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Josette Delaporte et Marc Bazille

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Présentation au sujet: "Josette Delaporte et Marc Bazille"— Transcription de la présentation:

1 Josette Delaporte et Marc Bazille
1. Étymologie / Définitions 2. Citations choisies 3. Notions / Concepts / Prises de vues : Empathie versus sympathie Questions / Discussion : 3 questions, 20 mn environ par question. 5. En guise de conclusion Empathie Réunion préparée avec Josette Delaporte et Marc Bazille

2 Étymologie et définitions
Empathie vient du grec "pathien" sentir et "en" dedans, intérieurement : Ressentir de l’intérieur. Le mot empathie est la traduction du mot Einfühlung créé par le philosophe allemand Robert Vischer en 1873. Sympathie vient du grec "sumpatês", de "sun" avec et de "pathos" émotion : Accord, attirance, affinité à l’égard de quelqu’un ou de quelque chose. Définitions : Larousse sur internet (extrait) : Empathie : Faculté intuitive de se mettre à la place d'autrui, de percevoir ce qu'il ressent. Synonymes : décentrement. Contraires : apathie, indifférence. Sympathie : Penchant naturel, spontané et chaleureux de quelqu'un vers une autre personne : Ressentir une vive sympathie pour quelqu'un. Participation à la joie, à la peine d'autrui : Recevoir des témoignages de sympathie. Synonymes : affinité, attirance, cordialité, inclination Contraires : antipathie, aversion, hostilité, inimitié Dictionnaire de philosophie La philo de A à Z (extrait) : Empathie : Appréhension immédiate de l’affectivité d’autrui Sympathie : Fait d’éprouver une certaine inclination, une attirance pour une personne ou quelque chose jugée plaisante.

3 Citations choisies Par Josette : « L'empathie c'est de tendre la main à celui qui est dans le trou, ce n'est pas sauter dedans pour l'aider à remonter » Ledig Agnès (sage femme et écrivain française) Par Marc : « L'empathie est une vertu publique obligée alors que l'indifférence est un vice privé. » Dion Jean-Luc (ingénieur et écrivain canadien) Par Jean-Paul : « Percevoir de manière empathique, c’est percevoir le monde subjectif d’autrui « comme si » on était cette personne – sans toutefois jamais perdre de vue qu’il s’agit d’une situation analogue. Rogers Carl R ( psychologue américain)

4 Notions / Concepts / Prises de vues Empathie versus Sympathie
La dimension affective et l’attirance ne constituent-elles pas l’essentiel de la sympathie ? Partant, dans une approche sympathique, est-ce que l’on ne tend pas à : S’identifier pleinement avec les aspects de la vie de quelqu’un d’autre. Perdre le sens de sa propre identité. Etre sensible sans se positionner ; ce qui peut mener à la contagion et/ou au chaos émotionnels. Percevoir des informations et les absorber intégralement sous l’emprise de l’émotion sans les analyser ni les comprendre globalement ? Comme le pense Lauren Wispé (professeur émérite de psychologie à l’université d’Oklahoma), en visant à la communion plus qu'à l'exactitude, la sympathie ne réduit-elle pas la conscience de soi plutôt qu’elle ne l’augmente ? En ressentant le sentiment d’un autre et en fusionnant avec lui par sympathie, est-ce que l’on ne risque pas de perdre conscience de soi et du monde ?

5 Notions / Concepts / Prises de vues (suite)
B. Empathie :  L'empathie ne consiste-t-elle pas à comprendre ce que d’autres éprouvent et à entrer en résonance avec eux ? Alors que la sympathie est essentiellement subjective, l'empathie ne tend-t-elle pas vers l'objectivité sans y prétendre pour autant ? Comme dit Lauren Wispé « Dans l'empathie le soi est le véhicule pour la compréhension [d'autrui], et il ne perd jamais son identité. » L'empathie ne se différencie-t-elle pas ainsi de la contagion émotionnelle dans laquelle une personne éprouve le même état affectif qu'une autre sans conserver la distance entre soi et autrui ? Ainsi, contrairement à la sympathie qui est spontanée (attirance opposable au rejet), l’empathie n’est elle pas une pratique relationnelle qui peut s‘apprendre ou se cultiver ? Partant, dans une approche empathique est-ce que l’on ne tend pas à : Utiliser sa propre expérience et augmenter sa conscience du monde par l’identification et la réflexivité consciente. Compléter son vécu (expérience et émotions) par celui de quelqu’un d’autre Adopter un autre regard sur le monde et le faire sien temporairement. Elargir son champ de conscience ? En ressentant par l’intérieur et en comprenant autrui par empathie, est-ce que l’on ne tend pas à développer sa conscience, de l’autre, du monde et de soi-même ? L'empathie n’est-elle pas un mode de connaissance d’autrui et la sympathie un mode de rencontre avec lui ? Mais la différence entre les deux n’est-elle pas plus subtile que ça ?

6 QUESTIONS Empathie et sympathie s’opposent-elles ?
L’empathie est-elle altruiste ? Empathie : utopie ou vertu ?

7 Opposition, différenciation, complémentarité ?
Empathie et sympathie s’opposent-elles ? Les "ingrédients de la sympathie" ne sont-ils pas de même nature que ceux de l’antipathie ? Les "ingrédients de l’empathie" ne sont-ils pas d’une autre nature que ceux de la sympathie ? Opposition, différenciation, complémentarité ?

8 1. Empathie et sympathie s’opposent-elles ?
Les "ingrédients de la sympathie" ne sont-ils pas de même nature que ceux de l’antipathie ? Eprouver de la sympathie envers une personne ne suppose-il pas : Une certaine affinité avec elle parce que l’on se sent en accord avec ses sentiments (en résonance émotionnelle, comme dit la psychologue Nancy Eisenberg) ? Que l’on fasse corps avec les difficultés dans lesquelles cette personne peut se trouver et que spontanément on convienne que ses aspirations à s’en affranchir sont justifiées. Ou encore, comme dit Matthieu Ricard, qu’on lui manifeste un soutien bienveillant. A contrario, si nous éprouvons une réaction émotionnelle d’aversion ou d’évitement en raison de l’incompatibilité de nos sentiments avec quelqu’un, n’éprouverons nous pas envers cette personne de l’antipathie, de l’ostracisme, voire de la haine ? Dès lors que la résonance émotionnelle serait à l’origine de la sympathie, comment l’antirésonance, si elle survient, pourrait-elle ne pas être à l’origine de sentiments inverses dont l’intensité dépendra de la manière dont nous contrôlons nos émotions ? Les "ingrédients de l’empathie" ne sont-ils pas d’une autre nature que ceux de la sympathie ? L'empathie ne consiste-t-elle pas à comprendre d’abord ce que l’autre éprouve, afin de pouvoir entrer en résonance avec lui ? Contrairement à la résonance sympathique qui serait de l’ordre de l’émotion et de la subjectivité, celle de l’approche empathique ne serait-elle pas plutôt de l’ordre de la connaissance et de l’objectivité ? Alors que la sympathie tendrait à la fusion émotionnelle entre soi et autrui, l’empathie au contraire ne maintiendrait-elle pas une certaine distance qui empêcherait que les deux ne se confondent ? N’est-ce pas d’ailleurs pour toutes ces raisons que l’on dit souvent que la sympathie ne se commande pas, alors que l’empathie, en tant que pratique relationnelle peut s’apprendre ou se cultiver ? r L'empathie n’est-elle pas un mode de connaissance ouvert sur quiconque alors que la sympathie est un mode de rencontre plus sélectif avec certains seulement ? Si empathie et sympathie se différentient quant à la façon de s’ouvrir à autrui, pourquoi s’opposeraient-elles ? Comme le pense en effet Frans de Waal (primatologue), la sympathie ne serait-elle pas une forme active particulière de l’empathie (une rencontre de sentiments en affinité par suite d’une connaissance empathique avec autrui) ? 8

9 L’empathie est-elle altruiste ?
Animation Marc Bazille N’y-a-t-il pas diverses formes d’empathie ? Ont-elles des points communs ? Qu’est-ce que l’altruisme ? Au nom de quoi le faudrait-il ?

10 2. L’empathie est-elle altruiste ?
N’y-a-t-il pas diverses formes d’empathie ? Le psychologue Daniel Batson distingue 8 formes d’empathie (cf Plaidoyer pour l’altruisme de Matthieu Ricard ) que nous avons classées en 3 catégories selon qu’elles procèdent plutôt de la connaissance, de l’émotion ou d’un mix des deux : Connaissance : La connaissance de l’état intérieur de l’autre / Se représenter le plus clairement possible les sentiments d’autrui /Se projeter intuitivement dans la situation de l’autre Emotion : L’imitation motrice et neuronale / La résonance émotionnelle / La détresse empathique Mix connaissance-émotion : Imaginer ce que nous ressentirions si nous étions à la place d’autrui / Prendre conscience des besoins d’autrui puis éprouver ensuite le désir sincère de l’aider Mais finalement, comme le dit Batson, les diverses formes d’empathie ne procèdent-elle pas de deux questions : Comment puis-je connaître ce que l’autre pense et ressent ? Quels sont les facteurs qui m’amènent à être concerné par le sort de l’autre et à y répondre avec sollicitude ? Qu’est-ce que l’altruisme et au nom de quoi le faudrait-il ? Est-ce "Vivre pour autrui" comme le disait Auguste Comte ? Autrement dit, tenir compte des intérêts de l’autre plus que des siens ou pour le moins autant, ce qui est déjà bien difficile voire impossible ? Ou est-ce seulement, trouver son plaisir dans le plaisir de l’autre ? Aimer, en ce sens, n’est-ce pas, comme disait Leibniz "Se réjouir du bonheur de l’autre" ? Ou, comme dit ACS, ne s’agit-il pas "non de vaincre l’ego, mais de l’ouvrir" ? Ou encore, comme l’explique Prajnânpad "devenir comme un cercle devenu si large qu’il ne peut plus rien entourer, un cercle d’un rayon infini : une ligne droite" ? Or, si l’on considère qu’un tel amour infini est une grâce et que c’est seulement en tant qu’idéal qu’il est à notre portée, générosité et compassion ne seraient-elles pas les vertus que cet idéal appelle? Sans amour ou, faute d’amour, sans sollicitude, générosité et compassion qui en tiennent lieu, l’altruisme ne serait-il pas qu’une abstraction ou un mensonge ? La forme d’empathie qui consiste à prendre conscience des besoins d’autrui puis à éprouver ensuite le désir sincère de l’aider, ne serait-elle pas la seule parmi les huit énoncées précédemment qui soit altruiste sans ambiguïté parce qu’elle est clairement empreinte de sollicitude, de générosité et de compassion ? 10

11 Empathie : utopie ou vertu ?
L’utopie : idéal ou illusion ? Empathie : convivialité, sympathie ou altruisme ?

12 3. Empathie : utopie ou vertu ?
L’utopie : idéal ou illusion ? Un idéal : Comme son étymologie l’indique, un idéal n’est-il pas quelque chose qui n’existe qu’en idée, donc qui n’existe pas. Dès lors que l’idéal n’existerait pas, faudrait-il pour autant cesser d’en avoir ou de s’en occuper ? Ou, au contraire, n’est-il pas nécessaire d’en avoir si l’on veut tendre vers lui ? Chez Kant, un idéal est une pensée dont l’expérience ne fournit aucun exemple mais qui satisfait au concept d’une perfection donnée et sert de fondement à certaines actions : la vertu en ce sens est un idéal. Une illusion : Pour Platon, l’illusion est une ignorance redoublée, une ignorance qui s’ignore. Chez Freud « Ce qui caractérise l’illusion, c’est d’être dérivée des désirs humains » Penser que l’Homme puisse-être tout amour, n’est-ce pas une illusion ? En revanche, penser, que l’amour en tant qu’idéal puisse animer les vertus de sollicitude altruiste (générosité et compassion notamment) pourquoi serait-ce une illusion ? Empathie : convivialité, sympathie ou altruisme ? L’empathie se limite-t-elle à savoir écouter sans essayer de comprendre, comme une espèce de politesse, afin de pouvoir vivre ensemble quand tout va bien, ce qui peut-être ne serait déjà pas si mal ? Ou l’empathie, est-elle une espèce de sympathie de salon susceptible d’être intéressée et qui s’appliquerait à certaines relations ? Ou enfin, l’empathie doit-elle forcément avoir une dimension altruiste d’entraide et de sollicitude quand les choses vont mal et qu’autrui, quel qu’il soit, a besoin d’aide notamment parce qu’il souffre ? Si toute forme d’empathie suppose une certaine ouverture à l’autre qui parait indispensable au "vivre ensemble", sa dimension altruiste n’est-elle pas plus de l’ordre de l’amour ou de la morale que de la connaissance ? Si l’empathie altruiste est du ressort des vertus éclairées par l’idéal qu’est l’amour, quoique difficile voire impossible à exercer lorsque autrui est dans la haine, pourquoi serait-elle une utopie ? 12

13 En guise de conclusion L’empathie n’est-elle pas à Agapè (l’amour qui donne), ce que la sympathie est à Eros (l’amour qui prend) ? «  Le vrai bonheur est indissociable de l’altruisme, car il participe de la bonté essentielle qui s’accompagne du souhait profond que chacun puisse s’épanouir dans l’existence. » dit Matthieu Ricard Faute d’empathie altruiste ne passons-nous pas à côté de l’essentiel de la joie de vivre ? Comment est-il concevable que les terroristes veuillent donner un sens à leur vie en reniant à ce point l’empathie altruiste et l’amour ? Par sollicitude empathique à l’égard de leurs dernières victimes et de la grande souffrance de leurs proches, je vous propose de faire une minute de silence au nom de l’amour.

14 Informations et documents sont disponibles sur :
Prochaines réunions MDS Agde de 18h30 à 20h : • "Communication" : mardi 12 janvier "Capitalisme" : mardi 9 février  "Euthanasie" : mardi 8 mars Pensez à réserver vos places et à annuler vos réservations si vous ne venez pas ! MAM Béziers de 18h30 à 20h : "D'où viennent les idées ?" : mercredi 20 janvier Informations et documents sont disponibles sur : 14

15 Joyeuses fêtes de fin d'année !


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