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Virus de l'Immunodéficience Humain "HIV"

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1 Virus de l'Immunodéficience Humain "HIV"
Université Des Sciences et de la Technologie Houari BOUMEDIEN Faculté des Sciences Biologiques Département de Biologie et de Physiologie des Organismes M I Physiopathologie Cellulaire et Moléculaire Module de Virologie Virus de l'Immunodéficience Humain "HIV" ABDELLAOUI Ikram BELADACI Zineb BOULOUM Sarah

2 Plan: Introduction: Taxonomie Structure Variété Génétique
Mode de Transmission Cycle Viral Physiopathologie Manifestation clinique Techniques de diagnostic virologique Epidémiologie Préventions et Traitement Conclusion

3 Introduction: VIH: Virus de l'immunodéficience Humain ==> Agent pathogène parasite obligatoire. Caractérisée par un  ensemble de symptômes consécutifs dû à la destruction massive des cellules immunitaires et dont la dernière étape est : SIDA: syndrome d’immunodépression acquise .

4 L’infection par le VIH réalise actuellement une pandémie, dont la transmission par voie sexuelle est la plus fréquente. En 2008 on a estimé à 38 millions, le nombre de personnes infectées dans le monde. Officiellement ,il n'existe actuellement aucun remède à cette maladie ,la prévention reste donc la meilleur des solution

5 Quelques dates clés: 1981 1er cas de Sida (Lymphadenopathy associeted virus "Lav") 1983/86 Découverte du Virus (attribution de l'appelation VIH) Test de dépistage Sérologique 1988 l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) proclame le 1er décembre comme la journée mondiale contre sida.

6 1993 les premiers vaccins sont testés chez les humains. À Montréal  1994 l’identification du virus est attribuée officiellement à l’Institut Pasteur. 1997 Les Antiviraux sortent en pharmacie.

7 Taxonomie: Classification: Caractéristiques: Type: Virus
Groupe: Groupe VI Famille: Retroviridae Sous-famille: Orthoretrovirinae Genre: Lentivirus Espèce: VIH Type: *VIH-1 *VIH-2 International Committee on Taxonomy of Viruses 1. Nature de l’acide nucléique: ARN monocaténaire diploïde 2. Enveloppe: virus enveloppé 3. Symétrie de la capside: icosaédrique 4. pouvoir pathogène: très puissant

8 Structure du VIH Figure 01: schéma de la structure du VIH
source:

9 caractéristiques structurales:
La particule virale de 150 nanomètres de diamètre contient deux copies de son génome à ARN, de nucléotides de long=> 9 gènes codant pour 19 protéines. La particule virale est elle-même entourée d’une membrane lipidique provenant de la cellule hôte. Des protéines virales sont insérées dans la membrane, à l’image de gp120 qui sert de protéine d’ancrage sur la cellule hôte.

10 Structure du génome virale:
Figure02:Structure génomique du VIH et ces différentes parties. source:

11 Variétés Génétiques: Groupe A Groupe B Groupe N:ni M ni O
VIH-1 VIH-2 Groupe N:ni M ni O Groupe O:Outlier group Groupe M:major group Groupe A Groupe B 9 sous types: A à D F à H J K

12 Caractéristiques de chaqu'un des Types:
Le VIH 1 est le plus commun on le retrouve un peu partout dans le monde (environs 30 millions atteint du VIH-1M/500 O/7 N) Un quatrième groupe du VIH-1 a été découvert en 2009 C’est le Groupe P Les groupes M,O et N sont proches du VIS (Simian Immunodeficiency Virus) infectant les chimpanzé cpz, Tandis que le groupe P est proche du VIS gor infectant le gorille. Le VIH 2 est moins contagieux principalement localisé en Afrique centrale On peut également trouver différentes souches au sein d'une même zone géographique, et même au sein d'un même individu infecté Cette grande variabilité rend difficile même impossible l'élaboration d'un vaccin.

13 Figure 03: Schéma démontrant la différence entre VIH-1 et VIH-2(au Niveau de la proteine accesoire "VPX")

14 Causes de la variabilité Génétique:
Taux de mutation très élevé à cause de la Reverse Transcriptase , de 1 à 10 mutations par cycle de réplication Taux de renouvellement du virus qui est très élevé (demi-vie de 48h) , ce qui donne de 108 à109 virions synthétisés par jour. Fort pouvoir de recombinaisons génétiques : Lorsqu'une cellule est infectée par deux virions génétiquement différents, les séquences peuvent se recombiner, ce qui donne naissance à de nouvelles formes recombinantes (CRF=>circulating recombinant form)

15 Mode de transmission :

16 Figure4 : Cycle de réplication du virus de l'immunodéficience humaine.
Cycle virale : Figure4 : Cycle de réplication du virus de l'immunodéficience humaine. Source :

17 . Physiopathologie : L'infection par le VIH évolue en plusieurs phases pouvant se succéder dans le temps  Figure5 : Diagramme de l'évolution de l'infection par le VIH ___Nombre de lymphocytes T4 par mm3 de plasma ___Nombre de copies de l'ARN viral par mL de plasma Source : Fr_01.png

18 1 - Primo-infection : phase de séroconversion qui suit la contamination C’est l’invasion de l’organisme par le VIH, depuis l’entrée jusqu’à la colonisation complète du corps . avec (50 à 75 % des cas) sans symptômes.

19 le virus se réplique activement dans l'organisme, avec une production quotidienne de dix milliards de virions, entraînant la destruction d'environ cinq milliards de lymphocytes T CD4+, Cette phase dure environ 3 mois. La charge virale est extrêmement forte, d’où un risque très élevé de transmission.   Le système immunitaire, hyperactivé, compense partiellement la destruction massive des lymphocytes T CD4+ en augmentant leur production, mais l'infection à VIH persiste malgré tout, avec pour conséquence l'émergence et la sélection de virus mutants qui échappent à la réponse immunitaire de l'hôte.

20 Les CD4 baissent lentement
Phase asymptomatique  pendant laquelle il n’y a pas forcément beaucoup de symptômes. Le virus désorganise et suractive le système immunitaire Les CD4 baissent lentement les lymphocytes T CD4+ semblent se renouveler malgré leur destruction par le virus, jusqu’à ce que l'épuisement des organes lymphoïdes centraux (thymus) ne permette plus leur régénération. Durée entre 5 et 10 ans

21 3 - Phase d’accélération :
L’augmentation de la réplication virale, due à l’épuisement du contrôle immunitaire, provoque une chute plus rapide des CD4.

22 4 - Phase sida : Les défenses immunitaires se sont suffisamment effondrées ,le sujet est immunodéprimé avec : un taux de Ly TCD4 + < 200/mm3. une quantification de l'ARN viral plasmatique élevée. des pathologies infectieuses ou tumorales rares (dites opportunistes) surviennent et conduisent au décès

23 Manifestation clinique :
Primo-infection : Incubation d'environ 3 semaines. Elle est asym²ptomatique dans 50% des cas Elle est symptomatique dans 50% des cas avec : Fièvre, adénopathies Angine Éruption maculo-papuleuse ou vésiculeuse Méningite voire encéphalite Syndrome mononucléosique Phase asymptomatique : la plupart des personnes infectées ne présentent aucun signe (ou peu) .

24 Phase d’accélération :
se sentir fatiguée souvent suer beaucoup pendant le sommeil perdre du poids ou d’avoir une infection de la bouche ou du vagin (infection à levures). Phase sida : Vulnérabilité aux infections opportunistes perte de la mémoire la difficulté à se concentrer. 

25 Conséquences : Psychologiques : souffrance, sentiment de punition, culpabilité, sentiment d’injustice, colère, désir de vengeance. Sociales : exclusion sociale, propagation délibérée (banditisme sexuel) par vengeance Économiques : absentéisme, diminution de la production et de la réussite scolaire, coût de la trithérapie, pauvreté

26 Mise en évidence du VIH:
1) Méthodes indirectes Test ELISA (enzyme-linked immunosorbent assay) : Le plus célèbre et le plus utilisé. Principe : technique immuno-enzymatique de détection qui permet de visualiser une réaction antigène-anticorps grâce à une réaction colorée produite par l'action sur un substrat d'une enzyme préalablement fixée à l'anticorps Détermine la séropositivité Tests salivaires : Prélèvement de salive à l’aide d’un collecteur (transsudat des vaisseaux) puis on presse le collecteur contre une bandelette  apparition de bandes de couleur pourpre Mise en évidence des Ac anti VIH

27 2) Méthodes directes Western blot : Souvent utilisé pour confirmer un test ELISA positif Principe : séparation des protéines en fonction de leur poids et leur charge sur un gel de polyacrylamide et en appliquant un champ électrique. Mise en évidence des protéines virales + déterminer si l’infection est récente ou ancienne en fonction des protéines visibles et leur concentration. Quantification de l’ARN plasmatique : Utilisé pour le suivi des patients atteints de VIH Principe : amplification par RT-PCR puis quantification [ copies/ml ; copies/ml] Détermine la quantité de virus par ml de sang en détectant son patrimoine génétique.

28 Epidémiologie : Dans le monde : 34 millions de personnes atteintes
prévalence= fréquence d’une maladie dans une population donnée

29 Cas de l’Algérie : Selon Dr KERBAL Houria Le premier cas de SIDA notifié en Algérie a été diagnostiqué en décembre Depuis le nombre de cas a augmenté régulièrement pour atteindre 864 cas notifiés de SIDA et 3225 cas de séropositifs au 31 décembre2008. Prévalence = 0.1% Selon le sexe: Sexe masculin : 66.08% ; Sexe féminin : 33.92% Selon l’âge: 25-39 ans: 52.43% ; enfants: 3.24% ; plus de 60ans: 4.62% Toutes les régions sanitaires du pays sont touchées notamment le centre avec 26,73% des cas Chiffres officiels de l'année 2012 : 6 000 à 7 000 mais selon le Pr Senhadji le nombre s’élèverait à 30 000.

30 Prévention et traitement :
Transmission par voie sexuelle : Préservatif reste la meilleure protection (↘ de 80% des risques) Utilisation de gels microbicides Prise préventif de médicaments antiviraux Transmission par voie sanguine : Milieu hospitalier : test avant chaque transfusion pour différents types de virus VIH inclus Toxicomane : utilisation d’une seringue stérile à usage unique Transmission de la mère à l’enfant : Prise de médicament antirétroviral : zidovudine (AZT) Cas du vaccin : Les limites : Deux types de VIH Grande variabilité génétique due aux erreurs de la transcriptase inverse  variabilité des protéines virales Les espoirs : RV 144 Anticorps neutralisant à large spectre

31 Inhibiteurs nucléosidiques
2) Traitements : Inhibiteurs nucléosidiques Zidovudine : s’intercale dans l’ADN viral pour empêcher l’action des kinases (phosphorylation des nucléosides en nt) Ténofovir : analogue nucléotidique, s'intercale dans le génome viral pour empêcher la fixation des autres bases. Inhibiteurs enzymatiques Raltégavir : inhibiteur de l'integrasse. Inhibiteurs de fixation Enfuvirtide (antiviral) : inhibiteur de la gp120 du VIH, lorsqu'il se fixe sur cette protéine, il empêche la liaison au CD4. Maraviroc (pas un antiviral) : se fixe sur le co-récepteur CCR5.

32 Conclusion: Le VIH est un virus qui ne cesse de s’étendre dans le monde et la maladie qu’il engendre reste l’une des plus mortelles. La prévention est le meilleur des remèdes car même si des traitements existent, ils sont cependant très lourds et peuvent provoquer des effets secondaires contraignants. La recherche évolue concernant la connaissance du virus du VIH et l’espoir reste grand quant à l’éventuelle découverte d’un vaccin.


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