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Service de Rhumatologie de l’hôpital Farhat HACHED - Sousse

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Présentation au sujet: "Service de Rhumatologie de l’hôpital Farhat HACHED - Sousse"— Transcription de la présentation:

1 Service de Rhumatologie de l’hôpital Farhat HACHED - Sousse
Apport de l’imagerie dans le diagnostic de spondylodiscite infectieuse : à propos de 78 cas N.El Amri, Z.Alaya, K.Baccouche, H.Zeglaoui, S.Belghali, A.Jamel, N.Amara, I.Ben Smida, N.Bagané, E.Bouajina. Service de Rhumatologie de l’hôpital Farhat HACHED - Sousse Introduction : La spondylodiscite infectieuse correspond à une infection du disque intervertébral et des corps vertébraux adjacents. L’imagerie joue un rôle primordial dans le diagnostic positif, le bilan lésionnel et l’enquête bactériologique. Le but de cette étude est d’illustrer l’intérêt de l’imagerie dans la spondylodiscite infectieuse. Spondylodiscite à Staphylocoque aureus de L2-L 3 avec collections péri-vertébrales et de l’espace épidural comprimant le foramen dural Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 78 cas de spondylodiscite infectieuse colligés en milieu rhumatologique sur une période de 15 ans [ ]. Le diagnostic a été retenu en se basant sur des données cliniques, biologiques, radiologiques et bactériologiques. Discussion L’infection discovertébrale ou spondylodiscite infectieuse est une urgence médicale. Elle correspond à l’infection du disque intervertébral et des corps vertébraux adjacents par l’inoculation d’un germe pyogène. Pathologie encore fréquente dans les pays en voie de développement . Son incidence semble être en augmentation dans les pays développés . L’imagerie a une place importante dans le diagnostic de la spondylodiscite. Les radiographies standards peuvent être normales au début ou montrer effacement des plateaux vertébraux ou un pincement discal . L’IRM est l’examen de choix dans le diagnostic précoce de cette maladie en rapport avec son excellente sensibilité ( œdème intraspongieux).Elle permet aussi de déceler les complications locorégionales : L’épidurite infectieuse, l’abcès du psoas, Les abcès paravertébraux . Le scanner garde son intérêt dans le diagnostic bactériologique en guidant la ponction des collections discales, paravertébrales, et surtout la biopsie discovertébrale percutanée Résultats 50 hommes (64,1%) et de 28 femmes (35,9%) âge moyen : 59,2 ans [18-84] Données biologiques: SIB: 89,7 % des cas Isolement du germe:53,5% (tuberculose: 44,9%, brucellose 20,5% , germes pyogènes 29,5% ) Ponction disco-vertébrale scanno-guidée :rendement27,8% ponction d’un abcès des parties molles :rendement de 85,9% Données cliniques Données radiologiques Conclusion : L’imagerie occupe une place importante dans le diagnostic positif et du germe en cause au cours de la spondylodiscite infectieuse. L’IRM permet d’en faire le diagnostic à un stade précoce, de donner une cartographie des lésions et de déceler les complications neurologiques potentiellement graves.

2 CCA secondaire à une hypomagnésémie : à propos de deux cas
N.EL Amri, S. Belghali, A Knani , Z.Alaya ,D Amri, H. Zeglaoui, K. Baccouch, E.Bouajina Service de Rhumatologie de l’hôpital Farhat HACHED - Sousse Introduction : La Chondrocalcinose articulaire (CCA) est une arthropathie microcristalline caractéristique su sujet âgé. Sa survenue chez l’adulte jeune impose une enquête étiologique. Parmi les causes rares de CCA, on cite l’hypomagnésémie idiopathique ou secondaire au syndrome de Gitelman. Nous rapportons deux cas de chondrocalcinose secondaire à une hypomagnésémie. Observation  1: Il s’agit d’une patiente âgée de 53 ans suivie depuis 6 ans en néphrologie pour un syndrome de Gitelman. Le diagnostic a été posé devant l’association d’une hypokaliémie, une hypomagnésémie, une alcalose métabolique et une hyperkaliurèse. Elle a été mise sous Aldactone, et une supplémentation en potassium et en magnésium. Cependant au cours de l’évolution, la patiente a développé une polyarthrite bilatérale et symétrique touchant les genoux, les poignets et les MCP associée à un syndrome inflammatoire biologique. Le bilan immunologique comportant les AAN, le FR et les Anti-CCP était négatif. Les radiographies standards ont objectivé un liseré calcique intra-articulaire des 2 genoux. Le diagnostic de CCA a été alors retenu. La patiente a été donc mise sous colchicine et AINS avec une nette amélioration clinique. Calcifications intra-articulaires diffuses Discussion: La relation entre la CCA et l’hypomagnésémie a été établit par plusieurs études notamment celle de P. Richette et al portant sur 144 patients.  Le magnésium est un cofacteur des pyrophosphatases qui permet la conversion du pyrophosphate inorganique (PPi) en orthophosphate (Pi). Il augmente aussi la solubilité des cristaux de PPCD. Une hypomagnésémie peut donc favoriser le développement d'une CCA en augmentant les concentrations intra-articulaires de PPi et en réduisant la dissolution naturelle des cristaux de PPCD. De nouvelles données suggèrent que l'IL1 est impliquée dans la physiopathologie des arthropathies microcristallines. Le syndrome de Gitelman est une tubulopathie héréditaire rare autosomique récessive, secondaire à la mutation du gène SCL12A3 codant pour le co-transportur du NaCl dans le tube contourné distal, entraînant une hypomagnésémie. Dans les formes chroniques, l’efficacité de l’HCQ et du MTX a été suggérée. L’effet de la supplémentation en Mg dans la CCA est peu connu avec des résultats divergents. L’Anakinra semble etre une alternative efficace dans les formes réfractaires. Observation 2 : Il s’agit d’une patiente âgée de 33 ans qui présente une polyarthrite chronique non déformante touchant les genoux et les chevilles sans syndrome inflammatoire biologique. Les radiographies standards montraient des calcifications du ligament triangulaire du carpe, une ménisco-calcinose bilatérale et un liseré calcique intra-articulaire au niveau des deux chevilles, des 2 épaules et de la symphyse pubienne. L’enquête étiologique comportait une enquête familiale qui s’est avérée négative ainsi que les dosages de la parathormone, de la ferritinémie et des phosphatases alcalines revenus normaux. Le dosage de la magnésémie était abaissé. Cette hypomagnésémie était confirmée par le dosage de la magnésémie intra-érythrocytaire revenue effondrée. Par ailleurs la kaliémie ainsi que les gaz du sang artériels étaient sans anomalies. La patiente a été traitée par des AINS, la colchicine ainsi qu’une supplémentation magnésique cependant sa maladie est restée réfractaire d’où l’indication du méthotrexate. Conclusion :La relation entre la CCA et hypomagnésémie est bien établie. De ce fait, l’enquête étiologique devant une CCA atypique doit systématiquement comporter le dosage de la magnésémie. Le traitement des formes réfractaires reste encore mal codifié.

3 Service de Rhumatologie de l’hôpital Farhat HACHED - Sousse
Les myopathies inflammatoires en milieu rhumatologique: à propos de 13 cas N.El Amri, Z.Alaya, K.Baccouche, H.Zeglaoui, S.Belghali, A.Jamel, N.Amara, I.Ben Smida, N.Bagané, E.Bouajina. Service de Rhumatologie de l’hôpital Farhat HACHED - Sousse Introduction : Les myopathies inflammatoires sont un groupe hétérogène de pathologies comportant cinq entités : la dermatomyosite, la polymyosite, la myosite à inclusions, la myopathie nécrosante auto-immune et les syndromes de chevauchement ou myosites des connectivites. Le but de notre étude est de déterminer les aspects cliniques, biologiques et histologiques ainsi que de relever les difficultés diagnostiques dans une série de patients porteurs de myopathies inflammatoires Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 13 cas de myopathies inflammatoires colligés au service de rhumatologie du CHU Farhat Hached de Sousse. Recours aux immunosuppresseurs prescrits devant une corticodépendance dans 6 cas (l’azathioprine dans 4 cas, le cyclophosphamide dans un cas et le méthotrexate dans2 cas). Deux patientes ont bénéficié de traitement par rituximab (scléromyosite : 1 cas, polymyosite avec myocardite : 1 cas). Résultats: 4 hommes /9 femmes âge moyen de 39,4 ans Il s’agit de 10 cas de polymyosite et 3 cas de myosite de chevauchement (2 cas de sclérodermie et un cas de lupus érythémateux systémique). Une association avec une hypothyroïdie dans 2 cas et avec une hépatite auto-immune dans 1 cas Elévation des enzymes musculaires : 11 cas (CPK moyenne : 2800 UI/L) Syndrome inflammatoire biologique :9 cas Immuno: AAN étaient positifs dans 5 cas avec des anti Jo1 positifs dans 2 cas. L’EMG :tracé myogène chez tous les patients. Biopsie musculaire :infiltrat inflammatoire du muscle dans 9 cas et était non concluante dans 4 cas.  La recherche d’une néoplasie sous jacente était (-) Traitement: corticothérapie générale avec une dose qui varie entre 0,5 et 1,5 mg/kg/j d’équivalent prednisone dans les 13 cas Discussion: L'association d'un déficit musculaire et d'infiltrats inflammatoires au sein du muscle strié squelettique définit les myopathies inflammatoires. Néanmoins, il existe une hétérogénéité importante existe entre ces myosites, tant au plan clinique qu'anatomopathologique L’incidence annuelle est estimée entre 5 et 10 par million d’habitants.  Chez l'adulte, les myosites de chevauchement sont les plus rencontrées (68 % des patients) suivies des DM (20 %) et des PM (10 %) Il existe dans le cadre des myosites de chevauchement des risques très supérieurs de rechute et/ou de corticodépendance par rapport aux formes de myosites DM ou PM. Les myosites répondent bien aux immunosuppresseurs, sauf la MI dont le traitement reste débattu. D’une manière générale, le traitement initial est une corticothérapie à la dose de 1 mg/kg/j pendant au moins 6 semaines, associée d’emblée au méthotrexate, à l’azathioprine ou aux immunoglobulines polyvalentes, en raison des rechutes fréquentes. Des essais menés avec un Ac anti-CD20, le rituximab, sont très prometteurs Conclusion : Les myopathies inflammatoires sont des pathologies potentiellement graves vu leurs complications (cardiaques et respiratoires) et leur association assez fréquente aux néoplasies. Le diagnostic repose sur un faisceau d’arguments cliniques, biologiques et histologiques. Les formes douteuses ne sont pas rares et se voient surtout avec les myosites de chevauchement


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