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UPJV Département de Psychologie Cours du 28 novembre 2013

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Présentation au sujet: "UPJV Département de Psychologie Cours du 28 novembre 2013"— Transcription de la présentation:

1 UPJV Département de Psychologie Cours du 28 novembre 2013
Examen psychologique de l‘adulte et du sujet âgé Silke SCHAUDER Professeur des Universités Psychologue clinicienne, art-thérapeute

2 Exemple de grilles d’évaluation en clinique de l’addiction
 l’Echelle de Recherche de Sensations de Zuckerman (Sensation Seeker Scale - traduction et validation : Carton et al., 1990) construite dans le but de mesurer le besoin de stimulation en distinguant les individus sur un continuum allant d’une recherche de sensations faible à une recherche de sensation forte. Plusieurs versions se sont succédées : 1964, 1971, 1990, 1992, L’échelle est composée de 72 items à choix forcés (forme IV), regroupés en cinq facteurs : Général, Recherche de danger et d’aventure, Recherche d’expériences, Désinhibition au moyen de drogues ou d'alcool, Susceptibilité à l’ennui. 2

3 Exemple de grilles d’évaluation en clinique de l’addiction
 Alcool Use Disorders Identification Test (AUDIT); OMS (Organisation Mondiale de la Santé) Babor T. Ce questionnaire, utilisé en autoévaluation et constitué de 10 items permet la prévention et le dépistage de l’alcoolisme. Des études de validation sur la version en anglais ont démontré qu’il peut être utilisé auprès d’une population adolescente. Ce questionnaire évalue la consommation d’alcool de l’année écoulée. Il permet de dépister non seulement les buveurs très dépendants mais également les buveurs occasionnels qui n’ont pas encore atteint le niveau de dépendance. C’est un outil rapide et fiable qui autorise également une grande communicabilité des résultats dans la recherche. 3

4  Questionnaire des habitudes de prise de boissons alcoolisées ; Pelc I. (1985)
Ce questionnaire est une autoévaluation des prises de boissons alcoolisées. Il permet de repérer les situations où le patient est tenté de boire ou boit, en cotant son comportement au cours des six derniers mois. La cotation, simple, permet également le dépouillement du questionnaire par catégories d’habitudes de boisson. Les valeurs obtenues sont des évaluations de la prégnance de chaque catégorie. Ces valeurs peuvent être estimées à différents moments de l’évolution de la maladie. Aucune donnée n’a été publiée. Ce questionnaire peut être utile au dépistage des problèmes de boisson ainsi qu’au suivi des progrès thérapeutiques. 4

5  Obsessive Compulsive Drinking Scale (Questionnaire d’appétence alcoolique) ; Anton R. F., Moak D.H., Latham P. (1995). Traduction française : Chignon J.M. et coll. (1998) Ce questionnaire de 14 items est administré en auto évaluation. Il permet le suivi du patient mais est également utilisé dans des protocoles de recherche pour évaluer les dimensions obsessives et compulsives du trouble alcoolique. Pour les auteurs, l’appétence alcoolique correspondrait à des comportements automatiques (compulsions à boire, idées constantes ayant trait à l’alcool et à ses effets ou aux échecs pour les combattre) et serait associée à l’abstinence. La cotation permet le calcul d’un score total ainsi que de deux sous échelles (sous échelle d’obsession et sous échelle de compulsion). La valeur prédictive de l’outil en ce qui concerne l’abstinence semble une direction intéressante à investiguer. 5

6  Alcool Use Disorders Identification Test (AUDIT); OMS (Organisation Mondiale de la Santé), Babor T. et al. (1995) Ce questionnaire, utilisé en autoévaluation et constitué de 10 items permet la prévention et le dépistage de l’alcoolisme. Des études de validation sur la version en anglais ont démontré qu’il peut être utilisé auprès d’une population adolescente. Ce questionnaire évalue la consommation d’alcool de l’année écoulée. Il permet de dépister non seulement les buveurs très dépendants mais également les buveurs occasionnels qui n’ont pas encore atteint le niveau de dépendance. C’est un outil rapide et fiable qui autorise également une grande communicabilité des résultats dans la recherche. 6

7  Obsessive Compulsive Drinking Scale (Questionnaire d’appétence alcoolique) ; Anton R. F., Moak D.H., Latham P. (1995). Traduction française : Chignon J.M. et coll. (1998) Ce questionnaire de 14 items est administré en auto évaluation. Il permet le suivi du patient mais est également utilisé dans des protocoles de recherche pour évaluer les dimensions obsessives et compulsives du trouble alcoolique. Pour les auteurs, l’appétence alcoolique correspondrait à des comportements automatiques (compulsions à boire, idées constantes ayant trait à l’alcool et à ses effets ou aux échecs pour les combattre) et serait associée à l’abstinence. La cotation permet le calcul d’un score total ainsi que de deux sous échelles (sous échelle d’obsession et sous échelle de compulsion). La valeur prédictive de l’outil en ce qui concerne l’abstinence semble une direction intéressante à investiguer. 7

8  Génosociogramme ; Ancelin-Schützenberger A. (1984)
Cf. Ancelin-Schützenberger A., Aïe, mes aïeux! ; EPI / La Meridienne, Paris, 1993. Cet outil, déjà présenté plus en détaildans le cours précédent, sera utile dans la prise en charge de la personne alcoolique car il permet la contextualisation du trouble. En effet, de nombreuses études démontrent l’importance de replacer l’alcoolisme du patient dans son histoire familiale et son contexte socioculturel, voire socio économique.  Life Events and Coping Inventory (LECI); Dise-Lewis (1988) Cet outil permet une exploration des stratégies de Coping chez des préadolescents. Il est bien adapté car 42 items permettent d’aborder une série très complète des situations aversives rencontrées à cet âge. Ces items se regroupent en 5 facteurs : Agressivité (jeter, briser…)/ Distraction (faire une autre activité…)/Autodestruction (comportements à risques, toxicomanie…)/ Endurance (serrer les dents…)/ Expression des émotions (crier, pleurer…). 8

9 La population alcoolodépendante étant particulièrement exposée aux troubles psychiatriques (44% des hommes et 65% des femmes), divers outils seront nécessaires pour leur dépistage, la réflexion d’indication de sevrage et la prise en charge de la comorbidité : Inventaires généraux psychiatriques et de dépistage des troubles psychotiques de l’anxiété des difficultés sexuelles et de la vie de couple seront utiles pour prendre en compte les problématiques, trop souvent négligées, liées à la sexualité qui a pu être particulièrement atteinte par l’alcoolisme, créant des attentes démesurées lors du sevrage chez le sujet et/ou son conjoint. 9

10 L’accompagnement du sevrage tabagique
La demande d’arrêt tabagique se révèle souvent spontanément lors du processus psychothérapeutique et, outre le fait qu’un comportement d’addiction soit rarement isolé, l’accompagnement du sevrage tabagique, de par la banalité de cette addiction, sera nécessaire dans bien d’autres domaines d’intervention (comme par exemple en cancérologie, lors de cardiopathies, etc.). Longtemps considéré comme contre-indiqué lors du sevrage alcoolique, l’intérêt d’un sevrage tabagique simultané a récemment fait l’objet d’une recommandation de l’ANAES puisque diverses études démontrent que de nombreux patients alcooliques se trouvent, lors de leur démarche de soin, dans un mouvement psychique d’autonomisation par rapport à leurs dépendances, faisant émerger une demande de sevrage tabagique que l’équipe devra soutenir. Cf. Modalités de l’accompagnement du sujet alcoolodépendant après un sevrage, Texte des Récommandations; ANAES, Paris, Mars 2001. 10

11 L’accompagnement du sevrage tabagique
 Le test de Fagerström est le test le plus utilisé pour l’évaluation de l’intensité de la dépendance à la nicotine. Cette évaluation préalable est nécessaire à la mise en place d’un programme individualisé du sevrage. Cette échelle simple d’utilisation et de cotation permettra également au médecin d’apprécier l’indication d’un traitement substitutif, le travail d’accompagnement s’effectuant préférentiellement en équipe pluridisciplinaire. Ministère français de la Santé (1998) DGS d'après Heatherton T., Fagerström K.O. (1991).  Le DSM-IV comporte une grille spécifique pour apprécier l'existence d'une addiction au tabac dont les items 1 et 2 indiquent la dépendance physique.  Les outils permettant d’évaluer la dépression et l’anxiété (cf. Chapitres 2 et 6) s’avéreront utiles car l’arrêt du tabac peut entraîner ou majorer une symptomatologie dépressive ou anxieuse qu’il est important de pouvoir traiter. 11

12 Le questionnaire Q-Mat est une échelle d’évaluation de la motivation à arrêter la consommation de tabac. Aubin HJ, Lagrue G, Légeron P, Azoulaï G, Pélissolo S, Humbert R, Renon D. (2004) «Questionnaire de motivation à l’arrêt du tabac (Q-MAT)». Alcoologie et Addictologie 26 (4): La motivation est considérée comme un des facteurs clefs de la réussite du sevrage tabagique et pourra être renforcée par l’accompagnement psychologique (la mise en place de stratégies cognitivo-comportementales semble particulièrement efficace). Il est intéressant de noter qu’outre les motivations liées à un meilleur état de santé, les femmes enceintes peuvent être motivées par l’état de santé de leur bébé, les adolescents par l’aspect économique… A contrario, il est important de « travailler » la valorisation de l’image corporelle des personnes inquiètes par une prise de poids (qui n’est en moyenne que de six kg). Les recommandations de l’HAS (Haute Autorité de la Santé) font également état de l’efficacité du « conseil minimal » qui consiste à demander systématiquement à chaque patient s'il est fumeur et s'il a envisagé la possibilité de s'arrêter de fumer. 12

13 Exemple de grilles d’évaluation en clinique de l’addiction
 LE FACES III (Family Adaptability and Cohesion Evaluation Scale) (1985) est un outil d’évaluation du fonctionnement familial, mis au point par Olson et al., qui explore deux dimensions : l’adaptabilité et la cohésion familiale. Il se veut un instrument standardisé d’évaluation ponctuelle et objective de l’équilibre de la famille, fiable et facile à administrer. Olson et al. (1985) ont montré que le fonctionnement familial est un facteur qui constitue un indicateur de la santé physique et mentale des adolescents. Le FACES III peut ainsi être utilisé dans un but de diagnostic du fonctionnement des familles et dans un but thérapeutique, pour le traitement des pathologies qu’elles présentent. 13

14 Exemple de grilles d’évaluation en clinique de l’addiction
 Les critères de MORGAN ET RUSSELL (1975) La « Morgan Russell scale for assessment of anorexia nervosa » propose des critères qui permettent de juger de l’avenir de l’ancienne anorexique dans le cadre d’une étude prospective (un bon devenir = si le poids est entre 85% et 115% du poids idéal et que la menstruation est régulière ; un devenir intermédiaire = si le poids varie entre 85% et 115% du poids idéal et qu’il oscille fréquemment ou si le poids dépasse les 115% et/ou qu’il y a des troubles de la menstruation et un devenir pauvre = si le poids est en dessous des 85% et que la menstruation n’est pas revenue). 14


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