de la demande effective (celle-ci étant fondamentalement due à l’insuffisance de l’investissement) « Ce n'est donc pas la désutilité marginale du travail, exprimée en salaires réels, qui détermine le volume de l'emploi [...]. Ce sont la propension à consommer et le montant de l'investissement nouveau qui déterminent conjointement le volume de l'emploi et c'est le volume de l'emploi qui détermine de façon unique le niveau des salaires réels - non l'inverse. Si la propension à consommer et le montant de l'investissement nouveau engendrent une demande effective insuffisante, le volume effectif de l'emploi sera inférieur à l'offre de travail qui existe en puissance au salaire réel en vigueur [...] » La Théorie Générale… - Chapitre 3 2

3 1- Identification d’une relation croissance - emploi
3

4  Identification d’une relation entre croissance et chômage
2- La Loi d’Okun (1962)  Identification d’une relation entre croissance et chômage Formulation précise : lien identifié entre l’écart croissance effective – croissance potentielle et l’écart taux de chômage effectif – taux de chômage naturel  Estimation pour les Etats-Unis par Okun 4

5 Cas de la France (1970 – 2007) 5

6 Cas des Etats Unis

7 Application à des situations conjoncturelles précises
7

8  Relation croissance – chômage doit prendre en compte la croissance de la population active (création d’emploi nécessaire pour stabiliser le chômage) 8

9  Relation croissance – chômage doit prendre en compte la dynamique de la productivité du travail
 Question de l’intensité de la croissance en emplois : constat d’une évolution de la loi d’Okun à la baisse (moindre croissance permet de créer des emplois) Débat sur l’interprétation du phénomène : impact de la baisse des gains de productivité ou processus de libéralisation du marché du travail avec flexibilité accrue ? 9

10 3- La réflexion sur le chômage d’équilibre
Identification de deux types de chômage (distinction proposée par Keynes) : Chômage frictionnel lié aux nécessaires ajustements de la main d’œuvre lorsque la structure des emplois se déforme Chômage conjoncturel (involontaire) lié à l’insuffisance de la demande effective  Glissement vers une distinction entre chômage conjoncturel et structurel : chômage structurel est durable et correspond aux modalités de fonctionnement du marché du travail 10

11  Rappel cours Economie Approfondie
Courbe de Phillips : possibilité d’un arbitrage entre inflation et chômage (possibilité d’action sur le chômage conjoncturel) NAIRU : taux de chômage compatible avec la stabilité des prix qui renvoie à un seuil de chômage en dessous duquel il est coûteux de descendre Taux de chômage naturel (Friedman) : taux de chômage, lié à des dysfonctionnement de marché en dessous duquel il est impossible de descendre durablement

12  NAIRU et taux de chômage naturel : deux concepts semblables ?
Possibilité de rapprocher, voire de considérer comme équivalents Nairu et taux de chômage naturel : manifestent l’existence d’un niveau incompressible de chômage Différence dans deux domaines : Modalité de définition : référence à un équilibre walrassien dans un cas, à des processus de négociation salariale dans l’autres Implication en termes de politiques économiques : taux de chômage naturel construit pour remettre en cause les relances keynésiennes, NAIRU peut permettre de déterminer l’existence d’un chômage conjoncturel 12

13  Difficulté à cerner précisément le sens du « chômage d’équilibre »
Equilibre renvoie à la dynamique des prix et/ou des salaires ? Capacité du système et conditions de retour à l’équilibre ? Stabilité et conditions d’évolution du taux de chômage naturel Détermination et calcul d’un éventuel taux de chômage d’équilibre (expérience des Etats-Unis des années 90) 13

14 2.1.3. Derrière le chômage, les chômeurs 2.2. La dynamique du chômage
2. LE CHOMAGE 2.1. Cerner le chômage La mesure du chômage Chômage et chômages Derrière le chômage, les chômeurs 2.2. La dynamique du chômage 2.3. Les analyses du chômage Chômage et croissance économique Chômage et marché du travail Le renouvellement des analyses Les théories du déséquilibre Les modèles d’appariement Le modèle WS – PS 14

15 2. Le chômage 2.3 Les analyses du chômage
Chômage et marché du travail 2. Le chômage 2.3 Les analyses du chômage 1. Le principe du job search  Analyse néo classique relie le chômage et le fonctionnement du marché du travail Chômage peut être lié aux préférences des individus : chômeur ne souhaite pas travailler au taux de salaire en vigueur (chômage volontaire) Chômage est lié à des perturbations du bon fonctionnement du marché du travail (mécanismes empêchant le retour au niveau de salaire d’équilibre) 15

16  Analyses en termes de « job search » (Stigler – 1961)
Chômeur est un acteur rationnel qui compare coûts et avantages de l’emploi salarié et de l’absence de travail Calcul d’un « salaire de réservation » en dessus duquel le choix de l’activité salarié sera réalisé  Tant que le salarié ne trouvera pas d’emploi au salaire correspondant il sera dans une logique de « job search »  Tout ce qui élève le salaire de réservation (indemnités chômage, …) entraînera une hausse du chômage  Processus de recherche dépendra aussi de l’information sur les postes disponibles 16

17 2- Les dysfonctionnements du marché du travail
 Accent sur les éléments perturbant le bon fonctionnement du marché du travail et empêchant la flexibilité à la baisse des salaires Rôle des syndicats (logique d’oligopole <-> monopsone de certains employeurs) Importance de la réglementation (empêche l’ajustement des effectifs à la conjoncture) Principe du « coin socio fiscal » 17

18  Coin socio fiscal entraîne une baisse de la demande de travail (hausse coût du travail)
 Coin socio fiscal entraîne en théorie une baisse de l’offre de travail (salaires nets sont plus faibles)  Mais possibilité d’un effet revenu (baisse salaire net peut entraîner une hausse de l’offre de travail) ou d’un effet « perception » (salariés peuvent accepter une baisse du salaire net si elle correspond à une hausse des prestations perçues)  Au total coin socio fiscal entraîne une hausse du coût du travail défavorable à l’emploi peu qualifié même si son impact dépend des institutions en place 18

19 On est, par là, fondé à penser que la cause immédiate du chômage généralisé – non la cause profonde dont nous parlerons tout à l'heure – consiste dans le défaut d'adaptation des salaires au niveau général des prix. S'il a sévi en Angleterre une crise sans précédent dans l'histoire, c'est que la baisse des prix n'y a été suivie que tardivement par la baisse des salaires – et qu'après stabilisation, à la fin de 1921, le pourcentage d'augmentation des salaires par rapport à l'avant-guerre, est resté trop élevé relativement au pourcentage d'augmentation des prix. (…) On est ainsi conduit à cette conclusion, qu'à partir du moment où les prix ont été stabilisés en Angleterre, c'est d'une part la puissance traditionnelle des syndicats anglais, obstacle à l'adaptation des salaires aux conditions nouvelles nés de l'appréciation monétaire, d'autre part la politique de secours aux chômeurs, condition nécessaire du maintien de la discipline syndicale, qui ont été la cause profonde de la subsistance en Angleterre d'une crise qui ne paraît pas en voie d'atténuation. On peut affirmer, en outre, qu'il n'est dans les circonstances actuelles que deux remèdes possibles : ou une hausse des prix sans hausse des salaires, éventualité que le retour de l'Angleterre au régime de la circulation métallique ne rend vraisemblable qu'en cas de hausse des prix mondiaux, ou une baisse des salaires sans baisse nouvelle des prix. Que l'une ou l'autre de ces conjonctures vienne à se réaliser, que le gouvernement anglais prenne le parti d'en provoquer ou seulement même d'en rendre possible la réalisation et l'on peut être assuré, de la manière la plus formelle, qu'à moins de révolution ou de désordre violent, la proportion des chômeurs reprendra dans le Royaume-Uni la valeur très faible qu'elle avait avant-guerre. Jacques Rueff – Les variations du chômage en Angleterre - Revue Politique et Parlementaire 19

20 Cadre d’analyse autour du principe d’information imparfaite
3- Est-il rationnel de fixer un taux de salaire supérieur au niveau d’équilibre ?  Analyses contemporaines insistent sur le fait que le niveau du salaire supérieur au niveau d’équilibre de plein emploi peuvent correspondre à une rationalité des acteurs Cadre d’analyse autour du principe d’information imparfaite Risque de sélection adverse (antérieure à la conclusion du contrat) : comment l’employeur peut-il sélectionner le salarié adapté parmi l’ensemble des postulants ? Risque d’alea moral (postérieur à la conclusion du contrat) : comment l’employeur peut-il s’assurer que le salarié réalisera les efforts nécessaires ? 20

21 Raisonnement insiders – outsiders (Lindbeck – Snower)
insiders (travailleurs en place) sont avantagés face aux outsiders (à la recherche d’un emploi) par les coûts liés à la rotation de la main d’œuvre concurrence sur le marché du travail ne débouche pas nécessairement sur une baisse du salaire Théorie du signal (Spence – 1973) le signal est une information donnée par un offreur (émetteur) pour faciliter de choix d'un demandeur (récepteur) Investissement dans l’éducation est un moyen d’accroître sa productivité mais aussi de transmettre une information à l’employeur (principe du filtre) 21

22 Contrats implicites (Azariadis – 1975)
 Constat : fluctuations des salaires sont de plus faible ampleur que celles de la production et des emplois  Explication en terme d’aversion au risque de la part des salariés : demandent de faibles fluctuations de salaires ; contrepartie est l’ajustement par les quantités en cas de récession Salaire d’efficience  Salaire est un facteur de productivité du salarié (Leibenstein), employeur a donc rationnellement intérêt à le payer au dessus de l’équilibre du marché (Shapiro – Stiglitz – 1984 : employeur ne peut observer l’implication du salarié)  Possibilité d’un chômage involontaire en cas de choc 22

23 2.1.3. Derrière le chômage, les chômeurs 2.2. La dynamique du chômage
2. LE CHOMAGE 2.1. Cerner le chômage La mesure du chômage Chômage et chômages Derrière le chômage, les chômeurs 2.2. La dynamique du chômage 2.3. Les analyses du chômage Chômage et croissance économique Chômage et marché du travail Le renouvellement des analyses Les théories du déséquilibre Les modèles d’appariement Le modèle WS – PS 23

24 2. Le chômage 2.3 Les analyses du chômage
Le renouvellement des analyses 2. Le chômage 2.3 Les analyses du chômage Les théories du déséquilibre  Courant théorique qui se développe dans les années 70 (Benassy – Dreze) Hypothèses fondamentales : reprise du schéma walrassien mais avec la possibilité d’échanges hors de l’équilibre (marchés ne s’ajustent pas automatiquement en cas de déséquilibre) Distinction entre les plans des acteurs (notionnels) et les échanges effectivement réalisés Déséquilibre pourra se reporter de marchés en marchés 24

25 MARCHE DU TRAVAIL MARCHE DES BIENS
 Analyse à partir de deux marchés : marché du travail et marché des biens avec application au chômage (E. Malinvaud) MARCHE DU TRAVAIL OFFRE > DEMANDE DEMANDE > OFFRE MARCHE DES BIENS 1 - Chômage keynésien 2 - Chômage classique 3 - Inflation contenue 1 – Faute de demande solvable suffisante, il y a surproduction. Les entrepreneurs tiennent compte de la faiblesse de cette demande et réduisent le besoin de main d’œuvre, d’où une diminution des revenus distribués qui pèse à son tour sur la demande. (cercle vicieux) 2 – Bien qu’il existe une demande non-satisfaite, les entreprises ne produisent pas davantage (voire réduisent leur production) car le niveau de profit est insuffisant. 3 – Double insuffisance de main d’œuvre et de production par rapport aux demandes. Seul un accroissement du niveau général des prix fournirait une issue à ce blocage. Mais, par hypothèse, les prix sont rigides en courte période. On parle alors d’inflation contenue. 25

26 2.1.3. Derrière le chômage, les chômeurs 2.2. La dynamique du chômage
2. LE CHOMAGE 2.1. Cerner le chômage La mesure du chômage Chômage et chômages Derrière le chômage, les chômeurs 2.2. La dynamique du chômage 2.3. Les analyses du chômage Chômage et croissance économique Chômage et marché du travail Le renouvellement des analyses Les théories du déséquilibre Les modèles d’appariement Le modèle WS – PS 26

27 2. Le chômage 2.3 Les analyses du chômage
Le renouvellement des analyses 2. Le chômage 2.3 Les analyses du chômage Les modèles d’appariement  Point de départ : courbe de Beveridge (travaux du début du 20ème siècle) Identification d’une relation décroissante entre taux de chômage et postes vacants Permet de prendre en compte l’impact de la demande (déplacements sur la courbe) et les conditions de l’appariement (matching) des offres et des demandes d’emploi (déplacement de la courbe) 27

28 Pour Beveridge, plein emploi correspond à la situation où le nombre de chômeur est égal au nombre d’emplois vacants 28

29

30 Depuis 2010, la courbe de Beveridge de la zone euro, et plus particulièrement celle de la France, indique une hausse simultanée du chômage et des vacances d’emploi, ce qui suggère une augmentation du chômage structurel. Ainsi, entre le troisième trimestre 2009 et le deuxième trimestre 2011, les vacances d’emploi augmentent à chômage constant et à partir de 2012 le chômage augmente sans diminution des vacances d’emploi, indiquant que les qualifications d’une partie des nouveaux chômeurs ne correspondent pas aux besoins des entreprises. L’évolution d’indices d’appariement entre emplois créés et qualifications des chômeurs confirme cette analyse. La qualité de l’appariement se dégrade de manière spectaculaire depuis 2008, et plus particulièrement depuis 2012, en raison de la hausse du chômage des personnes peu qualifiées. La courbe de Beveridge dans la zone euro depuis la crise – Bulletin de la Banque de France – 4ème trimestre 2014

31 Appariement pose une triple question :
 Analyses modernes de l’appariement (Diamond – Mortensen – Pissarides) Importance des flux de créations et de destructions d’emploi dans une économie (réallocation – environ 15 % emploi total chaque année) Définition d’une fonction d’appariement (matching function) « indiquant le nombre M d‘embauches réalisées par unité de temps lorsqu’il y a V emplois vacants et D demandeurs d’emplois » Appariement pose une triple question : Recherche d’emploi par le salarié Recherche d’un salarié par l’employeur Appariement final Réflexion sur le rôle de l’assurance chômage (question du mode et de la durée optimale de l’indemnisation) 31

32 2.1.3. Derrière le chômage, les chômeurs 2.2. La dynamique du chômage
2. LE CHOMAGE 2.1. Cerner le chômage La mesure du chômage Chômage et chômages Derrière le chômage, les chômeurs 2.2. La dynamique du chômage 2.3. Les analyses du chômage Chômage et croissance économique Chômage et marché du travail Le renouvellement des analyses Les théories du déséquilibre Les modèles d’appariement Le modèle WS – PS 32

33 2. Le chômage 2.3 Les analyses du chômage
Le renouvellement des analyses 2. Le chômage 2.3 Les analyses du chômage Le modèle WS - PS  Réflexion centrée sur la détermination d’un salaire d’équilibre lié à la confrontation entre une courbe de détermination des salaires (WS) et une courbe de fixation des prix (PS) – Layard Nickell (1995) Courbe WS (Wage Setting) : fixation du salaire réel comme fonction décroissante du taux de chômage (logique de négociation) Courbe PS (Price Setting) : fixation des prix par rapport aux salaires (logique de mark up) avec une relation décroissante par rapport au taux de chômage 33

34 Salaire réel (W /P) W S P S Taux de chômage (U) 34

35 “To summarise, it should now be clear why we have unemployment
“To summarise, it should now be clear why we have unemployment. Very crudely, firms try to achieve a certain mark up of prices on wages as part of their pricing strategy. In the other hand, workers try to achieve a certain mark-up of wages on prices in wages bargaining. If they are inconsistent, then in the short run they may be realigned by surprises. But in the long run, these must be ruled out and unemployment is the key mechanism that reduces the worker aspirations, with the concomitant fall in demand possibly reducing the aspirations of the firms. In the competitive economy the aspirations of firms do not come into it; but as soon we move away from perfect competition in both labour and product markets there is a “battle for the marks-ups”, and in the long run, it is unemployment that provides the solution”. Layard et Nickell (1986)  Chômage dépend d’un ensemble de facteurs (concurrence et rigidités sur les différents marchés) : accent sur les institutions Exemple de réflexion : quelles règles pour le licenciement ? (cf. rapports CAE Blanchard et Tirole – 2003) comment favoriser la mobilité des salariés ? (Wassmer et Lemoine – 2010) 35


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