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Découverte : Gestion et économie d’entreprise

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1 Découverte : Gestion et économie d’entreprise
Introduction / Concept économique et évolution de l’entreprise Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne / Licence 1 / Louis Le Cœur /

2 Sommaire Introduction Positionnement du cours
Objectifs et plan du cours Eléments pratiques Concept économique et évolution de l’entreprise Origine et définition de l’entreprise Eléments juridiques et structurels Finalités de l’entreprise : au-delà du profit ? Entreprises privées et publiques

3 Un cours multidisciplinaire
En se concentrant sur l’entreprise, ce cours permet de faire le lien entre plusieurs champs disciplinaires interdépendants : Economie : les hypothèses faites sur l’entreprise, comme la maximisation du profit ou les rendements décroissants, sont à la base de l’analyse micro-économique (offre). A une échelle supérieure, les pratiques des entreprises conditionnent des variables macro-économiques importantes comme le taux de chômage, la VA… Inversement, l’environnement économique oriente les pratiques de gestion. Gestion : les techniques de gestion, par ex. les outils de gestion financière ou commerciale, dépendent des caractéristiques de l’entreprise et de son environnement. Les théories de l’entreprise permettent ainsi de comprendre l’émergence et les enjeux des différentes pratiques de gestion (ex. passage du marketing de masse à l’analyse des besoin du consommateur). Droit : l’environnement juridique permet de favoriser le développement des entreprises (ex. notion de société dotée de droits et d’obligations propres) tout en encadrant leurs pratiques. Le droit s’appuie souvent sur des théories économiques de l’entreprise (ex. droit de la concurrence).

4 Source : J. -L. Charron et S
Source : J.-L. Charron et S. Sépari, Management : Manuel et Applications, 2010

5 Plan et objectifs du cours 1/3
Concept économique et évolution des entreprises Qu’est-ce que l’entreprise ? Introduction des concepts clés, typologie des entreprises, et aperçu de l’importance des entreprises dans l’économie. Les théories traditionnelles de l’entreprise Comme analyser l’entreprise ? Présentation des théories traditionnelles de la firme, en soulignant le contraste entre la vision économique de la firme « boîte noire » et l’analyse interne détaillée des premiers théoriciens des organisations. La théorie des coûts de transaction et les frontières de la firme Faire, ou faire faire ? Présentation de la théorie des coûts de transaction et de ses apports pour définir les frontières de l’entreprise.

6 Plan et objectifs du cours 2/3
Les théories contractuelles et le gouvernement d’entreprise La finalité de l’entreprise est-elle le profit ? Introduction aux conflits d’agence résultant de la séparation entre propriété et contrôle, au gouvernement d’entreprise, et à la notion de « Responsabilité Sociétale de l’Entreprise ». L’approche par les ressources et les compétences L’entreprise peut-elle apprendre ? Présentation des processus d’acquisition et de transmission des connaissances au sein de l’entreprise, et de l’avantage compétitif que la firme peut tirer du développement de ses ressources internes. Les fonctions de l’entreprise L’entreprise en pratique. Présentation de grandes fonctions de l’entreprise, aperçu des enjeux des politiques commerciales, financières, et de ressources humaines.

7 Plan et objectifs du cours 3/3
L’organisation de la production et le modèle japonais Vers une entreprise sans usines ? Evolution des modes de production depuis le XIXe siècle, introduction aux concepts clés, et présentation du modèle japonais de Juste-à-temps et de Qualité Totale. L’entreprise dans la mondialisation La mondialisation, opportunité ou menace pour nos entreprises ? Impacts organisationnels, économiques, et sociaux de l’intégration croissante des économies. L’innovation dans l’entreprise Le dilemme de l’innovateur. Analyse des leviers et obstacles à l’innovation dans l’entreprise, typologie des innovations, et conditions de diffusion des nouveaux produits.

8 Bibliographie indicative
Charron, J. L., Sépari, S., 2010, Management : Manuel et Applications, Dunod. Cohen, E., 2001, Dictionnaire de Gestion, Repères, La Découverte. Pastré, O., 2008, Economie de l’Entreprise, Editions Economica Pour approfondir : Bouba-Olga, O., 2003, Economie de l’Entreprise, Seuil. Bourguignon, A., 1993, Le Modèle Japonais de Gestion, Repères, La Découverte. Baudry, B., 2003, Economie de la Firme, Repères n° 361, La Découverte. Ménard, C., 2004, Economie des Organisations, Repères, La Découverte. Rojot, J., 2005, Théorie des Organisations, Eska. Saussier , S., Yvrande-Billon, A., 2007, L’Economie des Coûts de Transaction, Repères, La Découverte.

9 Eléments pratiques Evaluation
Questionnaire à choix multiples (QCM) portant sur l’ensemble des cours. Des questions-types de QCM sont traitées au début de chaque séance. Espace pédagogique Les supports pourront être mis en ligne sur l’EPI, mais certains éléments ne seront volontairement pas postés (ex. pistes pour l’examen). Equipe enseignante Division 1 vendredi : Louis Le Cœur / Division 2 lundi : Louis Le Cœur Division 3 mardi : Jean Beuve /

10 Sommaire Introduction Concept économique et évolution de l’entreprise
Origine et définition de l’entreprise Eléments juridiques et structurels Finalités de l’entreprise : au-delà du profit ? Entreprises privées et publiques

11 L'entreprise, une notion très large
Définition : « L'entreprise est une unité économique dotée d'une autonomie juridique qui combine des facteurs de production pour produire des biens et des services destinés à être vendus sur un marché. » (1) Cette définition appelle un grand nombre de segmentations possibles : Les caractéristiques structurelles et juridiques de cet « unité économique » : s'agit-il d'un individu seul (entreprise individuelle) ou d'un groupe de plusieurs milliers de personnes ? Quelle est sa forme juridique : SA, SARL, SNC, SAS, GIE ?... La nature des biens et services : le caractère « marchand » de la production permet de distinguer l'entreprise d'autres types d'organisations (comme les administrations). Mais de nombreuses segmentations restent possibles. Parle-t-on de services bancaires, de produits agricoles etc. ? Haut de gamme ou bas de gamme ? A destination des particuliers ou d'autres entreprises (au sein d'une filière industrielle) ? 1) Beitone, Cazorla, Dollo et Drai, 2001, Dictionnaire des Sciences économiques et sociales

12 L'entreprise, une notion très large
La finalité de l'entreprise : on notera que la finalité de profit n'est pas explicitement mentionnée dans cette définition. Par exemple, les entreprises de l'économie sociale (coopératives, mutuelles, associations) n'ont pas de capitaux à rémunérer. La propriété de l'entreprise : les administrations publiques sont exclues de la définition car elles produisent des services non marchands ; néanmoins il peut tout à fait exister des entreprises publiques ex. la SNCF (Établissement public à caractère industriel et commercial) ou la Poste (EPIC devenu SA en 2010) sont des entreprises possédées par l'Etat.

13 L’évolution des modes de production à la base de l’entreprise ?
Bien que quelques grandes compagnies aient existé avant la révolution industrielle, l’émergence des entreprises est un phénomène relativement récent, lié notamment à l’évolution des modes de production : Dans le système traditionnel, dit de putting-out, l’artisan travaille chez lui, le marchand lui avançant souvent les matières premières. L’émergence des machines coûteuses marchant à la vapeur implique la concentration des activités dans de grands ateliers, dans des centres industriels émergents comme Manchester début XIXème siècle, surnommée "Cottonopolis" ou "Warehouse City". On parle alors de factory system car les rôles sont différents et les interactions plus complexes que dans le putting-out. Max Weber, 1928, General Economic History : « La discipline de travail dans l’atelier… combinée à la spécialisation technique, la coordination, et l’utilisation d’énergie non humaine … La concentration de la propriété du lieu de travail, des machines, de la source d’énergie et des matières premières dans une seule et même main. Cette combinaison n’était que rarement remplie avant le 18ème siècle. »

14 Quelques prémices de l'entreprise La construction des cathédrales (XIIe siècle)
Lire le texte en page suivante. Points communs avec la vision moderne de l’entreprise : Financement important, issu des revenus terriens de l'Eglise et des dons, Personnalité juridique de la « fabrique », Gestion (administrateurs, trésoriers…), Organisation et rationalisation du travail. Mais… Caractère temporaire (ex. 3 ans pour Troyes à… 2 siècles pour Notre-Dame de Paris) lié à un projet spécifique. Il ne s'agit pas ici de produire des biens marchands.

15 La construction des cathédrales (XIIe s.)
Sources : Revue L'Histoire, “La construction des cathédrales”, décembre 2000, et Les Echos, supplément du 23 juin 2001

16 Quelques prémices de l'entreprise Les compagnies financières (XIVe siècle)
Lire le texte en page suivante. Points communs avec la vision moderne de l’entreprise : Concentration du capital, Structure organisationnelle (DG, directeurs de succursales), Distinction entre prêteurs non impliqués dans la gestion et associés, Prise de risque de l'entrepreneur. Mais… Entreprise « familiale » (mais modèle toujours très présent de nos jours) Centrées sur le commerce et son financement ≠ production de biens. Profit souvent utilisé à des fins politiques (exemple des Medicis).

17 Les compagnies bancaires (XIVe s.)
Source : Michel Drancourt, Leçon d'histoire sur l'Entreprise de l'Antiquité à nos jours, 2002.

18 Quelques prémices de l’entreprise Les entreprises textiles (XVIIIe siècle)
Les entreprises marchandes donneront naissance aux premières entreprises industrielles. Dès le XVè siècle les drapiers anglais montent des ateliers regroupant jusqu'à plusieurs centaines de compagnons-tisserands, apprentis, femmes pour cadrer la laine, jeunes filles pour filer, enfants pour trier, ouvriers pour faire marcher les moulins à foulon… Leur développement devient significatif à partir des années 1650 en Angleterre. Lire le texte en page suivante. Points communs avec la vision moderne de l’entreprise : Division du travail Concentration croissante (cf. drapiers de Sedan) Intégration verticale croissante (ex. production et commercialisation) Transferts technologiques, voire espionnage Mais : L'entreprise reste essentiellement familiale « Privilège » : dépendance vis-à-vis du pouvoir pour les simplifications administratives (bureau des corps de la draperie) Pas encore de clientèle de masse, mais clergé ou magistrature. L'industrie des indiennes (cotonnades imprimées) ouvrira davantage le marché.

19 Les entreprises textiles (XVIIIe s.)
Sources : 1. Gérard Gayot, ”Dispersion et concentration de la draperie sedanaise au XVIIIè siècle”, Revue du Nord, 1979 2. Guy Richard, La noblesse d'affaires au XVIIIè siècle, 1974

20 Facteurs importants d'émergence de l'entreprise
Facteurs culturels, sociologiques, démographiques : Levée progressive des oppositions religieuses à l'usure Montée de l'individualisme Croissance du marché intérieur (ex. Angleterre) Urbanisation ; cercle vertueux salariat industriel / demande Idée de progrès. Mais tout dépend du contexte social… « En Angleterre, très tôt la structure sociale favorise la mobilité sociale contre la hiérarchie. L'appareil d'état est caractérisé par son relatif effacement. Là encore, l'Angleterre restera à contre-courant face à une Europe où partout ailleurs progrès de la bureaucratie semble rimer avec progrès de la modernité. » Alain Peyrefitte, Du miracle en économie, 1995. Goût pour la concurrence, risque, anticonformisme. Facteurs scientifiques et techniques : Développement des techniques bancaires et comptables Nouveaux moyens de transport / de communication / sources de d'énergie. Exemples : 1420 premières caravelles portugaises permettent de franchir les océans (expansion de l'horizon, développement des échanges commerciaux), charbon et machine à vapeur… Diffusion des connaissances : imprimerie (1454), transferts de technologie, émergence de l'espionnage industriel

21 Facteurs importants d'émergence de l'entreprise
Contexte juridique, réglementaire, institutionnel : Assouplissement des carcans réglementaires et fiscaux (ex. Zollverein 1834) Suppression des corporations bridant l'initiative (décret d'Allarde 1791) Mise en place des bourses de valeurs mobilières Nouvelles formes juridiques : Société en commandite, Société Anonyme Brevets et droits de propriété

22 Révolutions industrielles et évolution des modes d'organisation
(ex. Zollverein…) Source : C. Stoffaès, Fins de siècle, sur la base de la théorie des cycles de Nikolai Kondratiev, Les vagues longues de la conjoncture, 1926.

23 Révolutions industrielles et évolution des modes d'organisation

24 Sommaire Introduction Concept économique et évolution de l’entreprise
Origine et définition de l’entreprise Eléments juridiques et structurels Finalités de l’entreprise : au-delà du profit ? Entreprises privées et publiques

25 La société, terme juridique
En droit, le terme d’entreprise n’est pas clairement défini. Il renvoie en général aux entreprises dites individuelles. Contrat de société : « La société est instituée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat d'affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice ou de profiter de l'économie qui pourra en résulter. […] Elle peut être instituée, dans les cas prévus par la loi, par l'acte de volonté d'une seule personne. » (art du Code Civil) La société acquiert le statut de personne morale, avec des droits et des obligations comparables à ceux d’une personne physique. Elle dispose d’un nom, d’un patrimoine propre etc. Cette construction juridique simplifie grandement le fonctionnement économique.

26 La responsabilité limitée
De nombreuses formes de sociétés (ex. SA, SARL…) permettent de limiter la responsabilité des apporteurs de capitaux à leur apport initial : ainsi, un créancier ne peut pas poursuivre un actionnaire pour une dette contractée au nom de la société. Cette faculté limite le risque de l'entrepreneur et a grandement encouragé l'émergence des entreprises. Historique : Le Code de Commerce de 1807 crée les Sociétés en Commandite par Actions (SCA) et les Sociétés Anonymes (SA) institutionnalisant la pratique des « sociétés composées uniquement d'actionnaires ». Les actionnaires ne sont responsables que dans la limite de leurs apports (en pratique ces statuts existaient déjà). Entre 1807 et 1867, leur développement reste limité en raison de la nécessaire autorisation publique. La plupart sont d'anciennes compagnies de l'Ancien Régime : par exemple, Saint-Gobain, ancienne Manufacture royale de glaces de miroirs fondée par Louis XIV en 1665, devient SA en 1830. La loi de 1867 supprime le besoin d'autorisation publique et encourage le décollage des SA. Source : Jean Rochat, 2009, The various uses of law: The société anonyme in France,

27 Distribution des nouvelles sociétés en France par forme juridique 1852-1978
Note : La SARL est créée en Source : Timothy W. Guinnane et al. 2008, Pouvoir et propriété dans l'entreprise : Pour une histoire internationale des sociétés à responsabilité limitée

28 Évolution récente des créations
Création d'entreprises en France Le régime d'auto-entrepreneur (LME 2008) qui combine responsabilité limitée et simplicité administrative a presque doublé le rythme des créations d'entreprises (d'environ à créations par an) Formes juridiques La SARL reste la forme juridique de société la plus utilisée avec 81% des créations; la SAS progresse. Source : Rapport INSEE « En 2010, hausse des créations d'auto-entreprises mais aussi de sociétés » Actualisation : en 2011 les créations sont estimées à entreprises vs en 2010.

29 Évolution récente des créations
Survie : environ la moitié des entreprises nouvellement créées disparaissent dans les 5 ans. Toutes entreprises confondues, le nombre de défaillances annuelles est d'environ (stable). Il est encore trop tôt pour véritablement mesurer l'impact des auto-entrepreneurs sur ce taux. Néanmoins le chiffre d'affaires moyen des auto-entrepreneurs reste faible, à environ 1 000 euros par mois. Environ auto-entrepreneurs par an (sur 1 million +) rejoignent le régime général. Des créateurs plus diplômés : 43% des créateurs d'entreprise ont le baccalauréat en 2010 vs 30% en à 40% des créateurs sont chômeurs. Source : Panorama de l'évolution des PME depuis 10 ans, rapport CGPME-KPMG du 28/6/2012

30 Loi de Modernisation de l'Économie de 2008 4 catégories d'entreprises
La catégorie des microentreprises est constituée des entreprises qui : ― d'une part occupent moins de 10 personnes ; ― d'autre part ont un CA annuel ou un total de bilan n'excédant pas 2 millions €. La catégorie des PME est constituée des entreprises qui : ― d'une part occupent moins de 250 personnes ; ― d'autre part ont un chiffre d'affaires annuel n'excédant pas 50 millions d'euros ou un total de bilan n'excédant pas 43 millions d'euros. La catégorie des entreprises de taille intermédiaire (ETI) est constituée des entreprises qui n'appartiennent pas à la catégorie des petites et moyennes entreprises, et qui : ― d'une part occupent moins de personnes ; ― d'autre part ont un chiffre d'affaires annuel n'excédant pas millions d'euros ou un total de bilan n'excédant pas millions d'euros. La catégorie des grandes entreprises (GE) est constituée des entreprises qui ne sont pas classées dans les catégories précédentes.

31 Des contributions contrastées en termes d’emplois et de valeur ajoutée
Part dans l’économie des 4 catégories d’entreprises (2007) Nombre en ‘07 242 4600 (6%) (94%) Source : Rapport INSEE Sur le déficit d'EIT : C. Stoffaës, Mittelstand : Notre chaînon manquant, rapport du Conseil d'Analyse Franco-Allemand

32 3,4 millions* d’entreprises Les activités tertiaires dominent
Nombre d’entreprises par secteur d’activité au 1er janvier 2010 Personnes physiques Personnes morales Total Secteur d'activité dont commerçants dont SARL dont SA Industrie manufacturière, industries extractives et autres 5 406 94 638 104 513 9 230 144 446 239 084 dont industrie manufacturière 3 178 90 499 95 021 8 384 128 001 218 500 Construction 1 743 230 628 214 761 3 672 236 830 467 458 Commerce 330 089 474 993 496 888 15 194 581 612 1 056 605 dont : commerce (et réparation d'automobiles et de motocycles) 235 132 328 718 336 170 11 700 398 274 726 992 transports et entreposage 13 440 44 530 37 189 1 661 45 280 89 810 hébergement et restauration 81 517 101 745 123 529 1 833 138 058 239 803 Information et communication 10 493 39 250 60 851 3 224 73 606 112 856 Activités financières et d'assurance 8 478 22 900 55 661 7 647 100 715 123 615 Activités immobilières 21 095 55 399 77 951 4 052 115 811 171 210 Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien 34 093 266 265 215 462 8 020 295 420 561 685 Enseignement, santé humaine et action sociale 3 675 377 768 37 065 1 126 55 902 433 670 Autres activités de services 21 097 181 086 63 950 941 74 973 256 059 436 169 1 742 927 1 327 102 53 106 1 679 315 3 422 242 Source : INSEE, Entreprises selon l'activité et la forme juridique *) Au 1/1/2010. Actuellement estimé à plus 4 millions compte tenu des auto-entrepreneurs.

33 La forte montée du tertiaire
Répartition de l’emploi par secteurs en France Après une croissance parallèle industrie-services, chute subite de la part de l’industrie à partir des années 1970, à 22% aujourd’hui contre environ 38% en Mais partiellement lié à la séparation de certaines activités de service autrefois intégrées à l’industrie. Industrie et services sont interdépendants (ex. crédit auto). Notion de secteur « tertiel ». Dont construction 7% Sources : 1) Olivier Marchand et Claude Thélot, "Deux siècles de travail en France", INSEE 1991, complété par les résultats des derniers recensements. 2) INSEE citée par INSEE Enquête Emploi janvier 2011.

34 Les plus grandes entreprises françaises en 2012
Premiers mondiaux (Mds $) : - Shell : CA 484, RN 31 - Exxon Mobil : CA 453 ; RN 41 - Walmart: CA 447 ; RN 16 Société Rang mondial Secteur Chiffre d'Affaires Milliards de $ Résultat Net Milliards de $ 1 Total 11 Pétrole 232 17,0 2 AXA 25 Assurances 143 6,0 3 BNP Paribas 30 Banque 127 8,4 4 GDF Suez 33 Énergie 126 5;6 5 Carrefour 39 Grande distribution 122 0,5 6 Crédit Agricole 58 105 -2,0 7 Société Générale 67 98 3,3 8 Électricité de France 73 91 4,2 9 Peugeot 85 Automobile 83 0,8 10 Groupe BPCE 103 75 3,7 France Télécom 141 Télécommunications 63 5,4 12 Groupe Auchan 149 62 1,1 13 Renault 158 59 2,9 14 Saint-Gobain 161 Matériaux de construction 1,8 15 CNP Assurances 182 52 1,2 A rechercher par les étudiants : comment cette liste a-t-elle évolué depuis 2012 ? Source : Classement Fortune Global 500, 2012

35 Sommaire Introduction Concept économique et évolution de l’entreprise
Origine et définition de l’entreprise Eléments juridiques et structurels Finalités de l’entreprise : au-delà du profit ? Entreprises privées et publiques

36 Des entreprises qui ne recherchent pas le profit : l’économie sociale
Le profit n’est pas toujours une finalité pour les entreprises. « Les acteurs de l’économie sociale s’inspirent des principes fondateurs datant de 1845, principes repris dans la charte de 1980 de l’économie sociale : une gouvernance démocratique qui s’appuie sur le principe « une personne = une voix ». Chaque membre dispose ainsi du même droit de vote indépendamment de son apport en capital dans une coopérative, ou de son temps de travail dans une association ; la solidarité qui est un fondement originel de l’économie sociale ; la juste répartition des excédents : sans but lucratif, les acteurs de l’économie sociale peuvent dégager des excédents. Mais elles ne les distribuent pas en fonction de la détention de fonds propres, sauf dans les coopératives, mais dans la limite d’un plafond ; la gestion autonome et indépendante : nulle collectivité publique, nul groupe, nul fonds de pension ou nul concurrent ne peut prendre le contrôle des entreprises de l’économie sociale parce qu’elles ne sont pas cotées en bourse ; la liberté d’adhésion qui suppose une liberté totale dans l’initiative d’adhésion à une structure de l’économie sociale et autorise également les adhérents à quitter cette structure quand ils le souhaitent. » D’après INSEE, Laurent Bisault, Le « tiers secteur », un acteur économique important

37 L’importance de l’Economie Sociale
L’Economie Sociale et Solidaire représente une part importante des entreprises françaises, et environ 10% de l’emploi salarié. Formes les plus courantes : Associations (environ 80% des établissements de l’économie sociale) Coopératives (14%) Mutuelles (4%) Fondations (1%) L’économie sociale est surtout tertiaire : action sociale autour des personnes âgées ou handicapées, enseignement, hospitalisation, banque et assurances. Une myriade de petites unités mais aussi quelques grosses entreprises dont l’effectif dépasse les salariés tous établissements confondus : Caisse d’Épargne d’Île-de-France, Macif, Maif, Croix-rouge française…

38 Sommaire Introduction Concept économique et évolution de l’entreprise
Origine et définition de l’entreprise Eléments juridiques et structurels Finalités de l’entreprise : au-delà du profit ? Entreprises privées et publiques

39 Eléments caractéristiques et évolution du capitalisme français
Historiquement rôle important des banques (Société Générale, BNP Paribas, AXA, Allianz- AGF, Crédit Agricole) et participations croisées « cœur financier », entraînant souvent la présence réciproque des dirigeants dans les conseils d’administration des firmes. Ces réseaux permettent une certaine maîtrise de l’actionnariat et limitent notamment les risques d’OPA. Actionnariat relativement concentré. Importance de l’Etat. Près de 50% des dirigeants des 200 plus grandes entreprises françaises sont issus de la sphère publique. Ce « cœur financier » à son apogée en 1996 après les privatisations Balladur ( ), s’efface néanmoins peu à peu depuis la fin des années 1990, avec une part croissante d’investisseurs institutionnels ; la part des actionnaires étrangers dans le CAC 40 augmente sensiblement au tournant de la décennie, pour atteindre 46% en 2006 contre en 33% en 1997 (recul en 2008 avec environ 39%) Le capitalisme français apparaît maintenant comme dual : Survivance d’un capitalisme patrimonial à actionnariat stable avec actionnaire de référence (groupes familiaux ex. LVMH, L’Oréal, Bic… ; groupes adossés à l’Etat comme Renault mais baisse de la part de l’Etat : 15% fin 2010 vs 44% en 2001 ; cœur financier en voie de disparition) Capitalisme de marché financier avec actionnariat dispersé (ex. Air Liquide, Lafarge) Sources: Frédéric Parrat, le Gouvernement d’Entreprise ; Morin et Rigamonti, 2002, « Evolution et structure de l'actionnariat en France »

40 Entreprises publiques Le désengagement progressif de l’Etat
La France de l’après-guerre se caractérise par un nombre important d’entreprises publiques, dans de nombreux secteurs industriels (ex. automobile, métallurgie), industries de réseaux (ex. électricité, transport, PTT), banques, assurances, médias etc. Depuis le milieu des années 1980 la tendance est à la privatisation des entreprises publiques, c’est à dire leur revente totale ou partielle à des investisseurs privés. Exemples de vagues de privatisations : (Gouv. Chirac) : Saint Gobain, Suez, Société Générale, CCF, TF1… (Balladur) : Rhône-Poulenc, Elf-Aquitaine, Renault (partiel), UAP… puis 1996 (Juppé) : AGF, Péchiney, Usinor-Sacilor (Arcelor)… (Jospin) : Air France (partiel), Crédit Lyonnais, France Télécom (partiel)… 2005 (Villepin) : EDF (partiel), ADP (partiel)…

41 Entreprises publiques Le désengagement progressif de l’Etat
Entrées et sorties d’entreprises publiques Nombre de sociétés du secteur public Source : INSEE, Répertoire des entreprises contrôlées majoritairement par l'État au 31/12/2010

42 Entreprises publiques en 2011
Entreprises publiques par activité économique (% emploi) Au 31 décembre 2010, les entreprises publiques emploient salariés (sans compter les sociétés dans lesquelles l’Etat est toujours présent de façon minoritaire). Hors administrations, les plus grandes entreprises majoritairement publiques sont dans les transports (La Poste, SNCF, RATP), l’énergie (EDF), l’industrie (CEA, imprimerie nationale), la finance (Banque de France) et l’audiovisuel (France Télévisions). Source : INSEE, Répertoire des entreprises contrôlées majoritairement par l'État au 31/12/2010


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