PRESENTATION DE L’OPERATION « CAMPAGNES LILLOISES »
BREF HISTORIQUE DE LA DEMARCHE ENGAGEE DEPUIS janvier 2002 : 1ère réunion du groupe de travail pour le développement du maraîchage dans les Weppes et constitution d’un comité de pilotage. Juin-novembre 2002 : Étude Blézat - Définition des axes d’intervention de « Maraîchage en Weppes » 28 novembre 2002 : Validation par le Comité de pilotage des propositions de financement et de mise en œuvre du programme d’actions (5 ans). 1er juin 2003 : Recrutement d’un chef de projet. 15 janvier 2004 : Validation des actions 2004 (année 1). 27 janvier 2005 : Validation des actions 2005 (année 2) - « Campagnes lilloises » 12 janvier 2006 : Évaluation à mi-parcours, définition des perspectives
CAMPAGNES LILLOISES Conforter et développer l’agriculture à haute valeur ajoutée de la Métropole MARAICHAGE ET HORTICULTURE Aide à la commercialisation des produits maraîchers Valoriser la production locale (qualité, proximité, fraîcheur) Développer les circuits courts de distribution Aide à l’installation de jeunes agriculteurs Accompagner les JA en amont de leur projet d’installation Soutenir la création de nouvelles unités de productions maraîchère et horticole Marque collective « Les maraîchers des Campagnes Lilloises » Points de vente collectifs Ennetières, Halles de Wazemmes Lille,… Pépinière d’entreprises agricoles Lycée horticole de Lomme (Projets innovants) Recherche, mobilisation et gestion du foncier agricole ZA maraîchère et horticole, SAFER,...
COMITE DE PILOTAGE « Campagnes lilloises » co-présidé : LMCU - Chambre d ’agriculture Partenaires : Conseil Régional, Sogemin, DRAF, SAFER, ADASEA, Gabnor, communes concernées, agriculteurs, association MCL, lucée horticole de Lomme, Pôle Légumes... Comité technique restreint LMCU, Chambre d ’agriculture, Sogemin, Pôle Légumes, lycée horticole de Lomme. Des référents pour chacune des actions engagées : - Magasins collectifs - marque MCL : Chambre d’agriculture - Pépinière - projets : Lycée horticole de Lomme - Foncier agricole / suivi JA : LMCU - Chambre d ’agriculture
ACTION 1 : CRÉER ET DEVELOPPER UNE MARQUE COLLECTIVE Objectifs : Valoriser et démarquer la production maraîchère périurbaine en s’appuyant sur la qualité, l ’origine et la fraîcheur des produits locaux. Développer les ventes de légumes du bassin de production lilloise sur son périmètre géographique. Démarche engagée : Information et sensibilisation des professionnels : constitution de l ’association « Maraîchers des Campagnes lilloises » (15 producteurs et 3 négociants). Création d ’un logo et d ’une image de marque : « Les Maraîchers des campagnes lilloises » Élaboration et mise en œuvre d ’un plan de maîtrise de la qualité (cahier des charges et condition d ’agréage). Définition de la stratégie de commercialisation : un partenariat Maraîchers - Négociants du MIN de Lomme
ACTION 2 : CRÉER DES POINTS DE VENTE COLLECTIFS Objectifs : Développer les circuits courts de distribution de produits maraîchers. Aider les agriculteurs dans l ’élaboration et la concrétisation de leurs projets de diversification commerciale (appui technique et juridique). Répondre aux attentes d ’une clientèle urbaine, soucieuse de trouver à proximité des produits de qualité issus de l ’agriculture locale. Contribuer à l ’animation des secteurs périurbains de la métropole. Réalisations : « LA SABLIERE » à Ennetières en Weppes (juin 2004) « Le Marché des Campagnes lilloises » sous les Halles de Wazemmes (avril 2005)
ACTION 3 : ACCOMPAGNER DES PORTEURS DE PROJETS « INNOVANTS » Objectif : Former, conseiller et suivre en amont de leur installation, les porteurs de projets maraîchers et horticoles à caractère innovant. Démarche engagée : Au lycée horticole de Lomme, les porteurs de projet suivent une formation et testent leur projet de création d ’entreprises pendant 18 mois environ. Leur formation est assurée par l ’équipe pédagogique du lycée horticole et les essais de cultures sont réalisés sur l ’exploitation de Lompret. En 2004, un premier candidat à l ’installation a été accueilli, en tant que stagiaire de la formation professionnelle, pour développer la culture de mini-légumes. Des difficultés juridiques, liés au statut du lycée et au concept de « pépinière d ’entreprises » ont limité les possibilités d’accueil.
ACTION 4 : RECHERCHER ET RESERVER DU FONCIER AGRICOLE Objectifs : Faciliter la recherche et la mobilisation du foncier agricole disponible dans la Métropole lilloise, et ainsi assurer la concrétisation des projets latents. Accompagner et aider les jeunes agriculteurs jusqu’à leur installation effective, à l’instar de ce qui est fait pour les autres activités économiques. Axes de travail : 1) A court terme - Étude de faisabilité d’une zone dédiée au maraîchage et à l’horticulture à Wavrin (début étude - été 2006) 2) Dans une démarche prospective - Veille et réserve foncières à destination des activités agricoles à forte valeur ajoutée (Convention SAFER - LMCU)
ETUDE DE FAISABILITE D’UNE ZONE MARAICHERE ET HORTICOLE Il s’agit de procéder à l’étude de faisabilité d’une ZA maraîchère et horticole, d’une surface minimale de 10 ha. L’objectif étant de favoriser le regroupement et la mutualisation des moyens des jeunes agriculteurs et de mener un partenariat novateur avec le monde agricole. Deux sites ont été identifiés sur la commune Wavrin : Le site de “ La Vallée ” (40 ha) Le site du “ Marais de la Ville ” (18 ha) Objectifs de l’étude : 1) Identifier le secteur le mieux adapté compte-tenu des besoins liés aux activités maraîchères et horticoles (nature du sol, approvisionnement en eau, accessibilité et sécurisation du site,…) et des enjeux de la protection des champs captants. 2) Élaborer un schéma d’aménagement, souple et phasé dans le temps. 3) Définir les conditions de mise en œuvre (financières, juridiques, opérationnelles).
VEILLE ET RESERVE FONCIERES A DESTINATION DU MARAICHAGE ET DE L’HORTICULTURE Dans une démarche prospective, il s’agit de solliciter la SAFER dans le cadre d’une convention de partenariat afin de : 1) Réaliser une vielle foncière sur les zones classées en A au PLU, 2) Constituer des réserves foncières afin de créer de nouvelles unités de productions maraîchères et horticoles et d’éviter le démantèlement d’exploitations. Points forts de la SAFER : Visibilité du marché grâce aux DIA transmises par les notaires des ventes en zone agricole (sauf ZAD) Pouvoir d ’intervention au travers de son droit de préemption (possibilité de révision de prix) pour des motifs de préservation de l’agriculture, de lutte contre la spéculation foncière,… Connaissance des acteurs agricoles