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Une autre vision des systèmes d’information Partie 1

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Présentation au sujet: "Une autre vision des systèmes d’information Partie 1"— Transcription de la présentation:

1 Une autre vision des systèmes d’information Partie 1
Les ERP : Une autre vision des systèmes d’information Partie 1 Ajoutés en version 1 : Nombreux commentaires Transparents : 28, 29, 30 58 à 64 68 et 69

2 Objectifs du cours Apporter une vision différente des SI à travers les différents fonctions des ERP, Disposer d’un point sur l'état du marché, Appréhender les méthodologies de mises en oeuvre, Permettre aux ingénieurs SupInfo de situer leur rôle éventuel dans l’implantation et la maintenance des ERP. Une vision différente des systèmes d’information moins technologique et plus « fonctionnelle »

3 Programme du cours Définitions et composition d’un ERP,
Marché des ERP, Structure et vie d’un projet ERP, Conduite du changement, Maintenance des ERP, Progiciels «périphériques», Conclusions. Une vision différente des systèmes d’information moins technologique et plus « fonctionnelle »

4 Un ERP ? Qu’est-ce que c’est ?

5 Première tentative de définition
ERP signifie Enterprise Resource Planning, c’est-à-dire : « Gestion / planification des ressources de l'entreprise » Outil unique par lequel tous les départements (administratif, comptabilité et finance, ventes, production, ressources humaines ….) sont mis en relation via l'informatique L'ERP : automatise les processus horizontaux ou transverses, collecte et agrège des données de natures diverses (données client, produit, ...), standardise les tâches ou les grandes fonctions de base d'une entreprise (Ex. traitement des commandes client), permet de développer une vision d'ensemble de l'activité de l'entreprise, notamment en évaluant ses performances, Organisation verticale par fonctions (commercial, production, recherche - développement, comptabilité - finances, ressources humaines) à l’organisation horizontale par processus (chaîne logistique et flux transversaux en parcourant plusieurs fonctions) orientée Client. Ce nouveau modèle suppose l’intégration de principaux processus de l’entreprise pour mieux servir le Client. Une fois cette définition posée, a-t-on une meilleure vision de ce qu’est un ERP ?

6 Quelques questions C’est quoi et ça fait quoi exactement un ERP ?
Quelles sont les fonctions de l’entreprise qui sont réellement couvertes par les ERP ? Quelle place occupent-ils parmi des millions d’applications, en place depuis des années ? Quelle(s) différence(s) avec ces logiciels «classiques» (modulaires ou spécifiques ou développés) ? Qu’apportent-ils réellement aux entreprises ? Pourquoi les entreprises font-ils le choix d’implanter un ERP ? Quels sont leurs avantages et leurs inconvénients ?

7 PRESENTATION D’UN EXEMPLE D’ERP
Afin de mieux appréhender ce qu’est un ERP, le mieux est d’en examiner un à travers les menus qu’il propose.

8 Présentation d’un exemple d’ERP : Menu général de Baan IV
Présentation sous forme identique à celle de Windows Explorer : fichiers, sous fichiers etc. Exemple : dans Baan IV Commun, on trouve : les données propres à l’entreprise (Nom, adresse, n° TVA, etc) Les données partagées par l’ensemble des modules : Clients Fournisseurs Employés Tables logistiques (codes pays, unités, code branche d’activité, code regroupement d’article, mode de livraison, …) Tables financières (code TVA, Tx de TVA, code devise, Tx des devises, mode de paiement, Paramètres généraux

9 Structure de menu d’un ERP
Gd domaine fonctionnel Module = une fonction Sous module = détail d’une fct Session = saisie de données ou exécution d’une tâche

10 Les domaines fonctionnels Gestion de la finance
Gestion des comptes de résultats et de bilan Suivi des règlements client Suivi des paiements aux fournisseurs Gestion des liquidités Comptabilité analytique Préparation des budgets La présentation de toutes ces fonctions (au moins en partie) montrent l’étendue du domaine fonctionnel Finance Éditions des comptes Gestion des valeurs immobilisées PARAMETRES

11 Les domaines fonctionnels Gestion de la fabrication
Gestion des Protos bureaux d’études Gestion des articles vendus/achetés A Composition des produits Liste des opérations de fab. B C D E F G Planification des ressources de fabrication Planification des capacités de fabrication Suivi de la fabrication sur les lignes de fab. Enregistrement des tps de fabrication (hommes ou machines) Tous les modules ne doivent pas être détaillés mais l’étudiant doit en retirer une impression générale des possibilités d’un ERP Le schéma est donné pour permettre visualiser ce qu’est une nomenclature : la structure d’un produits en ses différents composants. PARAMETRES

12 Les domaines fonctionnels Gestion de la logistique
Gestion des articles vendus/achetés Calcul du prix de revient des produits vendus Achat, réception, contrat, … Vente, devis, contrat, livraison, factures, … Gestion avant-vente Distribution : Achats, Ventes, réception de marchandises, livraison de marchandises, gestion des magasins et de leurs casiers, mouvements stocks et inventaires, transferts inter magasins (planifiés), EDI, avant-vente (tournées et actions des commerciaux). Gestion des transferts inter magasins Gestion des magasins, inventaires, transferts, … Gestion des casiers dans les magasins PARAMETRES

13 Les domaines fonctionnels Gestion des transports
Gestion des acteurs transport & fonctions Gestion des adresses (ex. groupage/dégroupage) Gestion des moyens de transport Gestion ordres de transport (étapes) Gestion du conditionnement (palettes, caisses, …) Le module Transport a été développé par Baan, sur les spécifications d’un transporteur hollandais. C’est un exemple de module ajouté, dans un second temps, puis intégré à l’ERP. La problématique spécifique d’un transporteur est utilisée également pour traiter les besoins d’expédition d’une entreprise. La procédure de commande client peut générer un ordre de transport qui permet de choisir le mode de transport, de traiter les emballages, les regroupements de plusieurs expéditions et de suivre l’expédition au client. Matériels inflammables, radioactif, toxiques, … PARAMETRES

14 Les domaines fonctionnels Gestion du Service après-vente
Description des matériels installés, à entretenir Conditions d’application de l’entretien Gestion des interventions de dépannage Symptômes et statistiques de pannes Service : SAV pour le dépannage d’appareils vendus aux clients. Exemple de maintenance chez un fabriquant de cuisines industrielles (restaurants et cantines) chez qui il est impératif de connaître parfaitement le parc de machines installées, celles qui sont encore sous garantie, celles qui disposent d’un contrat (et à quelles conditions) et celles qui sont réparées sous paiement du client. Une mission = un ordre de réparation avec toutes les infos nécessaires (client, adresse, N° de tél., position dans la cuisine, n° d’appareil, symptômes, pièces à changer, …) Il existe aussi des modules GMAO : pour gérer l’entretien des machines de production, dans l’usine (non disponible ici). Gestion des pièces détachées PARAMETRES

15 Gestion du système et des développements
Gestion des versions et des service packs Paramétrage système Valeurs par défaut et droits utilisateurs Gestion imprimantes et autres systèmes ext. Gestion des traitements automatisés Gestion des bases de données Gestion des textes standard Création, modif. Personnalisation des menus Créations, sauvegardes et utilisation de requêtes Développements d’adaptations légères C’est la partie gestion technique de l’ERP Software Installation : pls versions peuvent existées, une seule est active à un instant T, installation des patchs de corrections de bugs Paramétrage système : langues utilisées, devises, partage de données inter sociétés, devises par pays, … Gestion des bases de données : création, mise à jour, count, … directes dans les fichiers, Liens tables logiques, tables physiques, audit des tables, … Développements d’adaptations légères : états / rapports, nouveaux écrans, fonctions simples, …. Développements nouveaux programmes

16 Exemple de sous menu : Gestion des achats
Tableaux des prix et des remises fournisseurs Conventions avec les fournisseurs (articles, prix, délais, …) Demande de prix et des remises aux fournisseurs Gestion des commandes aux fournisseurs Enregistrement des quantités reçues, réclamations, Màj stocks, … Exemple de la gestion des achats avec toutes les sous-fonctions couvertes Un achat peut se faire selon différentes procédures : Ex. 1- Impression de la commande, 2- Impression de la liste du matériel à recevoir (pour le magasinier) avec qtés et dates attendues, 3- Déclaration de la qté déclarée envoyée par le fournisseur et réellement reçue par le magasinier, 4- Réclamation éventuelle si différences de qté constatée, 5- Étape de contrôle de la qualité du matériel, 6- Retour de matériel défectueux, 7- Impression de l’image de la facture attendus du fournisseur tenant compte des aléas  à destination de la comptabilité fournisseur pour qu’elle ne règle que les qtés acceptées. 8- Fin de la procédure (clôture)

17 Exemple de processus : Passation d’une commande fournisseur
Gd domaine fonctionnel Module = une fonction Sous module = détail d’une fct Exemple d’un achat en repartant du menu principal pour resituer la fonction dans l’ensemble Session = saisie de données ou exécution d’une tâche

18 Exemple d’une session : commande fournisseur (en tête)
N° de commande Code du fournisseur  adresse Code des étapes de la procédure d’achat Date de la commande et date souhaitée En tête de commande fournisseur Le code fournisseur (3000) donne automatiquement l’adresse par défaut du fournisseur Le type d’ordre indique le type de procédure et donc les différentes étapes qu’il faudra obligatoirement passer : Exemple : 1- Impression de la commande 3- Déclaration de la qté déclarée envoyée par le fournisseur et réellement reçue par le magasinier 4- Réclamation éventuelle si différences de qté constatée 7- Impression de l’image de la facture attendus du fournisseur 8- Fin de la procédure (clôture) Modalités de livraison Modalités de paiement

19 Exemple d’une session : commande fournisseur (lignes)
Position ou n° de ligne de commande 1ère ligne de commande 2ème ligne de commande Quantités commandées et prix Les lignes détail de la commande On y indique l’article commandé, la qté, le prix et la remise, l’unité (Ex. la pièces), le code magasin pour la réception, la date de livraison souhaitée, … Code de l’article commandé pointe automatiquement sur les données de la fiche article Quantités commandées et prix : retrouvés directement depuis les tarifs saisis par ailleurs en fct des qtés Le fait d’utiliser des SGBDR permet les liens entre les différentes données. Mais ces données à titre indicatif. L’utilisateur peut les modifier si nécessaire. Code de l’article commandé  données fiche article N° du Magasin de réception de la marchandise (par défaut)

20 Exemple d’une session : une commande fournisseur (réception)
Après fax ou lettre de la commande  réception de la marchandise N° de la commande (14) Position de la ligne (10) Qtés déclarées envoyées par le fournisseur Qtés réellement reçues Une fois la commande passée, on réceptionne les marchandises. On déclare les qtés réellement réçues par rapport à celles déclarées envoyées par le fournisseur. Avec le n° de commande, le système retrouve toutes les infos : code fournisseurs, articles commandés, quantités, dates etc … Le magasinier saisie les quantités déclarées envoyées par le fournisseur et réellement reçues. Les quantités déclarées reçues augmentent d’autant le stock du magasin

21 Paramétrage Cependant, les entreprises ne fonctionnent pas toutes de façons identiques … loin de là ! Leurs besoins varient d’un secteur d’activité à un autre, Comment adapter l’ERP aux procédures de l’entreprise ? C’est l’objet du paramétrage dans les ERP.

22 Exemple de paramètres généraux
Mise en œuvre ou non d’un package (Gd domaine fonctionnel) DEUX NIVEAUX DE PARAMETRAGE : Ici, Niveau général  utilisation ou non d’un module complet Niveau fonction  adaptation du « comportement » du progiciel aux besoins client

23 Exemple de paramètres d’un domaine fonctionnel (Ventes)
Choix date d’application du Tx de change Choix date d’application des tarifs Niveau fonction  adaptation du « comportement » du progiciel aux besoins client Contrôle de dispo. du stock

24 Peut-on maintenant répondre à la question : Qu'est-ce qu'un ERP ?
Un ERP est composé de modules fonctionnels, connectés à une base de données centrale, gérant toutes les données opérationnelles de l'entreprise, Un ERP, peut être composé de plus de 7 à fichiers et programmes, Un paramétrage sophistiqué permet d'adapter, chaque module, aux besoins spécifiques de l'entreprise, Un L4G (ABAP pour SAP, Tools pour Baan, PL/SQL pour Oracle application, par ex.) permet d'ajouter des traitements plus spécifiques, ou de créer de nouvelles interfaces. Maintenant que nous avons « touché du doigt » par un exemple concret un ERP, voyons si nous pouvons mieux cerner ce qu’est un ERP.

25 Gestion des ressources humaines
Synoptique d’un ERP Installations Missions Contrats Commandes Achat/vente Stocks Production Conception GPAO Gestion atelier Stocks Service Distribution Expédition facturation Finances Compta géné Compta auxi Trésorerie Immos Tournées, Parc de véhicules Trajets Ingénierie Industrie Transports Projets GPAO : Gestion de Production Assistée par Ordinateur Les flêches indiquent ici toutes les inter connexions « naturelles » entre les modules de l’ERP. Elles illustrent la notion d’intégration du système. A titre d’exemple : la réception en stock d’un achat peut créer automatiquement : L’écriture sur un compte de facture à recevoir L’incrémentation des stocks en magasin La création d’un ordre de contrôle qualité, Etc Adaptations Développements Administration Méthodologie d'implantation Ressources Humaines Outils Implantation Gestion des ressources humaines

26 Composants techniques d’un ERP

27 Exemple d’une architecture générale
Dictionnaire UI Serveur d’application DB Driver DB Système d’exploitation Matériel CPU RAM I/O NW

28 Exemple d’une architecture technique : SAP R/3 (1/3)
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Requêtes SQL Requête, http, fichiers, SQL Envoi des requêtes Envoi des réponses Serveur d’applications Serveur de Bases de données Client Tâches du niveau Base de Données : une seule machine physique où s'effectue la gestion du dictionnaire physique de données : accès aux données (routines input/output), mise à jour physique de celles-ci, validation Pendant une transaction, les données sont stockées dans un buffer. En fin de transaction, la mise à jour physique est effectuée (validation des données par blocs).

29 Exemple d’une architecture technique : SAP R/3 (2/3)
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Requêtes SQL Requête, http, fichiers, SQL Envoi des requêtes Envoi des réponses Serveur d’applications Serveur de Bases de données Client Tâches du niveau Application : 7 types de tâches correspondantes à un service applicatif particulier. Tâches réparties sur un ou plusieurs serveurs et gérées sous forme d'instances (ensembles des process d'un serveur) : D (Dialog) Dialogue : tâche de communication entre le PC et le serveur applicatif V (Validate) Mise à jour des données : tâche de communication entre le serveur de SGBDR et le serveur d'application E (Enqueue) Gestion des blocages : gestion des accès concurrentiels sur des objets (blocages logiques) B (Batch) Traitements en lot : tâche de gestion des traitements lancés en batch M (Message) Message : tâche de communication intra-serveurs (sur une même machine) G (Gate) Passerelle : tâche de communication entre différentes machines distantes S (Spool) Gestion des impressions : gestion du spool (file d'attente des impressions) Les tâches de type D, V, E, B, S donnent lieu à un ou plusieurs processus de travail. Chacun de ces processus est activé par le dispatcher (répartiteur).

30 Exemple d’une architecture technique : SAP R/3 (3/3)
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Requête, http, fichiers, SQL Envoi des requêtes Dispatcher Enqueue Work Process Spool Work Process Batch Work Process Update Work Process Dialog Work Process Requêtes SQL Envoi des réponses Serveur d’applications Serveur de Bases de données Client Le dispatcher analyse le type de tâche à effectuer et l'affecte au processus qui doit le traiter Tâches du niveau Présentation : Le niveau présentation exécute les programmes d'interface utilisateur. C’est soit un poste bureautique, soit un serveur de terminaux, Sur chaque plate-forme de présentation : Le système d'exploitation met en forme des objets affichés et le fenêtrage, SAPGUI se charge de dire quels sont les écrans et menus à afficher.

31 Dictionnaires : données/application
Dictionnaire de données : Définition des tables : champs, indexes, références, … Domaines : types de données (numérique, chaîne, date,…) Dictionnaire applicatif : Sessions, Programmes (scripts, fonctions, …), Écrans, menus, rapports, Messages, questions, Libellés, Aide en ligne, Graphiques.

32 Modules fonctionnels

33 Principaux composants d’un ERP (1/3)
Gestion financière Gestion des informations comptables actualisées permettant d’établir comptes de résultats et bilans mais aussi le contrôle de gestion et les prévisions Gestion de la trésorerie Gestion et placement des liquidités de l’entreprise, rentabilisation des immobilisations et de limitation des risques Contrôle de gestion Instruments d’analyse structurée et de suivi des coûts et revenus constituant un système de contrôle et de pilotage de l’entreprise Pilotage d’entreprise Établissement et suivi permanent d’indicateurs liés aux résultats et au niveau de productivité de l’entreprise Gestion des investissements Élaboration et suivi des décisions et des projets d’investissements, de la planification à l’imputation, incluant les calculs de rentabilité et de simulation de l’amortissement. Contrôle de gestion : pourquoi l’on gagne ou l’on perd de l’argent, où et comment.

34 Principaux composants d’un ERP(2/3)
Planification de la production Processus de prévision et de gestion des différents types de production : fabrication répétitive ou unitaire, production avec variantes, fabrication à la commande ou sur stock, production orientée processus et gestion intégrée de la Supply chain, de la CAO et le SGDT, Achats et stocks Gestion processus d’achat. Évaluation automatique des fournisseurs, réduction des coûts d’approvisionnement et d’entreposage par une gestion précise des stocks et des emplacements de magasin et contrôle intégré des factures fournisseur, Maintenance et Gestion du service après-vente Planification, gestion et suivi des fonctions entretien, inspection et maintenance ainsi que des services garantissant une disponibilité maximale des systèmes propres et des équipements livrés aux clients, Gestion de la qualité Surveillance, enregistrement et administration de tous les évènements qualité dans la chaîne logistique, coordination du contrôle, déclenchement des mesures correctives. SGDT Système de Gestion des Données Techniques

35 Principaux composants d’un ERP(3/3)
Gestion de projets Coordination et gestion de toutes les phases d’une affaire en lien avec les achats et le contrôle de gestion : offre, conception, approbation, gestion des ressources et imputation, Administration des ventes Gestion des activités de vente incluant : définition des prix, gestion des commandes client et les livraisons, avec une liaison directe avec le compte de résultat et le système de production. Planification et gestion des ressources humaines Planification et gestion des personnels de l’entreprise : Embauche, contrats, formation, paie, … Business Information / Data Warehouse Collecte et agrégation des données provenant des diverses applications de l’ERP voire de sources externes pour établir des statistiques et tableaux de bord permettant la prise de décision et le pilotage de l’entreprise.

36 Exemple de structure fonctionnelle
APPLICATIONS ANALYTIQUES ET PILOTAGE Achats Gestion des stocks Production Gestion Des projets Maintenance Gestion de la qualité Distribution Adminstration des ventes Gestion de la relation employé Gestion du cycle de vie employé Gestion des Transactions RH Comptabilité Contrôle de gestion Gouvernance d’entreprise Gestion des flux financiers Gestion des déplacements et frais Environnement, Santé & Sécurité Intéressements & Commissions Biens Immobiliers Budgets Gestion de la Perfor- mance d’Entreprise Décisionnel finances & budget Décisionnel Ressources Humaines Décisionnel pour les opérations Intégration des individus Intégration informationnelle Intégration des processus Plate-forme d’applications Web SAP NetWeaver™ Self-services GESTION FINANCE, COMPTABILITE RESSOURCES HUMAINES GESTION DES OPERATIONS SERVICES PARTAGES D’ENTREPRISE de projets Administration Gestion des déplacements professionnels Budget Direction PORTAIL UTILISATEUR, ARCHITECTURE Gestion de la Performance d’Entreprise Applications décisionnelles finances & budget Application décisionnelles Applications décisionnelles pour optimiser les opérations Gestion des Données Techniques Gestion de Projets et de Programmes Suivi Qualité Gestion des Immobilisations SUPPORT AUX OPERATIONS Gestion des Données Techniques Gestion des Immobilisations Toutes les entreprises ne mettent pas en place la totalité des « briques logicielles » indiquées ci-dessus. Mais toutes les briques logicielles choisies et assemblées fournissent ce que l’on appelle : LA SOLUTION. Ces choix constituent le premier niveau des adaptations que l’on fera pour «coller» avec les besoins de l’entreprise. Toutes les briques de l’ERP sont, par nature, cohérentes entre elles.

37 Modélisation de règles & processus
Fonctions ERP Périmètre fonctionnel Domaine de Gestion Processus Flux Transactions A partir des grandes fonctions implantées, une « brique logicielle » peut être détaillée sous forme d’une procédure constituée d’étapes. Exemple de règle de gestion : les différentes étapes à suivre pour un achat : demande d’achat, validation par un supérieur, si montant > x validation par supérieur encore au dessus, recherche d’un fournisseur, demande de devis, acceptation d’un des devis, passage de commande ferme, etc …. Autre exemple de règle de gestion : les marges sont systématiquement contrôlées. Si elles dépassent un seuil x, la commande est bloquée et doit être validée par le chef de service administration des ventes. Les règles de gestion reproduisent les usages de l’entreprise : paramétrées selon l’activité de l’entreprise paramétrables selon les exigences spécifiques de l’entreprise.

38 R/3 R/3 Notion d’intégration Client/Server Client/Server ABAP/4 ABAP/4
Une transaction réalisée dans un module met à jour instantanément les autres modules concernés Exemple : la réception en stock d’un achat peut créer automatiquement : l’écriture sur un compte de facture à recevoir l’incrémentation du stock en magasin la création d’un ordre de contrôle qualité, Etc SD SD FI FI Sales & Sales & Financial Financial Distribution Distribution Accounting Accounting MM MM CO CO Materials Materials R/3 R/3 Controlling Controlling PP Mgmt Mgmt PP AM AM Production Production Asset Asset Planning Planning Accounting Accounting Client/Server Client/Server QM QM PS PS ABAP/4 Quality Quality ABAP/4 Project Project Ne sont ici représentées que qq relations/exemples parmi des milliers. SD : fonction vente et distribution MM : gestion des approvisionnements et des stocks PP : planification de la production QM : gestion de la qualité PM : gmao gestion de la maintenance des outils de production dans l’usine HR : Gestion des ressources humaines FI : Finance CO : controlling = contrôle de gestion, comptabilité analytique (ex compta. Industrielle) AM : gestion des immobilisations PS : gestion de projet WF : gestion du Workflow (Ex. la fiche article contient des données d’achat, de vente, de fabrication, de prix de revient, de stockage, etc… ces données sont réparties sur différentes personnes de différents départements le Workflow permet de faire circuler une fiche où chacun saisie les données le concernant. La fiche est transmise d’un utilisateur à l’autre automatiquement et l’on peut suivre son avancement (qui a déjà fait quoi et qui doit encore faire quoi). Cette notion est applicable à n’importe quelle procédure. Mgmt Mgmt System PM System PM WF WF Plant Plant Maint Maint - - enance enance Workflow/ Workflow/ HR HR IS IS Human Human Industrial Industrial Resources Resources Solutions Solutions

39 Organisation et paramétrage
A priori, pas d’organisation imposée par l’ERP à l’entreprise, Choix de «briques logicielles» parmi les fonctions proposées et plusieurs centaines de processus opérationnels, Paramétrage des «briques» pour former une organisation autonome et sur mesure, Modularité permettant de choisir entre une mise en place progressive ou une transformation radicale et simultanée (big bang) de tout le SI, Adaptations d’applications complémentaires (développements spécifiques) par l’intégrateur, si nécessaire. Les productions soit, de composants discrets (automobile, aéronautique) soit de produits fluides (pétrole, chimie, pharmacie, …) obéissent à des contraintes totalement différentes. D’un pays à l’autre, la législation varie (Ex. TVA en Europe, Taxe inter États aux USA)

40 Exemples de paramètres
Le paramétrage est le reflet des règles de gestion. Exemples de paramètres : Liens entre modules (activés ou non) Nombre d’originaux de facture, Date prise en compte pour un tarif, Sérialisation des pièces produites, Production répétitive ou industrie de process, Types de procédures de vente, d’achat, de production, qualité, … Système de calcul des prix remises, Méthode de calcul des prix de revient, des coûts de production, Définition des liens entre les données article d’étude et article de production, Schéma de comptabilité anglo-saxonne ou française, Modalités d’application des Taxes, Sérialisation des pièces produites : certaines pièces automobiles doivent être suivies par leur n° de série, d’autres non. Cela permet la traçabilité en cas de problème. Le constructeur peut ainsi retrouver tous les clients à qui il a vendu un type de voiture et les avertir pour qu’ils repassent au garage faire la correction. Autre exemple : n° de lot d’un vaccin pollué. Types de procédures de vente, d’achat, de production, qualité : Cf. l’exemple d’une procédure d’achat vue précédemment. Définition des liens entre les données article d’étude et article de production : les prototypes sortis des bureaux d’études ou leurs différentes versions sont « basculées » dans le fichier des articles achetés / vendus / fabriqués selon des procédure bien définies. Modalités d’application des Taxes : la TVA ne s’appliquent pas de la même manière ni avec les mêmes taux d’un pays à l’autre. Aux États unis, des taxes sont calculées pour passer d’un état à un autre. Autre exemple : les pays à très fort taux d’inflation nécessitent des systèmes de calculs des prix et remises particuliers. Pour une entreprise, j’ai été amené à « inventer » une étape supplémentaire dans la procédure de vente : « changement de propriété ». Au passage des eaux territoriales d’un pays, le commandant du bateau envoie un télex afin que l’administration des ventes effectue une opération dans l’ERP qui permet le transfert de stock et de propriété. Ainsi, avant cette opération si le bateau coule ou qu’incident quelconque se produit, ce sont les assurances de l’entreprise qui paient. Après, ces sont les assurances du client.

41 Différences entre logiciels développés et ERP
Logiciel développé Cahier des charges, Spécifications générales, Spécifications détaillées, Développements, Tests, Recette, Mise en production / maintenance ERP Pré étude, Analyse / prise de connaissance des besoins / réengineering (BPR), Constitution et formation de l’équipe projet, Maquettage, Conception générale = solution, Paramétrage de prototype(s), Éventuels développements spécifiques, Tests, Recette, Mise en production / maintenance. BPR : Business Process Re engineering C’est l’analyse, la remise à plat et les recommandations faits par des consultants «métier», des procédures de l’entreprise. Un BPR peut aboutir à une modification plus ou moins importante de l’organisation d’un service, d’un département ou de toute une entreprise. En théorie, elle doit être menée en amont de l’implantation d’un ERP. La réalité montre que, souvent, les chefs d’entreprise comptent beaucoup sur l’implantation de l’ERP pour modifier leurs organisations. Dans le cas d’implantation d’un ERP, il convient de rechercher à faire UN MINIMUM de spécifiques. Mais les grandes entreprises en demandent toujours beaucoup. Ce qui constitue, parfois, un handicap aux montées de versions. prêt à porter costume sur mesure

42 Logiciels développés vs ERP
Chaque logiciel est plus spécialisé dans son domaine  meilleure couverture du besoin utilisateur  donc meilleures performances "locales" MAIS Démultiplications de données  risques d'incohérences  grandes difficultés à consolider les résultats Données mises à jour avec décalage  risques d'incohérences,  mauvaise réactivité, Couverture des différents métiers de l'entreprise : même outil, mêmes principes et même ergonomie universalité, meilleure efficacité globale de l'entreprise Pérennité de la solution Base de données unique et partagée par l'ensemble des utilisateurs :  meilleure cohérence des données Données mises à jour en temps réel :  dès sa création, la donnée est disponible pour tous  réduction des erreurs liées au retard de mises à jour. Comparatif entre logiciels spécifiques développés sur mesure pour une entreprise et les ERP. Pérennité: certaines entreprises ont aujourd’hui en grandes difficultés, car dépendantes d’un logiciel qui n’est plus maintenu ou seulement par un individu d’une entreprise mono employé ou avec une seule compétence, partie en retraite (ce sont des cas que j’ai personnellement rencontrés). Dans le cas d’un ERP, il sera toujours plus aisé de trouver une compétence chez un intégrateur.

43 Solutions sectorielles
Au delà de son universalité, l'ERP devient souvent une application sectorielle, Les éditeurs ont adapté leur applicatif aux besoins spécifiques d'un secteur d'activité (banque, automobile, hôtellerie, industries pharmaceutique ou pétrolière, RH...).

44 Exemples de Solutions sectorielles
Aerospace & Defense Automotive OEM Automotive Supplier Automotive Wholesale Retail & Service Providers Banking Chemicals Financials Healthcare Higher Education & Research High Tech Human Resources Insurance Media Mill Products Mining Oil & Gas Pharmaceuticals Public Sector Service Providers Telecommunications Travel Management Utilities.

45 Un Exemple de Solution sectoriel : La Chimie
Pour couvrir les besoins d’une entreprise de l’industrie chimique, les fonctions et modules suivants pourront, potentiellement, être mis en œuvre : Gestion du mgnt (aide à la décision), Gestion de la relation client CRM, Recherche et développement R&D Gestion de l’usine (Plant) Gestion de production process Gestion des opérations de production Gestion de la distribution Gestion de support (RH, Finance, trésorerie, …) MAIS TOUT NE SERA PAS OBLIGATOIREMENT MIS EN PLACE  C’EST L’ENTREPRISE QUI ANALYSE SES BESOINS EN FONCTION DE SES OBJECTIFS Le transparent suivant analyse le détail du module OPERATIONS

46 Un Exemple de Solution sectoriel détails d’un module choisi : Opérations
Soit l’exemple du Procurement (les approvisionnements) : C’EST LE MEME MODULE QUI PEUT ETRE UTILISE DANS D’AUTRES CAS QUE LA CHIMIE Requisition PO Mgt : gestion des demandes d’achat et des achats Quotation : devis ou appel d’offre aux fournisseurs Vendor Mgmt : gestion des fournisseurs Vendor Analysis : notation / qualification des fournisseurs Goods Receipt : réception des marchandises Quality of Goods receipt : contrôle qualité des marchandises reçues Usage decision & release : décision qualité et approbation des marchandises Consumption-based Matérial Mgmt : gestion des besoins basée sur la consommation des matières Purchasing documents : gestion des docs achat Strategic sourcing : gestion des sources d’approvisionnement (% par fournisseur)

47 Intégration de l'ERP aux autres applications
Avoir un, et uniquement un, seul ERP dans le SI est extrêmement rare Fréquemment, il existe d’autres applications (même temporaires) auxquelles il faut s’interfacer : Une gestion des temps (pointeuse), Une gestion des ressources humaines, Une interface vers un sous traitant de la paie, Une interface vers un sous traitant des stocks magasin,

48 Exemple de système d’information et ses interfaces
SIGA Paye Syst. Notes de frais Réparation Saisie d’activité 1 Syst. Qualité Web Time Saisie d’activité MS Project Projets/ressources Pic / Pdp Saisie d’activité E déplacement GPAO PGM Gestion de projet BAAN MRP Processus Négoce ? Stocks Achats Prod. Commerce Activité Harry Reporting PM Gestion de config. Création / Màj Article GENEC CEC E Proc. (TradeXpress) Description du cas (réel) d’un système d’information. Ce système sera utilisé dans la partie 2 comme exemple de migration vers un ERP. FISS : application interface entre la GPAO et la compta = comptabilité industrielle GENEC et CEC : idem SIBA : intégration de la paye et des notes de frais dans la comptabilité générale La GPAO ici indiquée n’est plus maintenue par l’éditeur. Le module comptable est une version ancienne de SAP PM est un logiciel de gestion d’articles et de nomenclatures (Product Manager) PGM est un progiciel de gestion de projet (permet le suivi des coûts des développements de nouveaux produits : achat, temps Main d’œuvre, …). Il est interfacé avec MS Project pour la planification (Gantt et Pert) E Proc (Trade express) est un outil de conversion et de liaison avec un serveur Web client qui y dépose ses commandes cadencées dans le temps. Web time est une saisie des temps passés par les employés sur les projets. Les encadrements indiquent deux progiciels : une GPAO et une Compta Finance) FISS SIBA Compta (générale, analytique, auxiliaire) Facturation Contrôle facture Controlling Achats hors Prod. Module de comptabilité Interface

49 Le marché des ERP

50 Les ERP : un peu d’histoire
Début des années 50 : logiciels de gestion des stocks Années : 1ers modèles de gestion de production - calcul de besoins nets = MRP (Materials Requirements Planning) Années : MRP II, Manufacturing Resources Planning recherche d’intégration des besoins matériels, en capacités de production, voire même financiers, Milieu des années 80 : à travers l’usine de production intégrée la CIM (Computer-Integrated Manufacturing) recherche d’automatisation des process de production dans l’usine, Années : l’arrivée de la technologie Client-serveur permet l’évolution du MRP-II vers l’ERP qui intègre les autres fonctions de l’entreprise, Fin des années 90 : les entreprise se focalisent sur l’utilisation des ERP et de leurs technologies complémentaires (e-Business, CRM, BI, Web, …). Calcul de besoins nets (CBN) : un produit est constitué de # composants comment calculer le nombre de composants nécessaires dans un délai précis.

51 Mécanisme de construction des ERP chez un éditeur
Étape 1 : un point de départ, noyau initial = point fort, 5 ex employés d’IBM Allemagne ont créé SAP : module compta finance, SSA LN (Baan) : deux hollandais ont créés une GPAO, Oracle : base de données relationnelle (gestion des données data mgt), Étape 2 : puis développement d’autres modules autour de ce noyau, si on installe une GPAO, il faut approvisionner les chaînes de fab. donc acheter, si l’on achète, il faut réceptionner et vérifier la qualité, puis gérer les stocks et faire des inventaires, payer les fournisseurs. on ne fabrique pas «pour la gloire»  donc il faut livrer et facturer des clients, vérifier le recouvrement, gérer la trésorerie, Pour enfin établir les comptes d’exploitation et les bilans comptables Étape 3 : interfaçage d’une brique logicielle manquante achetée chez un autre éditeur (Ex. gestion de catalogue produit, ou gestion de planning) Étape 4 : intégration dans la version suivante.

52 Les acteurs du monde ERP et leurs rôles
Éditeurs : Fournissent les licences, Développent les versions, Corrigent les bugs, Apportent le support de haut niveau, Intégrateurs : Conçoivent la solution (conception générale), Implantent l’ERP (paramétrage), Forment les utilisateurs (au moins les utilisateurs clés), Assurent les développements spécifiques, Possibilité de montages industriels ou Consortium entre plusieurs intégrateurs) Clients : Maîtrise d'ouvrage = donneur d’ordre Maîtrise d’œuvre = exécutant projet côté client.

53 Demandeurs et décideurs
Qui sont, plutôt, les demandeurs et qui sont, plutôt, les décideurs : Directions opérationnelles, Directions financières, Directions des Systèmes d’Informations, Directions générales. Mais souvent les décideurs sont les DAF (Directeur Administratif et Financier).

54 Le marché des ERP en quelques chiffres
Marché mondial estimé des ERP pour 2008 : 36 milliards de dollars Revenus, en 2003, des licences des éditeurs ERP sur le marché français : 20% des revenus totaux des ERP Rachat de JD Edwards par PeopleSoft en 2003 : 1,7 milliard de dollars, (avant d’être, lui-même, racheté par Oracle). (source : IDC)

55 Poids des ERP dans le paysage informatique actuel
Après une baisse relative, le marché des ERP repart à la hausse, 2 raisons à cela : besoin de cohérence des systèmes d'information de + en + grand, les ERP ont beaucoup progressé et sont désormais, plus souples, faciles à installer et plus performants.

56 Les principaux acteurs du marché des ERP
SAP People Soft (JD Edwards) Oracle Intentia Adonix SSA Global / Baan Cegid Qualiac Axapta (µsoft) Sage SAP reste le leader, même s’il est talonné par Peoplesoft + Oracle applications.

57 Dynamique du marché du logiciel en France /secteur
Les éditeurs d'ERP en France selon Pierre Audoin Consultants (PAC) Éditeur Part de marché en 2004 SAP 39% PeopleSoft 18% Oracle 10% Intentia Consulting 8% Adonix 5% SSA (Baan) 3% Cegid Autres 14% Source PAC

58 Gestion comptable et financière
Les grandes fonctionnalités des principaux ERP du marché français (1/2) Solution Gestion comptable et financière Gestion des RH / paie Gestion de production Gestion entrepôt Logisti-que Adonix X Cegid Generix - Interlo- giciel Partiel partiel Oracle People-Soft Qualiac Sage SAP SSA LN Certains ERP ne couvrent que très partiellement les fonctions attendues d’un ERP. JDN Solutions

59 Les grandes fonctionnalités des principaux ERP du marché français (2/2)
Solution Gestion des achats Gestion commerciale CRM Décision-nel Gestion projet Adonix X - Cegid Partiel partiel Generix Interlo- giciel Oracle People-Soft Qualiac Sage SAP SSA LN JDN Solutions

60 Répartitions de licences ERP par secteur d’activité
Données datant de 2000. Toutefois, c’est incontestablement l’industrie manufacturière qui reste la première utilisatrice d’ERP Aujourd’hui, en 2005, on peut considérer que le marché des grandes entreprises est quasi saturé. Il s’agit plus d’un marché de renouvellement, de monté de version, parfois de changement d’ERP. Le marché est plutôt orienté vers celui des PME PMI (voir les derniers transparents), des secteurs de la santé et des administrations et de quelques « niches » spécifiques

61 Analyse du marché C’est incontestablement l’industrie manufacturière qui reste la première utilisatrice d’ERP, En 2005, on peut considérer que le marché des grandes entreprises est quasi saturé, Il s’agit plus d’un marché de renouvellement, de montées de versions, parfois de migration d’un ERP vers un autre, Le marché est plutôt orienté vers celui des PME PMI, des secteurs de la santé et des administrations et de quelques «niches» spécifiques.

62 Répartition du marché des ERP fonction de la taille des entreprises
Données datant de 2000. Mais on y constate que le marché est assez réparti entre les sociétés de toutes tailles.

63 Pourquoi les entreprises implantent-elles des ERP : Les changements (1/2)
Modification du modèle d’organisation des entreprises Changements du monde économique (client Roi, concurrence effrénée avec l’émergence de nouveaux pays comme la Chine, les dragons asiatiques, l’Inde, … )  passage d’une organisation verticale par fonctions (commercial, production, recherche - développement, comptabilité - finances, RH) vers organisation horizontale par processus (chaîne logistique et flux transversaux en parcourant plusieurs fonctions) orientée Client  intégration des principaux processus, Il y a ans demande croissante selon des lois prévisibles. Problématique principale : faire des économies d’échelle pour augmenter les marges  recherche d’un meilleur rendement pour chaque fonction, Un SI pour chaque fonction répondant aux objectifs (logiciels de MRP pour la production, logiciels de DRP pour la distribution, logiciels de comptabilité, logiciels de ressources humaines, …).

64 Pourquoi les entreprises implantent-elles des ERP : Les changements (2/2)
CLIENT ROI : très exigent, changement continu (prix bas, délais plus courts et qualité meilleure)  nécessité d’innover, sans cesse, pour lui apporter un «must» Pour répondre à ce défi, il faut : véhiculer une information homogène et enrichie sur les clients à chacun des maillons de la chaîne informationnelle; de la prise de la commande, à l’approvisionnement et à la production, avoir un référentiel de données commun, maîtriser la valeur ajoutée rendue au Client (somme des valeurs ajoutées créées sur les processus productifs, commerciaux et administratifs), Dans ce contexte, l’ERP est LA solution, le support matériel, pour relier le réseau des processus qui assure le pilotage et la cohérence du réseau de processus.

65 Pourquoi les entreprises implantent-elles des ERP : La démarche de l’entreprise
Même outil, tous sites (services centraux, unités de production, succursales ou filiales) pour qu’ils prennent en charge leurs tâches locales, Communication inter systèmes (Ex. actualisation des données communes, transmission au siège des résultats des filiales ou encore échange des données de planification et d’informations de stocks entre des usines décentralisées et les sites centraux), Ouverture sur l’extérieur permettant : interconnections de systèmes différents, liens avec bureautique (Word, Excel, Project, …), intégration de systèmes CAO, d’acquisition de données d’exploitation, accès direct à Internet, recours à la technologie Java pour l’accessibilité des clients & utilisateurs sur Internet intégration de télécopie, messagerie électronique, archivage optique et les outils multimédias.

66 Pourquoi les entreprises implantent-elles des ERP : Les objectifs recherchés
Réduction des coûts, Augmentation de productivité, Maîtrise de la complexité, Investissements dans des systèmes à valeur ajoutée, Maîtrise de la transformation de l’information. Réduction des coûts : après une hausse continue des coûts informatiques entre 1995 et 2002, une phase de rationalisation et de réduction de ces coûts s'est opérée. Les entreprises l'ont menée avec un succès certain et les prestataires ont dû faire des efforts. Maîtrise de la complexité : l'informatique est désormais partout, son extension a été fulgurante au cours des dix dernières années, toute la chaîne de valeur est désormais concernée, de la comptabilité jusqu'à la R&D, en passant par la gestion de la relation client, la gestion de production, le pilotage de la performance, la gestion des ressources humaines, etc. Tous les secteurs ont été traversés par cette transformation. En plus de cette complexité, il y a un foisonnement des offres : SAP, Microsoft, Oracle, Siebel que tout le monde connaît ... mais aussi de petits acteurs très nombreux. A cette complexité vient s'ajouter une innovation permanente. La chose informatique est de plus en plus complexe et cette complexité doit être maîtriser par les entreprises. C’est pourquoi les DSI sont souvent sous la responsabilité des DAF Investir dans des systèmes à valeur ajoutée : notamment de pilotage de la performance, de gestion de la supply chain ou, en secteur industriel, de gestion des données produits, ou bien encore dans des outils collaboratif. Dans tous ces systèmes où se nichent de vrais leviers de compétitivité. Gestion de la transformation : deux exemples récents : l'e-administration et le secteur de l'énergie. L'e-administration est un chantier sur au moins 10 ans, avec des besoins énormes : dématérialisation des procédures, mise en réseau ... La canicule de 2003 a révélé l'absence d'outils de connexion, d'alerte et de veille capables de mettre en relation les acteurs concernés. Il y a également les problématiques de proximité de l'usager et tout ce qui touche au guichet unique ... Leur mise en œuvre va prendre des années. Deuxième exemple sectoriel, celui de l'énergie. EDF est en complète transformation, au niveau de son organisation, de ses offres, de ses processus. Pour accompagner cette transformation, il faut outiller de nouveaux métiers, avec notamment des systèmes de trading, de reconstitution des flux, d'agrégation de la demande … Des sujets nouveaux et complexes à traiter à l'échelle du marché.

67 ERP pour grandes ou petites entreprises ?
ERP = vraie réponse aux grands groupes à structures, traitements, relations humaines complexes et difficiles à coordonner, Mais quel(s) intérêt(s) pour les entreprises plus petites ? L’ERP concerne la totalité des processus avec étude préalable, conduite et suivi précis d'implantation donc une opération lourde pour une PME, Or, une phase de préparation sous-estimée se paye par des difficultés de démarrage importantes, voire d’un abandon du projet donc des coûts très importants, Pour entreprise petite ou grande, installation menée à bien = amélioration du fonctionnement (pilotage temps réel), du suivi d'activité, de sa réactivité, remise à plat, en une seule opération, de son informatique en perte de vitesse, peu adaptée ou simplement trop hétérogène, Au total une meilleure compétitivité et donc pérennité.

68 État du marché des ERP dans les PME
1er semestre 2005 : 4% des PME de 100 à personnes ont acquis un ERP (un intégré avec au moins 2 modules), 2ème semestre 2005 : intentions d'achat entre +3 et +4% (soit +7% sur l'année), Projections pour 2006 : intentions d'achat +9% Comparés aux scores «moyens» des années précédentes : +3% en 2002, + 4% en 2003 +7% en 2004 et 2005 Fin 2006, plus d'une PME sur 2 aura un ERP (53%). Source IDC France

69 Pourquoi les PME implantent-elles des ERP ?
44% : obsolescence de leurs applications, 42% : nécessité d'évoluer en technologie en général, et informatique, 18% : "choix" imposé par leur maison mère (un tiers des PME sont des filiales de groupes), 43% pour renouveler l'outil existant (ERP de génération précédente ou une combinaison de logiciels spécialisés, 37% après abandon du logiciel «maison» (développements spécifiques), 19% en complément de leur logiciel existant dont 50% chez le même éditeur et 35% seulement chez un nouveau. Source IDC France


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