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Publié parRoch Guillemot Modifié depuis plus de 10 années
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Evaluer les politiques documentaires d’EPLE
Jean-Pierre Véran, IA-IPR EVS, académie de Montpellier Vice président du jury de CAPES documentation et Denis Tuchais, Professeur documentaliste, membre du jury 28 mai -Chartres Académie d’Orléans Tours
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Le silence de Google « évaluation des politiques documentaires »+ « établissement scolaire » : total de 4 réponses Les politiques documentaires et leur évaluation sont encore peu présentes dans les écrits en ligne sur /et les/des EPLE. L’évaluation des politiques documentaires : de quoi parle-t-on ?
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Pourquoi, pour quoi, évalue-t-on ?1
Un double objectif : évaluer la performance du système d’information…et d’éducation : La performance c’est « le rapport entre le résultat obtenu et l’effort déployé pour y arriver » d’où un élément majeur: la question du temps utilisé pour atteindre tel ou tel objectif. C’est pourquoi les indicateurs existent, pour maîtriser et faire évoluer l’activité du CDI en même temps que le projet d’établissement. D’où aussi la durée de l’évaluation : le temps du projet d’établissement. 1 – D’après Amandine Jacquet, EVALUER L ’ACTIVITE EN BIBLIOTHEQUE : Quels indicateurs pour quels objectifs ? sur
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Des indicateurs concertés
indicateurs quantitatifs (nombre de… prêts, d’ouvrages achetés, de visites sur le site du CDI, sur telle rubrique …) indicateurs qualitatifs liés à la satisfaction des usagers (enquêtes de satisfaction…), aux résultats obtenus aux évaluations d’acquisitions de compétences … Les indicateurs doivent être élaborés en concertation entre l’équipe de direction -dont le gestionnaire -,le professeur documentaliste, les enseignants et CPE au conseil pédagogique
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Des repères (1) Préambule du Protocole d’inspection de février 2007: « Le professeur-documentaliste doit savoir situer son action dans le cadre du projet d’établissement et, conformément à la circulaire du 27 mars 2006, proposer une politique documentaire aux instances de direction de l’établissement ; celle - ci ne se limite pas à la politique d’acquisition de l’établissement ; elle inclut la notion de projet pédagogique et éducatif faisant appel aux ressources documentaires, l’analyse des besoins en matière d’information, le système d’information documentaire, la formation des élèves à la maîtrise de l’information, l’ouverture de l’établissement sur l’environnement, l’apport du documentaliste à la politique en faveur de la lecture. »
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Des repères (2) Code de déontologie du bibliothécaire (ABF, 2003) : 4 axes principaux, l’usager, la collection, la tutelle, la profession. Pour le documentaliste, ajouter celui de l’éducation , notamment la formation à la culture de l’information. Des repères pratiques : site de l’ENSSIB
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L’usager Qui ? Elèves, personnels, parents, autres
Objectifs : un CDI « ouvert, tolérant, convivial », fiabilité et mise à jour des informations, répondre à chaque demande et, à défaut, la réorienter, assurer le libre accès de l’information en respectant la plus large ouverture possible, élargir le public Indicateurs : accessibilité (horaires, accueil et capacité d’accueil, personnels, superficie, espaces dédiés) fréquentation, taux d’emprunts (moins d’un emprunt par an et par élève dans un lycée général et technologique à coloration littéraire), place dans l’ENT (création de produits documentaires selon les besoins : bibliographies, sitographies, netvibes, delicious…), nombre de demandes, évolution de la demande…, , enquête de satisfaction par catégorie de publics
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La collection Le plan de développement des collections, le désherbage et la conservation, « Offrir aux usagers l'ensemble des documents nécessaires à sa compréhension autonome des débats publics, de l'actualité », des programmes d’enseignement, « œuvrer à la mise à jour permanente et à la conformité à l’état présent des connaissances scientifiques » Indicateurs : analyse des besoins en ressources, taux d’emprunt et de consultation (exemple des périodiques : abonnements susceptibles d’être remplacés), nombre d’ouvrages de plus de dix ans, budget (dynamique d’acquisition)
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La tutelle Dans l’établissement : la Direction, le CA, l’inspecteur « rendre compte, en les évaluant, des services et des activités » Les partenaires vitaux : collectivités territoriales, autres lieux ressources : quelle prise en compte dans l’intérêt des élèves de leur politique éducative, de lecture ? exemple des ateliers de lecture et d’écriture dans les collèges (DDLL 34) Indicateurs : l’ensemble des indicateurs dans les différents domaines
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La profession coopération, mutualisation, dans le bassin, le département, l’académie Publier et transmettre, faire avancer la réflexion autour du métier en participant à des publications, à des colloques et journées d'étude Relations en interne avec les professeurs de discipline et les CPE, en externe avec les bibliothécaires (lecture publique et université), les professionnels des médias Indicateurs : contribution aux bases documentaires communes, au travail partagé de veille et de traitement documentaire, au système d’information de l’établissement, actions communes avec la lecture publique, les médias, les institutions culturelles (ouverture, culture, lecture)
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La contribution à l’éducation de l’élève
Le socle commun dans ses 7 compétences, notamment maîtrise des TIC, compétences sociales et civiques, autonomie et initiative : quelles acquisitions (connaissances, capacités et attitudes) réalisées par les élèves au CDI ? La culture de l’information (le parcours de formation à la culture de l’information) : quels apprentissages pour tous les élèves au CDI ? Indicateurs : programmation concertée d’activités info-documentaires pour chaque classe, contribution du documentaliste au PDMF, à l’accompagnement éducatif et personnalisé, aux TPE, PPCP, enseignements d’exploration, au B2i et à l’ECJS ?
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Une autre entrée pour l’évaluation du service rendu par l’ECDI à l’établissement
On pourrait imaginer quatre axes d’évaluation du service rendu : 1er axe : l’organisation du service (accessibilité, personnel, emplacement dans l’établissement, budget…) 2ème axe : l’accessibilité de l’information: -physiquement (le fonds) -virtuellement (les services en ligne, site…) 3ème axe : la qualité du contenu de l’information et des services (voir les indicateurs sur les collections) 4ème axe : pertinence, cohérence, continuité, résultats du parcours de culture de l’information des élèves dans l’ECDI
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