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Publié parSylvie Gonzales Modifié depuis plus de 10 années
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Formation, action citoyenne, février 2008 Approche de la souffrance psychique au travail Philippe Davezies
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Plan I – Intégrer la dimension subjective. II – Éléments de méthode. III – Prolonger lanalyse ?
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I - Intégrer la dimension subjective
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Rappel : lapproche objective Lintensification comme accroissement des contraintes : exigences de type industriel (débits, cadences) ; exigences commerciales (adaptation aux variations de la demande) ; combinaison des deux.
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Conséquence de lintensification dans la perspective objective La réduction des marges de manœuvre Lévolution de lactivité vers un mode dégradé : dégradation de la qualité de la performance, sollicitation excessive de lorganisme et atteintes à la santé (usure, accidents).
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Laction dans la perspective objective Renforcer les moyens ou desserrer les contraintes pour améliorer la performance globale. La participation des salariés est nécessaire pour produire lanalyse, mais… … laction dont il est question est généralement celle du professionnel de santé au travail, du syndicaliste ou du cadre qui négocie un ajustement.
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Un peu plus compliqué : la prise en compte du point de vue subjectif Au-delà de lamputation de la marge de manœuvre,.. … les enjeux pour le salarié. Non plus seulement le système, mais la façon dont il est investi par les individus : le rapport sensible au travail, la diversité des enjeux et des réactions.
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Le rapport sensible au travail Le travail : consignes, hétéronomie, discipline, aliénation. Oui, mais.. face aux particularités de la situation, quelles ressources ? « Sentir » Le sentir mobilise la sensibilité personnelle. Le style : les résonances entre la situation de travail et les préoccupations personnelles
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La prise de décision (A. R. Damasio 2003) Stratégies de raisonnement Situation Activation à couvert des biais liés à des expériences émotionnelles antérieures de situations comparables décision Notre cerveau en sait plus que nous ! Faits Options offertes à la décision Représentation des résultats futurs
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La perception de la situation nest pas passive Le travail impose le développement des capacités danticipation des mouvements et réactions des dispositifs techniques, des collègues, de la hiérarchie, des destinataires de lactivité. Ce développement est inscrit dans le corps (ex : le cerveau des chauffeurs de taxi londoniens). Le cerveau nest pas une machine réactive, cest une machine proactive qui projette sur le monde ses interrogations. (A. Berthoz, 1997 )
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Les ressources pour aborder les particularités de la situation Lexpérience du travail actuel, les expériences professionnelles antérieures, lexpérience des autres domaines dactivité, les résonances entre la sphère professionnelle et la sphère affective.
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Une résonance constante : le conflit dépendance / autonomie Linjonction paradoxale : sois toi-même, mais dans le cadre de mes propres règles (adolescence, situation de travail). Linjonction paradoxale ne conduit pas nécessairement à la pathologie, elle est un appel à la créativité (G. Bateson). Le développement de lautonomie impose la confrontation au paradoxe. Appel à sortir du cadre et à reprendre à son compte lactivité de production de normes.
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Dépendance et autonomie au travail Le développement du rapport sensible au travail permet au travailleur de développer ses propres normes et donc de sortir de la dépendance, mais en affirmant sa responsabilité vis-à-vis dun fragment du monde. Le développement du rapport au monde. Le développement du pouvoir dagir. Léchec de la mobilisation renvoie au contraire le sujet aux impasses de sa construction identitaire et à sa dépendance affective. La souffrance, cest la perte du pouvoir dagir.
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Perception sensible et intensification Dun côté, le développement du métier : capacité à percevoir, à anticiper, à adapter la réponse, à prendre soin ; de lautre, lintensification : pression à laccélération et à la standardisation : Ne pas sappesantir sur les détails « La qualité pour le marché et dans le temps du marché. » « Lexcellence, cest le juste nécessaire ».
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II – Éléments de méthode
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Accueillir la souffrance au travail Une difficulté : le caractère paradoxal des demandes humaines une dimension dauthentique demande, une formulation qui interdit de résoudre le problème. Le sujet vous propose nécessairement les interprétations et le cadre relationnel dans lequel il est lui-même enfermé (interprétations affectives, relation de dépendance). Accepter dy entrer mais pour en sortir ensemble. Pour cela, un fil dAriane : le travail.
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Présupposés de lanalyse On ne connaît pas le travail, on ne sait jamais a priori quels sont les enjeux et les ressorts de l'engagement d'un salarié dans son activité. La nature de son engagement est, pour partie, obscure aux yeux du salarié lui-même. Comprendre son point de vue implique, pour partie, de l'aider à le construire. Refaire ensemble le chemin qui va de lévènement à son interprétation.
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Le fil du travail Sortir des discours généraux (Le chef ne fait que me …). Essayer de comprendre et pour cela se faire expliquer (Quest ce qui sest passé ? Quand est ce que cela a commencé ? Quels enjeux ? Pourquoi est-ce que ça fait mal ?). Revenir aux faits (comment ça sest passé la dernière fois, ou la première fois, ou la fois qui vous a marquée, ou..) : Une analyse qui ne sappuie pas sur des faits localisables en temps et en lieu nest pas une analyse du travail. Une analyse qui ne met pas en scène les objets du travail nest pas une analyse du travail.
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Le fil du travail : lévènement et le récit Lévènement parle à la fois sur lorganisation et sur le rapport subjectif au travail. Devoir expliquer lévènement conduit le salarié à répondre à des questions quil ne sétait pas posées, à dire des choses quil navait jamais dites auparavant, à penser des choses quil navait jamais pensées. Revenir ainsi au plus près des évènements conduit à produire ensemble une compréhension différente.
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Le récit et laction Dans ces conditions, le récit change les signes : non plus une défaillance (-) mais ce que le salarié sefforce de mettre de lui-même dans le travail, ce quil sefforce de préserver (+). Non plus la victime, mais lêtre humain en tant que porteur dune proposition de monde. La dimension narrative de lidentité : ce que je vis est particulier, mais compréhensible et partageable avec autrui.
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Exemple dans une collectivité territoriale Deux femmes travaillant dans une cuisine scolaire. Vécu douloureux des relations avec la hiérarchie, manifestations dépressives, frayeur à lidée dune intervention. Accord pour que nous tentions ensemble de réfléchir et dessayer de comprendre. Discussion au local syndical.
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Dès le début de lenquête : un incident significatif Femme en position de chef, seule depuis 15 jours. Appel pour avoir une personne en renfort. A dix heures, réponse de la directrice : « Jai demandé aux deux responsables : ils disent que pour, le menu daujourdhui, vous pouvez parfaitement assumer seule la purée et les œufs mimosa ». « Alors là, jétais découragée ».
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Lespace social de lincident Seconde remplace depuis 15 jours Coordinateurs Directrice Œufs mimosa Purée Femme en position de chef Demande daide Demande davis Perte du soutien Avis technique vécu comme un désaveux du rapport au travail.
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1 – La purée : une variabilité non prise en compte « Jai préparé les trente kilos de pommes de terre pour la purée. Bien sûr, il y a la machine à peler les pommes de terre mais, il faut les passer en six fois pour les éplucher à la machine, puis les reprendre une par une, enlever le reste dépluchures (elles ne sont pas belles, et pas calibrées), les découper en quatre et les mettre à cuire ». Les nombreux éléments de variabilité, les perturbations, la butée temporelle du service, la charge, labsentéisme, les remplacements.
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2 – Les œufs mimosa : la personnalisation non prise en compte. « Pour les oeufs mimosa, on peut se contenter de couper les œufs durs en deux et de mettre sur chaque moitié une cuillerée de mayonnaise. Mais, moi, jenlève les jaunes, je les mélange avec de la mayonnaise et un peu de thon, puis je regarnis les œufs ! » Mais personnalisation dissimulée dans la discussion (car considérée comme variable dajustement par la hiérarchie).
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3 – Les coordinateurs : un rapport différent au travail Femme Homme Chefs Second(e)s Coordinateurs Hommes : diplômés, plus souvent agents de maîtrise, plus souvent sur des fonctions de chef, communauté dappartenance avec les coordinateurs. Femmes : non diplômées, bonnes à tout faire, secondes, remplaçantes, sentiment de non reconnaissance de la contribution spécifique.
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Pistes à travailler avec le syndicat Mauvaises conditions de travail absentéisme dégradation des conditions et du rapport au travail absentéisme ? La place des femmes dans le travail : égalité professionnelle (statut, fonction) mais aussi reconnaissance de la contribution spécifique. Intégration de ces questions dans la mise en place de la future cuisine centrale ?
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En matière daction, un effet immédiat Mutation de la position : de la position victimaire à un engagement actif dans lanalyse (textes, pommes de terre, collègue). Reconnaissance de la contribution, reconquête du pouvoir dagir et régression de la symptomatologie dépressive. Reprise du débat social : coups de téléphone entre cuisines, appels au local syndical.
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Principes généraux de lanalyse 1 – Remettre laction en contexte : objets, collègues, proches. Ni le tête à tête du bourreau et de sa victime, ni les explications toutes faites (mondialisation, ultralibéralisme, etc..). 2 - Repérer zones de conflit et les logiques à lœuvre. 3 - Réintroduire le récit dans une histoire. Histoire du salarié, histoire du milieu 4 – Analyser les avantages et les coûts des réponses apportées par les des différents protagonistes.
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III - Prolonger lanalyse ?
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Les ressources de pouvoir syndical sur le plan de létablissement (daprès Christian Levesque et Gregor Murray, ) Capacité stratégique Élaborer et transmettre une stratégie proactive Solidarité externe Construire des liens dans la structure syndicale, entre les syndicats et avec la communauté Solidarité interne Assurer la démocratie et la cohésion entre travailleurs
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Un prolongement : le travail et la place des femmes 1 - La souffrance au travail implique souvent une attaque contre la façon de prendre soin de certains détails qui ne sont pas perceptibles à partir dun point de vue surplombant. 2 - Le soin du détail est traditionnellement attribué aux femmes. Une convergence potentielle entre les luttes sur la santé au travail et les luttes féministes : le care.
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Le débat dans les Gender Studies : léthique du care La psychologie du développement moral : Lawrence KOHLBERG (1927 – 1987) La moralité pré-conventionnelle la moralité conventionnelle la moralité post-conventionnelle Léthique du care : Carol GILLIGAN (1936- ) H ommes et femmes suivent ils la même voie de développement moral ?
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Le constat de Gilligan Garçons : le respect des droits de la personne et la perspective dune réciprocité généralisée. Filles : ce qui contribue à perpétuer et à renforcer les liens particuliers fortement teintés daffectivité.
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La critique de Gilligan Les principes valorisés sont ceux de la justice libérale : la reconnaissance dun soi individuel et indépendant, un rapport instrumental à soi, aux autres et au monde. Les principes de la justice libérale nexpriment que « lauto-affirmation masculine agressive devenue intelligente».
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Le care « Une activité caractéristique de lespèce humaine qui inclut tout ce que nous faisons en vue de maintenir, de continuer ou de réparer notre « monde » de telle sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible. Ce monde inclut nos propres corps, nos personnes, ainsi que notre environnement, tout ce à quoi nous cherchons à être attachés par des liens complexes qui soutiennent la vie. » (J. Tronto, 1993). Prendre soin, soigner, réparer, entretenir, maintenir, aider, se soucier….
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Les enjeux du débat pour les auteur(e)s féministes Le droit et les règles.La responsabilité et la sensibilité vis-à-vis des liens humains. Lapproche formelle et abstraite. Les circonstances concrètes. Le sujet ponctuel.sujet « étendu », « enraciné ». Les perspectives générales.Lactivité du « prendre soin».
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Le care ou bien I dont care ?
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Débats syndicaux lors de lintervention à la Thomson dAngers. Les hommes : de belles phrases (des analyses abstraites). Les femmes : des expressions jugées un peu trop primaires (des problèmes très concrets). (Source : Teiger et coll., Quand les ergonomes sont sortis du laboratoire … à propos du travail des femmes dans lindustrie électronique (1963-1973). Pistes, Vol 8, N°2, octobre 2006)
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Au-delà dune éthique féminine Gender studies : non pas les hommes et les femmes mais les attentes sociales vis-à-vis des hommes et des femmes. Anthropologie : non pas seulement masculin / féminin mais, plus largement, dominant / dominé.
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Un problème général : le même geste souverain met en exergue la rationalité abstraite (le logos) et balaie comme insignifiant le féminin et le travail.
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La séparation public/privé Espace public Individus indépendants, autonomes en situation de concurrence. Capacité à trancher. Le citoyen Espace privé Enracinement dans les liens affectifs avec les humains, les objets et lenvironnement. Souci de préserver ou de laisser être. Le travailleur La femme
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Retour au travail : la proximité avec la problématique féministe du care. Le monde du travail est traversé par une conflictualité sur les critères dévaluation du travail : dun côté, le discours théorique et lapproche abstraite du travail (« vu davion, tout va bien »), de lautre, le rapport sensible au travail, avec ses enjeux, ses contradictions et ses dilemmes éthiques. Ce rapport sensible est écrasé par lintensification, dans le travail des femmes… … mais aussi dans le travail des hommes.
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Revalorisation du travail Revalorisation du care Donner sa juste place au rapport sensible au travail. Transformer les rapports de genre. Faire le lien avec une éthique écologique ? Agis de façon à ce que ton action soit compatible avec la permanence dune vie authentiquement humaine (Hans JONAS).
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Perspectives du marché du travail « la structure des métiers va [ ] fortement évoluer, en raison de laccélération de la tiertiarisation de léconomie française et de lapparition de nouveaux secteurs dactivité. Cette tiertiarisation de léconomie ira de pair avec une polarisation des structures de qualification autour de deux ensembles, celui des cadres, ingénieurs et chercheurs et celui des employés non qualifiés ». (La société française : entre convergences et nouveaux clivages – Rapport au Premier ministre – Centre danalyse stratégique, janvier 2007.)
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La polarisation des structures de qualification Prévision des créations demploi dici 2015 286 000 169 000 41 000 498 000 Emplois tertiaires qualifiés (Informaticiens, cadres administratifs dirigeants, cadres commerciaux, infirmiers, sages femme) Emplois tertiaires moins qualifiés (Assistants maternels, aides à domicile, aides soignants, employés administratifs, employés de maison)
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Part des femmes de 40 ans titulaires dun diplôme supérieur ou égal au baccalauréat en 1995, 2005, 2015. 10% 20% 30% 40% 50% 60% 1995 10% 20052015
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Un certain nombre de textes sur la santé au travail sont disponibles sur le site http://philippe.davezies.free.fr Sur le care, voir : Le souci des autres. Éthique et politique du care Patricia Paperman et Sandra Laugier Éditions de lEcole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris, 2005
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