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Direction adjointe des soins infirmiers – Pratiques professionnelles

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Présentation au sujet: "Direction adjointe des soins infirmiers – Pratiques professionnelles"— Transcription de la présentation:

1 Direction adjointe des soins infirmiers – Pratiques professionnelles
Initier l’administration de naxolone pour renverser la dépression respiratoire reliée aux opiacés Mise à jour sur le contenu de la révision de l’ordonnance collective 2015 DSI-PP 2015

2 Où retrouver l’ordonnance collective?
DSI-SM 2013

3 ANCIEN SYSTÈME DE NUMÉROTATION NOUVEAU SYSTÈME DE NUMÉROTATION
Nouveau titre ANCIEN SYSTÈME DE NUMÉROTATION NOUVEAU SYSTÈME DE NUMÉROTATION A – Initier des thérapies médicamenteuses O.C- M : Initier ou ajuster des médicaments B – Initier des mesures thérapeutiques (traitement) O.C- T : Initier des traitements C – Initier une mesure diagnostique O.C-ED : Initier des examens diagnostiques D – Ajuster des traitements médicaux, des thérapies médicamenteuses, des médicaments ou autres substances Inclut dans les O.C-M NOUVELLE ORDONNANCE O.C M-8 Initier l’administration de naloxone pour renverser la dépression respiratoire reliée aux opiacés DSI-PP 2015

4 L’ordonnance collective décortiquée!
Secteurs d’activité visés: Tous les secteurs du site CSSS Jeanne-Mance Personnes visées : L’ensemble des infirmières du CSSS qui possèdent les connaissances pour appliquer l’ordonnance collective Usagers visés Usager présentant des signes de dépression respiratoire sévère reliée à une surdose d’opiacés Condition d’initiation Dépression respiratoire reliée à une surdose de narcotiques ou de substances opioïdes (incluant les substances opioïdes prises en tant que drogue illicite tel que l’héroïne, l’opium, etc.) Indications Dépression respiratoire se manifestant par l’un ou l’autre de ces symptômes: Un rythme respiratoire < 8 ou présence de pauses respiratoires fréquentes Une saturation en oxygène < 92% ou moindre que la saturation visée précisée au dossier Niveau de somnolence à 3 ou 4 sur l’échelle de Pasero DSI-PP 2015

5 L’ordonnance collective décortiquée!
Contre-indications Hypersensibilité à la naloxone Usager en soins de fin de vie chez qui la dépression respiratoire est attendue en raison d’un décès imminent Quand référer au médecin Le plus tôt possible Lancer le code bleu ou appeler le 911 Administrer la naloxone et s’assurer d’un suivi médical d’urgence Pour les usagers en hébergement, aviser le médecin traitant ou de garde dès que possible DSI-PP 2015

6 Échelle de Pasero (Pasero et al, 2007)
Sommeil normal, éveil facile 1 Éveillé et alerte 2 Parfois somnolent, éveil facile 3 Somnolent, s’éveille mais ‘endort durant la conversation 4 Endormi profondément, s’éveille difficilement ou pas du tout à la stimulation Tiré de l’OIIQ (2009): Il est crucial de reconnaître les divers degrés de sédation et de pouvoir les différencier afin d’être en mesure de percevoir rapidement le moindre changement. La détérioration du degré de sédation est un meilleur indicateur de la dépression du SNC que la diminution de la fréquence respiratoire (ANZCA, 2005). DSI-PP 2015

7 Usager sous narcotique depuis plus d’une semaine
Usager naïf aux narcotiques (ayant commencé la prise d’opiacés depuis moins d’une semaine ) Usager sous narcotique depuis plus d’une semaine Administrer : 0,4 mg (1ml) par voie S/C ou I/M ou I/V (en 30 à 60 secondes) 2. Répéter la dose jusqu’au retour d’une ventilation acceptable, soit : une fréquence respiratoire plus grande que 8/minute une saturation plus grande que 92% ET un niveau de conscience de 3 et moins à l’échelle de Pasero. Par voie S/C ou I/M: on répète la dose aux 3 minutes Par voie IV: on répète la dose aux 2 minutes Une dose de plus de 2 mg est rarement nécessaire pour renverser une dépression respiratoire Administrer 0,1 mg (0,25mL) par voie S/C ou I/M ou par voie I/V (en 30 à 60 secondes) 2.Répéter la dose jusqu’au retour d’une ventilation acceptable, soit : Objet de l’ordonnance DSI-PP 2015

8 Pourquoi une plus petite dose pour les usagers sous consommation de narcotique depuis plus d’une semaine? Chez l’usager sous narcotique depuis plus d’une semaine, le but de l’administration de la naloxone est de renverser la dépression respiratoire SANS supprimer l’analgésie ou provoquer un état de sevrage. C’est pourquoi, les doses de naloxone sont titrées de façon plus étroite DSI-PP 2015

9 Qu’est-ce que la naloxone? (tiré du e-cps)
La naloxone est un antagoniste des opioïdes pur, qui agit par inhibition compétitive des récepteurs du système nerveux central, c'est à dire en disputant aux opioïdes les sites de fixation sur ces récepteurs et en les y déplaçant, contrecarrant ainsi leurs effets. La naloxone commence à agir 1–2 minutes après l'administration iv et 2–5 minutes après l'administration im ou sc. La durée de son action, qui peut aller de 30–120 minutes, dépend de la voie d'administration : elle est ainsi plus courte par voie iv que par voie im. La naloxone peut précipiter divers symptômes de sevrage aigu tels que douleur, hypertension, transpiration, agitation ou irritabilité chez les patients souffrant d'une dépendance physique aux opioïdes. La naloxone doit être administrée avec prudence chez ces patients, qui du reste doivent être suivis de près. Si aucune réponse n'est observée au bout de 2 à 10 mg, considérer la possibilité que la dépression respiratoire soit due à une autre cause. DSI-PP 2015

10 Qui sont les personnes plus à risque de dépression respiratoire induite par les opiacés?
Nouveaux nés Personnes âgées Personnes naïves aux opiacés (ayant commencé la prise d’opiacés depuis moins d’une semaine) Personne souffrant de maladies pulmonaires Personne souffrant d’apnée du sommeil Personne atteinte d’insuffisance rénale Personne éprouvant une douleur intense qui cesse subitement (p. ex. : réduction de fracture) Personne ayant subi un traumatisme crânien Personne ayant consommé, en concomitance avec des opioïdes, des médicaments ayant un effet dépressif sur le système nerveux central, tels que : benzodiazépines, barbituriques, neuroleptiques, antidépresseurs, antiémétiques et les antihistaminiques Personne souffrant d’insuffisance hépatique Personne ayant consommé de l’alcool ou des drogues Personne présentant des troubles neuromusculaires Personne recevant en concomitance du fentanyl avec des inhibiteurs puissants du cytochromeP450 DSI-PP 2015

11 Les incontournables Dégager les voies respiratoires de la personne
Cesser toute administration de l’opiacé (penser à retirer le timbre transdermique si tel est le cas) Lancer le code bleu ou contacter le 911 pour les usager de la communauté Stimuler la personne et lui donner des instructions verbales et claires pour stimuler sa respiration Initier l’administration d’oxygène à haute concentration si disponible Administrer la naloxone Si possible et si ce n’est pas déjà fait, ouvrir un accès veineux (O.C T-1) Assurer la surveillance de l’état respiratoire et du degré de sédation de façon constante jusqu’au transfert en centre hospitalier Suite au transfert à l’hôpital, compléter un rapport d’accident/incident AH-223 pour les usagers ayant reçu une prescription de narcotique DSI-PP 2015

12 ATTENTION Les patients qui ont une réponse satisfaisante à la naloxone doivent être placés sous surveillance continue . La durée d'action de certains opioïdes peut dépasser celle de la naloxone ce qui signifie qu’une récidive de dépression respiratoire peut avoir lieu dans les heures suivant l’administration de la naloxone. Une période de surveillance minimale de 24 heures est nécessaires après la dernière dose de naloxone avant de conclure que le risque de récidive de dépression respiratoire est passé. C’est pourquoi, dans la plupart des cas, le transfert de l’usager en centre hospitalier est nécessaire (à moins d’une ordonnance médicale individuelle indiquant le contraire). DSI-PP 2015

13 Quelle surveillance effectuer?
Surveillance Fréquence Signes de dépression respiratoire Documenter sur le formulaire " Surveillance d’un résidant recevant des opioïdes" ( annexe 2) niveau de sédation, fréquence respiratoire, rythme respiratoire, amplitude respiratoire, saturométrie à l'air ambiant, tension artérielle pouls, signes symptômes de douleur en continu dans l’heure suivant le bolus de naloxone ou ad stabilisation du patient, puis aux 15 minutes ad arrivée des ambulanciers ; Signes et symptômes de sevrage hypertension, tachycardie, mydriase, agitation, irritabilité, diaphorèse, larmoiement, rhinorrhée, nausées, vomissements, tremblements, bâillements, retour brutal de la douleur aux 5 minutes ad arrivée des ambulanciers Effets secondaires  de la naloxone Nausées et vomissements Occasionnellement : hypertension sévère, oedème aigu pulmonaire, arythmie, arrêt cardiaque DSI-PP 2015

14 DSI-SM 2013

15 Conclusion déontologique
Les obligations de l’infirmière par rapport à l’application de toute ordonnance collective (Ménard et Lachance, 2011): Posséder les connaissances scientifiques, les compétences et le jugement clinique requis Évaluer l’état de santé de la personne avant d’exécuter une ordonnance collective Connaître les risques inhérents à l’activité Effectuer la surveillance clinique requise Effectuer le suivi S’assurer que des ressources médicales sont disponibles pour être en mesure d’intervenir en cas de complications Consulter le médecin répondant, au besoin DSI-PP 2015

16 MERCI de vous assurer de prendre connaissance de l’ordonnance collective dans son entièreté!
DSI-PP 2015


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