décret n° du relatif aux dispositifs d'aide et de soutien pour la réussite des élèves à l'école circulaire n° du relative à la préparation de la rentrée scolaire 2005 circulaire n° du relative à la préparation de la rentrée scolaire 2005 circulaire n° du relative aux dispositifs de l'adaptation et de l'intégration scolaires dans le premier degré circulaire n° du pour ce qui concerne les missions des psychologues scolaires Les références réglementaires

Les principes La première réponse aux difficultés d’apprentissage se trouve dans la classe, dans l’école Le réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) constitue un dispositif-ressource complémentaire pour accroître les possibilités des équipes pédagogiques L'inspecteur en charge de la circonscription du premier degré assure le pilotage, la coordination et l'organisation du fonctionnement en réseau d'aide et de soutien aux élèves en difficulté La lisibilité des actions de lutte contre l’échec scolaire à l’échelle d’une circonscription et à l’échelle départementale doit être accrue

Les finalités améliorer la compréhension des difficultés et des besoins des élèves. apporter des aides spécifiques ou dispenser un enseignement adapté, en complément des aménagements pédagogiques mis en place par les maîtres dans leur classe.

Mode opératoire Établir un « diagnostic » de la circonscription selon des indicateurs retenus au plan départemental (document à finaliser la première décade d’octobre) Choix des écoles ou groupement d’écoles par l’Inspecteur de la circonscription Volet difficulté scolaire du projet d’école pour (équipes pédagogiques, appui du RASED) Projet collectif de circonscription d’aides spécialisées pour (document à finaliser fin octobre, RASED, équipe de circonscription, validation par l’IEN) Mise en œuvre du projet à compter de la rentrée des vacances de Toussaint Régulation régulière Évaluation interne au regard des objectifs du projet en fin d’année Évaluation externe au regard des indicateurs qui seront définis au plan départemental, bilan et perspectives pour (document à finaliser pour juillet 2006)

Les indicateurs du diagnostic « le niveau de pertinence est à adapter aux caractéristiques de terrain » 1.Caractéristiques de la population scolaire par école ou groupement d’écoles  Urbaine/rurale  ZEP/REP  CSP  Élèves suivis par le RASED antérieurement  Les élèves à besoins éducatifs particuliers (primo-arrivants, voyageurs..)  Élèves suivis par un service extérieur (CMPP, CAMPS, libéral…)  Les élèves en situation de handicap  Scolarisation individuelle (PPS)  Scolarisation collective (CLIS)

Les indicateurs du diagnostic 2.Taux de retard scolaire par cycle 3.Volet difficulté scolaire du projet d’école (utilisation des évaluations GS/CP…) 4.Les évaluations institutionnelles 2005  CE1 (uniquement les circonscriptions concernées)  CE2  6 ème 5.Repérage des difficultés langagières en GS (Plan Académique Langage) (ne sera pas pris en compte cette année car généralisé seulement en décembre 2005) 6.Le contrat éducatif local 7.Les orientations de l’année précédente  SEGPA  CLIS, UPI, établissement

Les domaines d’intervention prioritaires Cycle 2 (GS-CP-CE1) et début du cycle 3 (CE2). La maîtrise des langages, elle peut faire l’objet d’un travail à travers les disciplines et d’un travail dans le champ des aides à dominante ré-éducative.

Hypothèses de travail Les « prises en charge », pour être efficaces, doivent être courtes et massives : une séance par semaine nécessite une remise en mémoire coûteuse en temps et énergie. Dans la classe ou hors la classe, pour un groupe d’élèves, 12 à 15 séances de travail à raison de trois séances hebdomadaires, au minimum deux, réparties sur une période de 6 semaines environ, soit une période scolaire.

Propositions de fonctionnement Le possible découpage sur 6 semaines : –Semaine 1 : rencontre avec l’équipe, travail en classe avec l’enseignant, entretien élèves, entretien parents, élaboration du projet, + éventuellement 1 séance si fréquence de 3 séances par semaine –Semaines 2, 3, 4, 5 : 12 séances –Semaine 6 : évaluation et bilan avec le maître de la classe, l’équipe pédagogique

Propositions de fonctionnement La demi-journée est réservée à une école où le maître spécialisé peut suivre 2 groupes de cycle 2 (CP et CE1) puis un groupe de cycle 3 (CE2) après la récréation. (exceptionnellement 1 élève maître G) Les ateliers : il s’agit d’une fiche action du projet d’école qui prévoit la collaboration du RASED à raison d’une matinée par semaine sur 6 semaines, un projet construit avec durée déterminée et des objectifs d’apprentissage définis et une évaluation. Cette organisation peut s’apparenter à un dispositif d’aide sur une école avec un maître ressource.

Les points forts L’objectif visé est d’aider à la réussite scolaire du plus grand nombre d’élèves dans le cadre d’un parcours individualisé et de réserver l’action du RASED à la prise en compte de la difficulté grave et persistante. A une logique de demande d’aide se substitue une logique d’engagement de ressources complémentaires aux adaptations engagées dans la classe et l’école L’action est recentrée sur les apprentissages fondamentaux L’action est concentrée sur des pôles identifiés de difficulté scolaire Elle nécessite un travail d’équipe et une concertation accrue des écoles et du RASED L’évaluation portera sur l’efficience (plus value par rapport aux ressources engagées) et non sur l’efficacité (atteinte de résultats) Dans l’attente de la mise en place d’un suivi de cohorte à partir d’une base élèves, la lisibilité de l’action est améliorée et permettra un ajustement de la politique et de l’implantation des ressources.

Les points faibles Le rural isolé –La logique de choix pénalise les élèves en difficulté dans les écoles de petite taille et isolées La non discrimination des spécialités –Enseignant spécialisé chargé des aides à dominante pédagogique –Enseignant spécialisé chargé des aides à dominante ré-éducative –Psychologues scolaires Le coût en temps de la mise en place du dispositif en –Le diagnostic –L’élaboration du projet

Les réponses Le rural isolé: –La « petite taille » ne constitue pas un obstacle majeur à la prise en charge de la difficulté scolaire au niveau de l’école –La notion de groupement d’écoles peut répondre en partie –La massification des aides sur une période plus réduite permet au RASED d’intervenir aussi sur de petites écoles –Le choix est effectivement déterminant, c’est la raison du diagnostic La non discrimination des spécialités –Le décret relatif aux DISPOSITIFS D’AIDE ET DE SOUTIEN POUR LA RÉUSSITE DES ÉLÈVES À L’ÉCOLE remplace “les personnels du réseau d’aides spécialisées” par “le psychologue scolaire et les enseignants spécialisés”. Les psychologues scolaires seront amenés à intervenir sur des écoles autres que les écoles ciblées. – Les enseignants spécialisés sont chargés d’une aide à dominante – Les aides ré-éducatives peuvent également s’envisager plus massées dans le temps et l’espace Le coût en temps de la mise en place du dispositif en –Nécessaire pour initier les coopérations –Calendrier peu différent de ce qui est constaté habituellement –Mise en route supposée plus aisée les années suivantes

Annexe troubles du langage-repérage en GS Dans le cadre de la prévention de l’illettrisme et du repérage des troubles spécifiques du langage, un protocole d’évaluation sera systématisé en grande section maternelle (PAL). Les RASED apporteront leur concours à la passation et à l’exploitation des tests, ainsi qu’à la mise en place des adaptations pédagogiques au sein de la classe et éventuellement au suivi des élèves repérés. Les items portent principalement sur la langue orale, la conscience phonologique, les relations entre l’oral et l’écrit, le lexique et la connaissance du monde, les notions d’espace et de temps. Le protocole sera réalisé au mois de décembre Les circonscriptions, les enseignants de grande section et les membres des réseaux d’aides recevront les indications de mise en œuvre de saisie des résultats et les recommandations d’exploitation des tests.