L'école environnementale

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1 L'école environnementale
Présenté par : NECHMI Wafa HENCHIRI Jamila Responsable du cours : Mme J.GHERIB

2 Plan Introduction La théorie de la contingence
Le concept de l’écologie des populations Les pressions institutionnelles en faveur de la conformité Contexte / Contribution / Critique

3 DÉFINITION L’environnement est un « ensembles de forces vagues » selon
Mintzberg. C’est “tout ce qui est situé en dehors de l’organisation”. Il est composé de différents acteurs en contact direct (clients, fournisseurs, concurrents), ou indirect (pouvoirs publics, organisations professionnelles…) avec l’entreprise et de différents domaines (économique, social, politique, sociologique…) Il décrit l’env en utilisant des choses abstraites, métaphores : clt mécontent malveillant(qui souhaite du mal aux autres) qui frappe a la porte de l’entreprise. Difficulté de greffe du cœur

4 Environnement École de positionnement :
Environnement est présent à travers le secteur, concurrence, marché École d’apprentissage : Lieu d’expérience et d’expérimentation Environnement Pour les autres écoles : l’environnement est quelque chose d’absent ou d’accidentel. Dans les autres écoles les principaux acteurs sont le chef, entrepreneur, cerveau… alors que l’env est un acteur comme les autres. Donc l’élaboration de la sratégie se fait deux grandes forces : direction et entreprise.avec cette école on parle d’un troisième qui est l’env École cognitive : environnement est un émetteur de signaux complexe.

5 PRINCIPES DE L’ÉCOLE ENVIRONNEMENTALE
L’environnement est l’acteur principal dans l’élaboration de la stratégie : arracher à l’entreprise et à ses dirigeants le choix stratégique. École déterministe : l’entreprise ne fait que s’adapter à un un environnement qui s’impose à elle . Ceux qui peuvent pas le subir seront écarté. L’entreprise devient passive, elle ne fait que réagir à l’environnement qui lui dicte ses tâches. l’environnement pousse les entreprises dans une niche de type écologique où elles luttent avec leurs semblables pour survivre. Celle qui ne s’adapte pas meurt. 1- Le pouvoir du stratège a diminuer graduellement a travers les écoles c’est l’environnement qui oriente l’entreprise qui ne fait que le subir. 3- l’entreprise devient une simple squelette , caricature de son être.

6 La théorie de la contingence
contrairement aux théories du management classique, il n’existerait pas qu’une seule façon de gérer une entreprise « one best way » mais plusieurs, en fonction de la taille de l’entreprise, de son métier et de ses techniques, de la stabilité du contexte, de l’environnement, ... 4 dimensions principales peuvent être retenues pour caractériser l’environnement : La stabilité L’environnement peut être stable ou dynamique, il est stable lorsque son évolution est prévisible, dynamique si on est face a des changements à l’improviste et pour lesquels on n’a pas dresser un plan à l’avance. Exp de facteurs qui rendent l’environnement dynamique : l’instabilité gouvernementale, météo imprévisible… L’école environnementale tire ses racine de la théorie de contingence. Exp : une boulangerie ne travaille pas de la même manière en Amérique et en France L’efficacité d’une structure dépend de son environnement et des caractéristiques (ex : stratégie, culture, taille, technologie…) de l’organisation

7 L’environnement se situe entre simple et complexe il est complexe lorsque il est difficile à décrire et à comprendre et il est simple lorsqu’on utilise des éléments facile a comprendre La complexité La diversité du marché L’hostilité Les marchés peuvent être intégrés ou diversifiés. L’environnement peut aller de généreux à hostile.c’est lorsqu’il existe des menaces nécessitant une adaptation rapide de l’entreprise L’hostilité est influencée par la concurrence, les relations de l’entreprise avec l’Etat, les syndicats… Exp complexe : fabricant de boites en carton et celui de l’agent spatiale qui nécessite un savoir de pointe

8 La théorie de la contingence a apporté un ensemble de réponses
concernant les structures et sur la stratégie. La théorie de la contingence affirme qu'il n'y a aucune autre meilleure manière d'organiser une entreprise, d'être leader d'entreprise ou de prendre des décisions. Une entreprise si elle est efficace dans certaines situations ne peut l'être dans d'autres circonstances. En d'autres termes le modèle optimal d'organisation dépend de diverses contraintes internes et externes (les facteurs de la contingence).

9 Les facteurs de contingence :
Un certain nombre de conditions ou facteurs de contingence agissent sur l’entreprise , Mintzberg explique la structure selon: • l’âge • la taille de l’organisation Forme • le système technique • l’environnement •La stratégie Miller apporte une contribution à cette théorie, il soutient que Le contexte a des conséquences sur l’élaboration de la stratégie (les dirigeants choisissent ,selon le contexte, entre un certain nombre de stratégies viables et de processus d’élaboration). L’âge et la taille • Plus une organisation est âgée, plus son comportement est formalisé. • La structure de l’organisation reflète l’âge de la fondation de son activité. • Plus une organisation est de grande taille, plus sa structure est élaborée : plus les tâches y sont spécialisées, plus ses unités sont différenciées, et plus sa composante administrative est développée. • Plus l’organisation est grande, plus la taille moyenne des unités est grande. • Plus l’organisation est grande, plus elle est formalisée. Le système technique • Plus le système technique est régulé, plus le travail opérationnel est formalisé et plus le centre opérationnel est bureaucratique. • Plus le système technique est sophistiqué, plus la structure administrative est élaborée ; de façon précise, plus les fonctionnels logistiques sont nombreux et qualifiés, plus s’opère à leur bénéfice une décentralisation sélective et plus l’organisation utilise de mécanismes de liaison pour coordonner leur travail. • L’automation du centre opérationnel transforme la structure administrative de bureaucratie en structure organique. L’environnement • Plus l’environnement est dynamique et plus la structure est organique. • Plus l’environnement est complexe et plus la structure est décentralisée. • Plus l’organisation a des marchés diversifiés, plus elle a tendance à se scinder en unités organisées sur la base de ses marchés (dans la mesure où les économies d’échelle le permettent). • Une hostilité extrême de son environnement amène toute organisation à centraliser sa structure de façon temporaire. • S’il existe des disparités dans l’environnement, l’organisation est conduite à créer des constellations de travaux différenciées et à décentraliser de façon sélective vers ces constellations. Le pouvoir • Plus le contrôle externe qui s’exerce sur l’organisation est puissant, plus la structure de l’organisation est centralisée et formalisée. • Le besoin de pouvoir des membres de l’organisation conduit les organisations à avoir des structures excessivement centralisées. • Il existe en matière de structure (et de culture) une mode qui pousse les organisations à se mettre au goût du jour, même si ce n’est pas approprié pour l’organisation. Contexte selon miller : «  l’ensemble des defis et des ressources économique aussi bien qu’humaine qui entoure l’entreprise »

10 Le concept d’écologie des populations
Développée dans les années 70 par Hannan et Freeman Elle s’appuie sur les principes darwiniens de selection naturelle. Ces auteurs utilisent le modèle : variation – sélection - conservation Au lieu de retenir l’hypothèse de l’adoption des entreprises à leur Environnement (s’éloigner de la théorie de contingence) , l’écologie des population considère que c’est l’environnement qui sélectionne les entreprises aptes a résister. La survie d’une entreprise nouvelle dans la population dépond de Sa capacité d’arracher sa part de ressources qui sont limité. Ici Les écologistes parlent de « capacité portante fixe » qui va créer un jeu de Concurrence poussé par l’environnement. Capacité portante fixe : lorsque les ressources se rarifie, il se produit une lutte pour les ressources qui élémine les entreprises les moins aptes. Concurrence indirecte : c’est l’env qui décide de leurs niveau d’aptitude

11 Pressions externes Pressions internes
Ici on parle d’une population d’organisation qui regroupe des Entreprises de même activité et utilisant leurs ressources de facon comparable. Donc elles présentent la même vulnérabilité à l’environnement. Selon l’écologie des populations, il exsiste des contraintes qui pèsent sur l’organisation. Du fait de multiple pressions internes et externes, les entreprises connaissent une certaine inertie structurelle. Pressions externes Barières juridique et fiscale Rationalité collective Pressions internes formations restreints et déformé des décideurs. Contrainte politique interne: la résistance des sous unité aux restructuration

12 Alors que les écologistes de populations refusent l’idée de
stratégie comme processus d’adaptation, Hannan et Freeman Adoptent l’inverse. Ils affirme que l’entreprise peut profiter de l’environnement en maximisant leur adaptation, par la mise en réserve de certaines ressources. L’entreprise doit faire un choix sur les ressources à conserver (financière, matières premières…) qui constitueront sa “capacité Excédentaire ». La sélection sera en fonction de la nature de la capacité excédentaire de l’entreprise.

13 Les pressions institutionnelles en faveur de la conformité
Pour protéger l’entreprise des incertitudes de l’environnement La théorie institutionnelle met l’accent sur les pressions institutionnelles que subit l’entreprise dans son environnement. Stratégie Ressources économique symboliques Considère l’environnement comme constitué de deux types de ressources économique et symbolique Économique : les équipements, Ress financières Symbolique : la réputation d’efficacité des dirigeants ou de l’entreprise.

14 Pour survivre dans l’environnement , les entreprises se
Trouvent obligé de maintenir une conformité institutionnelle, c’est-à dire elles doivent adopter les normes exigés par l’environnement et les maitriser. En adoptant ces pratiques et règles reconnues à l’extérieur, les entreprises se protègent e tempèrent les incertitudes de leurs activités. Ces pratiques sont considérés comme des normes standards qui ne nécessite pas d’être vérifier. Leurs efficacité et utilité font foi. Pour survivre dans l’environnement, les entreprises sont obligé de maintenir une conformité avec les autres (on trouve la même chose d’une entreprise à une autre).

15 d’où le terme « isomorphisme » ( Meyer et Rowan 1977)
C’est ce qui assurera la légitimité de l’entreprise. Définition : similarité, ressemblance, identique… des pratiques. Isomorphisme coercitif : Les entreprises sont obligés de se confirmer à des règles et des normes. Isomorphisme mimétique : les entreprises copient les structures, les méthodes des leaders, on parle de mythes rationalisés (on suit des règles, mais pas d’une manière aveugle ) exp :benchmarking . Isomorphisme normatif : les entreprises adoptent des règles institutionnelles pour adhérer à une culture professionnelle.Résulte de l’influence prédominante de l’expertise Exp : les compagnies aérienne sont obligés d’obéir à des règles de sécurité sévère ce qui produit une uniformité des pratiques. Benchmarking : est une technique de marketing (mercatique) ou de gestion de la qualité qui consiste à étudier et analyser les techniques de gestion, les modes d'organisation des autres entreprises afin de s'en inspirer et d'en retirer le meilleur. Exp normatif : recours a des experts pour accroitre l’uniformité.

16 Les dirigeants adoptent l’isomorphisme pour s’assurer
de la légitimité de leur choix et justifier leur décisions. Un travail récent d’Olivier (1991) critique la théorie institutionnelle, en considérant que les entreprises ne sont pas passives à la pression institutionnelle mais développe des réponses stratégiques : Acquiescement : céder totalement aux pression institutionnelles. Exp Suivre des normes invisibles, prise pour acquis, Obéir aux règles et accepter les normes Compromis : céder partiellement . Exp Négocier avec les parties prenantes institutionnelles Évitement : s’efforcer de s’échapper à la nécessité de se conformer. Exp Changer d'objectifs, d'activité ou de domaine Défi : résister. Exp Négliger les normes et les valeurs explicites Manipulation: s’efforcer de modifier les pressions. Exp Agir sur les valeurs et les critères

17 Contexte & Contribution
Dans un environnement complexe et turbulent, et face à des ressources limitées, les entreprises sont tenue de se former en coalition pour en faire face. La prise en compte des contraintes de l’environnement qui Pèsent sur les entreprises. Le phénomène de regroupement des entreprises, on parle de Population d’organisation. Comprendre l’apparition et la disparition d’entreprises dans des populations diverses. Expliquer les causes de succès ou d’échec d’entreprise.

18 Critique École de contingence :
- Considère l’environnement comme abstrait, vague et agrégé. - L’école de la contingence en stratégie marque les limites de la croyance selon laquelle la stratégie d’entreprise obéirait à des règles universelles, valables pour toutes les organisations. - Aucune entreprise n’est confronter à un environnement bien déterminé ( dynamique, hostile..), il peut y avoir des épisodes. Écologie des populations - Conception trop restreinte du choix stratégique (si non comment Expliquer l’existence de deux entreprises dans un environnement similaire puissent réussir tout en adoptant deux stratégies différentes) La plus grande faiblesse peut être de la contingence

19 - Est-ce que les entreprise subirent l’environnement ou s’adaptent
Avec Lui ? - Caractère déterministe - La sélection vient des pressions externes de l’environnement. - Astley a critiqué l’écologie des populations en disant que ses auteurs regardent le monde par le bout de la lorgnette (d'un point de vue particulier dont on exagère l'importance). De ce fait ce qui est proche semble très loin. -En plus il soutien qu’une entreprise peut mourir par des coups stratégique venant de ses concurrents, et non pas de l’environnement. -Distinguer entre la capacité d’adaptation par la sélection naturelle ou par les changements de l’intérieure.

20 de votre aimable attention
Merci de votre aimable attention