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Publié parGorlois Grange Modifié depuis plus de 11 années
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Psychothérapie, soins institutionnels et travail avec les familles
La schizophrénie Psychothérapie, soins institutionnels et travail avec les familles
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La psychothérapie La (les) "psychothérapie(s)"
"Bei allen Krankheiten, die in ihrer Uhrsache nicht Geklärt sind und für die es keine heilende Behandlung und Verhütung gibt, entstehen Theorien, Schuld Zuweisungen und irrationale Behandlungsversuche." "Toutes les maladies dont les causes n'ont pas été établies et pour lesquelles ni traitement curatif ni prévention ne sont disponibles, font naître des théories, des imputations de fautes, et des tentatives thérapeutiques irrationnelles." M. Geiser, Die Schizophrenie aus der Sicht von Familienangehöringen, Schweiz. Med. Wochenschr. 1994, 129: Encore aujourd'hui, une grande majorité de psychiatres francophones insistent sur la très grande importance qu'ils veulent accorder aux traitements "psychothérapeutiques" dont ils disent qu'ils doivent absolument accompagner les traitements médicamenteux pour en augmenter l'efficacité. Le lecteur ne comprendrait donc pas qu'à aucun endroit de la présente brochure il ne soit fait mention des "psychothérapies" . L'opinion de l'auteur au sujet de leur utilité pour le traitement des psychoses schizophréniques est "globalement peu favorable". Ces "psychothérapies", du moins telles qu'elles sont conçues et [le plus souvent non ou mal] mises en pratique la plupart du temps, ne me semblent mériter que scepticisme et considérations fort critiques. C'est pourquoi ce sujet ne sera abordé qu'après le chapitre consacré au rôle des familles dans les soins aux malades schizophrènes (ou cliquez la note )
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La cure bifocale C’est Paul-Claude Racamier qui propose, le traitement bifocal. Ce sont des soins institutionnels et psychothérapie individuelle articulent la notion de traitement bifocal des psychoses graves (qui désigne plus généralement la collaboration d'un psychiatre et d'un psychanalyste dans le traitement d'un même patient) qui reste une référence pour nombre de traitements psychiatriques institutionnels. Ce traitement est beaucoup utilisé en psychothérapie. Le traitement bifocale c’est la conception bipolaire de processus schizophrénique, il y a d’un coter le pole déficitaire soigner par une action institutionnelle c’est la réalité externe. Et de l’autre il y a le pole défensif qui contiens l’ensemble des aménagements défensifs qui constitue la schizophrénie; il est soigné par les soins institutionnels et psychothérapique
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Traitement psychothérapeutique
Le traitement préconisé est une thérapie d'intégration tenant compte de manière appropriée des aspects médicaments et psychothérapies, ce qui ne peut généralement être proposé que par une équipe interdisciplinaire. Il est particulièrement souhaitable, lors de la première apparition de la maladie, de prendre en considération un traitement dans un établissement spécialisé. L'accompagnement psychosocial et le traitement psychothérapeutique constituent le second pilier du traitement de la schizophrénie. Même avec une bonne thérapie médicamenteuse la thérapie psychosociale s'impose. Il existe différents aspects de l'accompagnement psychosocial. La thérapie familiale joue un rôle central, parallèlement la psychoéducation, ou apprendre à connaître la maladie, la thérapie comportementale et la thérapie cognitive ont également un rôle important. Une attention particulière doit être vouée à l'entraînement socio-thérapeutique qui englobe la planification de l'intégration professionnelle et l'aide aux conditions de logement.
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Schizophrénie et psychothérapies cognitivo-comportementales
Objectif : Différencier les approches de psychothérapie cognitivo-comportementale pour la schizophrénie selon leurs buts, objectifs et techniques, puis ex poser les études d’efficacité. Résultats : Les thérapies cognitivo-comportementales ont pour objectif global une meilleure ad aptation à l’expérience psychotique au point de vue cognitif, comportemental et affectif, en proposant au patient un nouveau modèle explicatif de la psychose, soit le modèle vulnérabilité-stress. Ces approches comportent différents niveaux et visent différents buts. Certaines sont axées sur la cor rection des déficits cognitifs de base ou sur la modification des symptômes psychotiques ou de la détresse associée. À l’autre extrémité, les approches métacognitives visent la modification et la restructuration des schèmes du soi et de l’environnement dysfonctionnels pour faciliter l’acquisition de stratégies cognitives plus adaptées et généralisables. L’efficacité de ces thérapies a été démontrée par quelques études dont la puissance et la méthodologie sont limitées. Conclusion : Les thérapies cognitivo-comportementales se révèlent un traitement adjuvant prometteur dont l’efficacité a été démontrée en ce qui concerne l’amélioration de l’ajustement social, la qualité de vie ainsi que la diminution des symptômes psychotiques et de la détresse entraînée par l’expérience de la psychose. Elles visent à la fois les symptômes positifs, négatifs, cognitifs, comportementaux, et affectifs en tenant compte de la phase de la maladie et des besoins particuliers du patient. Des recherches futures devront permettre de préciser la durée, la fréquence idéale d’administration et la spécificité de ces approches.
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