Cours 2 (21 janvier 2004) 1-Présentation du cours

Présentation au sujet: "Cours 2 (21 janvier 2004) 1-Présentation du cours"— Transcription de la présentation:

1 Cours 2 (21 janvier 2004) 1-Présentation du cours 2-Entente d’évaluation et questions 3-Retour sur les perceptions des principes du PECPE 4- Conceptions de l ’enfant à travers l ’histoire 5-Activité d ’exploration (exercice 1). 6-Pause 7-Les grands théoriciens de l’éducation ayant influencé l’éducation à la petite enfance 8-Préparation au cours #3

2 Entente d’évaluation et question
Conclusion de l’entente

3 Plénière sur les perceptions des principes du PECPE
Plénière sur les réponses des équipes aux principes du programme éducatif.

4 Chaque enfant est un être unique
Chaque enfant a son tempérament Chaque enfant vit dans un milieu familial différent Chaque enfant a son rythme de développement Chaque enfant a son style d ’apprentissage On pourrait aussi remplacer l ’enfant par adulte

5 Le développement de l’enfant est un processus global et intégré (Programme éducatif des CPE p.16)

6 L’enfant est le premier agent de son développement
L’enfant est actif L’enfant est un décideur au même titre que l’adulte C ’est l’enfant qui apprend, qui agit, qui parle, qui manipule

7 L’enfant apprend par le jeu
Le jeu pour le petit enfant est l’équivalent « du travail » pour l ’enfant plus vieux ou l ’adulte L ’enfant se pratique à travers le jeu, il manipule, il essaie, il vérifie, il fait des liens Le jeu est multiple Le jeu permet de canaliser les émotions, les énergies Il est synonyme de plaisir

8 La collaboration entre le personnel éducateur et les parents contribue au développement harmonieux de l’enfant Plus un contexte qu’un principe Permet aux principes de s ’actualiser Collaboration, ne veut pas dire compétition, Collaboration veut dire partenariat, entraide, solidarité, empathie Le personnel éducateur doit avoir l’initiative de cette collaboration

9 La notion de l ’enfance à travers les siècles
1.L ’antiquité Nos traditions occidentales de l’éducation s’inspirent de grands philosophes grecs tel Platon et Aristote qui manifestaient une grande sensibilité aux besoins des enfants et à l’importance de façonner leur caractère. Les garçons surtout avait droit à cet éducation

10 Suite de l’antiquité Les Grecs percevaient le développement humain comme un processus de transformation de l’imparfait vers le parfait entre l’enfance et l’âge adulte (Lascarides & Hinitz, 2000).

11 Moyen Âge Les enfants sont devenus des « biens » et ont été mis au travail, un peu comme des animaux et ce, aussitôt qu’ils étaient suffisamment robustes pour les tâches auxquelles on les destinait. La notion d ’éducation était surtout relié à l ’Église. On apprenait à lire pour comprendre les écrits et pour comprendre le message de Dieu. L ’école est nomade et réservée aux garçons de familles riches.

12 Suite du moyen âge A l ’époque, l’enfant est perçu comme la preuve « vivante » du péché originel. Il est donc foncièrement mauvais et il faut le rendre bon par l ’éducation. Les déficients intellectuels, physiques sont la preuve de la présence du diable à l ’intérieur de l ’homme. Les grands théoriciens de cette époque tel que Martin Luther (16ième siècle) ont tout dénoncé ces pratiques et ont tenté de promouvoir l’éducation des enfants comme moyen d’effacer les inégalités entres les riches et les pauvres.

13 La renaissance La renaissance ( on ne s ’entend pas encore sur la date de la fin du moyen âge, mais situons le vers le 14eme siècle) Naissance du concept d ’humanisme (Gauthier et Tardif, 1998) Naissance des premiers collèges (l ’école reste stable dans une ville, dans un lieu) L ’Église a encore une place omniprésente dans les écoles Les mères ne s ’occupent pas de leur enfant, dès la naissance ou après quelques heures, elles sont confiées à des nourrices, certaines nourrices mettent leur enfant en nourrice. C ’est une preuve de place dans la société.

14 La révolution française et la révolution industrielle
En France, on oublie trop souvent que l ’Église a subi le même sort que la monarchie. L ’école laïque date de ce moment là. À partir du 18ième siècle, et l’avènement de la révolution industrielle en Europe et en Amérique, la recherche de travailleurs à bas coûts est une occasion d’abus de plusieurs enfants dans les usines et fabriques. Les enfants travaillent souvent 16hrs/jour, mal nourris et logés. Ces abus donnent lieu à l’implantation de l’éducation universelle et à la prohibition du travail des enfants. Beaucoup d ’enfants se retrouvent en orphelinat ou sur la rue parce que leur famille n ’est pas capable de les nourrir.

15 Le 20ième siècle, période très active dans la formation de l’éducation à l’enfance.
Plusieurs changements importants sont à l’origine de cet accroissement: 1) Plusieurs théoriciens écrivent sur l ’enfance. À partir de Rousseau (au 18ème siècle jusqu ’à aujourd’hui). Deuxième partie du cours 2) La diminution du pouvoir de l’Église (depuis la Révolution française jusqu’à la révolution tranquille au Québec). 3) L’avènement des méthodes scientifiques d’observation, Ce mouvement génère plusieurs programmes d’étude universitaires de l’éducation préscolaire ce qui facilite l’étude attentive des jeunes enfants.

16 4) Aussi, les réformes sociales ayant pour objectif de diminuer la pauvreté donnent naissance à plusieurs programme dont l’un des plus connu est le « Head Start » dans les années soixante. Le mouvement anti-ségrégationniste aux États Unis a beaucoup influencé les programmes éducatifs 5) Enfin, l’accroissement des besoins en services de garde causés par les modifications de l’économie et de la famille semblent nouveaux mais ne sont que l’actualisation de fonctions sociales de la femme dont sont à l’origine l’enrôlement des femmes dans l’effort de guerre amorcée au cours de la seconde guerre mondiale. L ’apparition de la pilule contraceptive a aussi beaucoup influencé la conception des enfants. Ceux-ci deviennent un choix individuel et de couple et non plus une seule volonté de la « nature » ou de Dieu.

17 En conclusion, L’histoire et le contexte de chaque période déterminent la perception de l’éducation des enfants. Ces perceptions ont aussi été grandement influencées par les théoriciens et écrivains de ces époques.