La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

INITIATION À L’ÉTHIQUE

Présentations similaires


Présentation au sujet: "INITIATION À L’ÉTHIQUE"— Transcription de la présentation:

1 INITIATION À L’ÉTHIQUE

2 PLAN Définition De quelle visée parle-t-on ?
Quelle intention éthique soignante? Un guide à la réflexion

3 Définition C’est une recherche et une réflexion sur les normes et principes qui guident l’action humaine et auxquels on se réfère pour prendre une décision éthique face à un conflit de valeurs.

4 Elle répond à la question
« Comment vivre ? » « Comment faire ? »

5 Elle évolue vers… elle a pour but de…
Ce qui était mal hier peut être bien aujourd’hui. Résoudre les situations difficiles « le moins mal possible ».

6 Elle est fonction : Des situations, Des personnes, Des coutumes.

7 RELATION ENTRE ÉTHIQUE, MORALE ET DROIT
Visée téléologique Le bon Droit Visée normative Le légal Objet de la question Morale Visée déontologique Le Bien

8 La morale Le droit Dit ce qui est bien et ce qui est mal.
Dit ce qui est permis et ce qui est interdit. Que dois-je faire ? Que dois-je faire ? Nomenclatures des habitudes acquises, des mœurs qui dictent la manière de se conduire. Ensembles des règles juridiques en vigueur dans un état Elle respecte les normes. Il est lié aux valeurs et donc à l’idéologie de la société qu’il régit.

9 QUELLE VISÉE ETHIQUE? D’un discours sur les buts et les fins;
 téléologique D’un discours sur « ce qu’il faut faire »;  déontologique D’impératifs, auxquels « il s’agit d’obéir »;  éthique de la conviction De libérations sur la situation singulière;  éthique de la responsabilité

10 COMMENT PRENDRE UNE DÉCISION QUI IMPLIQUE DES VALEURS EN OPPOSITION ?
NI LES LOIS, NI LES NORMES NE PEUVENT RÉPONDRE À LA QUESTION « QUE DOIS-JE FAIRE ?»

11 UNE RESPONSABILITÉ QUI NOUS ENGAGE…
En tant qu’individu, nous sommes juridiquement et moralement responsable de nos actes. En tant que soignant, nous avons un devoir d’agir, le devoir de ne pas être négligeant. Arrêté du 31 juillet 2009 relatif au diplôme d’état infirmier :  Les soins infirmiers… ont pour objet, dans le respect des droits de la personne…: (Art.R ) De promouvoir l’autonomie de la personne De recueillir et de diffuser les informations dans le respect de la confidentialité. De mettre en œuvre des traitements et de soulager la douleur.

12 « UN EFFORT DE RENDRE COMPTE PARCE QU’UN AUTRE COMPTE SUR NOUS »
LA RESPONSABILITÉ « UN EFFORT DE RENDRE COMPTE PARCE QU’UN AUTRE COMPTE SUR NOUS » Ricoeur P.

13 QUELLE INTENTION ÉTHIQUE SOIGNANTE ?
« Agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen ». Kant E.

14 QUELLE INTENTION ÉTHIQUE SOIGNANTE ?
Respect de la personne: du lat. « respectus » qui renvoie à l’action de se tourner pour regarder derrière soi; Un devoir de « relation à l’autre » qui concerne l’humanité entière; Un devoir de la raison pour Kant : L’homme, un être de raison qui agit en fonction de la loi morale; Quelle place à l’altérité, à la relation au sensible ?

15 L’INTENTION ÉTHIQUE « RECHERCHE DE LA VIE BONNE, AVEC ET POUR AUTRUI, DANS DES INSTITUTIONS JUSTES » Ricœur P.

16 dans des institutions justes
LE TRIANGLE ÉTHIQUE: Pôle « Je » vivre une vie bonne Relation à l’autre Le soin Pôle « tu » Pôle « il » avec et pour autrui dans des institutions justes 

17 QUELLE POSTURE SOIGNANTE ?
L’éthique est la question de notre attitude face à nous- mêmes, aux autres et au monde.

18 LA SOLLICITUDE Sollocitudo : (lat.) fait d’être inquiet, agité par le souci de, ce qui se traduit par une bienveillance active. Respect d’autrui Recherche de la bonne distance

19 UN AUTRE RAPPORT AU RESPECT
Pôle « Je » Libre Libre « Être » de volonté « Être » de volonté Capacité de préférence Capacité de préférence Quelle attitude face aux autres, au monde? Capacité de reconnaissance Capacité de reconnaissance Société, morale, lois, normes, coutumes. Pôle « tu » Pôle « il »

20 « Il s’agit d’être bienveillant tout en permettant à autrui de rester lui-même »

21 LA RELATION À L’AUTRE PREND LA FORME DU SOIN
Demande de reconnaissance mutuelle. « le proche n’est pas celui qui se trouve proche, mais celui sont on se rapproche, que l’on reconnaît comme tel ». Ricœur P.

22 Quand est-ce que les questions éthiques se posent ?
Aux extrêmes de la vie; Quand il n’y a plus d’espoir; Quand la pathologie ou les thérapeutiques engagent ou pèsent sur la qualité de vie; Quand la personne ne peut donner d’indications pour elle-même; Quand une limite est atteinte.

23 Quand est-ce que les questions éthiques se posent ?
Quand un choix s’impose; Quand il engage l’avenir; Quand une différence culturelle ou religieuse détermine une autre conception du bien; Quand des raisons autres que le bien de la personne sont présentes.

24 UN GUIDE À LA RÉFLEXION ÉTHIQUE

25 DES PRINCIPES POUR GUIDER LA RÉFLEXION ÉTHIQUE
Ils sont une aide à la prise de décision; Ils orientent la pratique soignante; Le principalisme; Le principe de bienfaisance (visée déontologique); Le principe de non-malfaisance (visée déontologique); Le principe d’autonomie (visée téléologique); Le principe de justice (visée téléologique).

26 LE PRINCIPE DE BIENFAISANCE
Il concerne le bien et l’intérêt du malade; Idée de paternalisme induisant un risque d’asymétrie dans la relation  : « le médecin sait et le patient ignore ».

27 LE PRINCIPE DE BIENFAISANCE
Quels sont les bénéfices et les préjudices ? Qu’est-ce que peut apporter un traitement ? Pourquoi est-ce que c’est bien ? Le traitement, les soins,… seront-ils efficaces ? Le traitement, les soins,… génèreront-ils de l’inconfort ?

28 LE PRINCIPE DE NON-MALFAISANCE
Serment d’Hyppocrate (IVème siècle av JC) : :« primun non nocere » Il consiste à s’abstenir de commettre des actions dont les conséquences nuiraient à autrui; Art.16.3 du code civil: « Il ne peut-être porter atteinte à l’intégrité du corps humain sauf nécessité médicale pour la personne. Ne pas nuire : "primum non nocere" Au niveau physique : quels seront les effets du traitement, des soins…? Au niveau psychologique : le patient aura-t-il l’énergie nécessaire pour poursuivre ce projet de soins …? Au niveau social : quels seront les effets sur son entourage, quel accompagnement encore possible…? Au niveau spirituelle : Comment le patient peut-il rester acteur jusqu’au bout… ?

29 LE PRINCIPE DE NON-MALFAISANCE
Ne pas nuire : Au niveau physique : quels seront les effets du traitement, des soins…? Au niveau psychologique : le patient aura-t-il l’énergie nécessaire pour poursuivre ce projet de soins …? Au niveau social : quels seront les effets sur son entourage, quel accompagnement encore possible…? Au niveau spirituelle : Comment le patient peut- il rester acteur jusqu’au bout… ?

30 LE PRINCIPE D’AUTONOMIE
Il renvoie à la liberté et à la décision singulière d’une personne face à ce choix. Idée que chacun sait  ce qui est bon pour lui- même  et personne ne peut se substituer au sujet. Reconnaître une autonomie au patient, c’est donc lui donner le droit après information de définir son bien et par la même admettre le refus de soin.

31 LE PRINCIPE D’AUTONOMIE
Les conditions de ce principe : Le patient a-t-il la capacité de décider ? Si oui, a-t-il été informé ? Est-ce qu’il a donné son consentement ? Est-ce qu’il a agi d’une façon libre ? Capacité de la personne à faire des choix existentiel et il s’appuie sur l’insubstituabilité de la personne. Permet l’articulation du singulier et de l’universel des vies. Est-ce que le patient à la capacité à décider ? Personne de confiance - directives anticipées Si oui, a-t-il été informé ? Qui informer, quoi, quel est le contenu de l’information ? Que veut savoir le patient et pourquoi et comment informer ? Si oui, est-ce qu’il a tout compris ? Est-ce qu’il est d’accord avec le TTT ? Est-ce qu’il a donné son consentement ? Est-ce qu’il a agi d’une façon libre de réfléchir ? Qui ? Informer la PC, les proches, la famille. (peu de temps sont informer, importante de la traçabilité pour montrer que cette information a été faite) De quoi ? Diagnostic, le TTT, le pronostic (les patients ne sont pas informer de la possibilité de la récidive) Que sait déjà le malade ? Partir de ce qu’il sait de sa maladie ? (on ne vous a pas donné mon dossier !) important de ce que le patient en a compris avec ses termes (certains ont déjà été suivi par les médecins… qu’ils emploient les mêmes termes mais derrière, on ne sait pas très bien ce qui se présente) Apprécier ce que le patient a compris (compréhension = prendre avec) de la réalité de la situation. L’information est parfois tellement sidérante qu’il est nécessaire d’évaluer ce que la patient exprime. Sonder le patient sur ce que veut savoir le patient ? Des patients ne veulent pas savoir. Est-ce que cela vous intéresse de connaître votre maladie, son évolution? Il y a des patients qui vont dire : « J’ai besoin de tout savoir et d’autres » « je ne préfère pas savoir, on verra ! » Cela peut-être très traumatisant quand la maladie est annoncée au patient. Est-ce que le patient est d’accord pour qu’on parle de la maladie avec sa famille. Quelle est la demande du patient ? La vérité, mais quelle vérité?Celle conforme à la réalité, celle que le patient souhaite entendre, celle que le patient va intégrer ? Le patient souhaite entendre sa vérité. Comment ?Le dialogue .L’information permet au patient de rester maître de ce qui lui arrive encore. Permet d’instaurer une relation de confiance. Pour cela il faut qu’il y aie un véritable dialogue et non un discours scientiste. Le patient a besoin de mots qu’il comprenne, d’adapter le discours à son vécu et il ne faut jamais tuer l’espoir et ne jamais mentir. D’où l’art d’accompagner. L’information est un acte de relation et un acte de soins Accompagner l’information : reprendre avec lui, cheminer avec le patient. Dialogue singulier entre deux êtres, instaurer un climat de confiance sans préjugés, resituer la personne dans son contexte. Le patient ne s’exprimera librema que s’il se sent respecté. Pourquoi informer ? Visée déontologique et visée téléologique Visée déontologique: code 35 du code médiale, la li 2002 relative aux droits des malade et à la qualité du système de soin; loi relative à la fin de vie. Visée téléologique : pourquoi j’informe un patient ? Pour qu’il puisse donner son consentement t mais ce consentement ce n’est pas fixé, c’est quelque chose de dynamique, évoquée lors de chaque rencontre avec le patient. Ce n’est pas seulement un formulaire. C’est quelque chose de dynamique reconvoqué à chaque rencontre avec le patient. C’est aussi une relation de confiance. C’est l’intérêt du patient plutôt que nuire. La visée, c’est un humanisme associé à une connaissance scientifique. Les conditions à l’information favorable: c’est le temps et obligatoire. Il doit être anticipé. Mais également le cadre, s’isoler, être tranquille, s’assurer de n’être pas déranger. Eviter des annonces dans les couloirs, ne jamais donner des informations graves et conséquences au téléphone. Les limites de l’information:quand peut-on considérer qu’un patient est correctement informer? Le consentement (libre, conscient et éclairé) : quelle est la fonction du consentement ? Libre participation aux soins et attester que le médecin a bien donné l’information sur la nature des soins, même pour la douleur. Le refus doit aussi être signé. Liberté ou volonté : ça veut dire qu’un individu prend ses décisions librement pour que losqu’il le fait en dehors de toutes contraintes physiologique, économique, psyclologique, structurelle (il ne doit pas subir l’influence des médecins, des soignants, de la famille. La liberté est fragile car un patient peut se sentir une charge pour sa famille et peut demander d’accélérer les traitements pour éviter cela. Est-ce que nous soignants on ne va pas influencer dans notre manière de présenter le TTT..Est-ce qu’on est libre dans la détresse? Est-ce qu’on est libre dans l’angoisse de la mort proche ? Est-ce qu’on est libre dans la douleur et la souffrance ? Est-ce qu’on est libre dans la dépendance physique ?est-ce que la fragilité et la vulnérabilité du patien ne peut pas porter atteinte à cette capacité d’être libre.

32 LE PRINCIPE DE JUSTICE Sur le plan étymologique, le mot « justice » vient du terme latin justicia, lui même issu de jus : il signifie « ce qui est convenable, correct, digne »et de là « ce qui contraint ». Il correspond au devoir de traiter tous et chacun justement et équitablement. Ce principe fait appel à la notion et de vertu d’équité. Dans le domaine de la santé, « la justice désigne donc les justes règles d’attribution des ressources en santé dans une perspective d’ensemble, alors que l’équité concerne le souci de l’individu concret. Elle appelle à corriger ce que la loi peut engendrer d’injustices concrètes »

33 LE PRINCIPE DE JUSTICE DANS LA RELATION DE SOIN
Le pôle « je »  l’estime de soi Le pôle « tu »  la sollicitude Le pole « il »  la justice

34 « IL N’Y A PAS D’ÉTHIQUE INDIVIDUELLE SANS DIMENSION COLLECTIVE ET RÉCIPROQUEMENT »
Rameix S.

35 BIBLIOGRAPHIE Ethique philosophique :
HARBEMAS J, De l’éthique de la discussion, Paris, les Editions du cerf, 1992.  JONAS H, principe responsabilité, Paris, les Editions du cerf, 1990.  RICOEUR P, Soi même comme un autre, Paris, Seuil, 1994.  SVANDRA Philippe. Comment développer la démarche éthique en unité de soins. Paris : De Boeck, 2005, 232p.  DURAND G , Introduction générale à la bioéthique, Paris, les Editions du cerf, 2005, 565p. PAYCHENG O. SZERMAN S. , L'éthique dans les soins, Thoiry, les éditions heures de France, 1998, 192p. Ethique appliquée/éthique soignante :  HESBEEN W, Prendre soin à l’hôpital. Inscrire le soin infirmier dans une perspective soignante, Paris, Masson, 1997.  RAMEIX S, fondements philosophiques de l’éthique médicale, Paris, Ellipses, 1996.

36 BIBLIOGRAPHIE (2) A la documentation française :
 Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé. Ethique et recherche biomédicale : rapport annuel. Périodiques :  Les cahiers du CCNE  Ethique et santé (Masson)  Ethica clinica : revue francophone d’éthique des soins de santé- fédération des institutions hospitalières de wallonie-asbl, Belgique. Sites Internet :  Comité international de bioéthique, UNESCO :  Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) :  Espace éthique AP-HP :


Télécharger ppt "INITIATION À L’ÉTHIQUE"

Présentations similaires


Annonces Google