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Objectifs de l’intervention

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Présentation au sujet: "Objectifs de l’intervention"— Transcription de la présentation:

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2 Objectifs de l’intervention
Connaître l'organisation normale du sommeil Connaître les principales causes d'insomnie Connaître les principales causes d'hypersomnie Connaître les parasomnies Connaître les règles élémentaires d’hygiène du sommeil

3 Plan I- Définition II- Physiologie du Sommeil
III- L’organisation du sommeil IV- Les stades du sommeil V- Les mécanismes du sommeil VI- Les paramètres d’études du sommeil VII- L’hygiène du sommeil

4 Le sommeil: définition
Définition du « Petit Robert » C’est l’état d’une personne qui dort, état physiologique normal et périodique caractérisé essentiellement par la suppression de la conscience, la résolution( relâchement) musculaire, le ralentissement de la circulation, de la respiration et par l’activité onirique

5 Le sommeil: définition
Définition du «Larousse » État d’une personne dont la vigilance se trouve suspendue de façon immédiatement réversible  Définition du Docteur Jouvet Le sommeil est un état périodique et nécessaire de diminution de la vigilance au cours duquel on cesse d’entrer en relation avec le monde extérieur Dictionnaire en Soins Infirmiers Altération de la conscience ou inconscience partielle à laquelle on peut mettre fin par une stimulation.

6 Définition de la Vigilance :
Selon le « Petit Robert » État de veille Selon le dictionnaire des termes techniques de médecine Fonction qui assure l’éveil du cortex cérébral, de la conscience et des facultés de relation. Elle dépend de la substance réticulée du tronc cérébral et de médiateurs chimiques ( neurotransmetteurs: dopamine, noradrénaline). La disparition de la vigilance entraîne le coma

7 Le sommeil naît autant de l’indifférence que de la fatigue
Le sommeil naît autant de l’indifférence que de la fatigue. Il est relié à la perte de contrôle, au laisser aller, laisser faire et à l’abandon. "Le sommeil s'empare de l'être humain dès que les événements du monde extérieur cessent d'éveiller son intérêt." Le «naturel» serait de s'endormir rapidement lors du coucher, dormir d'un sommeil profond et récupérateur et se réveiller le matin frais et dispos pour la journée. Quand le sommeil n'est pas vécu de cette façon, il convient de trouver l'empêchement ou la cause et d'y remédier. Parmi les besoins vitaux, le sommeil se situe au 3e rang après respirer et boire mais aussi avant celui de manger. On survit moins longtemps à la privation de sommeil que celle de nourriture. Le sommeil est donc un facteur de santé essentiel qui mérite une attention particulière

8 Physiologie du sommeil

9 Physiologie du sommeil
Durant le sommeil, surviennent de grandes différences dans le fonctionnement du corps ... L’activité corticale diminue pendant le sommeil néanmoins certaines fonctions régies par des noyaux du bulbe au niveau du tronc cérébral subsistent, notamment la respiration, la fréquence cardiaque et la pression artérielle. Le dormeur conserve un certain contact avec l’environnement par l’intermédiaire de la formation réticulaire puisque des stimulis ( bruits dans la nuit)éveille . Du reste, les somnambules se déplacent sans se heurter aux obstacles tout en étant profondément endormis.

10 Physiologie du sommeil
En état de veille, la vigilance du cortex cérébral dépend des influx qui lui parviennent du système réticulé activateur. Lorsque l’activité de ce système diminue, celle du cortex diminue également, c’est ce qui explique que l’atteinte du système réticulée entraîne l’inconscience. Le sommeil ne se réduit pas à la « mise hors tension » du mécanisme d’excitation du système réticulé. Il s’agit d’un processus actif par lequel le cerveau entre en repos. Les centres du système réticulé activateur participent non seulement au maintien de l’état de veille, mais ils sont aussi à l’origine de certains stades du sommeil , et particulièrement le stade du rêve. L’hypothalamus synchronise les stades du sommeil.

11 Les signes du sommeil La somnolence diurne se traduit par :
Des bâillements, Des clignements des paupières Les yeux qui piquent, La tête lourde, tombante, Une baisse de l'attention, de la concentration, Une sensation de fatigue ...  

12 L’organisation du sommeil

13 Les rythmes du sommeil Parmi les rythmes biologiques animant les espèces vivantes, il en est un qui leur est commun : le rythme circadien (de circa : tour, cercle ; et dies : jour) ou nycthéméral (de nuktos : nuit ; et hemera : jour). L’alternance du sommeil et de l’état de veille fait intervenir le cerveau et le tronc cérébral et suit un rythme naturel de 24 heures: le cycle circadien De la même façon, la température du corps varie au long de ces vingt-quatre heures, selon un rythme régulier : d'une valeur minimale de 36,7°C environ à six heures du matin, la température s'élève au cours de la journée pour atteindre à peu près 37,5°C vers dix-sept heures. On admet aujourd'hui que la température moyenne normale du corps, au cours de la journée, est de 37,2°C et non de 37°C.

14 L’horloge du sommeil Le sommeil survient au moment où notre température centrale diminue. Nous nous éveillons quand notre température remonte au moment du pic du cortisol, qui nous donne l’énergie nécessaire pour être actif. Au moment où il nous faut aller dormir, Nos yeux piquent … Nos paupières sont lourdes … Nous avons un peu froid …

15 Les stades du sommeil

16 L’organisme fonctionne de façon cyclique de jour comme de nuit.
Chacun de nous, durant la journée, passe régulièrement d'un état de grande forme à des "coups de pompe", de temps forts à des temps faibles. Ces cycles se succèdent au cours de la nuit, autant de fois que l’organisme en a besoin pour récupérer. La nuit est donc une succession de 4 à 5 cycles de sommeil.

17 Les stades du sommeil Ils sont déterminés par les ondes enregistrées sur les tracés éléctro-encéphalographiques. Le sommeil normal est organisé en une succession de stades de sommeil lent et de sommeil paradoxal. Notre sommeil s’organise en cycles de 1 h 30 à 2 h. Chaque cycle se compose de sommeil lent suivi d’une phase de sommeil paradoxal A la fin de chaque cycle, marquée par une phase de sommeil paradoxal, nous pouvons nous éveiller. Le sommeil paradoxal correspond à 25 % de la nuit de sommeil, le sommeil lent à 75 %.

18 L'éveil et le sommeil Deux types de sommeil: Sommeil lent :
divisé en 4 stades (1 à 4) (0= éveil = sommeil lent profond ) caractérisé par une faible activité du cerveau Sommeil paradoxal caractérisé par une intense activité du cerveau correspond aux périodes de rêve

19 Les cycles de sommeil sur une nuit
le sommeil paradoxal: l'activité du cerveau y est intense mais le sommeil est très profond et le corps presque totalement paralysé. C'est le moment des rêves et y récupère de toute la tension nerveuse de la journée précédente. Les trains du sommeil Le sommeil lent profond survient essentiellement au cours de la 1ère partie de la nuit. Le sommeil paradoxal survient essentiellement au cours de la 2ème partie de la nuit. La fin d'un cycle de sommeil est marquée par le sommeil paradoxal puis replonge dans un nouveau cycle de sommeil ou bien la personne se réveille, après une petite période intermédiaire de sommeil lent léger. En effet, le sommeil lent prédomine en début de nuit et le sommeil paradoxal est plus long, plus important en fin de nuit, au petit matin. Les cycles de sommeil sur une nuit

20 Vasodilatation périphérique Diminution de la tension artérielle
Le sommeil lent correspond à une période de récupération de la fatigue physique. On peut constater durant le sommeil lent une diminution de l’activité du système bulbaire sympatho-excitateur adrénergique ce qui entraîne: Vasodilatation périphérique Diminution de la tension artérielle Diminution de la t° corporelle et cérébrale Diminution du métabolisme de base Diminution de la demande énergétique Diminution de la consommation de glucose Diminution de la consommation en oxygène Stockage des réserves énergétiques (glycogène) dans les cellules gliales, cellules nutritives des neurones

21 Sommeil paradoxal ou stade V
Le qualificatif « paradoxal » vient du fait que le tracé éléctroencéphalographique obtenu se rapproche de celui qu’on enregistre pendant l’état de veille d’où le paradoxe, car la personne est bel et bien endormie. C’est une période de sommeil profond pendant laquelle un stimulus de forte intensité est nécessaire pour provoquer l’éveil. Le sommeil paradoxal joue un rôle important dans le développement des circuits nerveux, dans la maturation cérébrale, dans la mémorisation. Le sommeil  paradoxal permet le développement corporel, la synthèse protéique et la réparation des tissus. L’hormone de croissance est secrétée durant cette phase de sommeil. L’enfant a besoin de son sommeil pour grandir. A la puberté les hormones sexuelles sont secrétées en sommeil paradoxal, permettant ainsi la maturation sexuelle. Le sommeil paradoxal est la phase du rêve et du cauchemar. C’est un élément primordial de la vie dont on ne peut se priver plus de 7 jours sans entraîner la mort.

22 Sommeil paradoxal ou stade V
Cette phase de sommeil se caractérise par: Une inhibition motrice avec abolition totale du tonus musculaire (atonie musculaire):Par contre, on constate une érection du pénis ( explication de l’érection matinale) ou du clitoris Les seuls muscles qui continuent à fonctionner sont: - Les muscles oculo-moteurs qui sont animés de mouvements rapides comme au cours de l’éveil, ce qui fait appeler cette phase de sommeil, la phase REM: Rapid eyes mouvement. Selon certains chercheurs, les mouvements des yeux sont reliés à l’imagerie onirique - Des petite secousses myocloniques de la face et des extrémités - Une hyperactivité végétative qui contraste avec une inhibition motrice et se traduit par une augmentation et une irrégularité de la fréquence cardiaque, de la fréquence respiratoire et des variations de la TA - Une intense activité du système nerveux avec élévation de la T° du cerveau, une augmentation du débit sanguin cérébral et une augmentation de la consommation d’oxygène. Le cerveau pendant cette période consomme une énorme quantité d’oxygène plus encore que durant l’état de veille

23 Le rêve Le rêve permet de libérer l’esprit, de résoudre des conflits, de compenser des frustrations, sans réveiller le dormeur. " Le rêve est le gardien du sommeil ". Les rêves prolongent souvent l’activité mentale de la veille. Chez l’enfant, les rêves de début de nuit se caractérisent par des images angoissantes, désagréables. En fin de nuit, le contenu des rêves évolue, les conflits se résolvant, il devient plus agréable. Avant 5 ans, il est difficile de parler de rêve: il s’agit d’images statiques (animaux), devant lesquelles il est un spectateur peu ému. Entre 5 et 7 ans, l’enfant participe à son rêve de manière active en relation avec les histoires de la journée, les films, les livres… Entre 7 et 9 ans, l’affectif prend une place importante dans le vécu onirique. Le rêve aide au développement intellectuel et affectif de l’enfant.  Freud, au début du siècle, a proposé une théorie sur la signification du rêve, sur son sens et sur sa spécificité individuelle. Il disait «  le rêve est le gardien du sommeil ».

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25 Les mécanismes du sommeil

26 Le sommeil occupe un tiers de notre vie
Le sommeil occupe un tiers de notre vie. A 60 ans, nous avons dormi 20 ans dont 5 ans passés à rêver. Les conditions de la vie moderne font que nous avons perdu une heure de sommeil en 100 ans. Le sommeil est pourtant indispensable à la restauration et la récupération de nos forces physiques et psychologiques (la tension nerveuse accumulées dans la journée), il est essentiel à une bonne qualité de vie. Pourtant, à notre époque, on ne lui donne pas la place qu'il mérite. On le considère souvent comme une perte de temps : malmené par des emplois du temps surchargés ou décalés, altéré par des drogues qui nuisent à la santé, il ne peut plus jouer son rôle réparateur.

27 LE BESOIN DE SOMMEIL

28 La durée de sommeil Le besoin de sommeil quotidien diminue constamment au cours des années. La durée de sommeil de l’enfant se réduit avec l’âge, mais il existe une grande variabilité interindividuelle. Dès l’âge de 3 ans, on peut reconnaître des petits (8h30), moyens (10h à 11h30) et grands dormeurs(12h30 à 15 h) avec 2 à 3 heures de sieste. La durée de sommeil en fonction de l’âge : 6 ans : 10 h 45 min 7 ans :10 h 30 min 8 ans : 10 h 15 min 9 ans : 10 h 10 ans : 9 h 45 min 11 ans : 9 h 30 min 12 ans : 9 h 30 min Adolescent 8 à 9 heures Adulte 6 à 8 heures Personne âgée 5 à 7 heures ( + ou – sieste)

29 A CHACUN SON SOMMEIL Chaque individu a sa typologie du sommeil, c'est-à-dire besoin d'un temps de sommeil qui lui est propre. En moyenne, l’être humain adulte dort environ 8 heures par nuit mais pour certains 5 heures de sommeil suffisent : ce sont les "petits dormeurs", d'autres ont besoin de 9 à 10 heures de sommeil : ce sont les "gros dormeurs". Certains sont "du matin", d'autres "du soir". Ces besoins en sommeil différents d'un sujet à l'autre sont génétiquement déterminés et hérités des parents. Les limites habituellement considérées comme normales se situent entre 6 et 10 heures. En fait, le seul signe d'un sommeil suffisant est de se sentir en bonne forme dans la journée. Le besoin fondamental en sommeil se heurte malheureusement le plus souvent aux exigences et aux contraintes de la vie socio-professionnelle. Si ces conflits sont trop importants ou trop répétés, ils risquent de dégrader les rythmes biologiques et la sensation de fatigue, de malaise, insomnie et dépression peuvent être la cause de surmenage.

30 A CHACUN SON SOMMEIL Le sommeil de chacun est unique:
Il existe différents facteurs qui influencent sur le temps de sommeil: - facteur géographique: on dort plus en attitude et moins en bord de mer - en fonction de l’âge - En fonction de l’activité diurne: plus l’activité de la journée a été importante, plus le sommeil sera long afin de permettre une récupération. - en fonction des facteurs génétiques: on distingue des « gros » et des « petits » dormeurs

31 Les facteurs du sommeil
Toute cette subtile mécanique serait régie par une sorte de métronome biologique, parfois appelé l'oscillateur interne, qui est situé dans le cerveau, au niveau de l'hypothalamus. Cet oscillateur qui fonctionne sur un rythme de base d'environ vingt-quatre heures est influencé par deux types de facteurs : Les facteurs environnementaux, comme la lumière ; Les facteurs qui déterminent les rythmes d'activité sociale, par exemple l'heure du coucher, qui correspond plus à une habitude culturelle qu'à une nécessité biologique.` Tous ces éléments font qu'en moyenne, chez les Français, les heures de sommeil se situent entre vingt-deux ou vingt-trois heures le soir et six ou huit heures du matin. Toutefois, une proportion non négligeable de personnes paraît déphasée par rapport à ce rythme : ce sont les " gens du soir " qui ont le plus grand mal à s'endormir avant deux heures du matin et les " gens du matin " qui sont souvent debout à quatre ou cinq heures.

32 Outils d’exploration du sommeil

33 LES ECHELLES

34 Vous manquez d’énergie Tout vous demande un effort
FATIGUE : ECHELLE DE PICHOT Diriez vous que ? Pas du tout Un peu Moyennement Beaucoup Extrêmement Vous manquez d’énergie 1 2 3 4 Tout vous demande un effort Vous vous sentez faible Vous avez les bras, les jambes lourdes Vous vous sentez fatigué(e) sans raison Vous avez envie de vous allonger pour vous reposer Vous avez du mal à vous concentrer Vous vous sentez fatigué(e), lourd(e) et raide TOTAL > 17 : Fatigue modérée > 24 : Fatigue sévère

35 Je me sens cafardeux(se) ou triste
DÉPRESSION : ECHELLE DE BECK Je ne me sens pas triste Je me sens cafardeux(se) ou triste Je me sens tout le temps cafardeux(se) ou triste et je n’arrive pas à en sortir Je suis si triste et si malheureux(se) que je ne peux pas le supporter 1 2 3 Je ne suis pas particulièrement découragé(e) ni pessimiste au sujet de l’avenir J’ai un sentiment de découragement au sujet de l’avenir Pour mon avenir, je n’ai aucun motif d’espérer Il n’y a aucun espoir pour mon avenir et la situation ne peut s’améliorer 13 items - Total = 39 > 8 : Dépression modérée > 16 : Dépression sévère

36 LE QUESTIONNAIRE Historique de la plainte Vie socio professionnelle
± Professionnel de la route ± Travail posté Hygiène de vie et Santé ± Tabac ± Alcool ± Excitants Antécédents Habitat Bruit Température ± Télévision La somnolence diurne Echelle d’Epworth ± Accès de somnolence ± Sieste Somnolence ± réparatrice ± Signes de narcolepsie Retentissement Au volant Au travail La fatigue diurne Echelle de Pichot L’humeur habituelle Echelle de Beck Le traitement ± Psychotropes Depuis quand ? Régularité des prises ± Tentative de sevrage Traitement habituel Le sommeil Repas et occupations du soir Heures de coucher (normal, en repos) Temps d’endormissement Heures de lever (normal, en repos) ± Phénomènes intercurrents ± Parasomnies Qualité du sommeil Qualité du réveil

37 L’ AGENDA DE SOMMEIL Sieste éventuelle Heure du coucher
Prise d’excitants (café, thé, coca..) Accès de somnolence Heures de sommeil Prise de médicaments Heure du lever Au matin : appréciation de la nuit Au coucher : appréciation de la journée

38 1- chez les enfants 2- chez l’adulte
L ’Hygiène du sommeil 1- chez les enfants 2- chez l’adulte

39 L’hygiène du sommeil L’attitude des parents au coucher chez l’enfant: Les parents doivent être plus présents et disponibles auprès de l’enfant lors du coucher, en s’asseyant au bord du lit, en lui racontant une histoire, en lui apportant douceur et apaisement à un âge où les peurs du coucher sont fréquentes et le besoin de sécurité indispensable (rituels, lampe allumée, porte entrouverte…). Le lit : L’enfant, dès son plus jeune âge, doit apprendre à dormir seul et à s’endormir dans son lit. Les parents doivent lui poser des limites afin qu’il acquiert une autonomie par rapport à son sommeil.

40 L’hygiène du sommeil L’alimentation : Il faut éviter de trop manger surtout le soir pour bien dormir. L’excès de poids augmente le besoin de sommeil. Le repas du soir ne doit pas être trop copieux, ni trop riche. Le repas doit être également une détente : éviter les sujets qui fâchent ou qui tracassent… Il faut laisser au moins une heure entre la fin du repas et le coucher Le repas du soir idéal : Le lait, des laitages et du fromage, salade, fruits, céréales, légumes, crudités, poisson. Éviter : La viande, la charcuterie, les frites, les sauces, le sucre en excès, le chocolat, les glaces, les bonbons, les épices, le café, le coca, les tonics. Le petit déjeuner, souvent négligé, est important pour bien démarrer la journée. Le petit déjeuner idéal : Le pain complet, les céréales, le lait semi-écrémé, le beurre, les yaourts, le fromage, les fruits secs.

41 LES JEUNES Van den Bulck J Sleep 27(1) 101-104 (2004)
PRIVATION CHRONIQUE DE SOMMEIL DUE AU MODE DE VIE MODERNE Van den Bulck J Sleep 27(1) (2004)

42 L’hygiène du sommeil Les activités avant le coucher : Les personnes doivent être attentives aux programmes télévisés consommés pour eux même et leurs enfants en début de soirée, car leur contenu peut générer des peurs au coucher et alimenter les cauchemars. De la même manière, les boissons excitantes et jeux électroniques doivent être consommés avec beaucoup de modération en fin de journée. Les rêves : Le rêve n’est pas purement imaginaire, il correspond à une réalité intérieure. L’écoute du rêve est certainement un bon moyen de connaître , ses peurs, ses sentiments ou les dangers qui menacent. La scolarité : Dans la recherche des causes du retard scolaire, il faut envisager l’éventualité d’un trouble du sommeil et tenir compte de la typologie et du besoin de sommeil de l’enfant, ainsi que de leurs adéquations aux rythmes scolaires. L’école devrait s’adapter aux rythmes de l’enfant en aménageant les horaires et les programmes, participer à l’amélioration des conditions d’hygiène de sommeil et enfin lui permettre en toute liberté d’exprimer ses peurs, ses rêves et ses cauchemars.

43 1. Il faut avant tout restreindre le temps passé au lit au sommeil et aux activités sexuelles. En effet, il faut dissocier le lit de toute activité non compatible avec le sommeil comme lire, regarder la télévision, manger. 2. Les heures du coucher et surtout du lever doivent être constantes. Cet horaire constant a un effet synchroniseur sur le cycle veille sommeil. Se lever tard le dimanche matin ne fera que retarder l'heure du coucher et qu'empiéter sur les heures de sommeil de la nuit à venir ... En outre, dormir le plus longtemps possible ne favorise pas toujours un réveil "du bon pied".

44 3. Si vous avez déjà des problèmes de sommeil, évitez les siestes
3. Si vous avez déjà des problèmes de sommeil, évitez les siestes ... Vous ne fragmenterez pas votre sommeil en plusieurs périodes et vous "consoliderez" votre nuit. Recherchez plutôt quelque activité intéressante qui fatigue un peu le corps et l'esprit vous ne dormirez que mieux. 4. L'exercice physique est recommandé mais il faut l'éviter en fin de soirée. En effet, il augmente la température du corps, provoque une excitation tant physique que psychologique incompatible avec un bon sommeil. Il faut également éviter les bains trop chauds juste avant d'aller se coucher .. éviter une activité intellectuelle intense prolongée tard dans la nuit.

45 5. Il est également recommandé de maintenir des horaires de repas constants et surtout d'éviter les repas trop lourds en fin de soirée et juste avant de dormir Ne pas manger assez est aussi peu judicieux nous pouvons être réveillé par une fringale nocturne. Il faut avant tout éviter les excitants comme le café, les cigarettes et bien sûr l'alcool. Si l'alcool est utilisé par beaucoup comme inducteur du sommeil, il provoque un sommeil de mauvaise qualité, peu réparateur et déstructure à long terme le sommeil sans parler des risques plus grands pour la santé à une consommation régulière.

46 Prendre le temps de libérer le surplus d'énergie de stress (défouler);
6. Il faut également créer les meilleures conditions d'environnement - éviter le bruit, une chambre trop chaude ou trop froide, choisir un lit confortable. Veiller à ce que la chambre soit bien aérée et le lit relativement ferme. Se couvrir avec des couvertures chaudes mais légères. Les couvertures légères améliorent tous les types de sommeil. Rendre la chambre sombre et silencieuse (possibilité d'utiliser des bouchons d'oreilles, boules ouatés). Régler la température de la pièce autour de 170C; Éloigner les appareils électriques d'au moins un mètre du lit, placer le lit à au moins un mètre d'une plinthe électrique. Éviter les couvertures électriques à cause du champ électromagnétique qu'elles créent et qui peut dérégler notre horloge biologique (cycle sommeil-éveil) réglée par la glande pinéale; 7. Sachez aussi éviter la "rumination" au lit Tenter de résoudre ses problèmes avant de s'endormir ne peut que provoquer une anxiété, une tension nerveuse néfastes à l'endormissement et donc, une insomnie. Prendre le temps de libérer le surplus d'énergie de stress (défouler); Faire des exercices d'automassage pour dissoudre les tensions, spécialement dans la nuque et les épaules; Faire des étirements pour faire circuler l'énergie 8. Surtout, évitez l'auto-administration de somnifères Ne les prenez que sur avis médical tout en sachant qu'il est préférable de les utiliser à doses faibles - surtout chez les personnes âgées - pour un temps très limité - parfois en séries interrompues - et qu'il ne faut pas les supprimer brusquement mais diminuer progressivement les doses, en accord avec votre médecin.

47 Buvez des tisanes sédatives et consommez des produits laitiers.
Faites une bonne promenade. Pensez à vous relaxer. Évacuez les tensions de la journée. Écoutez de la musique douce. Pratiquer des exercices à effets sédatifs : flexion-pomme (feuille pliée en yoga), relaxation (meilleur remède dans 90 % des cas), méditation, yoga, taï chi, gymnastique douce, réflexologie (massage des pieds avec balle), respiration profonde; Écouter de la musique douce; Durant la journée, développer des attitudes mentales propices à la détente (positivité, estime de soi, confiance, etc.); Buvez des tisanes sédatives et consommez des produits laitiers. Une tisane avant le coucher se révèle souvent efficace. Ajouter du miel; genre de sédatif du système nerveux; Tout ce qui apporte calme et sérénité, tout ce qui diminue stress et anxiété, est favorable au sommeil.

48 Une fois au lit Laisser aller les soucis (se ramener dans le présent, apprécier ce moment d'arrêt); Accepter sans résistance l'insomnie. Laisser le sommeil venir de lui-même (attente passive et patiente). Créer l'image mentale du sommeil, imaginer que l'on s'endort; Se coucher de préférence sur le côté ou sur le dos. Dormir sur le ventre n’est pas recommandé pour la colonne vertébrale (accentuation de la courbe lombaire), ni pour la libre respiration; Éviter les oreillers volumineux, ils accentuent la courbure du cou en hyperextension (possibilité de déformation de la C.V. à la longue; La monotonie et l'indifférence aident à s'endormir. Éviter de compter les heures et les moutons! Créer plutôt des images positives. Par exemple, imaginer un lac très calme; contempler l'eau où se reflète le ciel bleu et imaginer un caillou qui tombe dans l'eau. Suivre les cercles concentriques qui s'éloignent, puis jeter la pierre suivante et ainsi de suite. Le cerveau doit pouvoir se reposer; Imiter la respiration profonde et lente du dormeur. Imiter le sommeil; Évoquer des souvenirs agréables de vacances ou autres. Un relax total est plus reposant que le sommeil lui-même; Éviter la télévision au lit; Éviter les discussions stressantes (le lit doit demeurer un lieu de repos); Se répéter des affirmations positives face au sommeil. Exemple: "je m'endors facilement", "mon sommeil est profond et récupérateur", etc.

49 QUELQUES CARACTERISTIQUES PROPRES A L’AGE

50 Vieillesse Maturité Enfance Eveil S. Lent SP
Lorsqu’on avance en âge, la durée du sommeil diminue et l’on se réveille plus tôt. Le sommeil s’allège. Les éveils nocturnes sont plus fréquents. Ceci est une évolution normale et les somnifères n’arrangent rien.

51 Il faut se coucher tard pour éviter de finir son temps de sommeil au cours de la nuit et se lever à heure fixe, à l’heure d’éveil spontanée et ce, même si la nuit n’a pas été « bonne ». Il faut lutter contre la somnolence diurne. Si l’on dépense son capital sommeil dans la journée, il n’en reste plus pour la nuit. Il faut conserver un maximum d’activités sociales, mentales et physiques ce qui permet d’accentuer le contraste entre le jour et la nuit. La qualité de notre sommeil dépend de la qualité de notre journée.

52 J'ai pas assez de ma nuit pour rêver, et c'est pour ça que je me lève / Donc si je me lève, c'est que j'ai pas assez de ma journée pour réaliser mes rêves."

53 Les troubles du sommeil

54 Plan I- Classification II- Les parasomnies III- Les Dyssomnies
La somnolence L’hypersomnie La narcolepsie Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil L’insomnie IV-Mythes ou croyance en rapport avec le sommeil V- Rôle infirmier par rapport au sommeil

55 CLASSIFICATION DES TROUBLES DU SOMMEIL
Les troubles du sommeil sont classés selon leur forme, leur durée ou leurs causes. La classification internationale des troubles du sommeil (ICSD) distingue : - les dyssomnies : perturbations de la qualité, de la quantité ou des horaires du sommeil : insomnies, hypersomnies, troubles circadiens. L'origine intrinsèque (cause interne à l'organisme) ou extrinsèque (cause extérieure) est considérée pour la classification. - les parasomnies : phénomènes anormaux qui surviennent au cours du sommeil : somnambulisme, cauchemars, terreurs nocturnes…

56 Il existe des troubles extrinsèques du sommeil liés à des pathologies neurologiques ( confusion, démence), psychiatriques ( dépression), endocrinienne( hyperthyroïdie) qui altèrent le sommeil. Les maladies intrinsèques du sommeil comprennent la narcolepsie, les hypersomnies, le syndrome d’apnée du sommeil et les parasomnies ( désignent les troubles du sommeil tel que le somnambulisme)

57 Les parasomnies

58 Les sursauts durant le sommeil.
Ce sont de brèves secousses corporelles, généralement isolées, mais pouvant survenir en succession. Ces secousses impliquent principalement les jambes, mais peuvent aussi impliquer les bras et la tête et parfois être accompagnées de symptômes sensoriels tels des éclats de lumière et la sensation de tomber. L’intensité des sursauts du sommeil varie, ceux-ci peuvent même occasionner un cri strident. Le traitement inclut l’évitement de facteurs précipitants tels les stimulants et les horaires de sommeil irréguliers.

59 Le trouble des mouvements rythmés (cognements de tête).
Ce trouble peut impliquer tout le corps (balancement du corps). Les mouvements rythmés se produisent généralement juste avant l’endormissement et persistent pendant le sommeil léger. Les mouvements rythmés se présentent par groupes assez longs, se répétant environ à toutes les 2 secondes, et peuvent être associés à des vocalisations. Ils sont plus courants chez les enfants, surtout les plus jeunes, mais peuvent persister à l’âge adulte. Pour la majorité des enfants et des nourrissons, le traitement n’est pas nécessaire bien que les parents devraient être rassurés. Matelasser la région du lit et porter un casque protecteur peut être conseillé.

60 Somniloquie La somniloquie est le fait de parler pendant son sommeil, de l'émission de quelques sons à des conversations élaborées. Elle survient le plus souvent en sommeil lent Le dormeur n’a pas conscience d’être en train de parler, ni des détails de ce qu’il a dit. Les épisodes sont généralement brefs et non fréquents, sans signes de stress émotionnels associés. Ils peuvent être spontanés ou induits par la conversation. Cette symptomatologie banale, plus souvent observée chez l'homme, ne nécessite pas de traitement.

61 Les crampes nocturnes. Une sensation douloureuse de tensions musculaires se produit généralement au niveau du mollet, et parfois au niveau du pied. Les crampes peuvent durer quelques secondes et disparaître spontanément, mais peuvent parfois persister jusqu’à 30 minutes. Ces sensations ont été rapportées par plus de 16% des personnes en bonne santé, particulièrement après un exercice vigoureux, chez les personnes âgées et les femmes pendant la grossesse. Les crampes sont généralement soulagées par un massage, l’application de chaleur ou de froid, ou par le mouvement.

62 Autres parasomnies Les autres parasomnies se produisent généralement pendant le sommeil léger et lors de la transition de l’éveil au sommeil.

63 L’énurésie nocturne Ce problème est courant chez l’ enfant d’âge scolaire. La prévalence se situe autour de 8-10% à 6 ans, de 4-5% à 10 ans et de 3% à 12 ans. L’énurésie est dite primaire lorsque la continence urinaire complète, qui devrait avoir lieu vers 5 ans, n’a jamais été atteinte. L’énurésie est dite secondaire lorsque l’enfant commence à mouiller son lit la nuit après avoir eu le contrôle de sa vessie pendant au moins 6 mois. Les causes peuvent inclure une vessie de petite taille, une plus grande quantité d’urine, d’autres conditions médicales telles l’apnée obstructive du sommeil ou le stress. L’énurésie tend à se produire dans le premier tiers de la nuit. Prévenir les horaires de sommeil irréguliers et la privation de sommeil peut aider à contrôler l’énurésie chez le jeune enfant. Éviter les liquides dans la soirée, avoir recours à des exercices de contrôle de la vessie, la réassurance et les encouragements, un tableau avec des étoiles pour les nuits au sec, un système d’alarme qui se déclenche par la libération d’urine, le soutien familial et éviter les taquineries. La médication (la desmopressine intra-nasale ou par administration orale) peut parfois s’avérer nécessaire, particulièrement pour les adultes et les enfants connaissant un stress social associé à cette condition.

64 Le bruxisme ou grincements des dents.
Le bruxisme, toucherait 15 à 20  % de la population occidentale. Incontrôlés car ils ont lieu pendant notre sommeil, deux types de bruxisme existent. Le bruxisme centré revient simplement à serrer fort ses dents, sans bouger. Ce type de mouvement peut entraîner parfois des douleurs musculaires de la mâchoire, semblables à des courbatures, au réveil. Le bruxisme excentré est, lui, plus gênant. Il consiste en un grincement ou un crissement répété des dents qui, dans bien des cas, dérange le partenaire de lit. Le bruxisme est souvent associé à l’usure des dents ainsi qu’à des douleurs à la mâchoire. La diminution du stress et le port d’un appareil buccal pouvant prévenir le dommage dentaire sont suggérés.

65 Le Syndrome de Mort Subite du Nourrisson (SMSN).
Il s’agit de la mort soudaine et inattendue d’un nourrisson où une enquête post-mortem ne peut révéler de causes plausibles du décès. Le SMNS est rarement constaté durant la première semaine de vie, le taux atteint un sommet vers semaines; 90% des décès par le SMSN se produisent avant l’âge de six mois. La position de sommeil est importante. Le SMSN a connu un déclin depuis 1992, entre autres attribué aux recommandations de placer les nourrissons en bonne santé sur le côté ou sur le dos pour dormir. Coucher les nourrissons sur le dos est associé à un risque moins élevé.

66 Parasomnies du sommeil profond

67 Somnambulisme et Terreurs nocturnes
La plus grande portion du sommeil profond (à ondes lentes) se produit pendant les trois premières heures de la nuit. Une personne réveillée durant le sommeil profond, ou perturbée par ce type de parasomnie, présente des signes de confusion, de désorientation et des rythmes respiratoire et cardiaque plus élevés. Le souvenir du réveil est généralement flou. Un épisode typique dure environ 6 minutes, mais peut varier de quelques secondes à 30 minutes. Les jeunes enfants ont beaucoup de sommeil à ondes lentes; d’ailleurs, le somnambulisme et les terreurs nocturnes se produisent généralement entre 4 et 12 ans et s’estompent normalement en vieillissant. Puisque le sommeil à ondes lentes diminue avec l’âge, ces comportements sont plus fréquents chez les enfants et peu probables chez les personnes âgées. Des antécédents familiaux sont souvent présents. Ces parasomnies peuvent aussi être reliées à une privation de sommeil, un horaire de sommeil irrégulier, de la fièvre et certains médicaments, tels les sédatifs et certains médicaments prescrits pour des troubles cardiaques.

68 Le somnambulisme. Durant un épisode de somnambulisme, la vision et la coordination motrice semblent maintenues, quoique quelques blessures accidentelles aient été rapportées. Il est rare d’observer plus d’un épisode par nuit et la probabilité de manœuvres complexes est faible. Il est particulièrement important de rappeler aux personnes somnambules de dormir dans un environnement sécuritaire. Le somnambulisme s'observe surtout chez le garçon de 7 à 12 ans, de façon occasionnelle chez 15 à 45% des enfants. Habituellement 2 à 3 heures après l'endormissement, l'enfant sort de son lit, marche dans sa chambre, dans la maison, voire à l'extérieur. Il a les yeux ouverts, le regard vide, effectue des activités habituelles ou parfois insolites. L'adulte peut le reconduire doucement dans son lit tant qu'il n'essaie pas de le réveiller, ce qui est d'ailleurs totalement inutile. L'enfant n'en gardera aucun souvenir. La durée de l'accès peut varier de quelques minutes à une demi- heure. Ces accès de somnambulisme disparaissent vers la puberté.

69 Les terreurs nocturnes.
Un épisode débute généralement par un cri terrifiant, une augmentation des rythmes cardiaque et respiratoire, de la transpiration et une expression de peur. Ces symptômes durent de une à quelques minutes. Les personnes se rappellent rarement les détails spécifiques d’une terreur nocturne. Il est particulièrement important de rassurer les parents et l’enfant souffrant de terreurs nocturnes. Une routine régulière de coucher et une quantité suffisante de sommeil mènent souvent à une amélioration. La terreur nocturne serait observée chez 1 à 6% des enfants d'âge scolaire. Elle débute souvent entre l'âge de 3 à 6 ans et survient surtout chez le petit garçon, au cours des 3 premières heures de la nuit. L'enfant crie, s'assoit dans son lit, hurle, a les yeux ouverts et fixes. Il peut tenir des propos incohérents et gesticuler. Des phénomènes neuro-végétatifs sont toujours présents : sueurs, pâleur ou rougeur du visage, tachycardie, tachypnée. Lorsque l'on essaie de toucher ou de calmer l'enfant, celui-ci devient encore plus agité, peut se débattre et avoir un "réflexe d'échappement", il se lève et déambule violemment. L'épisode est habituellement unique, dure 1 à 20 minutes et l'enfant se rendort spontanément. Ce trouble disparaît également à la puberté.

70 Les éveils confusionnels (ivresse du sommeil ).
Les éveils confusionnels se produisent dans le contexte de courts éveils, sans la présence de somnambulisme ou de terreurs nocturnes, ou suite au réveil matinal. Le comportement est souvent inapproprié et s’accompagne de pensées confuses, de malentendus et d’erreurs de logique. Ces symptômes sont plus courants chez les enfants de moins de 5 ans. Même si un épisode peut durer plusieurs minutes, la personne ne s’en souvient généralement pas. Un traitement est rarement nécessaire.

71 les dyssomnies

72 Sémiologie des troubles du sommeil
Irritabilité Tremblements Hallucinations visuelles Troubles de la vue Troubles du langages Désorientation temporo-spatiale

73 La somnolence anormale est très répandue dans la population générale
  La somnolence anormale est très répandue dans la population générale. Elle augmente avec l'âge.         La somnolence anormale - ou somnolence diurne excessive - peut se définir comme la survenue d'endormissements à des moments où il faudrait rester éveillé. C’est un symptôme qui devrait être recherché systématiquement lors de tout interrogatoire.

74 Il existe plusieurs degrés de somnolence :
Légère : épisodique, elle ne se manifeste que lors des périodes de calme et de repos. Par exemple : regarder la télévision ... Modérée : tous les jours, lors d'activités ne nécessitant pas une attention particulière. Sévère : tous les jours, lors d'activités nécessitant une certaine attention. Les personnes s'endorment très facilement n'importe quand dans la journée, en conduisant, au travail, en classe. L'impact social et professionnel est important.

75 ATTENTION !!!!    La somnolence peut-être atténuée lors de moments de forte motivation ou concentration    Il y a alors un risque de s'endormir brutalement Bien souvent le sujet ne s'aperçoit pas qu'il s'endort Le sujet est généralement plus somnolent qu'il ne le pense  Mais elle sera rapidement démasquée lors de diverses situations calmes et monotones  La somnolence est plus évidente pour l'entourage

76 Causes Le sommeil en quantité insuffisante, appelé aussi dette de sommeil, est la première cause de somnolence diurne excessive. Cette insuffisance de temps dormi touche environ 25% de la population (36% des jeunes !). La personne ne dort pas suffisamment pour son propre besoin de sommeil et ce manque de sommeil va se traduire par un besoin de dormir dans la journée. Contrairement à certaines idées reçues, la plupart des individus ont besoin de dormir "longtemps", par exemple 9 h vers 18 ans et 7 h vers 50 ans. Rares sont les personnes qui ont besoin de peu de sommeil ! Les travailleurs posté Les jeunes !

77 Causes Il peut exister, du fait d’une pathologie, des altérations des mécanismes propres aux divers états de vigilance. Les pathologies de la vigilance : narcolepsie, hypersomnie idiopathique .. Les pathologies dégénératives du système nerveux : Parkinson, Alzheimer Narcolepsie Parkinson Alzheimer Populations à risque

78 EXAMEN CLINIQUE Les troubles du sommeil sont une plainte subjective fréquente ; ils nécessitent néanmoins une écoute attentive, un examen clinique minutieux, parfois un interrogatoire de l'entourage. L'examen doit rechercher : - les antécédents - les caractéristiques des troubles : circonstances d'apparition, ancienneté, forme, durée… en recherchant un trouble spécifique - des facteurs circonstanciels - l'existence d'une pathologie psychiatrique ou organique - les signes d'accompagnement : phénomènes hypnagogiques, rites, ronflements, pauses respiratoires, éveils, polyurie, mouvements des membres… - les répercussions diurnes : céphalées, lombalgies, fatigue, somnolence diurne,troubles cognitifs, irritabilité, troubles du comportement, de l'humeur, cataplexie…

79 L’hypersomnie

80 Épidémiologie Elle touche 1à 2 personnes pour Elle débute dans l’enfance ou l’adolescence, sans circonstances déclenchantes. Elle a une évolution chronique, persistant jusqu’à un âge avancé. Elle est particulièrement invalidante sur le plan socio-professionnel.

81 Les signes cliniques L’hypersomnie se caractérise par une hypersomnolence diurne plus ou moins permanente, le patient ne se sentant jamais réellement réveillé. Cette hypersomnolence diurne peut entraîner des conduites automatiques: Le sommeil de nuit est de longue durée ( sup à 10heures), sans éveil nocturne Le réveil est tardif, pénible, nécessitant de multiples incitations ( plusieurs réveils à sonneries répétées) Le réveil est marqué par une ivresse de sommeil avec désorientation temporo-spatiale, lenteur de la parole et de la pensée, troubles de la mémoire L’examen clinique est normal parfois des migraines, des évanouissements, des bouffées de chaleur, des sueurs, un syndrome de Raynaud

82 AUTRES CAUSES D’HYPERSOMNIE
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL Privation chronique de sommeil Syndrome d’apnées du sommeil Syndrome de Kleine Levin Hypersomnie récurrente - survenant par crises de quelques jours chez des adolescents et de jeunes adultes - préférentiellement de sexe masculin. Les crise s’accompagnent de boulimie et de désinhibition sexuelle. Disparaît après quelques années. Mononucléose infectieuse (virus d’Epstein - Barr) Hypersomnie symptomatique d’une dépression (fatigue chronique et clinophilie) Hypersomnie iatrogène (psychotropes) Hypersomnolence post traumatique Hypersomnolence liée à une maladie endocrinienne (diabète, hypothyroïdie) Hypersomnolence liée à une maladie neurologique (Parkinson, Alzheimer) Hypersomnolence liée à une tumeur encéphalique

83 LA NARCOLEPSIE

84 ÉPIDÉMIOLOGIE La narcolepsie est la plus connue des hypersomnies. Sa prévalence n'est pas encore connue avec certitude. Le délai diagnostique est souvent long - plus de 10 ans en moyenne - mais, paraît beaucoup plus court ces dernières années - avec une moyenne de 3 ans pour les cas diagnostiqués depuis 1990. Dans plus de 50% des cas, on retrouve, dans les jours ou les semaines précédant les premiers symptômes, un stress psychologique - une maladie - un traumatisme - des brusques modifications des horaires de sommeil avec une privation de sommeil ...

85 SIGNES CLINIQUES La narcolepsie, découverte par Gélineau (1880), se caractérise par: Une hypersomnolence diurne, due à des accès irrépressibles de sommeil survenant plusieurs fois par jour et durant de 2 à 30 minutes. Le patient s'endort brusquement en mangeant, au volant ou pendant une conversation. Ces accès de sommeil restaurent une vigilance normale pour quelques heures. Cette somnolence irrite souvent l'entourage qui la ressent comme un manque d'intérêt et de participation plutôt que comme le symptôme d'une maladie. Ces fluctuations continuelles de la vigilance s'accompagnent de difficultés d'attention et de mémoire. Elles peuvent entraîner des automatismes - phrases sans sens - rangements d'objets dans des endroits insolites - conduite d'une voiture dans un endroit imprévu ... L'éveil de ces malades est un état d'éveil actif, comme s'ils étaient incapables de maintenir un éveil calme sans s'endormir.

86 SIGNES CLINIQUES Des attaques de cataplexie. Cette perte brusque du tonus musculaire sans altération de la conscience peut toucher quelques muscles seulement (chute de la tête, impossibilité d'articuler ou fléchissement des genoux) ou être beaucoup plus globale, entraînant la chute du patient. Le malade ne perd pas connaissance mais reste cependant incapable de réagir à toute stimulation, ces perceptions sensorielles restant parfaitement conservées. Il garde le souvenir de tout événement survenu au cours de son accès. Ces épisodes sont typiquement déclenchés par une émotion : surprise, plaisir, rire ou colère. Ces attaques sont très variables d'un sujet à l'autre en durée (une fraction de seconde à plusieurs minutes) et en nombre (quelques unes seulement dans toute la vie ou plusieurs par jour).

87 SIGNES CLINIQUES Des hallucinations hypnagogiques (à l'endormissement) ou hypnopompiques (à l'éveil). Il s'agit en fait d'un rêve qui survient au moment de l'endormissement ou à l'éveil. Présentes chez environ deux tiers des narcoleptiques, elles se traduisent par des hallucinations visuelles ou auditives, ou bien encore par la perception de sensations corporelles (chaud, froid, douleur). Ces hallucinations peuvent être si effrayantes que les patients développent une véritable hantise de se coucher. Des parasomnies (somniloquie, bruxisme, troubles du comportement du sommeil paradoxal ...) sont fréquentes.

88 ÉVOLUTION La narcolepsie est une maladie plus ou moins invalidante. L'hypersomnolence diurne persiste toute la vie - avec une amélioration après la retraite - de part un meilleur aménagement des heures d'éveil et de sommeil. Les accès de cataplexie peuvent disparaître spontanément. Les hallucinations et les paralysies du sommeil sont souvent temporaires - survenant surtout au début de la maladie

89 A R E T D U 7 M I 1 9 LES PATHOLOGIES DU SOMMEIL ET LES TROUBLES DE LA VIGILANCE ENTRENT DANS LA LISTE DES PATHOLOGIES NECESSITANT UN AVIS MEDICAL SUR L’APTITUDE A LA CONDUITE. ILS SONT DONC A DECLARER PAR LE PATIENT A LA COMMISSION DEPARTEMENTALE DES PERMIS DE CONDUIRE. L’ESPRIT DU TEXTE N’EST PAS D’INTERDIRE LA CONDUITE AUX PATIENTS MAIS DE S’ASSURER D’UNE BONNE PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE.

90 LE SYNDROME D'APNÉES OBSTRUCTIVES DU SOMMEIL (SAOS)

91 DEFINITION Le SAOS se définit par la survenue répétitive, au cours du sommeil, d'obstructions complètes ou partielles des voies aériennes supérieures, responsables d'apnées ou d'hypopnées. en moyenne, plus de 10 apnées par heure de sommeil ou de 15 hypopnées par heure de sommeil. Une apnée est définie par l'arrêt du flux aérien durant plus de 10 secondes, cet arrêt pouvant être d'origine centrale (absence de commande respiratoire), obstructive (obstruction des voies aériennes supérieures avec persistance des efforts ventilatoires) ou mixte (c'est à dire d'origine centrale puis obstructive). Au cours des apnées obstructives, la contraction des muscles respiratoires est incapable de faire entrer l'air dans les poumons du fait de l'obstruction des voies aériennes supérieures. Les apnées peuvent s'accompagner de micro éveils.

92 CLINIQUE SIGNES NOCTURNES SIGNES DIURNES
Ronflements Apnées du sommeil Sensation d’étouffement Dyspnée paroxystique Sueurs nocturnes Hypersialorrhée Nycturie Sommeil agité Sommeil non réparateur Somnambulisme Asthénie matinale Céphalées matinales Hypersomnolence diurne Somnolence non réparatrice Troubles de la mémoire Troubles de la concentration Syndrome dépressif Troubles de la libido Accidents de la route Accidents du travail POIDS (kg) / TAILLE (m) 2 = IMC 70% des patients sont obèses (IMC ≥ 30) 20% sont en surpoids (IMC ≥ 25) 10% ont un poids normal HTA dans 50% des cas

93 SIGNES DIURNES SIGNES NOCTURNES  Céphalées matinales  Ronflements  Hypersomnolence  Apnées nocturnes  Accès de sommeil non réparateurs  Sommeil agité  Troubles de la mémoire  Sueurs nocturnes  Difficultés de concentration  Éveils en sursaut avec sensation d'étouffement  Troubles du comportement  Nycturie  Syndrome dépressif  Énurésie  Troubles de la libido - Impuissance  Somnambulisme  Comportements automatiques  Dyspnée paroxystique nocturne  Accidents de la circulation, accidents professionnels  Hypersialorrhée

94 EPIDÉMIOLOGIE TOUCHE ENTRE 2% ET 5% DE LA POPULATION GÉNÉRALE
ÂGE DU DIAGNOSTIC : 50 ANS FORTE PRÉDOMINANCE MASCULINE (75%) CHEZ LES FEMMES : RÔLE DE LA MÉNOPAUSE RÔLE DE L’OBÉSITÉ TRONCULAIRE - DE TYPE ANDROÏDE (TOUR DE COU) RÔLE FAVORISANT DE L’ALCOOL (EFFET SUR LES MUSCLES DILATATEURS DU PHARYNX) RÔLE FAVORISANT DU TABAC (RISQUE X 3) RÔLE DES ANOMALIES ORL (PERMÉABILITÉ NASALE - 75% DES RÉSISTANCES DES VAS) RÔLE DES FACTEURS ANATOMIQUES (MICRO ET/OU RÉTROGNATHIE) FACTEURS ETHNIQUES RÔLE DES PATHOLOGIES ENDOCRINES (HYPOTHYROÏDIE - ACROMÉGALIE - DIABÈTE) RÔLE DES MÉDICAMENTS (BENZODIAZÉPINES - BÊTABLOQUANTS) FACTEURS GÉNÉTIQUES

95 Syndrome d'apnées du sommeil:
Le traitement des apnées centrales est souvent délicat. Les psychostimulants sont peu efficaces. La ventilation au cours du sommeil par un appareil respiratoire à pression positive est possible quand les apnées sont sévères. Les hypnotiques sont contre-indiques car ils aggravent la symptomatologie.

96 L'insomnie

97 DÉFINITION CLASSIFICATION CLINIQUE ÉPIDÉMIOLOGIE CONDUITE À TENIR TRAITEMENTS

98 Définition L'insomnie est la diminution de la durée habituelle du sommeil et/ou l'atteinte de la qualité du sommeil avec retentissement sur la qualité de la veille du lendemain. Elle peut également se définir comme l’incapacité à initier ou maintenir son sommeil Étymologiquement, le terme "insomnie" signifie absence de sommeil. En moyenne, les "insomniaques" ont un temps total de sommeil et une stabilité de sommeil moindres que les « bons dormeurs » . La définition de l’insomnie est donc purement subjective. Il y a insomnie quand le sujet ressent son sommeil comme difficile à obtenir, insuffisant ou non récupérateur.

99 Classification les insomnies transitoires ou occasionnelles et
On différencie 2 types d’insomnie : les insomnies transitoires ou occasionnelles et les insomnies chroniques qui posent des problèmes diagnostiques et thérapeutiques très différents

100 Insomnie transitoire L’insomnie transitoire fait partie de la vie normale : il est normal de voir son sommeil perturbé pendant quelques jours dans certaines circonstances. La difficulté tient au fait qu'une insomnie occasionnelle risque de se pérenniser; l'intervention médicale doit surtout chercher à prévenir ce risque. C’est une perturbation du sommeil en rapport avec des causes occasionnelles réversibles, telles que : - une mauvaise hygiène de sommeil. - des facteurs environnementaux : niveau sonore, climat, altitude,... - un stress psychique : contrariété, deuil, contraintes,... - un stress physique : contrainte liée à une affection physique, douloureuse par exemple. - phénomène de rebond à l’arrêt d’un traitement tranquillisant ou hypnotique - prise aiguë de toxique A la disparition de la cause occasionnelle, le sujet retrouve un sommeil normal. Mais quelquefois, la situation peut se chroniciser, avec mise en place d’un cercle vicieux qui constitue ce qu'il est convenu d'appeler une insomnie persistante primaire

101 Insomnie chronique L’insomnie chronique constitue un véritable problème, étiologique, et surtout thérapeutique. On différencie les insomnies chroniques d’origine physique, d’originene psychique, et les insomnies persistantes primaires (les plus fréquentes) qui ne reconnaissent pas de cause spécifique. Insomnie chronique d’origine physique Certaines dyssomnies : mouvements périodiques du sommeil, impatience des membres inférieurs à l’éveil, syndrome d'apnées du sommeil sont plus souvent responsables de somnolence diurne, et décrites dans le chapitre correspondant. D'autres étiologies sont le plus souvent facilement identifiées : - pathologies douloureuses ou inflammatoires, notamment cancéreuses et rhumatismales; - maladies neurologiques (Parkinson, démences, etc.); - toxiques (alcool entre autres).

102 Insomnie chronique Insomnie chronique d’origine psychique
On pourrait lister ici presque toutes les affections psychiatriques : - - les troubles thymiques :- dépression : l’insomnie est un plainte précoce du dépressif, souvent associée à une clinophilie (il "se réfugie" dans son lit); - état maniaque, avec une difficulté d’endormissement et une diminution du temps de sommeil dont le patient ne se plaint pas habituellement. - les troubles anxieux : une des causes les plus importantes de difficulté d’endormissement. - les psychoses : l’insomnie se voit surtout lors des épisodes féconds, dont elle est d’ailleurs une signe précoce. - les démences où il y a une "inversion du rythme nycthéméral" avec somnolence diurne et éveil nocturne.

103 Insomnie chronique Insomnie persistante primaire
C’est l’insomnie "maladie", appelée aussi insomnie "psychophysiologique". C’est aussi la forme la plus fréquente L’insomnie est souvent apparue à un moment précis dans l'histoire du patient à l'occasion d'un deuil, d'une séparation ou d'une autre circonstance pénible, mais le retour au sommeil normal ne se produit pas, même lorsque la cause occasionnelle a disparu. Elle comporte des difficultés d'endormissement et un trouble du maintien du sommeil, le sommeil devient une appréhension. Le sommeil est perçu comme non réparateur, mais paradoxalement, et malgré l'impression de fatigue, il n'y a pas de somnolence diurne; les tentatives de sieste "réparatrice" échouent en raison de la même difficulté d'endormissement que pour le sommeil de nuit; la présence d’une somnolence est un argument contre le diagnostic d’insomnie persistante primaire, et doit faire rechercher une étiologie spécifique. Il convient aussi de noter la discordance entre l’importance subjective du retentissement diurne, et la discrétion du retentissement objectif. Typiquement, ces patients se disent très handicapés par la fatigue, les troubles de la concentration, les troubles de la mémoire, etc. Cependant, l’évaluation objective des fonctions cognitives démontre l’absence de perturbation.

104 Sémiologie des troubles la nuit et le jour
Pendant la nuit la quantité de sommeil est réduite par : des difficultés d'endormissement, des éveils nocturnes, un réveil trop précoce le matin. Le sommeil est vécu comme léger et non reposant. La journée du lendemain est difficile avec des plaintes de fatigue, somnolence, irritabilité, et s'accompagne souvent de troubles de l'humeur.

105 Signes associés à rechercher :
des paresthésies dans les jambes (fourmillements, brûlures, agacements) qui vont gêner considérablement la personne lorsqu'elle se couche dans son lit, l'obligeant à se relever, à marcher. Elle a besoin de se doucher les jambes avec de l'eau froide, ou de se les frotter vigoureusement. En cas d'éveils nocturnes les mêmes manifestations se reproduisent, des mouvements périodiques des jambes que le patient ne ressent pas mais qui peuvent gêner considérablement le conjoint, une respiration irrégulière ou un ronflement (intérêt de l'interrogatoire du conjoint).

106 Les causes:

107 Les contraintes et plaisirs liés au mode de vie :
irrégularité des horaires (travail à horaires alternants, travail de nuit...), évaluation des stress (affectifs, familiaux ou professionnels), rechercher la présence de situations conflictuelles à la maison ou au travail, existence de temps de repos, de loisirs, d'activités sportives.

108 Les autres causes: Rechercher une cause environnementale (bruit, chaleur..), des erreurs d'hygiène de vie (activité trop intense le soir, abus de café ou d'alcool), un rythme imposé inadéquat (travail de nuit ou en équipes), une maladie organique associée perturbant le sommeil (asthme, angor, ulcère gastro-duodénal, reflux gastro-oesophagien ...) ou bien encore la prise de médicaments excitants (théophylline, salbutamol, cortisone, béta-bloquants ....). Le diagnostic le plus fréquent est celui des insomnies liées à une cause psychologique ou psychiatrique (50 a 80 % selon les études)

109 TROUBLES DES RYTHMES CIRCADIENS

110 Ce sont des troubles du sommeil et de l'éveil liés à une inadéquation entre les horaires réels de sommeil et les horaires souhaités. Ils témoignent d'une discordance entre le mode de vie et le rythme physiologique. L'agenda de sommeil est une aide précieuse pour le diagnostic.

111 Syndrome d'Avance de Phase
Ce trouble se caractérise par un endormissement et un réveil précoces avec une durée habituelle de sommeil conservée. Le réveil vers 2, 3 heures du mati s'accompagne d'un besoin de sommeil en fin d'après-midi. Ce trouble s'observe surtout chez les personnes âgées.

112 Changement de fuseaux horaires
Nommé "Jet Lag", ce syndrome correspond à une désynchronisation des rythmes veille - sommeil liée au franchissement de fuseaux horaires. L'intensité des symptômes augmente avec le nombre de fuseaux franchis et certains facteurs : dette antérieure de sommeil, climat, conditions de voyage… Le symptôme premier est une insomnie d'endormissement lors d'un voyage vers l'Est, un réveil prématuré lors d'un voyage vers l'Ouest. Le tableau clinique associe fatigue, accès de somnolence, diminution des performances psychomotrices et parfois une instabilité thymique.

113 Travail posté Les horaires décalés ou variables de travail peuvent être à l'origine de troubles du sommeil (sommeil perturbé dans sa quantité et sa qualité) et de la vigilance (somnolence). Une surconsommation de substances stimulantes est souvent observée, celle-ci aggravant l'altération du sommeil. Les rotations avant (horaires retardés de travail), les alternances courtes (2 à 3 nuits consécutives) apparaissent être mieux tolérées physiologiquement ; de même l'adaptation apparaît plus facile chez certains sujets. Mais l'âge est un facteur de mauvaise adaptation du travail posté. Les hypnotiques sont peu efficaces à long terme.

114 Rôle infirmière par rapport au sommeil

115 La typologie  L’infirmier(e) doit reconnaître la typologie du sommeil, percevoir le moment privilégié de l’endormissement, les premiers signes de fatigue, lorsque les bâillements se succèdent, les paupières s’alourdissent, les sécrétions lacrymales se tarissent (" marchand de sable "), les pupilles basculent vers le haut … Les personnes doivent apprendre à ressentir la sensation de fatigue, l’envie de dormir et à apprécier le plaisir du sommeil. La typologie est définie par le moment habituel de l’endormissement et non par celui du coucher. Si dans une même famille tous les enfants se lèvent à la même heure pour aller à l’école, ils ne doivent pas forcément se coucher au même moment car ils ont des typologies et des besoins de sommeil probablement différents.

116 La qualité du sommeil : Afin d’apprécier le sommeil, l’infirmier doit connaître l’avis et ensuite d’obtenir des informations sur le niveau de fatigue au réveil du patient et sur la survenue d’éventuels éveils nocturnes. Lorsque le patient se réveille la nuit, le patient doit rechercher les causes : les soucis, les cauchemars, les problèmes d’allergie, le bruit, un environnement peu propice au sommeil (co-sleeping)…


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