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L’accès des jeunes à l’autonomie : Synthèse de la première phase de la démarche de réflexion Chafik HBILA DDCS Maine et Loire 29 mars 2011 23 rue des Renards.

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1 L’accès des jeunes à l’autonomie : Synthèse de la première phase de la démarche de réflexion Chafik HBILA DDCS Maine et Loire 29 mars 2011 23 rue des Renards 44300 NANTES – Tél : 02.40.58.02.03 – Fax : 02.40.58.03.32 Mail : resovilles@resovilles.comresovilles@resovilles.com Site : www.resovilles.comwww.resovilles.com

2 L’autonomie des jeunes Subjective Idée que l’individu se donne lui-même ses propres règles Autonomie Objective Etat dans lequel se trouve l’individu lorsqu’il dispose de ressources suffisantes pour gérer sa vie sans le soutien financier, matériel parental Indépendance Une nécessaire distinction de deux concepts

3 L’INDEPENDANCE: DES SEUILS OBJECTIFS QUI MARQUENT L’ENTRÉE DANS LA VIE ADULTE  Les seuils :  Fin des études  Premier emploi  Décohabitation  Mise en coupe  Premier enfant  Allongement de la jeunesse :  Allongement des études  Entrée toujours plus tardive dans l’emploi stable : Moyenne d’âge du premier CDI à 28 ans  Déclin des rites de passages institutionnels : service militaire, etc.  Une désynchronisation des seuils  Les « trajectoires-yoyo »

4 L’AUTONOMIE: LA CAPACITE DE L’INDIVIDU A SE DONNER SES PROPRES REGLES  L’autonomie est considérée comme une perception positive de soi vers laquelle l’individu tend.  Implique que le jeune doit participer le plus possible dans l’élaboration de « son monde », de l’univers dans lequel il vit.  L’autonomie peut donc être pensée en dehors du être indépendant et du être adulte, du devenir adulte.  Cf Elsa Ramos, exemple relation parents-enfants et la reconnaissance du début de l’autonomie : Les parents reconnaissent qu’ils ne peuvent pas savoir toujours mieux que leur enfant ce qui constitue son « intérêt et son bien ». L’enfant participe donc à la production du monde dans lequel il vit, sans pour autant être adulte et avoir tout pouvoir sur soi.

5 LES ESPACES DE CONSTRUCTION DE L’AUTONOMIE: L’EXEMPLE DU FOYER FAMILIAL  Dans un monde commun construit à partir des règles parentales :  Sur les tâches : ménagères, etc.  Sur les temps de vie : fréquence et temps des sorties, horaires des repas, etc.  Les jeunes aménagent des espaces pour exprimer leur autonomie dans le cadre ou contre ces règles :  NEGOCIATION:  Les négociations constituent des vecteurs d’évolution des relations parents-enfants.  Le jeune tente de faire évoluer les consensus existants: faire reculer les limites parentales en « grignotant » progressivement la réalité commune pour affirmer une réalité plus subjective afin de gagner en marge d’autonomie.  EXPERIMENTATION:  Relation de réflexivité dans l’action.  Les jeunes gens testent différentes stratégies de séparation du monde parental: demander de frapper à la porte pour signifier qu’il s’agit d’un espace privé, etc.  L’expérience précédente servira à la suivante.  L’expérimentation et les différentes formes de négociation (le compromis et aussi le conflit) sont des modalités de construction de la distinction d’un “ je individuel ”, d’un monde personnel: affirmer ses idées et positions.

6 « LES AUTRUIS SIGNIFICATIFS »  pour devenir lui-même, le jeune a besoin du regard de personnes à qui il accorde, lui aussi, de l’importance et du sens, les « autruis significatifs »  Cf François de Singly : « c’est par la médiation d’autrui que l’individu peut être, peut avoir la sensation d’être lui-même » (Singly, 1993, p. 91)  Acquérir la validation des « autruis significatifs », autrement dit des proches qui font sens dans la vie de l’enfant, permet de « grandir » au sens d’affirmer sa réalité même si celle-ci n’est pas toujours semblable à celle des proches  Ils acquièrent progressivement une définition de partenaires et d’égaux, et c’est à travers cette redéfinition que les jeunes pourront tendre à se définir eux- mêmes en tant que personne et à se définir comme responsables de leur propre vie.

7 L’ACCOMPAGNEMENT A L’AUTONOMIE  L’accompagnement « c’est se joindre à quelqu’un, pour aller où il va, en même temps que lui ».  Pourquoi ? Cf Isabelle Astier (2007), la nouvelle action sociale relève de la pédagogie (d’où le consensus sur le terme accompagnement) et cette nouvelle pédagogie active vise un individu acteur, exerçant son pouvoir d’agir dans un environnement donné.  D’une part, la société se réveille d’une cinquantaine d’années de politiques sociales qui ont produit des générations d’assistés avec effets d’infantilisation et de stigmatisation  De l’autre, nous n’avons plus les moyens, économiquement parlant, de prendre en charge toute une catégorie d’individus que la société, par ses normes d’intégration, pousse aux frontières de la marginalisation.  L’accompagnement se met en place sous la forme de dispositifs, terme issu de l’univers militaire, afin d’éradiquer ce qui pose problème. D’où des dispositifs qui s’adressent à des publics en difficulté tels que les jeunes.  L’accompagnement est mis en place pour des raisons politiques et économiques, il appartient néanmoins aux professionnels de saisir sa mise en œuvre comme une opportunité de contribuer à l’instauration de relation d’un autre genre : autre que dominants/dominés.

8 L’ACCOMPAGNEMENT COMME POSTURE ET RELATION  il ne peut y avoir de relation d’accompagnement que lorsqu’une personne est en capacité de se tenir en présence d’un autre en baissant la garde : confiance et non ingérence pour lever les mécanismes de défense.  L’accompagnant est donc souvent celui par lequel une expérience autre va être possible, impliquant un « apprivoisement » : posture de retenue, de non savoir.  La posture d’accompagnement désigne donc une manière de se tenir en relation avec l’autre qui ne soit ni dans la domination ni dans l’indifférence.  Seule la personne concernée est habilitée à dire ce qu’il en est de sa situation, comment elle l’a vit et quel désir de changement elle nourrit pour celle-ci. Toute contrainte exercée, toute tentative de persuasion, ne prépare qu’un échec différé.  Il ne peut y avoir de posture d’accompagnement qui n’interroge pas les valeurs qui sont les siennes : pour quel monde je travaille ? quel regard je pose sur l’autre ? quel type de relation j’instaure avec lui ? Finalement : qui suis-je en relation avec un autre ?

9  De la mise en relation dépend la mise en chemin - et réciproquement : de la mise en chemin dépend la mise en relation.  La relation d’accompagnement ne peut être créatrice que si les deux « formants » de cette relation sont fondés dans leur consistance. La relation est le lieu de l’interlocution.  Dans l’interlocution, il n’y a que deux places : c’est parce que je suis l’écoutant que la personne accompagnée peut être le parlant. L’ACCOMPAGNEMENT COMME RELATION ET DEMARCHE

10 QUATRE ELEMENTS SOURCES DE QUESTIONNEMENTS ET D’ANALYSE Accompagnement Fonction d’accompagnement : Reconnaissance institutionnelle Relation d’accompagnement: : Ce qui se joue, dialogue Posture d’accompagnement: : S’exerce dans le face à face, traduction des valeurs Démarche d’accompagnement : les outils dans l’accompagnement

11 LA PROPOSITION DE GRILLE FINALITES A ATTEINDRE Eléments constitutifs de l’autonomie retranscrits en finalités du projet POSTURE DE L’ANIMATEUR « Mes valeurs et mes principes : qui suis-je dans l’accompagnement » RELATION DANS L’ACCOMPAGN EMENT « Ce qui se passe avec le ou les jeune(s) » DEMARCHE D’ACCOMPAGN EMENT « Mes objectifs plus opérationnels pour atteindre mes finalités » MES OUTILS DANS L’ACTION « Quels outils je développe pour y parvenir » INDICATEURS DE RESULTATS « Qu’est-ce qui me permets de dire que mes objectifs ont abouti »


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