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École d’été - Sète « Identité Numérique » au #ETIN13

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Présentation au sujet: "École d’été - Sète « Identité Numérique » au #ETIN13"— Transcription de la présentation:

1 École d’été - Sète « Identité Numérique » 01.07.13 au 05.07.13 #ETIN13
Samira Ibnelkaïd Doctorante en Sciences du langage Laboratoire ICAR - Université Lumière Lyon 2

2 Organisateurs : Julie DENOUËL et Stéphanie MAILLES-VIARD METZ Laboratoire Praxiling - Montpellier 3
Ces toutes dernières années, l’identité numérique s’est trouvée au cœur de nombreux projets de recherche et a donné lieu à une production éditoriale conséquente. L’IN relève à la fois des sciences informatiques, des Web Sciences et des sciences humaines et sociales. Elle constitue une thématique transversale qui appelle à la rencontre des chercheurs, des jeunes chercheurs et des praticiens experts du domaine.

3 Objectifs :  Construction d’une communauté de chercheurs et d’experts  Créer les conditions favorables à la mise en œuvre de travaux collaboratifs.

4 5 axes thématiques : 1. L’identité à l’ère numérique
2. Identité et technologies de soi 3. Identité, (dé)construction de soi et reconnaissance 4. Traces, mémoire et privacy 5. Identité numérique et éducation à l’expression de soi en ligne

5 Axe 1 : L’identité à l’ère numérique

6 Axe 1. L’identité à l’ère numérique
AXE 1 CONF. 1: « Identité et Interactions en ligne » Pascal MOLINER (Professeur de Psychologie Sociale - Univ. Montpellier 3) Fondements de la notion d’identité (W. James 1890 et G.H. Mead 1934) concept central : le soi. Pour Mead le soi se divise en un Je psychologique et un Moi social et il y a conversation entre le Je et le Moi qui conduit au Soi. Conséquences : conception duale de l’identité (personnelle et sociale) , structurale (éléments et relations), dynamique (stabilité et fluidité du soi) Représentation sociale : elles sont consonantes avec les intérêts et les objectifs du groupe et elles ne sont pas des illusions mais constituent pour ces groupes sociaux la réalité et elles jouent le rôle de marqueurs identitaires (Moscovici 1961)

7 Axe 1. L’identité à l’ère numérique
2 cadres théoriques majeurs : Théorie de l’identité sociale (motivation à la valorisation ou à la protection de l’image de soi. Dans ce but l’individu choisira des situations ou des critères de comparaison jugés favorables au groupe d’appartenance (dans cette idée racisme= amour de soi et non haine de l’autre) ) (Tajfel et Turner 1979) Théorie de la domination sociale (les individus ont consciences des hiérarchies sociales, cette conscience les amène à adhérer à des stéréotypes qui justifient ou rationalisent leur position de domination ou de subordination sociale) (Jost et Banaji 1994)

8 Axe 2 : Identité et technologies de soi

9 Axe 2. Identité et technologies de soi
AXE 2 CONF. 1: « Identité(s) numérique(s) et évolutions sociétales » Josiane JOUET (P.U. en SIC - Université Paris 2) Généalogie des IN : 1ers échanges électroniques « les bulletin boards » puis minitel (messagerie conviviale) = identité électronique. Dvpt dans les 80’s d’un protocole de lien social par écran à l’écrit. Mais les systèmes n’étaient pas prévus pour ça (décalage entre utilisation attendue et utilisation réelle : détournement (Charon 1987)) Succès des Messagerie Instantanée tel que des chercheurs commencent à l’étudier : Sociologie des usages (Voirol 2011). Paradigme des usages : 3 grandes entrées ★ l’usager comme acteur et comme sujet ★ la communication interactive et le lien social ★ approche macrosociologique : innovation technique et innovation sociale

10 Axe 2. Identité et technologies de soi
Emergence de nouveaux codes linguistiques et sociaux Ecran comme bouclier (on se protège par l’anonymat et le pseudonymat) et comme miroir (on se met en scène) « le jeu de l’identité : l’identité devient un enjeu » plaisir de faire éclater son identité et se libérer des interdits sociaux. Plus de l’identification que de l’identité (Toussaint 1989) Marketing de soi et société managériale ou l’incorporation des valeurs néolibérales (Gaulejac 2005). Autopromotion de soi comme une marque sur twitter, outil pour connaître sa propre audience. Maîtrise des valeurs du marketing au niveau individuel. Usages et enjeux des technologies de communication (Jauréguiberry et Proulx 2011) Les IN : une question politique ? Inégalité des ressources techniques, culturelles et sociales. Problématique de la reconnaissance. (Granjon 2008), Clivage de classes sociales – clivages du genre – clivages générationnels. Les usages sociaux du numérique participent de la production de la société.

11 Fanny GEORGES (MCF en SIC - Université Paris 3)
Axe 2. Identité et technologies de soi AXE 2 CONF. 2: « L’Identité numérique post-mortem : approche sémiopragmatique du système de signes qui manifeste l’utilisateur après son décès » Fanny GEORGES (MCF en SIC - Université Paris 3) IN = ensemble des signes qui manifestent l’utilisateurs dans le RSN à travers son profil socio-numérique, traces d’usage (Merzeau, Melenec) formes de visibilité (Cardon) indices de présences (Licoppe) Problématique de gestion des données usagers, notamment post-mortem. Typologie des représentations post-mortem :  par les autres : cimetière en ligne  par les proches : page mémorielle par soi : sites « la vie d’après » « for u forever » « emylife » comparables à des coffres forts numériques - Ex: Insertion de QR-code sur les pierres tombales pour accéder à la page mémorielle sur internet.

12 Axe 2. Identité et technologies de soi
Les usagers apprenant la nouvelle de la mort d’un proche sur les RSN, poursuive la communication avec le défunt par le RSN (interjection, question, partage de photos, vidéos,...) persistance et récalcitrance identitaire du défunt, impression que le défunt et persistant et actif. Implique un renouveau de la perception de la mort en minorant l’aspect biologique du décès et en majorant l’aspect social. Volonté d’atteindre l’éternité par la persistance de l’IN. Émergence de l’utopie d’éternité à travers les IN post-mortem. Nouvelle façon de nier la mort par l’entretien de l’INP-M.

13 Dominique CARDON (Orange Labs)
Axe 2. Identité et technologies de soi AXE 2 CONF. 3: « Les métriques d’affinité et la construction de l’identité numérique » Dominique CARDON (Orange Labs) Les métriques du web font qu’on est constamment guidé dans notre navigation. Tension entre deux principes : autorité vs affinité (= pagerank (ex : Google) vs edgerank (ex : Facebook)) « C’est comme faire la différence entre juger quelqu’un sur son look et le juger sur les opinions que les autres ont de lui » Liens intertextuels (pagerank) et liens paratextuels (edgerank) (Genette)

14 Axe 3 : Identité, (dé)construction de soi et reconnaissance

15 « Le soi digital : reconnaissance et aliénation »
Axe 3. Identité, (dé)construction de soi et reconnaissance AXE 3 CONF. 1: « Le soi digital : reconnaissance et aliénation » Olivier VOIROL (Chercheur en Sciences Sociales et Politiques Univ. Lausanne) Société pré-moderne = honneur (système figé) , société moderne = valeur (entente entre les collectivité, horizon normatif d’appréciation, fluide, poreux) Horizon transformable entraînant l’importance de la reconnaissance des individus pensés comme étant libre. Modernité = possibilité de se déployer dans ses aptitudes individuelles mais risque de la non-reconnaissance. Donne lieu à des conflits, des demandes de reconnaissances. Ordre transformable par la conflictualité. La reconnaissance renvoie à l’intersubjectivité (Mead).

16 Axe 3. Identité, (dé)construction de soi et reconnaissance
Subjectivité : Conception du sujet libre autoréférentiel qui peut s’affirmer contre ce qui le détermine, se libère du poids des contraintes. Sujet qui se constitue contre l’environnement. Intersubjectivité : Les autres ne sont pas une limite mais une nécessité pour se déployer. Je peux voir mes propres actes à travers la réaction des autres. (Hegel, Rousseau,...). Durkheim insiste sur l’aspect transindividuel du social. Les sujets se constituent par leur rapport aux autres et non de façon autoréférentielle. - 3 niveaux d’Intersubjectivation Technique : la manière dont l’usager interagit avec un dispositif technique qui agit avec lui comme un partenaire de l’interaction. L’usager doit faire preuve d’inventivité et de créativité dans son interaction avec le dispositif. l’interaction du soi avec d’autres participants par l’intermédiaire du dispositif technique. Médiation par le soi numérique, support de soi-même, image digital de soi même. Le sujet doit s’adapter à l’activité des autres. la collectivité d’usagers, tous ces autres présents en ligne (vous, ils, nous). Imposition normative évoquée par les sites, figurée par les dispositifs.

17 Julien RUEFF (Post-doctorant en Communication - Univ. McGill)
Axe 3. Identité, (dé)construction de soi et reconnaissance AXE 3 CONF. 2: « Les phénomènes de réification et d’auto-réification dans un collectif en ligne de joueurs » Julien RUEFF (Post-doctorant en Communication - Univ. McGill) Réification : attribuer à un être le statut d’objet niant ainsi ses émotions et sentiments. 1 des causes de la réification : autonomisation du but (l’individu oublie le contexte et ne pense qu’à son but) Théorie de la réification Honnethienne : il parle d’une reconnaissance antérieure aux 3 autres reconnaissance (amour, juridique, solidarité) reconnaissance élémentaire de notre état psychique ou des états mentaux des autres. Néanmoins la réification OL et moins violente que la réification IRL (génocide,...)

18 Julie DENOUEL (MCF en SDL - Univ. Montpellier 3)
Axe 3. Identité, (dé)construction de soi et reconnaissance AXE 3 CONF. 3: « Expressions citoyennes autonomes sur le web engagement hypersonnel, culture civique et quête de reconnaissance » Julie DENOUEL (MCF en SDL - Univ. Montpellier 3) Forme de production participative d’information qui a pour particularité de s’ordonner autour d’expressions citoyennes autonomes. 2 caractéristiques : d’être le fait d’individus revendiquant leur position de citoyen, leur éloignement de la sphère journalistique traditionnelle, et l’actualisation de points de vue personnels au sein d’espaces numériques qui leur sont propres (notamment au travers de blogs et de réseaux socionumériques).  de reposer sur la production de contenus informationnels jugés d’intérêt commun, tout en dévoilant des principes singuliers de vision du monde social qui s’écartent de ceux exposés par les médias de masse.

19 Axe 4 : Traces, mémoire et privacy
Voir powerpoint Jean-François Grassin


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