Enseignement d’exploration

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1 Enseignement d’exploration
PRINCIPES FONDAMENTAUX DE L’ECONOMIE ET DE LA GESTION MA.Lestrade

2 Programme Bilan national et académique
Retours pédagogiques des observations (risques de dérives) Echanges de pratiques Une approche didactique à finaliser – carte heuristique Visite et Echanges avec la MAEE Points d’achoppement : L’évaluation Liens PFEG-SES Communiquer autour de PFEG Ateliers (thématiques et transversaux) MA.Lestrade

3 Bilan national et académique (1)
- Un pilotage pédagogique national fort - Choix du PFEG : national 22% des élèves Limoges 21,2% des élèves Voir lien synthèse académique PFEG a-t-il trouvé sa place ? Moyenne 22% avec 15% sur Grenoble à 27% sur Reims Pour les 2 EE : 17% à Nantes, Bordeaux ou Rouen effet structure avec le nombre de places offertes guidant le choix des familles Effet orientation : -         choix établi en fonction de la filière souhaitée par l’élève -         Distinction semble ténue entre SES et PFEG aux yeux des acteurs de l’orientation -         Pressions diverses et jeu de l’influence des notes Perception erronée du statut du PFEG (assimilation IGC) et crainte de nuire à l’image de l’EPLE. MA.Lestrade

4 Bilan national et académique (2)
Situation dans les établissements Organisation contrastée (taille groupes, positionnement horaire, professeur) Situation dans les classes Des pratiques qui privilégient des compétences transversales avec la nécessité d’un prolongement en AP Manuel : Trop plébiscité ?… Dans EPLE : lié politique EPLE – autonomie Particularité Limoges : Vœux des enseignants d’assurer cet enseignement PFEG Dans les classes Sur l’académie: retour de l’exploitation du questionnaire avec 90% de réponses MA.Lestrade

5 Un retour d’observation des pratiques (1)
Des expériences à partager sur : - un nouvel espace de liberté pédagogique - une capacité à globaliser son acte d’enseignement - un retour sur les fondamentaux de l’enseignement Se prête à une démarche innovante (pas de contraintes d’examen) Rappels des finalités Capacité à globaliser l’enseignement au-delà de la discipline Retrouver les fondamentaux : résultat d’une réflexion didactique fondée sur des notions et des choix d’objets d’étude MA.Lestrade

6 Un retour d’observation des pratiques (2)
LE CHOIX DES OBJECTIFS en termes de : - problématiques - de connaissances (notions spécifiques / repérage sur certains agrégats économiques) - de compétences (transversales  et méthodologiques) UN TRAVAIL SUR LE QUESTIONNEMENT l’essentiel à retenir (les lister) , choix sur définition ou notion et de quelques indicateurs chiffrés Connaissances/Compétences : (les cerner dans n’importe quel ordre, ensuite classement) Approche générale sur l’année qui facilite sa mise en œuvre tout au long de la progression des thèmes. Questionnement : plusieurs niveaux (problématique générale et plus détaillée) pour corriger les représentations des élèves C’est avoir aussi une double réflexion sur ses propres représentations et sur celles des élèves Difficulté observée : exploitation du support de travail sans cadrage précis des objectifs. Conduit à une dispersion. Vers un système d’évaluation … MA.Lestrade

7 Les risques de dérives . L’exhaustivité Le manuel
L’EXHAUSTIVITE liée à a)      l’œil de l’expert : se démarquer de la complexité pour montrer comment sciences éco et sciences de gestion sont une clé pour comprendre le monde (capacité à  « vulgariser » une situation complexe) b) la construction de la séance avec supports trop ambitieux (ou trop vaste) ou insuffisamment circonscrits par rapport au objectifs.     Rmq : un support très riche peut permettre une investigation complémentaire pour un groupe    Le MANUEL :.  Conduit à une pratique traditionnelle (lecture du livre, des questions..) Un livre qui peut apparaître séduisant – textes, images -mais hermétique en terme de créativité pédagogique A voir selon la structure classe SCIENCES de GESTION confondues avec les TECHNIQUES de gestion Attention au projet d’IGC qui voulait préparer aux études en STG  TICE : devient objet d’enseignement NTIC : outil pédagogique indéniable mais leur utilisation n’est n aucun cas une condition à l’innovation Innover- oui -mais doit être au service d’un objectif pédagogique ou didactique L’idéal : intégrer les fonctionnalités du numérique pour coopérer et collaborer dans et hors la classe. Mais toujours réflexion préalable en terme d’objectifs. AVANCEE LINEAIRE dans le programme : risque de biais   nécessite de faire des choix de thématiques diversifiées, GESTION du CADRE HORAIRE : fin de séance : passer à la conceptualisation, et dégager les notions observées lors de la séance. Questionnement improvisé : égarement et diifculté du recadrage. Attention au niveau du débat Niveau trop simplistes où les questions appellent des réponses d’évidence Beaucoup de travail de groupe mais attention au cadrage amont et aval !! . Les risques de dérives . L’exhaustivité Le manuel Techniques de gestion - TIC La progression linéaire Gestion du cadre horaire Un questionnement improvisé MA.Lestrade

8 PARTAGE D'EXPERIENCES Qu'est ce qu'une banque ?
Qu'est ce qu'une Entreprise ? Liens avec l'AP Divers Thèmes en ateliers : à définir Thèmes obligatoires 1)       acteurs de l’économie : (3) Quels acteurs créent richesse ? – Relations entre les acteurs ? + (Banque ou état ,) 2)       Décisions de l’E (3) Qu’est ce qu’une E ? – Comment Cree-t-elle de la valeur ? + (lancement nouveau marché ou fixation prix ou individu dans l’E) 3)       Nveaux enjeux eco (2) Développement durable – (consumérisme ou ouverture internationale ou enjeux de l’éco numériuqe) Présentation Diaporama S.Béjean et C.Ruffinoni : présentation des acteurs MA.Lestrade

9 Approche didactique (1)
CONSTRUIRE une SITUATION d’APPRENTISSAGE - avec un contexte (qui appelle le comment et pourquoi ?) - la réponse à une situation problème Contexte : LA SITUATION DECLENCHANTE :Créer une appétence et le rendre acteur le LEVIER – un déterminant de la MOTIVATION Ils retiendront que s’ils ont compris l’enjeu Un des déterminants de la motivation des élèves est liée à sa perception sur la valeur de l’activité proposée (Pourquoi cette activité), sa compétence (sus-je capable de la faire ?) sa capacité à contrôler son activité (auto évaluation). Permettre L’EXPLORATION et favoriser une démarche d’INVESTIGATION pour situer le savoir, c’est leur donner du sens par rapport à une approche générique (étude de l’éco en restant dans un constat de généralité et d’abstraction : on parle d’E sans jamais donner d’exemples) Nécessité de travailler sur les représentations : évaluer l’écart entre les connaissances actuelles et les notions à construire + adapter le processus d’apprentissages Un préalable : - les objectifs (voir précédemment) - Cerner les représentations MA.Lestrade

10 Approche didactique (2)
Les 3 étapes : OBSERVATION INVESTIGATION Complémentaire DEMARCHE D’EXPLORATION à tous les stades Exploiter l’environnement de l’élève ( ce qui les touche, l’interpelle càd un vécu ou la vision d’un projet professionnel) et les intéresse (par l’objet et non lui enseigner des règles ou des techniques) Question du choix des supports  Traditionnel (livre+question) +appui stage 3ème ou DP3, liens PDMF intervenants+questionnement construit jeu des post-it émergence de la notion du fait de la compréhension (nommer la notion déjà acquise par l’expérience) Diapo. Site educscol “ancrer les apprentissages dans le vécu des élèves” de Michaël Huchette Du concret à l’abstrait ; problème de modélisation (quels savoirs théoriques ? avec pensée technologique (pour faire) pensée scientifique (pour comprendre) pensée critique (pr développer l’esprit critique et citoyen) ANALYSE des DONNES RECOLTEES EMERGENCE de la NOTION MA.Lestrade

11 Approche didactique (3)
Phase de recherche récits d’expérience, mots clés, questionnaires Recherche documentaire, dépouillement presse, tableaux à exploiter vidéos intervenants, sites webs, Phase d’analyse Echanges argumentés Exposés (guidés) construction scénarii Phase de conceptualisa tion Structuration des acquis, émergence des notions Fiche lecture, journal de bord, résumés, cartes heuristiques t.education.fr/lettr es/pratiques5675/ tic/action- utilis/outil Toujours s’orienter ver une véritable démarche d’exploration par l élève mais encadrée par l’enseignant qui intègre dans l’activité des ressources et des outils (Tous les élèves ne sont pas obligés de faire la même chose) MA.Lestrade

12 PARTAGE des RESSOURCES
Ressources Sites : Tableau de synthèse Réseau CERTA, Eduscol, Educnet sources.php Synthèse : carte freemind MA.Lestrade

13 Evaluation ne se confond pas avec notation
L’EVALUATION (1) Evaluation ne se confond pas avec notation Point de vue pédagogique : inhérente à la formation Point de vue de la réforme Point de vue des familles et des élèves Evaluer seul est obligatoire La note n’est qu’une forme de l’évaluation. Elle est nécessaire sans borner le choix futur des élèves Rappel de la réforme du lycée : EE introduit la distinction entre évaluation et notation CAR EE ne peut constituer un pré-requis ou un critère pour accéder à telle série. Qu’est ce que l’on évalue ? Les compétences acquises et progrès accomplis par les élèves (suppose une vision positive de l’évaluation axée sur -ce que les élèves savent faire (ou appris à l’extérieur) - mettre en avant leur engagement, l’autonomie et initiatives dans l’EE - affiner leur projet d’orientation + MA.Lestrade

14 L’EVALUATION (2) - en cohérence avec les modalités d’enseignement
Des pistes pour construire un système d’évaluation : - en cohérence avec les modalités d’enseignement - Position des équipes disciplinaires Exemples de Grilles LPC (pallier 3) cid53126/grilles-de-references.html 2 sources d’inspiration : a.     ders modalités d’évaluation en cohérence avec la façon d’enseigner des profs (Des formes très différentes d’évaluation :travail de groupe, exposés, W infor) b.     Position des équipes disciplinaires par rapport à 5 questions : pourquoi évaluer, quoi, comment quand et qui évalue) Texte BO n° 4 du 29 avril 2010 : « C. Pédagogique équipes doivent se positionner par rapport aux 5 questions : pourquoi évaluer, qu’évaluer, comment évaluer, quand et qui LE CP et la nécessaire coordination des EE doivent a.     fixer le cadre d’ l’évaluation par EPLE (engagement, initiative, compétences) b.     éviter évaluation sommative mais vérifier l’acquisition de notions à travers par ex, des activités de production (articles) » MA.Lestrade

15 L’EVALUATION (3) Définir des critères sur :
- des compétences transversales (EE+AP) - un positionnement professionnel et personnel en tant qu’acteur économique - capacité à analyser une situation économique - capacité à restituer connaissances économiques de bases et des repères chiffrés c.     S’inspirer du LPC :+ affiche cette continuité- offre de la lisibilité aux élèves et parents. MA.Lestrade

16 LIENS PFEG – SES (1) Points communs : Des racines communes
Des objets étudiés Une partie des outils scientifiques Différences Concepts de sociologie Sciences des organisations Points communs : - des racines communes : historiquement les sciences de gestion, issues de sciences éco et du droit, se sont progressivement constituées en corpus autonome et reconnu - des objets étudiés et fondements théoriques macro et micro communs - une partie des outils scientifiques utilisées pour analyser et comprendre des phénomènes identiques différence : SES : approche tournée vers les phénomènes sociaux et sociétaux : concepts de sociologie utilisés Donc les 2 approches sont complémentaires PFEG : l’optique en sciences de gestion est celle des organisations : notre démarche : « comprendre le fonctionnement de l’organisation et en tirer les règles pour l’action n’a de sens que si on la replace dans un environnement économique et juridique dont il faut maîtriser les rouages » MA.Lestrade

17 PFEG et SES (2) Une proximité apparente
Distinction en termes conceptuels Distinction en termes méthodologique s Forme de l’écriture des programmes Un même objet avec un angle d’approche différent mais complémentaire Observation pour PFEG Et sensibilisation pour SES  Structuration en partis (3 en PFEG décliné en 13 questions et 30 notions) et 5 en SES(décliné en 10 questions et 30 notions) puis thèmes sous formes de questions ouvrant sur des notions Met en avant les TIC Voir JMP sur le traitement du thème 1 à partir de 2 questions - « comment revenus et prix influencent-ils les choix des consommateurs ? » : plutôt économique - « la consommation, marqueur social » plutôt sociologique Dans PFEG : la consommation est abordée de manière très différente par l’analyse des différents thèmes (quels acteurs créent la richesse+ quelles sont les relations entre acteurs+ analyse de la demande et fixation prix+ nouveaux comportements des consommateurs Autre Ex : les prix : : marché d’un côté et contraintes auxquelles l’E dot répondre. PFEG : Comment l’E fixe-t-elle un prix ? (approche interne : structure des coûts marges valeur perçue, marché) SES : Comment se détermine un prix sur un marché, ? Approche globale en terme de courbe d’offre et de la demande et e prix d’équilibre en situation de concurrence MA.Lestrade

18 COMMUNIQUER autour de PFEG
Apports culturels du PFEG Economique Orientation : tous les métiers au cœur de l’entreprise Pédagogie tournée vers les sciences de l’action Un cadre d’accompagnement propice pour les élèves les plus fragiles L’apport culturel du PFEG : Aider les élèves à se situer en tant qu’acteur économique quelque soit sa position professionnelle future. -         PFEG : voie de découverte de tous les métiers …car au ils sont au cœur de l’E. (une suite du PDMF ….) A ce titre, rien n’empêche d’exploiter les ressources (de formation= de EPLE : comment ces métiers  sont au service de l’économie , rôle en tant qu’acteur et source de richesse. -         Prise de conscience que la pédagogie en STG et les disciplines technologiques sont aussi formatrice. l’enseignement technologique est une science de l’action permettant : -         une démarche intellectuelle différente : on part d’une situation pour évoluer vers conceptualisation (raisonnement inductif qui convient mieux à certains élèves que déductif) : donc une entrée plus pragmatique et moins théorique) -         l’utilisation de sciences de gestion (différent de techniques de gestion) avec le droit, l’économie, management. -         de développer les mêmes compétences qu’un enseignement plus généraliste avec l’accès aux études supérieures (voir réussite STG en ECT) Notre difficulté : convaincre de cette situation et non la subir en raison d’un choix par défaut Même si vocation à recevoir les plus faibles aussi : filière de réussite … Nécessité plutôt sur le 3ème trimestre : organiser une réflexion avec le groupe qui doit prendre la voie STG : une nouvelle chance !! MA.Lestrade

19 Documentation (1) Ouvrages de vulgarisation :
1- « On comprend mieux le monde à travers l'économie - Patrick Artus, Marie-Paule Virard - Co-édition les Échos 2 - L'économie expliquée à ma fille - André Fourçans - Édition du Seuil 3 - Déchiffrer l’économie - Denis Clerc – Édition La Découverte 4 - L'Économie pour les nuls - Michel Musolino - Édition FIRST MA.Lestrade

20 Documentation (2) réfléchir sur ses pratiques
1- Aider les élèves à apprendre - Gérard de Vecchi - Hachette Éducation 2- « Comment apprennent les élèves ? » - Revue de l’AFAE n°106 – Mai 2010 3- Dix compétences pour enseigner - Philippe Perrenoud - ESF Éditeur 4- Développer la pratique réflexive dans le métier d’enseignant- Philippe Perrenoud – ESF Éditeur 5- Les ruses éducatives, 100 stratégies pour mobiliser les élèves - Yves Guégan – ESF Éditeur ………. MA.Lestrade