En Sous-titre
Plan: Introduction: I. La démarche entrepreneuriale: 1. Définition 2. Les étapes 3. Les facteurs de réussite 4. Les obstacles II. Opportunités: 1. Définition 2. Les facteurs déterminants d’une opportunité III. Les facteurs déterminants d’une opportunité d’innovation: 1. définition: 2. Pourquoi innover, les types d’innovation, et les obstacles 3. Les facteurs clés de l’innovation Conclusion:
Introduction: L’entrepreneur selon Joseph Schumpeter Pour Joseph Schumpeter, un entrepreneur est un agent économique dont la fonction est d’exécuter de nouvelles combinaisons de production qui correspondent à de nouveaux objets de consommation, de nouvelles méthodes de production, de nouveaux marchés ou de nouveaux types d’organisation industrielle. Pour réaliser ces nouvelles combinaisons, l’entrepreneur doit être capable de percevoir les opportunités, de savoir comment les exploiter et d’en tirer de la valeur. Une définition de l’entrepreneuriat: L’essence de l’entrepreneuriat correspond à la faculté d’identifier et de faire fructifier une valeur marchande en faisant coïncider une innovation et un besoin. L’entrepreneuriat renvoie à la fois à un état d’esprit et à une dynamique d’action. L’esprit entrepreneurial a pour qualités : la prise de risques, l’esprit d’initiative, la force de conviction, la pugnacité… Mais au-delà de ces caractères qui traduisent plutôt un tempérament, l’entrepreneur se distingue par sa capacité à appréhender le changement, à y repérer des opportunités de développement et à faire advenir quelque chose de nouveau. La logique entrepreneuriale: La logique entrepreneuriale est un processus complexe de détection et d’exploitation d’opportunités. Ce processus implique toujours la capacité d’identifier, d’exploiter et de tirer profit des opportunités qui peuvent naître sur un marché et de les exploiter pour créer de la valeur.
La démarche entrepreneuriale: L’investissement correspond à l’engagement de diverses ressources : financières, matérielles, connaissances, expérience, temps, qualités personnelles et compétences propres à l’entrepreneur ; l’organisation implique la combinaison des ressources et des compétences pour obtenir de la valeur ; Les grandes phases du processus entrepreneurial – Phase 1 : recherche d’une idée ou d’une opportunité à exploiter par la création ou la reprise d’entreprise. – Phase 2 : adéquation entre l’idée ou l’opportunité et le projet personnel. – Phase 3 : validation de l’idée ou concrétisation de l’opportunité sous forme d’un projet cohérent. – Phase 4 : analyse du marché et diagnostic éventuel des ressources pour vérifier la faisabilité du projet. – Phase 5 : choix de l’ensemble des moyens nécessaires : ressources financières, plan d’affaires ou de reprise (« business plan »), structure juridique. – Phase 6 : accomplissement des démarches et formalités administratives et légales. – Phase 7 : démarrage de l’activité. – Phase 8 : choix, réalisation et contrôle de la stratégie de développement.
Opportunité: L’identification d’opportunités entrepreneuriales est un sujet actuel qui suscite l’intérêt de nombreux chercheurs. Les travaux réalisés à ce jour permettent de faire ressortir l’influence de nombreux facteurs sur ce processus. Certains par exemple, attribuent aux entrepreneurs la vigilance entrepreneuriale (alertness), caractéristique qui permettrait aux individus de détecter les opportunités dans leur environnement (Kirzner, 1979). D’autres encore mettent de l’avant les biais cognitifs pour expliquer le fait que certains individus perçoivent des opportunités entrepreneuriales. Par exemple, Krueger et Dickson (1994) mettent de l’avant comme facteur la perception d’efficacité (self-efficacy perception), alors que McMullen et Sheperd (2002) mettent l’accent sur la sensibilité aux bénéfices. Plus récemment, des auteurs ont fait ressortir le mode d’apprentissage comme un facteur influençant la capacité à détecter des opportunités d’affaires (Corbett, 2002; Dimov, 2003).
Les facteurs déterminants d’une opportunité
L’innovation L’innovation soulève des dilemmes fondamentaux pour les stratèges. Elle est en effet plus complexe que l’invention. L’invention implique la conversion de nouvelles connaissances dans un nouveau produit, un nouveau service ou un nouveau procédé. L’innovation, quant à elle, ajoute la phase critique de la mise à disposition de cette nouvelle offre, que ce soit par la commercialisation dans le cas des entreprises privées ou au moyen d’autres techniques de diffusion dans le cas des services publics. Les dilemmes stratégiques résultent de cette seconde phase.
Les facteurs clés d’innovation: On considère souvent que l’innovation est la conséquence de la technologie. Selon ce point de vue (communément appelé le technology push), les scientifiques et les ingénieurs mettent au point des innovations dans leurs laboratoires de R&D, puis ces innovations sont transformées en nouveaux produits, services ou procédés que le reste de l’organisation est chargé de fabriquer et de vendre : ce sont donc les avancées technologiques qui déterminent ce qui sera commercialisé. De fait, les mangers devraient avant tout écouter les scientifiques et les ingénieurs, les laisser suivre leurs intuitions et ne pas hésiter à financer leurs Recherches
Cette séquence n’est pas toujours aussi nette. Dans la pratique, les innovations de produit et de procédé sont souvent simultanées. Chaque nouvelle génération de microprocesseurs exige ainsi des innovations de procédé, sans lesquelles la précision requise serait inatteignable. Cependant, ce modèle aide les managers à focaliser leur attention et leurs investissements. Il souligne également quel est l’avantage concurrentiel des nouveaux entrants et des firmes établies.
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