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Comptabilité La comptabilité : recensement et mesure économique de l'activité et du patrimoine d'une entité économique (entreprise, collectivité, association,

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1 Comptabilité La comptabilité : recensement et mesure économique de l'activité et du patrimoine d'une entité économique (entreprise, collectivité, association, État, administration publique...) -> fait chronologiquement par inscription dans des documents dits « comptables ». Le plus souvent la tenue d'une comptabilité résulte d'obligations juridiques, sociales ou fiscales. C'est aussi un outil d'information financière pour l'entité elle-même pour l'extérieur.

2 Sommaire  1 Histoire de la comptabilité  1.1 Luca Pacioli et la naissance de la comptabilité moderne  2 Les méthodes comptables  2.1 La comptabilité simple  2.2 La comptabilité en partie double  3 Les types de comptabilité  3.1 La comptabilité publique et la comptabilité nationale  3.2 Les comptabilités privées 3.2.1 La comptabilité générale 3.2.2 La comptabilité analytique  4 Les principes  4.1 Principe de prudence  4.2 Principe d'indépendance ou de spécialisation des exercices  4.3 Principe de permanence des méthodes  4.4 Principe de sincérité  4.5 Principe de non-compensation  5 Les normes  6 Progiciel de comptabilité  7 La certification des comptes  8 Les métiers de la comptabilité

3 Histoire de la comptabilité L'enfance de la comptabilité remonte à celle de l'humanité : -les Sumériens et Assyriens nous ont laissé de nombreuses tablettes d'inventaires (terres, bétails, hommes). -La Bible mentionne l'usage de la comptabilité simple dans l’Évangile selon Matthieu (parabole des talents).

4 Luca Pacioli et la naissance de la comptabilité moderne Luca Bartolomes Pacioli, dit Luca di Borgo (1445 à Borgo Sansepolcro en Toscane - 1514 ou 1517 à Rome), est un moine mathématicien italien. crédité comme l'auteur du premier livre publié sur la comptabilité. Son Summa de arithmetica, geometrica, proportioni et proportionalita est une synthèse des connaissances mathématiques de son temps dont le livre XI, décrit la méthode de tenue de compte des marchands vénitiens de son temps, la comptabilité en partie double. Luca Pacioli n'a fait que codifier plutôt que d'inventer ce système mais il est largement considéré comme le « père de la comptabilité ». Sa description comprend la plupart des éléments du cycle comptable tel que nous le connaissons aujourd'hui ainsi qu'une recommandation précieuse: -ne pas aller se coucher avant que les débits n'égalent les crédits !

5 Luca Pacioli et la naissance de la comptabilité moderne Ses journaux comportent des comptes pour : les actifs (immobilisations, avoirs et inventaires), les dettes, le capital, les dépenses et les recettes ; (toutes les catégories nécessaires à un bilan et un compte de résultat) Il présente les écritures nécessaires à une clôture des comptes de fin d'année et n'oublie pas les sujets relatifs comme l'éthique comptable et les centres de coût.

6 Luca Pacioli et la naissance de la comptabilité moderne Le premier livre publié en anglais sur le sujet, A Profitable Treatyce called the Instrument or Boke to learn to knowe the good order of the kepyng of the famouse reconynge, called in Latin, Dare and Habere, and, in English, Debitor and Creditor, l'est en 1543 par John Gouge ou Gough à Londres. En France, la comptabilité prend un véritable essor avec l'ordonnance Colbert-Savary = tenue de comptes obligatoire. Jacques Savary publie son Le parfait négociant ou Instruction générale pour ce qui regarde le commerce des marchandises de France et des pays étrangers en 1675. Prenant la suite des Lombards et des Vénitiens, les Français deviennent de redoutables théoriciens de la comptabilité publique.

7 Les méthodes comptables Il existe deux méthodes de comptabilisation : la comptabilité simple et la comptabilité en partie double. Dans tous les cas, on passe des écritures: -datées, -chiffrées (montant), -allouées à un compte, -explicitées par un libellé et -correspondantes à un document répertorié qui doit toujours en retour pouvoir justifier une écriture comptable (une facture, un relevé de compte bancaire, une feuille d'impôt à payer, etc). Une écriture comptable ainsi justifiée peut alors être opposable à des tiers (État, actionnaires, organisme sociaux, justice, etc).

8 On subdivise généralement les opérations en catégories correspondant à des comptes numérotés et libellés que détermine le plan comptable. On distingue les « comptes de bilan » et les « comptes de résultat ». · Les comptes de bilan = ce que l'entité: - possède (les bâtiments, les machines, les comptes clients, les liquidités, les avoirs divers) - doit (les capitaux propres, les dettes envers les fournisseurs, les organismes sociaux, les salariés, les établissements financiers, etc.)

9  Les comptes de résultat: correspondent à l'activité de l'entité pour produire les richesses inscrites au bilan. On distingue: - les produits (vente de matières produites ou de services, de marchandises ou production immobilisée)produits - les charges engagées pour atteindre ces produits (achats de fournitures, d'énergie, de services, frais généraux, cotisations d'adhérents, etc.)charges

10 La comptabilité simple basée sur : -distinction recettes / dépenses et -détermination d'un solde entre le total des dépenses et le total des recettes telles qu'elle apparaissent dans le journal de banque et le journal de caisse. Chaque événement économique est reporté sur un cahier à deux colonnes :  la première colonne pour décrire l'événement,  la deuxième pour mettre son montant, en plus ou en moins selon qu'il enrichit ou appauvrit celui qui tient la comptabilité.

11 La comptabilité simple Ce type de comptabilité dit « de caisse » ne peut convenir qu'à des particuliers ou des entreprises dont les événements économiques sont très simples. C'est suffisant par exemple pour un cafetier qui encaisse au comptoir les consommations et rend la monnaie, ou pour gérer un petit stock. Elle peut être perfectionnée par l'usage du plan comptable, permettant de déterminer des sous-totaux et des soldes par catégorie. Le solde général peut alors être subdivisé entre le solde des comptes de bilan et celui des comptes de résultats.

12 La comptabilité en partie double La partie double est une technique qui fonctionne sur la correspondance entre -des ressources et leur emploi, -une origine et une destination. -Elle est basée sur un postulat bien connu des scientifiques : rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. -En terme économique, cela se traduit par deux règles : 1. toute la valeur qui circule dans une entreprise ne fait que se déplacer ; 2. l'enrichissement d'une entreprise résulte de sa capacité à prélever cette richesse sur des tiers.

13 C'est donc une technique basé sur un enregistrement réciproque et simultané de deux événements : un débit et un crédit. Conventionnellement: -le débit représente un enrichissement financier ou un accroissement du patrimoine - le crédit représentant l'inverse. Exemple de l'achat d'un véhicule : une entreprise qui achète un véhicule 10.000 € augmente son patrimoine puisqu'elle a un véhicule. C'est un débit. En contrepartie, elle doit payer ce véhicule, donc faire diminuer sa trésorerie, événement que l'on inscrit au crédit. On passera l'écriture suivante :  Compte Véhicule 10.000  à Compte de trésorerie 10.000 La première ligne représente le débit, la 2e le crédit.

14 L'opération est un peu plus complexe si elle achète le véhicule dans un garage sans le payer immédiatement : elle inscrira le véhicule au débit, et constatera qu'elle a une dette envers son fournisseur.  Compte Véhicule 10.000  à Compte de fournisseur 10.000 Quand elle règlera, elle passera l'écriture suivante :  Compte de fournisseur 10.000  à Compte de trésorerie 10.000 Et l'opération sera terminée. Cette technique est bien supérieure à la comptabilité simple. En effet, elle permet d'enregistrer non seulement les opérations financières immédiates, mais aussi les opérations différées dans le temps : les emprunts, les prêts et les réserves ou provisions pour des opérations envisagées de façon certaine.

15 De même, elle permet à tout instant d'assurer que la richesse et les avoirs (ce que l'entreprise possède et qui est au débit) sont égaux aux dettes (ce que l'entreprise doit, et qui est inscrit au crédit) : si de la richesse est créée (supposons la vente de services), le résultat de l'opération sera comptabilisé au bilan comme une dette envers l'actionnaire. On fait ainsi toujours correspondre une opération de recette ou de dépense avec un moyen de la réaliser. Ceci donne une image la plus fidèle possible de l'état des richesses d'un organisme à tout moment et de ses interactions avec les différents acteurs dont il dépend. Certaines opérations (avec TVA par exemple) font entrer en jeu plusieurs débits et plusieurs crédits dont les sommes des débits doivent être égales aux sommes des crédits. Elle recourt à un plan comptable pour catégoriser les opérations, mais chaque compte peut être débité ou crédité et dispose donc d'au moins deux colonnes.TVAplan comptable

16 L'historique des écritures = à chaque date, photographie de la situation financière de l'entreprise, (ses acquis, l'état de sa trésorerie, l'évaluation des risques, ses dettes et ses créances). Cette technique offre des garanties de cohérence beaucoup plus grande que celle d'une comptabilité simple. L'égalité entre les débits et les crédits permet en effet des contrôles sous plusieurs angles de la rigueur de la comptabilité. Notamment, le solde des comptes de bilan et celui des comptes de résultats doivent être égaux d'une part et d'autre part s'équilibrer : l'un créditeur (somme des crédits supérieure à celle des débits) et l'autre débiteur (somme des débits supérieure à celle des crédits).

17 Les fraudes viennent généralement d'opérations techniquement correctes, mais correspondant à des pièces comptables frauduleuses et/ou des affectations de comptes erronées, voire à des abus de confiance (signature de deux chèques pour une même opération par exemple). Parfois ce sont des systèmes virtuels très sophistiqués qui sont employés. Le terme "partie double" est parfois pris au sens de comptabilité générale. Cette association est impropre car il existe des comptabilités analytiques tenues en partie double.comptabilité généralecomptabilités analytiques

18 Les types de comptabilité -La comptabilité publique et la comptabilité nationale -Les comptabilités privées

19 Les types de comptabilité La comptabilité publique et la comptabilité nationale La comptabilité publique détermine les recettes et dépenses de l'État et des autres collectivités publiques ; en France elle utilise le principe technique de la comptabilité simple pour les comptes de prévision (budget), et celui de la partie double pour les comptes d'exécution.comptabilité publiqueÉtat La comptabilité nationale agrège, au niveau d'un pays, les comptabilités publiques et les comptabilités privées pour donner l'image de la situation économique du pays.comptabilité nationale

20 La comptabilité privée est celle que tiennent tous les autres acteurs économiques. Ils utilisent l'une des deux méthodes comptables (simple ou en partie double), au choix pour certains organismes (associations, petites entreprises) ou imposées par certains critères fiscaux, économiques et sociaux. La comptabilité privée peut prendre deux formes :

21 La comptabilité générale Comptabilité générale. La comptabilité générale s'appuie sur la technique de la comptabilité en partie double. Elle est là pour recenser les biens que possède l'entreprise (qu'on appelle ses actifs) et les dettes qu'elle a. Outil d'information obligatoire pour les entreprises au delà d'une certaine taille ou d'un certain volume d'affaires, elle peut être fortement réglementée et contrôlée selon les législations nationales. Son objectif essentiel est d'informer les dirigeants et les tiers (propriétaires, prêteurs, fisc, etc.) sur la situation économique de l'entité. Elle sert de base au calcul du résultat et à celui des impôts directs ou indirects.entreprisesimpôts directsindirects C'est la comptabilité la plus répandue.

22 La comptabilité analytique Comptabilité analytiqueComptabilité analytique. La comptabilité analytique, ou comptabilité de gestion, est une comptabilité qui cherche à déterminer le coût de revient des produits et des services que vend une entreprise. Dans le cas d'une entreprise qui achète des produits (par exemple des planches de bois) et les revend sans les avoir modifiés, le coût de revient est simple à calculer : c'est essentiellement le prix d'achat des produits. Mais si l'entreprise les modifie (elle fabrique des meubles, par exemple), le coût de revient est bien plus complexe : il intègre des salaires, des dépenses d'électricité, de petit outillage, de produits "consommables" (colles, vernis), etc. Si l'entreprise ne fait qu'un type de meubles, il lui suffit de diviser toutes ses dépenses par le nombre de meubles fabriqués pour connaître son prix de revient. Mais si elle fabrique plusieurs types de meubles, la comptabilité générale ne peut pas lui donner le prix de revient par type de meuble. Elle trouvera l'information dans sa comptabilité analytique, qui lui donnera aussi d'autres informations de gestion : prix de revient d'un centre de coût, marge réalisée par produit, par atelier, etc.comptabilité analytique Elle n'est pas obligatoire mais en pratique indispensable pour les grandes entreprises, et son processus de production est complexe.

23 Les principes Principes comptablesPrincipes comptables. La comptabilité se doit de suivre quelques grands principes ou conventions. Le non-respect de ces principes ou conventions a conduit aux scandales boursiers que l'on sait (Enron, Parmalat, Worldcom, Vivendi, etc).EnronParmalatWorldcom Vivendi

24 Principe de prudence Le principe de prudence veut que l'on ne comptabilise pas des profits qui ne soient pas certains et qu'on passe en charge des dépenses qui sont probables. La comptabilité produit des informations qui sont utilisées par nombre d'acteurs économiques de l'entité comptable, le chef d'entreprise, son banquier, ses actionnaires. Surévaluer les résultats mène à une conduite « à risque » en engageant plus de dépenses, en s'endettant pour une croissance expansionniste, elle conduit les actionnaires, si la société est cotée à surévaluer la valeur de leur portefeuille. La comptabilité doit être établie sur la base d'appréciations prudentes pour éviter le risque de transfert, sur des périodes d'avenir, d'incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine et les résultats de l'entité.

25 Principe d'indépendance ou de spécialisation des exercices Les produits et les charges sont comptabilisés au fur et à mesure qu'ils sont acquis ou qu'elles sont engagées (et non lors de leur encaissement ou de leur paiement) et enregistrés dans les états financiers de la période concernée. Seuls les bénéfices réalisés à la date de clôture d'un exercice peuvent être inscrits dans le résultat de cet exercice. Imaginons une société qui a signé un contrat avec un client stipulant que durant les deux prochaines années, elle fournira un service et que ce service est payé en totalité sur le premier exercice comptable. Allouer la totalité de ce bénéfice sur la seule première année conduit à surévaluer le résultat en année 1 et le sous évaluer en année 2.

26 Principe de permanence des méthodes Il est important de pouvoir comparer l'évolution « toutes choses égales par ailleurs » des données financières et comptables d'une entité comptable. Or le changement de méthode comptables peut influencer drastiquement sur les résultats d'une entreprise. Il convient donc, dans le cas d'un changement de méthode comptable (elles portent généralement sur l'amortissement des actifs mobiliers et immobiliers) de souligner qu'il y a eu changement et de rendre intelligibles les modifications dans le temps induites par le changement de méthode.

27 Principe de sincérité La comptabilité se doit d'être conforme aux règles et procédures en vigueur qui sont appliquées avec sincérité afin de traduire la connaissance que les responsables de l’établissement des comptes ont de la réalité et de l'importance relative des événements enregistrés. Il peut être tentant de passer sous silence les problèmes auxquels une entité comptable fait face. Notons que la rémunération des dirigeants des sociétés cotées est largement liée aux résultats nets de l'entreprise qu'ils dirigent (soit sous forme de prime liée aux résultats, soit sous forme de stock-options sachant que la valeur de l'action est elle-même liée aux résultats nets). stock-options

28 Principe de non-compensation Aucune compensation ne peut être opérée entre les postes d'actif et de passif du bilan ou entre les postes de charges et de produits du compte de résultat. Il convient pour le comptable de produire une information détaillée et complète de l'activité de l'entreprise.

29 Les normes International Financial Reporting StandardsInternational Financial Reporting Standards. Les normes comptables internationales sont rendues nécessaires par la globalisation des marchés boursiers. Il est important pour un actionnaire d'être informé de la situation réelle, « absolue », des résultats de l'entreprise dont il possède des actions - c'est l'objet des principes comptables, mais également « relative » et de pouvoir comparer avec les autres entreprises du même secteur ou d'autres entreprises afin d'optimiser à tout moment son investissement - c'est l'objet des normes comptables internationales. L’objectif de ces normes est d'établir la clarté des comptes des entreprises, la confiance des investisseurs sur les marchés boursiers, mise à mal au début des années 2000 par des scandales à répétition et par la technicité toujours croissante de la « science » comptable (citons de manière non-exhaustive le goodwill, les engagements en matière de retraites, les opérations de crédit-bail) et des instruments financiers (dérivés, obligation convertible, etc).goodwill retraitescrédit-baildérivésobligation convertible

30 Progiciel de comptabilité Progiciel de gestion intégréProgiciel de gestion intégré. L'époque où les comptables utilisaient encore des « livres » et des « journaux » sur support papier est révolue. Les avancées en informatique ont permis des gains de productivité phénoménaux en la matière. Aucune entreprise ne peut aujourd'hui se passer d'un progiciel comptable qui automatise la saisie des opérations comptables et permet d'établir rapidement les états comptables les plus courants : le bilan, le compte de résultat, un tableau des flux de trésorerie. informatiqueproductivitéprogicielbilan compte de résultatflux de trésorerie Fréquemment on y associe un reporting plus ou moins élaboré en fonction des besoins de l'entreprise pour synthétiser les données de la comptabilité analytique. Ce progiciel couvre parfois des besoins de gestion plus étendus, tels que le suivi des investissements, les tableaux d'emprunts, l'analyse financière, la gestion prévisionnelle, l'analyse des écarts entre prévisions et réalisations, etc.reporting comptabilité analytique Plus ce logiciel comporte de fonctions, plus il se rapproche de la définition d'un PGI (progiciel de gestion intégré).progiciel de gestion intégré

31 La certification des comptes Audit comptable et financier. Les informations financières produites par la comptabilité d'une entreprise est utilisée par nombre d'acteurs économiques : les actionnaires au premier plan, l'État, les banques et autres prêteurs mais aussi les clients et les employés qui peuvent désirer se faire une opinion sur la continuité, la solidité économique de leur partenaire et employeur. Il leur est nécessaire d'avoir un image aussi exacte que possible des comptes, c'est l'objet de l'audit comptable et financier, certifié par un commissaire aux comptes que de certifier la véracité des informations comptables et financières publiées.audit comptable et financier commissaire aux comptes

32 Contrôle de gestion Le contrôle de gestion est une fonction qui, par l'exploitation du système d'information, vise à contrôler, mesurer et analyser l'activité d'une organisation (entreprise à but lucratif ou association). Cette fonction doit apporter des éléments d'information décisifs au management quant à l'atteinte des objectifs (opérationnels et/ou stratégiques). Il s'agit d'un contrôle non seulement au sens de vérification, mais aussi au sens de pilotage. Le credo du contrôle de gestion est qu'on ne pilote que ce que l'on mesure, et le contrôle de gestion détermine les indicateurs qui seront suivis (mesurés) ainsi que l'écart de la situation (réelle) avec le but visé (budget).

33 La pratique du contrôle de gestion Le contrôle de gestion a pour mission de s'assurer de la cohérence entre la stratégie adoptée (où veut-on aller ?) et les moyens mis en œuvre sur le terrain (que fait-on et avec quoi ?). Cela implique plusieurs choses :  -En terme de positionnement, le contrôle de gestion est un des organes de la direction, même s'il a des liens forts avec le système comptable ou financier (par exemple). Et même, les managers opérationnels font du contrôle de gestion ce qui est une des difficultés de définition des missions spécifiques au contrôleur de gestion.  -Le contrôle de gestion n'est pas un organe opérationnel, mais un organe d'échange d'information. Une liaison étroite avec les unités opérationnelles est indispensable pour être certain du bien fondé des indicateurs et des outils de mesure. Bien que lié à la direction générale, le contrôle de gestion doit tout autant partir "du bas" que "du haut" et veiller à être utile aux unités de travail autant qu'à la Direction de l'entreprise.

34 La pratique du contrôle de gestion  Le contrôle de gestion ne peut se contenter de "cueillir" l'information qui passe, il lui faut la maîtriser complétement et s'assurer de sa qualité (fiabilité, ponctualité, etc.) ; il aura besoin d'information spécifique, sans autre usage que celui qu'il en fera, et il peut avoir besoin de la construire lui-même.  Le contrôle de gestion ne se limite pas à donner des chiffres et allumer des voyants dans un tableau de bord,tableau de bord il construit le tableau de bord et l'adapte en permanence aux objectifs.objectifs Il aide à déterminer les indicateurs pertinents en collaboration avec le management.indicateurs

35 Si dans le futur une entreprise souhaite améliorer ses performances financières, elle devra en effet s'assurer régulièrement qu'elle se rapproche petit à petit de son objectif en vérifiant ses états financiers ; toutefois, elle devra toujours pouvoir relier ses performances financières avec ses actions opérationnelles (si je veux que le service commercial augmente de x% sa marge, je dois me demander quels sont les facteurs qui influencent la marge et comment je vais devoir m'y prendre au quotidien pour agir sur ces facteurs ; si aucune action n'est envisagée pour soutenir mon objectif, il y a peu de chance que je l'atteigne).

36 le Contrôle de gestion revient : 1)à vérifier que les objectifs qui sous-tendent la stratégie choisie sont bien suivis. Cela se fait à partir de tableaux d'indicateurs qui peuvent mêler des données financières (la comptabilité analytique) et des données statistiques issues de l'exploitation,objectifs 2) à conseiller les opérationnels à partir de l'analyse de ses tableaux d'indicateurs, 3)à donner son avis à la direction sur le choix des objectifs qui sous- tendent la stratégie.

37 Le suivi est important car il permet de s'assurer que les actions mises en œuvre mènent bien l'entreprise là où on le souhaite. Enfin, notons que la complexité des multinationales engendre une décomposition du contrôle de gestion.multinationales Outre le fait que le contrôle de gestion n'est pas exclusivement propre aux contrôleurs de gestion (les opérationnels aussi font du contrôle de gestion), ces derniers se voient assigner des tâches spécifiques. C'est pourquoi il se peut qu'un contrôleur suive les performances au niveau de l'entreprise, qu'un autre suive plutôt une des filiales et qu'enfin un troisième, au sein de la filiale, suive de manière plus opérationnelle les projets mis en place.

38 Les limites du contrôle de gestion Il existe une double limite fondamentale au contrôle de gestion : 1. tout n'est pas mesurable à un coût raisonnable, et pourtant il faut bien quand même piloter le système. Le contrôle de gestion n'est pas la panacée; 2. une fois qu'un indicateur a été choisi, il devient très vite un but en soi, susceptible de toutes les manipulations. Cela limite la confiance qu'on peut accorder au système de contrôle de gestion, même si l'on peut mettre en place toutes sortes de parades (renouveler les indicateurs utilisés, les garder confidentiels, etc.). Et cela induit un stress, notamment lorsque les indicateurs sont mal choisis et conduisent à exiger l'impossible. 3. les managers ne doivent pas se contenter des indicateurs du contrôle de gestion, mais doivent aussi régulièrement constater sur place ce qui se passe dans les unités de l'entreprise et avec les clients, vu que les indicateurs ne détectent pas tout.

39 D'autre part, il est souvent difficile de laisser le contrôle de gestion à sa place. Le contrôle de gestion, au carrefour de nombreuses fonctions, peut assez facilement dériver, sous l'effet de ses tendances propres, du contexte, et des pressions des autres acteurs. Il peut ainsi se limiter à un contrôle formel et tatillon, devenir un organe d'inspection interne, ou de conseil et d'aide à la décision, ou d'analyse économique, ou encore prendre en charge des responsabilités opérationnelles, ou bien encore occuper des fonctions plus ponctuelles liées à une autre forme de métiers, malgré tout assez proche : l'audit interne.audit interne

40 Finance La finance concerne l'obtention de ressources monétaires (financement) et l'allocation de ces ressources monétaires (placement, investissement), au fil du temps, et en présence de risque.financementplacementinvestissementrisque Un des principes fondamentaux de la finance est en effet la valeur temps de l'argent.valeur temps de l'argent Cette industrie comprend notamment la banque, l'assurance et les bourses (et par certains côtés l'immobilier), sans oublier les budgets publics.banqueassurance boursesimmobilierbudgets >Rappel sur les trois premiers domaines économiques….

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42 Les principaux domaines  Finance d'entreprise : gestion financière des entreprises, notamment de leurs investissements et de leurs financements. C'est le domaine d'activité du directeur financier.Finance d'entrepriseentreprisesinvestissementsfinancementsdirecteur financier Finance de marchéFinance de marché : fonctionnement des grands marchés sur lesquels il est possible d'investir, de se couvrir, ou d'utiliser des instruments financiers complexes, comme les options.investircouvririnstruments financiersoptions 

43 marchés financiersmarchés financiers depuis les années 1980 = principal circuit de financement de l'économie, en remplacement des banques.années 1980banques Ce mouvement a commencé aux États-Unis, où le recours aux marchés a toujours été plus répandu qu'en Europe. Ils comprennent :États-Unis  les marchés d'actions, qui sont les plus connus du grand public, mais pas les plus actifs;actions  les marchés de taux d'intérêt qui, pris ensemble, constituent de très loin le plus grand marché de la planète :taux d'intérêt  marché monétaire pour le court terme,marché monétaire  marché obligataire pour le moyen-long terme,marché obligataire  le marché des changes ou Forex,marché des changesForex 

44  Il existe par ailleurs de nombreux marchés de matières premières et de produits de base : pétrole, blé, etcmarchés de matières premières et de produits de basepétroleblé  Finances publiques : financement et budget de l'État, financement des collectivités publiques et des organismes sociaux,Finances publiquesbudget de l'État  dont finances locales : budget des collectivités locales, prêt à usage local - PULfinances localescollectivités locales  Finances personnelles (ou « finances privées ») : gestion du patrimoine et des revenus personnels, préparation de la retraite.Finances personnelles patrimoinerevenusretraite

45 Le système financier Le système financier est international : il est présent dans chaque pays. Il est constitué d'un ensemble d'acteurs, reliés entre eux par un réseau de communication, au sein d'un marché financier et dont le but est de permettre l'équilibrage de l'offre et de la demande dans un actif financier particulier. C'est par le biais de la confrontation des ordres entre les acteurs détenteurs de moyens monétaires ou financiers (les ménages avec leur épargne, les compagnies d'assurance vie avec leur portefeuille d'assurés) et les acteurs qui ont besoin d'argent (les entreprises, les États) que se fait l'équilibre sur ces marchés.ménages épargneentreprisesÉtats

46 Le système financier Le système financier comprend les Banques supra-nationales (par exemple la Banque des Règlements Internationaux),Banque des Règlements Internationaux les Banques Centrales nationales, les banques, les sociétés financières, les caisses de retraites, la sécurité sociale et les caisses de prévoyance, les compagnies d'assurances, le Trésor public, les marchés financiers, les entreprises et les ménages.banquesretraitessécurité socialeassurancesTrésor publicmarchés financiers entreprisesménages La superposition des différents marchés financiers (actions, taux d'intérêts, devises et matières premières) et son extension à tous les pays, forment le système financier international.

47 Le système financier Le système financier contribue à une bonne allocation des capitaux, favorable à l'essor économique. Ce rôle primordial explique la place importante de la finance dans les pays développés, avec une part de 5% à 10% du PIB (Produit intérieur brut).allocation des capitauxPIB

48 Gestion des ressources humaines La gestion des ressources humaines est un ensemble de fonctions et de mesures ayant pour objectif de mobiliser et développer les ressources du personnel pour une plus grande efficacité, au profit de la productivité d'une organisation (association, entreprise, administration, etc.).organisationassociationentrepriseadministration Service de l'entreprise dirigé par le DRH (ou Directeur Général ou le Directeur Administratif et Financier dans les petites structures), et qui a pour responsabilités la gestion du personnel (paye, déclarations sociales, effectifs, administration du personnel,...), la formation, les relations sociales et syndicales, la gestion des carrières et des compétences, la communication interne et/ou externe, les systèmes d'informations Ressources Humaines (SIRH).

49 Domaines de la gestion des ressources humaines La gestion des ressources humaines couvre de nombreux domaines, intervenant à tous les stades de la « vie » du travailleur dans l'organisation : le recrutement, la gestion des carrières, la formation, l'évaluation des performances, la gestion des conflits, la concertation sociale, la motivation et l'implication du personnel, la communication, la satisfaction au travail, les conditions de travail.

50 Rôles des ressources humaines dans le management général Au niveau du management général, on cherche à optimiser l'apport des ressources humaines à partir des éléments par lesquels on agit habituellement sur celles-ci : compétence, motivation, information, organisation, gestion des groupes. On agit sur ces éléments :managementcompétencemotivationinformation organisation  Par le recrutement. En évaluant les compétences et la motivation lors du recrutement, on s'assure d'avoir un personnel adéquat en nombre et en qualification.recrutement  Par la formation et le coaching. Afin d'améliorer le niveau de compétence des collaborateurs, mais aussi pour améliorer leur motivation (une formation peut constituer une récompense et, il est souvent plus motivant d'effectuer un travail que l'on sait faire).formationcoachingcollaborateurs

51 Rôles des ressources humaines dans le management général  Par la motivation positive (récompense : félicitation, prime, promotion, formation...) et négative (sanction : réprimandes, réduction ou suppression d'une prime, rétrogradation, voire licenciement). Ces incitations visent à faire comprendre au collaborateur que son intérêt est d'effectuer son travail du mieux possible. Il est à noter que la motivation positive est généralement plus efficace que la motivation négative. La sanction peut être démotivante pour l'intéressé. Mais, il faut relativiser cette crainte, car elle fait appel au principe de responsabilité et d'exemplarité. Elle renvoie aussi l'individu au groupe. Ce dernier peut mal vivre des comportements non sanctionnés quand ils sont hors jeu. Ce peut être un facteur de démotivation quand une absence de sanction traduit de fait un déséquilibre entre celui qui se dévoue et celui qui ne fait rien. Le souci d'équité doit guider le manager. De ce point de vue, la gestion des ressources humaines doit intégrer aussi dans sa pratique managériale, la notion de groupe ou d'équipe.récompenseprime promotionformationsanction licenciement

52 Rôles des ressources humaines dans le management général  Par la communication et la transparence. Il est essentiel que le collaborateur ait les informations nécessaires à l'accomplissement de sa tâche, et ait une idée précise de l'évolution et des objectifs de l'entreprise elle-même, et de son environnement. De nos jours, l'abondance d'information a rendue nécessaire la mise en place de systèmes de gestion de l'information, comme les systèmes de knowledge management.communication knowledge management  Par la planification et le contrôle de l'avancement des tâches. L'optimisation de l'organisation, c'est-à-dire l'ordonnancement des tâches et leur affectation aux personnes les plus compétentes disponibles, permet d'améliorer l'efficacité d'exécution.planification

53 Rôles des ressources humaines dans le management général  Par l'administration du personnel. Il est coutumier de dire qu'une bonne gestion des ressources humaines se traduit en premier lieu par une administration fiable du personnel.administration du personnel En l'occurrence, il s'agit de sécuriser son effectif en assurant un paiement rigoureux des salaires et des primes, en suivant la gestion des présences et des absences, des heures supplémentaires, en planifiant les congés annuels, en organisant les remplacements, etc. Ce point est essentiel, car il caractérise une part des obligations contractuelles (statutaires pour un fonctionnaire) d'une entreprise (d'un service public) envers son salarié.salairescongéssalarié

54 Ressources humaines et enseignementenseignement Face aux problèmes auxquels l'humanité est confrontée il est nécessaire de mobiliser toutes les ressources intellectuelles disponibles afin de trouver des solutions. Les élèves et étudiants doivent développer les comportements nécessaires pour une construction collective de savoir. les élèves et étudiants peuvent être habilités à construire collectivement du savoir virtuellement en dehors des cours. Les attitudes à adopter sont les suivantes:  Etre conscient qu'on est porteur de ressources  Etre conscient qu'il est nécessaire d'accroître son potentiel afin de gagner en attractivité dans son groupe  Etre conscient qu'il est possible d'augmenter son savoir en communiquant  Etre conscient qu'il est possible d'augmenter son savoir en le partageant avec autrui  Capacité à identifier les ressources d'autres membres du groupe et de les mettre à la disposition du groupe  Capacité de déclencher un processus de transformation d'informations en savoir au sein d'un groupe  Capacité de chercher activement des ressources à l'extérieur du groupe  Capacité de mettre en rapport ceux qui offrent des ressources et ceux qui en cherchent  Capacité d'organiser une réflexion collective

55 Gestion de la qualité La gestion de la qualité est l'ensemble des activités qui concourent à l'obtention de la qualité dans un cadre de production de biens ou de services.obtentionqualité Plus largement, c'est aussi un moyen que se donnent certaines organisations, dans des buts tels que la mise en conformité par rapport aux standards du marché (par exemple certification selon la norme ISO 9001 ou ISO/TS 16949), la recherche de l'efficience qui est l'efficacité avec économie de ressources (amélioration continue) ou encore pour assurer leur pérennité en s'assurant de la satisfaction de leurs partenaires, des fournisseurs aux clients en passant par les actionnaires, les employés et l'État. On parle alors de Qualité Totale.conformitéstandardsnormeISO 9001ISO/TS 16949efficiencepérennitésatisfactionfournisseursclientsactionnairesemployésQualité Totale

56 La qualité Il est très courant de décrire la qualité comme la satisfaction du client. Dans le cadre de la gestion de la qualité, du point de vue industriel, la qualité est une cible dont les critères sont précisément fixés. La qualité industrielle est le résultat d'un processus de production ou de servuction qui à toutes ses étapes (conception, mise en œuvre, contrôle, amélioration - voir PDCA) obéit à un "cahier des charges" permettant d'atteindre et de maîtriser le niveau souhaité.

57 Pour un produit ou un service, la gestion de la qualité est l'organisation (le process) et le pilotage (management) mis en place pour garantir la satisfaction d'exigences (besoins, exprimés ou non), des parties prenantes internes et externes de l'entreprise et la prise en compte des risques de toute nature. Dans le cadre de la Qualité Totale les parties prenantes sont les clients, les actionnaires, les salariés et la société en général. La qualité optimale se situe au point de rencontre des besoins explicites ou implicites de l'ensemble des parties prenantes. Le niveau de qualité optimal ne doit pas produire de coût inadéquat (sur-qualité). La qualité, au même titre que n'importe quelle activité dans une entreprise a un coût, mais qui est censé réduire le coût de la non-qualité. Une entreprise est alors performante lorsque le triptyque "coût - délai - qualité", c'est-à-dire les ressources qu'elle met en œuvre, sont justifiées et efficaces, lui permettant pour se positionner avantageusement sur un marché en bénéficiant d'un "ticket d'entrée" élevé qui donne une marge d'avance sur la concurrence.non-qualitétriptyquecoûtdélaiqualitéressources Depuis le début du 20e siècle, l'industrie a cherché à développer les meilleures méthodes pour améliorer la qualité. Provenant essentiellement des états-unis, ces méthodes sont rassemblées aujourd'hui dans un corpus bien défini et ont désormais une portée mondiale. Les normes internationales de la qualité définissent une démarche "universelle" applicable à tout type d'entreprise (production de produits ou de services) :

58 Les normes qualité [modifier]modifier Les normes internationales de la qualité se sont orientées vers la Qualité Totale (Total Quality Management) qui articule stratégie, système, performance et dimension humaine et sociale. Divers états américains ont mis en place dès les années 1980 des organisations dédiées à la qualité de l'environnement. En avril 1990, 21 des plus importantes entreprises américaines de l'époque(dont IBM, AT&T) se sont regroupées pour dans le cadre du GEMI (Global Environment Management Initiative), pour ouvrir la démarche qualité sur la prise en compte de l'environnement (TQEM : Total Quality Environmental Management. Cette mobilisation pris place en réponse aux premières démarches juridiques liées à l'impact de l'industrie sur la santé et l'environnement

59 Les normes ont progressivement intégré les attentes de la société civile : risques globaux, changement climatique,... Les enjeux de développement durable ont été traduits, pour les entreprises, dans des concepts de responsabilité sociétale, santé, éducation, et même gouvernement. Quelques dates repère :société civilerisqueschangement climatiqueenjeuxdéveloppement durableresponsabilité sociétalesanté éducationgouvernement  1970 (USA) : Loi imposant l'OBLIGATION DE L'ASSURANCE QUALITE pour la construction des centrales nucléaires  1991 (USA) : premières normes environnementales (EQS : Environmental Quality Standard) de qualité des sols sont établies.  1993 (USA) : apparaissent les premières EQS (Environmental Quality Standard) relatives à la santé Les entreprises américaines publient leurs politiques et rapports annuels relatifs à la qualité globale (y compris les volets sociétaux et environnementaux) depuis la fin des années 1990 ! Il est facile d'en consulter sur le net.

60 Diffusion de ces démarches en Europe et en France [modifier]modifier En France, le déploiement de la démarche qualité a été tardif (1990). En première étape, l'exigence de description des process semblait ne devoir s'appliquer qu'à l'industrie, la démarche a été perçue comme trop procédurière ("usine à gaz") et l'importance de l'implication du management a été sous-estimée. Une version simplifiée de la démarche qualité a alors été élaborée et diffusée sous le nom d'Assurance Qualité définie dans les normes ISO 9001, ISO 9002 et ISO 9003 (version 1990 et 1994). Ces normes ISO 9002 et 9003 ont été supprimées dès la publication de la version 2000 de l'ISO 9001 souligne l'importance de l'implication managériale dans le pilotage global de la qualité, la maîtrise des process et élargit l'application de la norme à la production de services. Des travaux sont en cours pour formaliser un cadre de normalisation cohérent, à la fois sur le plan industriel, et sur le plan de la gestion de l'information. On trouve ainsi les séries de normes, ou projets de normes (pour la mise en œuvre) ISO 26000 et ISO 27000.Assurance QualitéISO 9001ISO 9002ISO 9003normalisationISO 26000ISO 27000 --Bleuazur 1 novembre 2006 à 12:16 (CET)Bleuazur

61 Applications particulières [modifier]modifier La démarche qualité est déclinée dans tous les domaines industriels, avec des variantes et des dénominations parfois particulières :  domaine informatique : qualité des systèmes informatiques - sûreté de fonctionnement des systèmes.Capability Maturity Model Integration CMMI et ses déclinaisons (CMM-I, PCMM...)qualité des systèmes informatiques sûreté de fonctionnement des systèmesCapability Maturity Model Integration (liste à compléter).

62 Organisation [modifier]modifier Les organisations applicables à la gestion de la qualité sont très nombreuses et découlent simultanément des objectifs décrits et des moyens mis en place par le groupe qui souhaite ainsi gérer sa qualité. Souvent, dans les entreprises, cette responsabilité est déléguée à des ingénieurs qualité ou qualiticiens. Le rôle de ces ingénieurs est alors de construire les moyens pratiques d'atteindre la qualité (procédures, contrôles, mesures, etc.) ingénieursqualiticiens

63 La gestion de la qualité a - du fait de ses buts très larges - un spectre d'application considérable qui a tendance à recouvrir un grand nombre d'activités. Un bon moyen pour s'en rendre compte est de balayer les chapitres de la norme ISO 9000 Version 94, obsolète depuis décembre 2000, qui fait figure de référence pour beaucoup d'entreprises européennes :ISO 9000 Version 94  Responsabilité de la direction : la qualité commence par l'implication de la Direction de l'entreprise.Responsabilité de la direction  Système Qualité : une organisation et une structure propre sont aussi nécessaires.Système Qualité  Revue de contrat : dès la décision initiale de réaliser produit ou service, la gestion de la qualité peut et doit être mise en œuvre.Revue de contrat  Maîtrise de la conception : l'ensemble de l'activité de conception est ensuite couverte.Maîtrise de la conception  Maîtrise des documents : comme il faut dire/écrire ce que l'on fait et ce que l'on va faire, la maîtrise des documents au sens le plus large du terme est une nécessité centrale.Maîtrise des documents  Achats : acheter des produits et des services participe de la qualité du produit/service final.Achats  Maîtrise du produit fourni par le client : le client peut avoir des produits à fournir participant ainsi à la qualité du produit/service/final.  Identification et traçabilité : reconnaître et retrouver le produit est une nécessité dans la gestion de la qualité.Identificationtraçabilité  Maîtrise du processus : le processus de réalisation ou de production entre dans le cadre naturel de la gestion de la qualité.Maîtrise du processus  Contrôle et essais : s'assurer que le produit/service est conforme.Contrôleessais  Maîtrise des équipements de contrôle, de mesure et d'essai : pour s'assurer que les contrôles sont fiables, il faut gérer la qualité des outils qui interviennent dans cette activité.  État des contrôles et essais : s'assurer que l'on connaît l'état des essais permet de savoir si la qualité est atteinte.  Maîtrise du produit non conforme : la qualité n'est que rarement atteinte à 100% ; il faut donc traiter les non-conformités ou les non-qualités.  Actions correctives et actions préventives : à chaque incident, il convient de savoir comment le gérer a posteriori et comment empêcher qu'il se reproduise.Actions correctivesactions préventives  Manutention, stockage... : encore une activité qui n'échappe pas à la gestion de la qualité puisqu'elle intervient avant la mise à disposition du client/destinataire.Manutentionstockage  Enregistrements relatifs à la qualité : des traces doivent être gardées des activités de la gestion de la qualité.  Audits qualité internes : la gestion de la qualité assure des audits pour vérifier et mesurer l'application des procédures de la gestion de la qualité.Audits  Formation : il faut former à la qualité aussi.Formation  Prestations associées  Techniques statistiques : les statistiques ont une place centrale dans la gestion de la qualité dès lors que les quantités mises en œuvre augmentent un tant soit peu.  Dans les services professionnels et les professions médicales, la gestion de la qualité est basée sur les codes de déontologie.

64 Les Outils de la démarche qualité [modifier]modifier La démarche qualité propose toute une panoplie d'outils d'aide (méthode, analyse, statistique, suivi-contrôle). Ces outils, créés et/ou diffusés par les principaux fondateurs de la démarche qualité dans le cadre de leurs actions de conseil auprès des entreprises ont vocation pédagogique. Il est utile de distinguer les outils de la qualité en deux catégories :  les outils complexes utilisés dans les domaines de l'ingénierie, de la logistique, de la métrologie, des statistiques, par les services de planification et de méthode,... Ces outils ont souvent été créés au début du siècle dernier. La plupart d'entre eux figure déjà dans le livre de Joseph JURAN (1951) « Quality Control Handbook » Mc Graw-Hill Book Company, guide rassemblant les concepts, outils et démarches applicables à l'amélioration de la qualité. Joseph JURAN  les outils simples d'aide à la réflexion, à l'analyse, à la méthode, utilisables par tout public sans formation particulière. C'est la JUSE (Japanese Union of Scientists and Engineers) qui fera la première diffusion systématique en 1977, de 7 outils "tout public" sélectionnés pour la simplicité de leur utilisation. Ces outils ont été dénommés les "7M" (1-Diagramme de Pareto, 2-diagramme causes-effets, 3-stratification, 4- check-list, 5- histogramme, 6-scatter diagram, 7-graphe / charte de contrôle). Chacun de ces outils a fait l'objet de nombreuses reprises et variantes. Il n'est pas simple d'y voir clair. La liste ci-dessous tente modestement d'en faire une présentation structurée.

65 Cadrer le pilotage d'une démarche qualité [modifier]modifier  La roue de Deming: (USA) étapes de mise en place de la maîtrise de la qualité. Autre dénomination : le PDCA (Plan - Do - Check - Act : concevoir, mettre en œuvre, contrôler, réagir), la "roue de la qualité". Cette méthode a été initialisée par les qualiticiens JURAN et SHEWART à la Bell Telephon en 1925. Deming, un statisticien qui avait été stagiaire école auprès de SHEWART à cette époque, évoquera cet outil au Japon en 1950 alors qu'il était chargé de donner durant 2 mois une série de cours sur les statistiques. En 1954, l'industrie japonaise fera appel à JURAN afin qu'il expose les volets managériaux et méthodes de déploiement de la qualité. Néanmoins, le nom de Deming est resté attaché à cet outil.  La Méthode Six Sigma : (USA) [1] méthode de management visant l'amélioration permanente de la qualité. Equivalents : PDCA, dont elle est une version améliorée.[1]

66 Analyser une performance [modifier]modifier  La carte de contrôle. (USA) (Auteur : Walter A. Shewart) (variantes : suivi de tableau de bord, Contrôle statistique de processus (CSP) : Méthode de gestion de la qualité selon laquelle on mesure, à l'aide de techniques statistiques, un processus pour déterminer s'il faut lui apporter des changements ou le maintenir tel quel)carte de contrôle

67 Analyser un fonctionnement [modifier]modifier  La "figuration du process" ("process mapping"). Cet outil, déjà utilisé dans les années 30 aux états-unis où il est toujours utilisé, est depuis décliné sous diverses formes, des plus simples au plus complexes, par exemple les suivantes :  "Le logigramme. (synonyme : ordinogramme). Schéma codifié représentant les étapes successives et logiques d'un cheminement et montrant les interactions d'une procédure, d'un processus ou d'un système à l'aide d'un ensemble de figures géométriques interreliées (comme des rectangles ou des losanges).  Le schéma géographique (organisation matérielle) analyse le flux matériel des activités et aide à minimiser les pertes de temps quand les extrants ou les ressources sont acheminés d'une activité à une autre  Le schéma fonctionnel représente les interactions entre différentes unités de travail. Il montre par exemple comment les services fonctionnels à orientation verticale influent sur un processus à orientation horizontale mis en œuvre au sein d'une organisation.  L'outil PERT (Program of Evaluation and Review Technique)PERT  Stratification : présentation permettant la lecture simultanée de données compilées de natures et sources diverses, mettant en évidence leurs variations singulières, leurs influences respectives, l'impact du contexte, pour donner une vision d'ensemble du mode de fonctionnement d'un système et de ses variables.

68 Rechercher les causes des défauts et qualifier leur impact [modifier]modifier  Le Diagramme de causes et effets ou diagramme d'Ishikawa Kaoru Ishikawa. (synonyme : diagramme en arêtes de poisson). Diagramme permettant d'examiner les causes profondes des problèmes. En posant continuellement la question « Pourquoi? », on finit par découvrir la véritable cause du problème. Généralement utilisé pour mettre en évidence les causes d'un problème et les regrouper dans des catégories distinctes (par. ex., méthode, main-d'œuvre, matériel, machines)Diagramme de causes et effetsKaoru Ishikawa  Le diagramme de Pareto. Auteur : Joseph JURAN.(synonyme : 80-20), (variante : la courbe A-B-C découpe de diagramme de Pareto en 3 segments délimitant l'effort de traitement à effectuer). Graphique en bandes simple, utilisé, après la collecte de données, pour classer les causes des problèmes et établir des priorités d'action. Il indique les causes des problèmes selon l'ampleur de leurs effets et aide à définir les activités d'amélioration selon leur ordre de priorité. Le recours à ce genre de graphique donne lieu à la règle de 80-20, c'est-à-dire que 80 p. 100 des problèmes résultent de 20 p. 100 des causesdiagramme de ParetoJoseph JURAN  L'Histogramme. Graphique en bandes indiquant la distribution d'une variance. Il montre également les écarts par rapport à la norme, sous forme d'analyse sélective par exemple. Il permet de mesurer la fréquence à laquelle quelque chose se produit.Histogramme

69 Choisir la solution appropriée [modifier]modifier  La matrice de compatibilité.matrice de compatibilité  La démarche 8D (pour assurer la complète résolution d'un problème).8D  Arbre de décision : Représentation en arborescence qui permet à partir d'un objectif de départ de décliner l'ensemble des objectifs intermédiaire et les moyens à mettre en œuvre

70 Optimiser - sécuriser un process [modifier]modifier  Le diagramme de Gantt Le diagramme de GANTT est un outil permettant de modéliser la planification de tâches nécessaires à la réalisation d'un projet. Il s'agit d'un outil inventé en 1917 par Henry L. GANTT. Il sert de support au paramètrage et au management de projet.diagramme de Gantt  La matrice "QFD" (Quality Fonction Deployement) également dénommé la "maison de la qualité". Il s'agit d'un tableau à double entrée croisant les étapes du processus et les exigences de la clientèle. Un système de notation permet de préciser les points critiques dans la matrice et même d'en suivre l'évolution (= tableau de bord figuratif).  Le Kanbans système d'étiquettes permettant le suivi de production (utilisé dans le juste à temps).Kanbans juste à temps  Le Poka Yoké : système d'alerte visant à éviter (yoke) les erreurs involontaires (poka) au niveau des opérateurs. Inventé par un ingénieur japonais nommé Shigeo Shingo (concepteur du système SMED)SMED

71 Premières étapes d'une analyse [modifier]modifier  Le diagramme KJ. Il fait partie des 7 outils de la qualité diffusés par les japonais. A l'origine, dénommé "Diagramme des affinités" (Affinity Diagram), il fréquemment identifié par les initiales de son concepteur Kawakita Jiro. Très fréquemment utilisé dans l'animation des groupes de travail, ce diagramme est utilisé pour regrouper des idées, opinions se rattachant à des problématiques diverses et à créer des liens entre elles afin de les rapprocher par catégories.  Le QQOQCCP.QQOQCCP  Les 5 pourquoi?, les 5W ou 5 Whys [2]5 pourquoi?[2]  Analyse des forces et faiblesses. L'outil peut être simplement constitué d'un tableau distinguant les deux catégories, en vis-à-vis par thème. L'origine de cette méthode est attribuée à Kurt LEWIN.Kurt LEWIN

72 Méthode de créativité [modifier]modifier  Le remue-méninges (brainstorming).remue-méninges Outils complexes [modifier]modifier  Analyse de la variance [3][3] Outils divers [modifier]modifier  Les 5S- but : ordre et propreté5S  La défauthèque- but : recenser, formaliser, garder en mémoire les défautsdéfauthèque Voir aussi [modifier]modifier  Qualité TotaleQualité Totale  NormeNorme  Malcom BaldridgeMalcom Baldridge  Série des normes ISO 9000Série des normes ISO 9000  Série des normes ISO 14000Série des normes ISO 14000  Liste de normes ISO par domainesListe de normes ISO par domaines  GestionGestion  BenchmarkingBenchmarking  KaizenKaizen Lean production

73 Production Définition théorique [modifier]modifier La production est la notion économique qui regroupe la création et mise à la disposition d'autrui des biens et services servant à satisfaire les besoins individuels ou collectifs.biensservices Dans un sens plus traditionnel et étroit (production industrielle), il s'agit de l'acte de fabrication par l'industrie. En fait la part de celle-ci dans la production au sens large, mesurée par le PIB (somme des valeurs ajoutées), se réduit régulièrement.production industrielleindustriePIB

74 Modes institutionnels de production [modifier]modifier On distingue par ailleurs :  La production marchande : vendue sur un marché dans le but de réaliser un bénéfice. C'est la production des entreprises, permettant de rémunérer les employés (salaires) et les apporteurs de fonds (intérêts et profits);marchébénéficeentreprisessalairesintérêts profits  La production non marchande qui s'étend de la fourniture gratuite ou à un prix couvrant moins de la moité du coût de production. Elle regroupe la production des administrations publiques et des associations à but non lucratif et à caractère social, mais repose en grande partie sur des ponctions fiscales sur la population en contrepartie.gratuiteadministrations publiquesassociationslucratifsocial

75 Voir aussi [modifier]modifier  Biens et services marchandsBiens et services marchands  Mode de productionMode de production  ProductivitéProductivité  EntrepriseEntreprise

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