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Quelle éducation au plurilinguisme en Suisse?

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Présentation au sujet: "Quelle éducation au plurilinguisme en Suisse?"— Transcription de la présentation:

1 Quelle éducation au plurilinguisme en Suisse?
Intervention dans le cadre de la 1ère Journée académique du FLS Marinette Matthey, Grenoble 3, LIDILEM

2 Une Suisse quadrilingue?
Lüdi, Georges De la Suisse quadrilingue à la Suisse plurilingue : Bases démographiques, modèles de développement et problèmes de gestion. DiversCité Langues. En ligne. Vol. III. Disponible à

3 Evolution du pourcentage des locuteurs des 4 langues nationales
allemand français italien rétho-romanche 1900 69,8% 22% 6,7% 1,2% 1970 64,9% 18,1% 11,9% 0,8% 2002 63,7% 20,4% 6,5% 0,5% En 2002, 9% de la population déclare comme langue principale une autre langue qu’une langue nationale

4 Quelques langues non nationales en nombre de locuteurs
1990 2000 serbe et croate 110’270 103’400 albanais 35’853 94’900 portugais 93’ 753 89’500 espagnol 116’ 818 76’800 turc 61’ 320 44’500 arabe 17 721 14’300 anglais 60’ 786 73’400

5 Maintien de la langue d’origine en 2002…
20% des Espagnols 31% des Portugais 35% des Turcs 42% des ressortissants de l’ex-Yougoslavie… … déclarent leur langue d’origine comme langue principale

6 Education au plurilinguisme: de quoi parle-t-on?
Les langues étrangères enseignées à l’école Les besoins spécifiques des élèves dont les parents sont migrants L’éducation au plurilinguisme comme éducation interculturelle

7 1. Les langues étrangères enseignées à l’école
« Une capacité essentielle, un objet d’apprentissage fondamental » (CDIP 2004) « Le langage est une capacité essentielle de l’être humain. Il constitue une clé de son identité personnelle et culturelle et rend possible la communication et l’intégration sociale. Le langage est d’une importance déterminante pour tous les processus d’apprentissage et, de ce fait, pour une participation pleine et active au monde de l’école comme à celui du travail et pour permettre d’apprendre tout au long de la vie. La promotion des compétences linguistiques, dans la langue première et dans les langues étrangères, constitue un objectif fondamental de la formation, dont l’atteinte est facilitée par un apprentissage dès le plus jeune âge »

8 Décision de l’assemblée plénière de de la CDIP (25 mars 2004)
L’enseignement et l’apprentissage des langues au cours de la scolarité obligatoire poursuivent un objectif ainsi articulé: grâce à des mesures de promotion et d’encadrement conséquentes dès le début de la scolarité, les élèves construiront et approfondiront leurs compétences dans la langue nationale locale (langue standard); b) les élèves développeront des compétences dans une deuxième langue nationale au moins; le rôle et la fonction de celle-ci dans un pays plurilingue ainsi que des aspects culturels seront particulièrement pris en compte; 1. Les langues dans l’enseignement. Les déclarations de la CDIP

9 Décision du 25 mars 2004 de la CDIP(suite)
c) les élèves développeront des compétences dans la langue anglaise; d) les élèves recevront la possibilité de développer des compétences dans d’autres langues nationales; e) les élèves pourvus d’une langue maternelle étrangère auront la possibilité de consolider cette compétence linguistique initiale. Texte visiblement traduit de l’allemand.

10 2. Les besoins spécifiques des élèves dont les parents sont migrants
Un changement d’attitude marqué entre les années et la période actuelle Le retour à l’assimilation sous couvert du renforcement de l’intégration?

11 Georges Lüdi (1998, op.cit.) culturellement, un plurilinguisme et pluriculturalisme bien planifié constitue un enrichissement certain pour la société d'accueil; économiquement, l'enseignement bilingue n'est pas vraiment plus cher que la « submersion » (Cummins 1994); par contre, le renforcement de la langue d’origine (LO) mène à des résultats scolaires bien meilleurs et augmente ainsi le degré de formation et la compétitivité internationale de la société d'accueil tout en limitant simultanément sensiblement les coûts sociaux du chômage et de la criminalité dus au manque d'instruction (Grin 1994); politiquement, une telle solution serait bien plus équitable et représenterait un acte de solidarité vis-à-vis des «nouvelles minorités». Certes, GL est un chercheur, mais ces idées reposant sur une prise en compte spécifique du bilinguisme des migrants ne sont pas à côté de la plaque dans ces années-là.

12 Programme UDC, 2008 « Partout où cela est nécessaire, les enfants de
langue étrangère doivent recevoir un enseignement à part afin de ne pas abaisser les prestations et la qualité des classes régulières. Les parents concernés doivent participer financièrement à cet enseignement ». Programme de l’UDC neuchâteloise, communales 2008, p. 52.

13 Le Matin Dimanche, 25 mai 2008 « [Des] politiciens s'attaquent à un problème lancinant: celui de la proportion, dans les classes de l'école publique, des élèves qui ne maitrisent pas la langue du pays. En Suisse romande: le français. Dans l'esprit de beaucoup de parents d'élèves, les classes où la proportion d'élèves non francophones est trop élevée constituent un handicap. Le niveau général de la classe s'en ressentirait. Il serait tiré vers le bas. Ce sentiment est-il vérifiable? Existe-t-il des études, des statistiques, des comparaisons qui pourraient contribuer à se faire une idée objective? C'est la première étape du débat ».

14 La recette de l’UDC: « La langue avant l’école »
« L’UDC veut en finir avec la vision angélique du multiculturalisme (…). Son crédo « la langue avant l’école » signifie que les enfants étrangers devront maitriser un idiome avant d’entamer leur scolarité en Suisse ». (SonntagsBlick)

15 Améliorer l’intégration: déclaration du délégué à l’intégration du canton de Bâle-Ville
« Tous les parents du canton recevront, un an avant l’inscription de leur enfant à l’école enfantine, une circulaire dans laquelle on leur demandera d’indiquer leur niveau de formation et de connaissances linguistiques, ainsi que des réponses concernant leur statut économique. Sur cette base, un premier tri sera effectué. Ensuite, les enfants passeront des tests pour un bilan précis. Ceux dont les connaissances en allemand sont faibles iront deux demi-journées par semaine en crèche ». En réponse à la question de la journaliste: comment allez-vous procéder? Toujours dans l’édition du Matin du 25 mai.

16 Pourquoi ce revirement? Deux raisons…
Augmentation de la xénophobie légitimée par le succès de l’UDC, plus grand parti de Suisse; Le rôle de Pisa Avec plus que 90'000 membres et une part électorale de 29%, l'Union démocratique du centre est le premier parti de Suisse par le nombre de ses électeurs.

17 Une affiche UDC pour les votations sur les naturalisations par le peuple (1er juin 2008)

18 Déclaration de la CDIP du 7 mars 2002
« Comparés avec les autres pays, les résultats en lecture des élèves suisses sont moyens. (…). On peut surtout observer des résultats médiocres – et ce, bien davantage que dans d'autres pays – chez les élèves issus de familles allophones, immigrées ou aux conditions sociales modestes. (…). (…) La CDIP se voit (…) confirmée dans l'attribution importante qu'elle accorde à l'enseignement de la première langue nationale (langue locale); aussi considère-t-elle la détermination d'objectifs clairs pour l'enseignement de la langue première et la poursuite de ceux-ci pendant l'ensemble de la scolarité comme particulièrement importantes ». Commentaires PISA

19 3. L’éducation au plurilinguisme comme éducation interculturelle
L’approche « Eveil aux langues » Le manuel Education et Ouverture aux Langues à l’Ecole (EOLE)

20 Des « outils » pour travailler la diversité des langues dans la classe pour…
développer chez les élèves des représentations et des attitudes positives d’ouverture à la diversité linguistique et culturelle; développer leurs capacités d’observation, d’analyse et de réflexion à propos du langage et des langues; élargir leurs connaissances à propos des langues, en les inscrivant dans le contexte plurilingue du monde actuel; accroitre leur motivation à apprendre les langues

21 Chaque activité se caractérise par les dimensions suivantes:
Des enjeux (cognitifs, sociaux, affectifs, identitaires…) qui lui sont propres; Le moment de la scolarité où elle parait le mieux appropriée; Le ou les domaine(s) dans le(s)quels(s) elle s’inscrit ainsi que les objectifs plus spécifiques qui y sont poursuivis; Les langues utilisées.

22 Les domaines dans EOLE Diversité des langues Evolution des langues
Communication Usage et variation Fonctionnement et règles Ecoute, discrimination auditive Rapport oral-écrit Système d’écriture Apprentissage des langues

23 L’orientation didactique
Un cadre socioconstructiviste (mise en situation, situation de recherche, synthèse collective); Le mécanisme du détour: observer des langues qu’on ne connait pas pour mieux constituer les langues qu’on connaît en objet d’apprentissage.

24 EOLE en ligne Google: EOLE en ligne Elmiger infos
Google: EOLE en ligne Elmiger infos

25 Références citées Cummins, Jim (1994) : « Bilingual education and social justice ». IVe Conférence internationale sur le droit et les langues : « Droit et langue(e) d’enseignement. » Fribourg, septembre 1994. Grin, François (1994) : « Conséquences économiques de l’intégration linguistique des immigrants ». (Même conférence) Actes publiés par Helbing & Lichtenhahn (2001) Droit et langues d'enseignement - Law and Languages of Education, Basel, Genève,Münich:Institut du Fédéralisme de Fribourg,

26 L’article de G. Lüdi en ligne
Lüdi, Georges De la Suisse quadrilingue à la Suisse plurilingue : Bases démographiques, modèles de dévelop- pement et problèmes de gestion. DiversCité Langues. En ligne. Vol. III. Disponible à Merci de votre attention


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