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Du 20 au 22 mars 2007 A Bobo-Dioulasso

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Présentation au sujet: "Du 20 au 22 mars 2007 A Bobo-Dioulasso"— Transcription de la présentation:

1 Du 20 au 22 mars 2007 A Bobo-Dioulasso
Formation en développement psychosocial de l’enfant et de l’adolescent et les modes interventions Du 20 au 22 mars 2007 A Bobo-Dioulasso

2 Jour 1

3 Présentation des participants
Votre nom Votre rôle dans l’Association Qu’est-ce que vous aimeriez apprendre durant cette formation

4 Présentation de la formatrice
Formation: Sexologue Spécialisation en VIH/Sida/ Développement de l’enfant et adolescent/OEV Intervenante Sociale Spécialisation en OEV, genre et VIH Travail: Chercheure en genre/VIH/médias Conseillère PEC OEV Conférencière sur les femmes et sexualité Implication politique sur le genre/VIH/sexualité

5 Règles durant la formation
Portable sur vibreur Demander les tours de parole avant de parler au facilitateur Autres….

6 Objectif de la formation
Échanger les connaissances des participants sur le développement des enfants et plus spécifiquement sur les enfants infectés et/ou affectés par le VIH/SIDA en but d’améliorer nos interventions

7 Horaire de la journée

8 Développement psychosocial de l’enfance
1.1 Définition de concept: Développement: C’est l’action d'évoluer, de progresser, de se complexifier au cours du temps. C’est une suite d’événements, depuis la fécondation de l'œuf jusqu'à l'état adulte, par lesquels un humain arrive à maturité. C’est l’acquisition des caractéristiques psychiques et des comportements complexes (éducation, communication, ...)

9 1.1 Définition de concept:
Psychosocial: C’est la combinaison des facteurs psychologiques (pensées, comportements, connaissances) et les facteurs sociaux (milieu de vie, sexe, culture, éducation) Enfance: C’est un être humain dont le développement se situe entre la naissance et la puberté. Soit de 0 à environ 12 ans.

10 1.1 Définition de concept:
Les besoins fondamentaux de l’enfant: Avoir chaud Manger Liens avec les autres humains et jeux Famille sécurisante et de soutien Les droits de l’enfant: - Dignité, Justice, Paix, Liberté et l’Égalité sans distinction de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance de toute autre situation - Droit à la protection et l'assistance

11 Les droits de l’enfant:
Droit d’être protégé contre toutes formes de discrimination liées à ses parents. Droit d’être protégé contre toutes formes de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d'abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle - Droit être enregistré aussitôt sa naissance et a dès celle-ci le droit à un nom, le droit d'acquérir une nationalité et, dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et être élevé par eux

12 Les droits de l’enfant:
- Droit d'exprimer librement son opinion sur toute question l'intéressant - Droit d’être entendu dans toute procédure judiciaire ou administrative l'intéressant - Droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. - Les deux parents ont une responsabilité commune pour ce qui est d'élever l'enfant et d'assurer son développement

13 Les droits de l’enfant:
- Droit à la santé et de services médicaux - Droit à un niveau de vie suffisant pour permettre son développement physique, mental, spirituel, moral et social. - Droit à l'éducation - Droit au repos et aux loisirs - Droit d'être protégé contre l'exploitation économique et de n'être astreint à aucun travail qui risque de compromettre son éducation, son développement physique, mental, spirituel, moral ou social.

14 1.2 Liens avec la famille proche
1.2.1 Théorie de l’attachement: L’enfant pour bien se développer à besoin de stabilité affective, cela passe par la sécurité et la confiance que l’enfant développe envers un adulte. Donc, si l’enfant n’a pas cette stabilité de sécurité et d’affection, il aura des difficultés psychosociales quand il sera plus grand. Nous avons besoins d’être attachés à des êtres stables lorsque nous sommes petits. Ce n’est que lorsque ses besoins de sécurité sont satisfaits que l’enfant peut s’éloigner de la figure qui le sécurise pour explorer ce qu’il ne connaît pas.

15 1.2 Liens avec la famille proche
Spécificité des enfants affectés par le VIH/SIDA: L’enfant qui vit une situation de stress chronique, comme la pauvreté ou encore la mort d’un parent ou d’un frère ou d’une soeur, ne trouvera peut-être pas dans sa famille immédiate le lien d’attachement à une personne significative dont il a besoin pour réussir sa vie. Dans un tel cas, un autre adulte attentionné et bienveillant, qui peut le guider et avec qui il se sent en sécurité, peut prendre la relève et ainsi réduire les risques de problèmes au niveau du développement.

16 1.3 Lien avec la famille élargie
Lorsque l’enfant à perdu ses parents, un membre de la famille élargie peut prendre se rôle parental et assurer la sécurité que recherche l’enfant pour se développer. Par contre, certains orphelins sont à risque d’être rejetés ou maltraités par les membres de la famille élargie d’accueil, non pas à cause de la maladie mais plutôt de part la pauvreté.

17 1.4 Lien avec les amis (fille/garçons)
Les enfants n’ont pas autant de préjugés et de normes que les adultes. Ils sont plus libre de pensé, ce qui permet une facilité sociale d’avoir des amis sans distinction de race, de sexe, de religion, etc. Les garçons et les filles commencent à avoir des différences d’activités mais sont ensemble pour jouer.

18 1.5 L’école et le quartier Pour l’enfant, l’école et les voisins constituent son univers. Sortir de ce monde est souvent une grande aventure. Pour les enfants habitués à l’hôpital, il est important qu’il côtoient les mêmes agents de santé et médecins pour les sécuriser.

19 1.6 L’importance du développement du langage et du psychomoteur
Un mauvais développement du langage = souvent mauvaise sociabilité + mauvaise communication et favorise l’expression de réactions défensives de l’enfant. Associé à des difficultés scolaires, il augmente les réactions négatives de l’enfant. Se traduit par une difficulté à réaliser des tâches dirigées vers un but. Nous devons porter une attention particulière aux enfants avec un retard de langage ou de mouvement du corps et des comportements agressifs

20 1.7 Développement moral et troubles du comportement
Vers 7 ans, les enfants connaissent la différence entre le bien et le mal. Contrairement à l’idée reçue, le trouble des conduites ne se manifestent pas uniquement à l’adolescence mais commence à l’enfance. Cela s’expriment à la maison, à l’école ou à l’extérieur. Les manifestations telles que les agressions physiques, les mensonges ou les vols d’objets, relativement fréquentes chez le petit enfant, ne deviennent « anormales » que si elles sont très fréquentes et perdurent au-delà de l’âge de 4 ans.

21 1.7 Développement moral et troubles du comportement
Lorsque des enfants et des familles sont marginalisés ou rejetés à cause d’une déficience, la pauvreté, la religion, l’isolement, la race, l’analphabétisme, l’origine ethnique ou la maladie, il est probable que leur équilibre affectif et leur adaptation sociale en souffrent énormément. Cela un sentiment accablant d’impuissance qui agit sur la vie de nombreuses familles affectés par le VIH

22 Pause café

23 1.8 La sexualité des enfants
Les enfants n’ont pas la même notion de sexualité que les adultes. Pour eux les organes génitaux sont une différence entre les filles et les garçons. Rien d’excitant. C’est surtout drôle et anodin.

24 1.8 La sexualité des enfants
1.8.2 Les violences sexuelles vécus par les enfants vulnérables. Les enfants vulnérables se retrouvent souvent sans sécurité et protection adéquate et sont beaucoup plus à risque de vivre des agressions sexuelles. Autant les filles que les garçons. Si un enfant change brusquement de comportement, il faut lui demander s’il a vécu quelque chose de désagréable.

25 1.9 Genre 1.9.1 Différenciation fille/garçon
Vers l’âge de 5 ans les filles et les garçons se sont reconnus. Ils commencent à avoir des activités différentes mais restent des égaux à leurs yeux. Tranquillement en grandissant, ils vont se séparer pour faire des activités, jusqu’au point de « dénigrer » l’autre sexe. Les garçons vont faire des jeux physiquement actifs Les filles vont faire des jeux axés sur la communication

26 1.9 Genre 1.9.2 Les stéréotypes Les stéréotypes s’intègrent dès la naissance de l’enfant. Est-ce une fille ou un garçon? Exemple de stéréotypes: Avantages ou inconvénient?

27 1.10 L’intervention Problèmes de comportements et de santé mentale On estime que 10 à 20 % des enfants présentent un ou plusieurs problèmes de santé mentale ou de comportement. Les chiffres augmentent habituellement chez les OEV qui n’ont aucun soutien.

28 1.10 L’intervention Facteurs de risques
Avant d’intervenir, il faut tenter de voir les facteurs qui ont amené un problème chez l’enfant. Les principaux facteurs sont La pauvreté Le manque de protection ou stabilité parentale Violence physique ou morale à la maison etc..

29 Pause repas

30 1.11 Approches d’intervention
Aider à développer un sentiment de sécurité chez l’enfant en lui offrant un milieu familial à l’abri des dangers, en développant sa confiance, en réglant les conflits et en fixant des limites claires. Reconnaître les sentiments d’angoisse ressentis dans les périodes de crise familiale, comme dans le cas d’un décès. Encouragez les enfants à parler de ce qu’ils ressentent et répétez-leur que vous les aimez. Demander de l’aide sans tarder si les enfants sont exposés à des abus ou à une situation de violence familiale.

31 1.11 Approches d’intervention
L’intervention rapide en cas de difficulté scolaire facilite la réussite à l’école. De bons résultats scolaires dans les premières années d’école augmentent les chances de réussite scolaire plus tard, favorisent l’adoption d’une attitude plus positive envers l’école ainsi qu’une meilleure image de soi et, chez les garçons, réduient la délinquance juvénile Les principales stratégies à appliquer pour prévenir et arrêter la brutalité consistent à assurer une bonne supervision des enfants et à leur imposer des conséquences logiques et non violentes en cas d’attitude brutale.

32 1.11 Approches d’intervention
Enseigner aux enfants à éviter et à régler les conflits avec leurs frères et soeurs. Surveiller comment les plus vieux traitent les plus jeunes. Écouter et poser des questions simples. Faites en sortent que l’enfant trouve une solution à son problème en le dirigeant dans sa réflexion. Ne pas toujours lui donner les conseils aussi facilement. Il faut faire travailler sa réflexion. Dire la vérité à l’enfant. Il comprenne bien et ne remettent pas en question se que vous dites.

33 1.11 Approches d’intervention
Parler du VIH/SIDA aux enfants: Les enfants ont déjà entendu parler du VIH/Sida à la télé, à l’école, entre des adultes. Parler aux enfants du VIH et du sida n’est peut-être pas facile, mais il faut qu’ils soient informés et ce,quelle que soit l’ampleur du risque d’infection qu’ils courent. Le VIH/sida nous touches tous. En fournissant des informations fiables aux jeunes, vous pourrez répondre à leurs questions, satisfaire leur curiosité, atténuer leurs peurs et éviter qu’ils reçoivent des informations fausses. Vous aiderez également les enfants et les jeunes que vous aimez à faire des choix plus sains.

34 Parler du VIH/SIDA: Avant de commencer à parler à l’enfant, penser à: Son âge Son intelligence ou son niveau de compréhension des choses Ce qu’il connaît ou suspect à propos de sa santé Son état de santé, les symptômes qu’il a, ses médicaments Ses conditions de vie Les questions que vous voulez lui poser Les inquiétudes qu’il peut avoir

35 Parler du VIH/SIDA: Parler du VIH/sida veut dire parler de la sexualité, ce qui n’est pas chose facile pour certaines personnes. Pourtant, quand vous abordez des sujets délicats avec les enfants, cela vous permet de leur montrer que vous avez leur santé et leur bonheur à coeur. Certaines personnes craignent que le fait de discuter du sexe avec les enfants et les jeunes ne les encouragent à devenir actifs sexuellement. Mais il faut se rappeler ce que révèlent les recherches : les enfants qui sont bien informés et qui se sentent à l’aise de parler de la sexualité sont moins enclins à avoir des relations sexuelles pendant leur adolescence et pratiquent plus souvent l’abstinence que les autres.

36 Parler du VIH aux enfants
Voici quelques conseils pour rendre vos conversations les enfants moins gênantes : Parlez à leur niveau en utilisant un langage et des idées qui conviennent à leur âge afin qu’ils puissent comprendre; Demandez des opinions, mais pas de renseignements personnels – il y a une différence; Soyez prêt à répondre aux questions et soyez toujours franc. Parler se fait dans les deux sens; Écoutez attentivement et prenez leurs réponses et leurs questions au sérieux. Permettez à leurs questions d’orienter votre conversation;

37 Ne vous sentez pas obligé d’avoir toutes les réponses; dites-leur simplement que vous ferez des recherches ou que vous trouverez les réponses ensembles; Ne pensez pas que vous devez aborder tous les sujets lors d’une seule conversation; quelques « petites conversations » fréquentes valent mieux qu’une seule « grosse discussion »; Ne tenez pas pour acquis que votre opinion est la seule valable. Faites preuve de maturité en acceptant qu’un enfant puisse avoir des idées différentes; N’ayez pas peur d’avouer votre gêne, mais faites comprendre à l’enfant que vous voulez lui parler de toute façon;

38 Mettez l’accent sur les informations factuelles – les enfants réagissent bien aux informations vérifiables qui sont exemptes de jugement; À la fin de votre conversation, faites comprendre à l’enfant que vous êtes toujours disponible s’il veut vous parler davantage ou poser d’autres questions; Indiquez les endroits où les enfants peuvent obtenir plus d’information et offrez-leur quelques conseils quant à la façon de déterminer si une source d’information est fiable. Le plus important consiste à vous renseigner le plus possible avant de parler aux enfants ou aux jeunes. Il est important de distinguer les faits de la fiction quand il s’agit de parler du VIH/sida.

39 Parler du VIH aux enfants
Enfants d’âge préscolaire (3 à 4 ans) À cet âge, certains enfants peuvent comprendre beaucoup plus que nous ne croyons. Vous pouvez leur expliquer les noms des parties du corps et répondre aux questions sur les différences entre les garçons et les filles. En ce qui concerne le VIH/sida, la plupart des enfants d’âge préscolaire sont trop jeunes pour parler en profondeur de virus et de maladies, mais vous pouvez les encourager à vous poser des questions s’ils entendent des choses à la télé ou lors de leurs conversations avec leurs amis.

40 Parler du VIH aux enfants
Jeunes enfants (5 à 9 ans) Les enfants commencent à mieux comprendre le monde et leur place là-dedans, et il se peut qu’ils aient des questions ou des craintes par rapport aux maladies. Il est possible qu’ils aient entendu parler du VIH/sida mais ne comprennent pas de quoi il s’agit ou comment il se transmet. Expliquez-le-leur en langage simple. Vous pouvez leur expliquer ce que signifient les sigles « VIH » et « sida ». Vous voudrez peut-être leur dire que le VIH est un germe qui se trouve dans le sang de certaines personnes et qui peut les rendre malades au fil du temps. Mais faites-leur comprendre qu’il ne ressemble pas au rhume – ils doivent comprendre que le VIH ne s’attrape pas aussi facilement.

41 Parler du VIH aux enfants
Les questions posées par les enfants: Par curiosité de l’enfant: Exemples : « Qu’est-ce que le VIH ? », « Comment les gens attrapent-ils le sida ?» et « Pourquoi les gens meurent-ils du sida ? ». Par préoccupations concernant leur santé: Les choses que les jeunes enfants entendent à la télé ou de la part d’autres personnes au sujet du VIH/sida risquent de leur faire peur. Ils risquent donc de poser une question comme celle-ci : « Les enfants peuvent-ils attraper le sida ? ». Expliquez les modes de transmission de la maladie à votre enfant, ainsi que les moyens de prévention.

42 Les questions posées par les enfants:
Préoccupations à l’égard de leurs parents, de leur famille et de leurs amis: L’univers d’un enfant est très petit. Il englobe sa famille immédiate, ses amis et les membres de sa famille élargie, c’est-à-dire ses cousins et cousines, ses tantes et ses oncles. Les enfants veulent se faire rassurer que leurs proches sont en sécurités et le demeureront pour toujours.

43 2. Développement psychosocial du pré-adolescent
2.1. Définition de concept: Le pré-adolescent: Enfant âgé entre 9 ans et 12 ans qui va bientôt entrer dans l’adolescence. C’est le début de la puberté. Les besoins du pré-adolescent: Les besoins sont identiques à ceux des enfants. Soit être nourrit, logé, éduqué, aimé, etc.

44 2.2. Liens avec la famille proche
Théorie de l’attachement C’est souvent à cette période que l’on voit les signes du bon ou mauvais développement de l’enfant. Si l’enfant est séparé à cette âge des parents, il va souvent s’en accuser lui-même. Par exemple: se sentir coupable du décès de ses parents.

45 2.3. Liens avec la famille élargie
A cette âge, la famille élargie est très importante pour l’enfant. Il commence à recherche de nouveau modèle (autre que les parents) à qui ressembler. Il va souvent admirer un oncle ou une tante.

46 Évaluation de la journée
Fin de la journée Évaluation de la journée

47 Jour 2

48 Adoption rapport jour 1 Retour sur les apprentissages jour 1 Horaire de la journée

49 2. Développement psychosocial du pré-adolescent (suite)

50 2.4. Liens avec les amis C’est le début du processus d’autonomisation:
De 9-12 ans: l’enfant et ses amis pratiquent des activités communes et recherche plus d’intimité avec ses amis. Le recrutement des amis s’élargit et devient plus sélectif Sur le plan personnel: La recherche et l’expression de l’intimité dans les relations d’amitié émergent à la préadolescence. Par exemple: les enfants se font des confidences. Sur le plan social: Pour la première fois, l’individu participe activement à la construction de son propre univers social

51 2.5. Liens avec l’école et le quartier
Les liens avec l’école et le quartier restent sensiblement les mêmes que durant la petite enfance. Mais leur univers s’agrandit tranquillement. À l’approche de l’adolescence, l’école et la communauté commencent plus à exercer une influence que le milieu familial sur la vie de l’enfant.

52 2.6. Début de la crise d’adolescence
La plupart des enfants qui sont dans la préadolescence sont considéré comme étant à l’âge facile. Il commence à être autonome sans toute fois critiquer l’autorité parentale. Mais cette recherche d’autonomie de l’enfant le dirige vers ce qu’on appel la crise d’adolescence. Définition de la crise d’adolescence: Crise: trouble, embarras momentané, remise en question, conflits, choque qui mène à un autre état, moment décisif. C’est un changement rapide.

53 2.7. Sexualité du pré-adolescent
Les enfants de cette âge ne sont pas vraiment attirés par la sexualité. Ils commencent à se préoccuper davantage de leur corps et de leur apparence. Ils voient leur changement et peuvent être préoccupés mais souvent ne parlerons pas. À ce stade, ils sont capables de comprendre le principe de cause à effet. Il se peut qu’ils parlent moins ouvertement de leurs préoccupations avec vous, mais il est important que vous soyez disponible pour parler, peu importe le sujet. Vous devriez leur parler de la sexualité, des relations saines entrent les hommes et les femmes, des modes de transmission du VIH et des façons de se protéger contre celui-ci et les autres infections transmises sexuellement (ITS).

54 2.8. Sexualité du pré-adolescent
Spécifiquement pour les enfants infectés: C’est à cet âge que les enfants infectés commencent à voir leurs différences physiques avec les autres enfants, ils sont souvent un peu moins développés. C’est important de les rassurer et surtout de commencer à leur parler de l’infection. Ils savent peut être déjà et en voudront aux parents de leur cacher la vérité.

55 2.8. Sexualité du pré-adolescent Comment parler aux enfants:
Avoir avec les préadolescents des conversations franches sur la sexualité, les relations sexuelles sans risque, les relations amoureuses saines, le rôle de l’alcool dans les rencontres à caractère sexuel, la planification familiale et la reproduction. Préparer l’enfant qui se développe plus tôt que ses pairs à vivre ses premières relations amoureuses et à retarder la satisfaction de ses attentes sur le plan sexuel.

56 2.9. Genre Stéréotypes accrus et distension entre les filles et garçons Les stéréotypes augmentent et deux camps finiront par se former à la fin de la période de la préadolescence: les groupes de filles et les garçons.

57 2.10. L’intervention Enseigner aux enfants les transformations physiques et psychologiques associées à la puberté et les encourager à exprimer leurs sentiments face à ces changements. Poser des questions sur leurs opinions à propos de sujet précise Discuter et écouter

58 2.10 L’intervention Parler du VIH au enfants:
Quand il s’agit d’aborder les sujets liés à la sexualité, l’une des erreurs que font les adultes consiste à attendre que les enfants posent des questions. La plupart des enfants sont peu enclins à poser des questions qu’ils croient susceptibles de mettre les adultes mal à l’aise, et l’occasion sera ratée si les adultes ne prennent pas les devants. Selon le genre de relation que vous entretenez avec votre enfant, il se peut que vous ayez moins de difficulté à aborder le sujet du VIH/sida que d’autres adultes. Si vous avez de la difficulté à soulever le sujet ou si vous obtenez une réponse peu intéressante, il existe divers moyens de lancer une conversation.

59 Parler du VIH au enfants:
D’abord, il est important d’établir le ton afin que vous puissiez vous sentir à l’aise tous les deux et que vous ayez amplement le temps pour discuter. Voici quelques suggestions : - Choisissez un moment où vous êtes bien à l’aise tous les deux et où il n’y a pas de distraction (pas devant la télé); - Évitez de piéger l’enfant, comme sur une moto. Mieux vaut aborder le sujet pendant que vous faites une activité ensemble, comme préparer un repas ou faire la vaisselle; - Écouter ensemble une émission à la télé, puis commencez une conversation sur le sujet;

60 Parler du VIH au enfants:
Des bonnes questions: « On ne nous a rien enseigné au sujet du VIH/sida quand j’étais à l’école. Avez-vous appris quelque chose à ce sujet cette année ? »; « J’ai lu un article qui disait que les relations sexuelles non sécuritaires et le partage des aiguilles causaient la propagation du VIH. As-tu entendu cela ? »; « Un collègue m’a dit que la classe de sa fille avait discuté de l’importance des condoms. Est-ce que vos profs vous parlent de ces choses ? »; « Qu’est-ce que tu as appris au sujet du VIH/sida ?Peux-tu me le dire ? ».

61 Pause café

62 2.10. L’intervention Spécifiquement lié au VIH/SIDA et annonce du statut sérologique Discussion de groupe Jeux de rôle

63 3. Développement psychosocial de l’adolescent
3.1 Définition de concept Adolescence: Période de transition entre la vie d’enfant et la vie d’adulte. Entre 12 ans et 18 ans.

64 3.2. Besoins Besoins: Les adolescents ont les mêmes besoins que les enfants. Aussi, ils ont besoins d’être informés sur ce qu’ils rencontreront dans leur vie d’adulte. Ex : les relations interpersonnels, la sexualité, le travail, les drogues et l’alcool. Ils ont surtout besoin de se créer une identité et de devenir autonome Ils ont aussi besoin de se sentir impliqué dans les décisions qui les concernent

65 3.2. Genre Différentiation et rapprochement des filles et garçons Entre 12 et 15 ans: Entre 15 ans et 17 ans: Garçons filles Garçons filles

66 3.2 Genre Discussion: Qu’est-ce qui distingue les filles et les garçons adolescents?

67 3.3. Liens avec la famille proche
Pour les ado, la famille est importante et ils sont satisfaits de leurs relations familiales. Parce qu’ils sont confrontés à la tâche difficile d’adopter des conduites saines alors qu’ils s’approchent de l’âge adulte. Les adultes qui jouent un rôle parental exercent une grande influence sur le développement du sentiment d’identité et de l’estime de soi des enfants et des adolescents. Les enfants qui grandissent dans une famille où les sentiments et les émotions sont exprimés ouvertement réussissent mieux à définir et à décrire leurs propres sentiments. Le soutien, l’intérêt et l’implication des parents sont particulièrement importants.

68 3.3. Liens avec la famille proche
L’enfant dont les parents sont désintéressés court un plus grand risque de développer une image négative de lui-même. Il est en effet prouvé que l’indifférence est plus dommageable que les punitions corporelles ou le rejet. Les enfants pauvres ayant de bons parents réussissent aussi bien sinon mieux que les enfants de la classe moyenne ou aisée qui sont mal élevés. La qualité de l’engagement parental a une plus grande influence sur le développement et le comportement des jeunes que le revenu familial, par exemple.

69 3.3. Liens avec la famille proche
Par contre, la pauvreté a d’importantes conséquences indirectes parce qu’elle pose un stress aux parents. Les problèmes financiers aggravent les problèmes personnels et psychologiques des parents ainsi que les problèmes interpersonnels au sein de la famille. L’alcoolisme ou la toxicomanie, la détresse parentale et la maladie mentale, les conflits et la violence (qui peuvent être provoqués ou empirés par la pauvreté) sont des problèmes qui jouent un rôle important dans le développement des troubles psychiatriques chez les enfants et les adolescents.

70 3.3. Liens avec la famille proche
Distension Distance croissante entre les parents et les adolescents au début de l’adolescence Creux à 15 ans, puis restauration Distance plus marqué avec le père que la mère Distance physique et émotionnelle mais maintien des fonctions de base: attachement et support

71 Repas

72 Conflits Les principales plaintes des adolescents qui mènent aux conflits: Mes parents se font trop de soucis Mes parents se mêlent trop de mes affaires Mes parents me traitent comme un enfant Mes parents ont trop d’attentes Je n’ai pas assez de liberté Etc…

73 3.3.2. Conflits La discipline est l’une des plus grandes difficultés
auxquelles font face les parents de préadolescents ou de jeunes adolescents. Dans sa quête d’autonomie, l’adolescent conteste les limites, fait des expériences nouvelles et a des disputes avec ses parents. Les parents doivent accorder à leurs enfants une liberté qui convient à leur âge tout en appliquant des méthodes disciplinaires fermes, mais non contraignantes, et en évitant de les ridiculiser ou de les brutaliser. Malgré ses plaintes, l’adolescent sait bien au fond qu’en lui fixant des limites raisonnables, ses parents lui témoignent de l’amour et de l’intérêt.

74 3.4. Liens avec la famille élargie
L’enfant dont les parents sont incapables de lui apporter le soutien dont il a besoin peut quand même se développer sainement si une personne responsable prend la relève pour répondre à ses besoins d’épanouissement personnel. Des membres de la parenté, comme un oncle, une tante ou l’un des grands-parents, peuvent jouer ce rôle.

75 3.4. Liens avec la famille élargie
Pour les orphelins qui grandissent dans une famille qui manque d’empathie, de communication ou de confiance, ou qui sont exposés à la négligence, aux abus ou à des conflits non réglés, sont privés quant à eux de la plus importante source d’éloges, d’encouragements et de réconfort qui soit. Ils risquent d’avoir une image négative d’eux-mêmes et de se croire sans importance. Il est difficile dans cette situation de développer un sentiment d’identité positif dans l’adolescence. Essayer de placer les enfants dans des familles d’accueil qui partagent la même culture, habitent le même secteur géographique et appartiennent au même milieu économique.

76 3.5. Liens avec les amis Les amitiés à l’adolescence sont une forme de sociabilité reposant sur une interdépendance volontaire entre deux personnes. C’est le résultat d’une opération sélective s’appuyant sur la présence d’affinités communes. Les ados sont les individus qui ont le plus d’amis (20 « amis »; 3-4 amis intimes) Proximité croissante au début de l’adolescence avec un sommet ans (Décroissance lente au début de l’âge adulte) Ils passent la plus grande partie de leur temps avec les amis Ils sont ceux qui valorisent le plus les amitiés. La nécessité « vitale » d’être en relation avec les «contemporains » au sein d’un groupe De ans: l’acceptation par les amis devient cruciale la loyauté et l’exclusivité sont fortement revendiquées. Il y a un haut degré de conformisme

77 3.5. Liens avec les amis 3.5.1 Autonomisation
L’autonomie est la capacité de se donner des normes, c’est-à-dire des règles de vie qui sont intériorisées, qui font partie de soi. Deux processus importants dans le développement d’une identité et de l’autonomie: 1. Remise en question des valeurs familiales 2. Relation avec les amis qui légitime et fournit le soutien nécessaire pour cette remise en question. Donc, l’engagement intense dans les relations avec les amis favorise: – Autonomie – Adoption de rôles adultes en dehors de la sphère familiale – Créations de liens sexuels

78 3.5. Liens avec les amis 3.5.2 Importance des relations amicales
Les amies pour les filles: Fonctions de proximité: « une amie c’est quelqu’un à qui je parle, à qui je confie des choses, qui m’écoute… » Les amis pour les garçons: Fonctions instrumentales: « un ami c’est quelqu’un avec qui je fais des choses… »

79 3.6. Liens avec l’école, le quartier, la ville.
Autonomisation et changement de milieu Les ados passent de l’école primaire à l’école secondaire. Ils deviennent plus autonomes et commencent à mener leur vie avec plus d’indépendance. La participation des jeunes à des activités et à des décisions qui les touchent est un aspect essentiel à leur sain développement. Comme les adultes, les adolescents ont besoin de sentir qu’ils ont un rôle important à jouer dans la vie et doivent avoir des occasions réelles de s’impliquer tant dans la vie de l’école que dans les affaires de la communauté. Aider l’enfant à faire la transition de l’école primaire à l’école secondaire (en passant par le niveau intermédiaire le cas échéant) peut améliorer ses résultats scolaires, son assiduité à l’école et ses interactions sociales.

80 3.7 Influence extérieure et les médias
Un enseignant, un adolescent plus âgé, un adulte en position d’autorité (entraîneur, chef scout ou guide, instructeur), un guide spirituel ou une personne amie de la famille peut avoir une influence positive sur l’estime de soi de l’adolescent et sur le développement de son sentiment d’indépendance. L’ado intègre de plus en plus ses attitudes et ses comportements sur les influences de la société en général, véhiculées notamment par les médias de masse. Chaque milieu — l’endroit où il vit, où il étudie, où il travaille, où il joue et où il prie — lui fournit des occasions de consolider son identité ainsi que ses compétences sociales, émotionnelles et intellectuelles

81 3.7 Influence extérieure Au milieu de l’adolescence, l’attrait pour la télévision et la musique atteint son comble. À cause de l’influence qu’ils peuvent exercer sur les attentes et les valeurs des enfants, les médias peuvent avoir d’énormes répercussions sur le développement de leur identité. Le traitement sexiste des rôles attribués aux hommes et aux femmes et l’idéalisation de la violence sont deux aspects particulièrement inquiétants;

82 3.7 Influence extérieure Discuter avec les enfants de la façon dont les médias véhiculent des idéaux irréalistes de beauté, de féminité et de masculinité. Manifester sa désapprobation lorsque les médias véhiculent des stéréotypes et des images irréalistes ayant une influence sur les jeunes. Encourager et soutenir les médias qui montrent les adolescents sous un jour positif et illustrent la place importante qu’occupent les jeunes dans la communauté ou qui brise de stéréotypes

83 3.7.1 Influence extérieure et violence
Les traumatismes, y compris ceux causés par la violence, sont responsables de nombreux décès d’enfants et d’adolescents. Il y a un lien entre l’exposition à la violence véhiculée par les médias comme la pornographie et les comportements d’agression des jeunes. Les filles risquent davantage d’être victimes de harcèlement et d’agressions sexuelles à l’école, de la part de leur petit ami ou de camarades de sexe masculin et leurs copains.

84 3.7.1 Influence extérieure et violence
Les jeunes hommes sont plus susceptibles de subir de la violence familiale, d’être agressés physiquement à l’école et dans la communauté, et d’être attaqués par des étrangers. Les adolescents équilibrés ont tendance à rejeter la compagnie des jeunes qui se montrent agressifs.

85 3.7 Influence extérieur et les médias
La mode Qui influence quoi? Les valeurs dans la mode? Quoi faire?

86 3.7 Influence extérieur et les médias
Sexualité (pornographie, rôle H/F, stéréotypes) Il faut bien faire comprendre aux jeunes que ce qu’ils voient à la télé et dans les magazines est fictif. Si les jeunes développe leur imaginaire érotique à partir des médias, il risque de vivre des difficultés relationnels dans le futur.

87 3.8. Recherche d’identité L’être humain est à la recherche de son identité toute sa vie; cependant, la quête de l’identité et le besoin de comprendre et de définir les rôles sociaux revêtent une importance cruciale pendant l’adolescence. Dans leurs tentatives pour mieux comprendre qui ils sont, les adolescents ressentent un désir profond d’expérimenter de nouveaux comportements. Cette grande préoccupation à l’égard de l’identité est due en partie aux changements physiques, sexuels, psychologiques et intellectuels qui accompagnent la puberté.

88 3.8. Recherche d’identité La famille, le milieu socio-économique, le sexe et la culture sont tous des facteurs qui ont une influence sur le développement de l’identité. Il est difficile pour l’adolescent de découvrir son identité particulière sous la pression constante exercée par ses amis et ses parents pour qu’il se conforme à leurs attentes. En même temps, le jeune ado requiert et demande que les adultes importants de sa vie le guident, l’appuient et lui fixent des limites raisonnables.

89 3.8. Recherche d’identité Il n’est pas rare non plus que les jeunes filles et les jeunes garçons prennent des personnalités de la télévision, des vedettes du sport et des mannequins comme modèles. Ils imitent leur comportement dans l’espoir de devenir comme eux. Le développement de l’identité va se préciser par le biais: 1) du développement de ses goûts et de ses affinités 2) de la reconnaissance corporelle, l’image de soi 3) du choix sexuel 4) de l’identité sociale, politique, professionnelle

90 3.8. Recherche d’identité 3.8.1 L’appartenance à un groupe
Les jeunes adolescents et adolescentes sont en quête de leur identité. Le groupe d’amis prend une place de plus en plus grande dans cette quête et les adolescents ressentent un intense besoin d’appartenance. La pression des pairs se fait plus insistante à cette étape et les différences entre garçons et filles s’accentuent. Les ado cherchent à être différents les uns des autres mais au sein du groupe ils se ressemblent tous beaucoup.

91 3.8. Recherche d’identité 3.8.2. L’apparence physique
C’est un stresse permanent pour plusieurs d’entre eux. L’adulte doit valoriser d’autre qualité que l’apparence du jeune et éviter des commentaires négatif sur son corps. L’adulte doit par contre établir des limites claires en ce qui attrait à l’habillement.

92 3.9. Angoisse, stresse, performance
Il est vrai que les enfants issus de familles pauvres rencontrent généralement plus d’obstacles et de sources de stress, et qu’il est de ce fait plus difficile pour eux de développer une image positive d’eux-mêmes. Mais ce sont sans doute bien plus les privations découlant de situations comme l’itinérance, la négligence ou la violence familiale — associées ou non à la pauvreté — qui minent le sentiment de compétence et font le plus de tort à l’estime de soi. Les filles ont plus tendance que les garçons à montrer des signes de détresse psychologique. Elles sont inquiètes pour leur avenir. Pour leur part, les garçons sont plus enclins à réagir au stresse en se montrant agressifs et en extériorisant leurs sentiments.

93 3.9. Angoisse, stresse, performance
Définition de stresse: Principales causes de stress des jeunes: la sexualité; les relations avec leurs amis, leurs parents, les enseignants et la police; la consommation d’alcool; le stress, les contraintes de temps et l’accent mis sur la performance; la violence; l’image corporelle et l’apparence Aider les enfants à faire face au stress et aux conflits; les encourager à adopter une attitude positive et à avoir confiance dans leur capacité de régler la situation.

94 3.10. Estime de soi Les jeunes qui ont développé un sentiment d’identité positif, solide et intégré ont : - une bonne estime de soi (ils ont conscience d’avoir de la valeur et d’être appréciés) le sentiment d’être compétents (ils ont conscience de leur pouvoir personnel et croient en leur capacité de réussir). - Ont accepté les transformations physiques et sexuelles qui accompagnent la puberté. Leur sentiment d’autonomie se développe sainement et ils sont capables de prendre les bonnes décisions et d’en accepter les conséquences. L’adolescent doit avoir des occasions de faire des choix, d’expérimenter divers rôles et activités et d’interagir avec plusieurs personnes, incluant des adultes à l’extérieur de la maison et des camarades des deux sexes. On doit fournir aux jeunes des occasions de participer activement à la vie de la communauté, de développer leurs qualités de chef et d’assumer des rôles de leaders.

95 3.10. Estime de soi Filles/garçons:
De nombreuses études révèlent que les adolescentes ont tendance à avoir une moins bonne estime de soi que les garçons de leur âge. Une importante étude menée auprès de enfants a démontré qu’à neuf ans, la majorité des filles ont confiance en elles, s’affirment et ont une image positive d’elles-mêmes. Par contre, quand elles arrivent à l’école secondaire, moins du tiers d’entre elles se sentent encore ainsi.

96 Évaluation jour 2

97 Jour 3

98 Adoption du rapport jour 2
Retour sur les apprentissage jour 2 Horaire de la journée

99 3.11 Sexualité Puberté: Les jeunes vivent les changements physiques et psychologiques qui sont intense et inégale à la puberté. Le développement physique survient souvent de façon rapide et inégale et les jeunes ne se sent pas à l’aise dans leur nouveau corps. La fille ou le garçon qui subit cette transformation plus tôt ou plus tard que ses camarades se sent différent des autres et n’est pas toujours prêt à accepter les changements associés au développement de sa sexualité. L’enfant chez qui la maturation sexuelle se produit plus tard que ses pairs peut se sentir différent ou inférieur. À l’inverse, ceux qui sont plus précoces que leurs pairs risquent d’être exposés à des situations sociales et sexuelles auxquelles ils ne sont pas préparés.

100 3.11 Sexualité L’adolescence est un moment ou les jeunes
explore la sexualité. Premièrement avec eux-mêmes par la découverte de leur corps en changement Ensuite avec les autres jeunes, par le biais de copains et de copines. Pour beaucoup cela reste très excitant mais en même temps une angoisse.

101 3.11. La sexualité L’intervention:
Discuter avec l’enfant des changements physiques et sexuels de la puberté. Être attentif à ses préoccupations et répondre avec honnêteté à ses questions. Rassurer l’enfant dont la maturité physique survient plus tard que ses pairs en lui expliquant que c’est normal et qu’il les rattrapera bientôt. Éviter de minimiser ses inquiétudes à ce sujet. Discuter avec l’enfant qui se développe de façon précoce et le préparer aux expériences liées au développement de sa sexualité. Par exemple, les filles et les garçons qui se développent plus rapidement commencent généralement plus tôt que leurs pairs à avoir des relations amoureuses.

102 3.11. La sexualité L’intervention:
Éviter d’insister sur le poids ou l’apparence physique. Complimentez votre enfant sur d’autres réalisations. Encourager les ados à accepter leur corps et à faire de l’activité physique. Enseigner aux enfants à se montrer respectueux et sensibles à l’égard des changements physiques et psychologiques vécus par leurs pairs du sexe opposé.

103 3.11. La sexualité Parler du VIH/Sida:
Jeunes ados (13 à 15 ans) À cet âge, les enfants risquent de ne pas vouloir aborder des sujets personnels. Il ne faut pas éviter de leur parler de sexe, de drogues et de VIH/sida parce que l’activité sexuelle est assez courante à cet âge. Dites-leur que vous voulez en parler parce que vous voulez qu’ils soient en sécurité, et non parce que vous voulez fouiner dans leur vie personnelle. À ce stade, il convient de parler des différences entre une relation saine et une relation malsaine, de la pression des pairs et de l’importance d’être l’auteur de ses propres décisions relativement à son corps.

104 3.11. La sexualité Parler du VIH/Sida:
Fin d’adolescence (16 à 18 ans) À ce stade, les pressions pour que les jeunes deviennent sexuellement actifs s’intensifient. Plusieurs jeunes pensent qu’ils ne peuvent être infectés par le VIH ou d’autres ITS, mais les adultes doivent leur faire comprendre les risques associés aux relations sexuelles non protégées Essayez de ne pas juger leurs croyances et leurs attitudes à propos de ce sujet, mais tâchez de leur faire comprendre que vous voulez leur bien et que vous êtes toujours à leur disposition pour parler.

105 3.11 Sexualité Accès à l’information et contraception
Les ado ont peu accès aux informations liées à la sexualité. Les adultes doivent se rappeler que les adolescents risquent d’avoir des attitudes bien différentes par rapport à l’activité sexuelle, et il se peut qu’ils commencent à avoir des relations sexuelles avant que leurs parents les estiment prêts à le faire. C’est pour cette raison qu’il faut les renseigner au sujet des condoms, de la contraception et des activités sexuelles. Les ados doivent comprendre que l’alcool et les drogues peuvent perturber leur jugement.

106 3.11 Sexualité Questions à apprendre aux ado sur la négociation du condom :
Comment aborder le sujet des condoms ? Il peut être très difficile de parler des condoms et des autres pratiques sexuelles sécuritaires, mais il est très important. Parlez du sécurisexe avant d’avoir des relations sexuelles! Comment aborder le sujet avec le partenaire ? Vous pouvez essayer les approches suivantes : « Ne crois-tu pas que les gens doivent toujours pratiquer le sécurisexe de nos jours ? » « Si notre relation va devenir sexuelle, nous devrions utiliser de la protection. » « Cela me plaît beaucoup mais je veux parler du sécurisexe avant d’aller plus loin. »

107 3.11 Sexualité Questions à apprendre aux ado sur la négociation du condom :
Que dire si le partenaire ne veut pas utiliser de condom ? Vous pouvez essayer les approches suivantes : « Je trouve ça très excitant de mettre un condom. » « Quand j’utilise un condom, je peux me détendre et m’amuser davantage plutôt que de m’inquiéter des conséquences. » « J’ai entendu dire que les condoms aidaient les hommes à se retenir plus longtemps. » « Quand nous utilisons un condom, cela indique que nous avons du respect l’un pour l’autre, ainsi que pour nous-mêmes. » S’il n’y a pas d’accord avec le partenaire, les jeunes doivent réfléchir sérieusement à ses options. S’ils veulent toujours avoir des relations sexuelles, il doivent envisagez des activités qui ne comportent pas de pénétration, comme embrasser, caresser.

108 3.12 Notion du temps et de l’avenir
Pour les jeunes, le temps présent est très important. Pour lui, sa vie sociale peut changer à tout moment. Le temps n’a pas la même durée pour l’adolescent que pour l’adulte. Les journées sont longues et remplis d’histoires pour l’ado. Alors que pour l’adulte, les journées sont courtes… L’avenir est une chose vague, les ado sont plus au jour le jour. Rare sont ceux qui voient réellement l’importance de leur réussite scolaire pour leur avenir.

109 3.13 Perception des urgences et des intérêts
Les ado voient leurs urgences plus en terme de relation interpersonnelle à combler qu’en terme de besoins matériels à combler. Par exemple, avoir le portable, ce n’est pas pour son utilité mais pour le statut social que cela lui apporte. L’argent: L’accès à l’argent pour un adolescent est très difficile. C’est pour cela que les ados développent des systèmes pour en trouver. En cas de problème peut savent où trouver de l’argent. La pauvreté des jeunes est liés à leurs problèmes de santé.

110 3.14 Perceptions (adultes/adolescents)
Les adultes voient les ado comme? Les ado voient les adultes comme?

111 Pause café

112 3.15 Santé Les adolescents vivent de nouvelles menaces qui pèsent
sur eux, comme le VIH/SIDA. Les sociétés ont peu avancés quant aux causes de la mauvaise santé telles que la malnutrition, les milieux insalubres, a l’accès à des services de soins de bonne qualité. Les adolescents sont dépourvus de l’appui dont ils ont besoin pour se développer, et surtout de l’accès aux informations, aux compétences et aux services de santé. Il importe également que les programmes d’éducation sur le mode de vie commencent à l’âge approprié. À 16 ans, il est trop tard pour expliquer à un adolescent comment et pourquoi utiliser la capote.

113 3.15 Santé Difficultés alimentaires et sanitaires
La santé de l’enfant n’a guère connu que des avancées très modestes au cours de la dernière décennie et de profondes disparités existent à cet égard entre les différentes couches sociales. 40% des maladies se retrouvent chez les enfants et adolescents.

114 3.16 La crise d’adolescence
Dans sa recherche d’identité, l’ado veut être totalement autonome et critique souvent l’autorité parentale. Définition de « crise »: Crise: trouble, embarras momentané, remise en question, conflits, choque qui mène à un autre état, moment décisif. C’est un changement rapide.

115 3.16 La crise d’adolescence
Oppositions, désobéissance et colères répétées, agressivité chez l'enfant, coups, blessures dégradations, fraudes et vols chez l'adolescent : ces différents comportements caractérisent le trouble des conduites. Le trouble des conduites s’exprime par un comportement au cours duquel sont transgressées les règles sociales ; il se situe à l’intersection de la psychiatrie, du domaine social et de la justice. D’autres troubles mentaux tels que les troubles dépressifs ou anxieux peuvent être associés au trouble des conduites.

116 3.16 La crise d’adolescence
On estime la prévalence du trouble des conduites à 5-9 % chez les garçons de 15 ans en population générale. Chez les filles, la prévalence est plus faible et les formes agressives sont très rares. Les sujets qui ont un trouble des conduites à début tardif (après 10 ans) n’ont généralement pas présenté ce niveau élevé d’agressivité physique au moment de l’enfance. Ils sont à faible risque de trouble de la personnalité à l’âge adulte.

117 3.16 La crise d’adolescence
L’usage de drogues et alcool est très souvent associé au trouble des conduites. L’initiation précoce aux drogues joue également un rôle significatif dans la sévérité du trouble des conduites. C’est dans les premières années de l’adolescence que les jeunes prennent d’importantes décisions au sujet de la sexualité, de l’usage du tabac et de la consommation de l’alcool et des drogues. Les jeunes qui font des choix gagnants sont capables de résister aux pressions exercées sur eux pour qu’ils se mettent à fumer ou à consommer de l’alcool ou des substances toxiques. Ils ont la motivation et les habiletés nécessaires pour choisir des habitudes de vie saines en matière d’activité physique, d’alimentation et de comportement sexuel. Ils utilisent leurs moments de loisir de façon constructive.

118 3.16 La crise d’adolescence
Fixer des limites claires en ce qui concerne la consommation d’alcool et de drogues, le couvre-feu, le comportement des jeunes lorsqu’ils sont seuls à la maison et l’honnêteté. Inviter les jeunes à participer à la définition de ces limites. Convenir à l’avance de conséquences claires et logiques en cas de transgression de ces limites, et les mettre en application au besoin

119 3.16 La crise d’adolescence
Délinquance Les troubles des conduites ne doit pas être confondu avec la délinquance qui est un concept légal dont l’appréciation dépend des pratiques policières ou judiciaires en cours. L’image stéréotypée des pulsions agressives soudaines qui caractérisent l’adolescence n’est pas fondée et, en fait, seulement 6 pour 100 des adolescents sont mêlés à des actes de violence et à des arrestations. En revanche, l’agressivité peut prendre des proportions plus alarmantes à cet âge à cause de la taille, de la force et de l’impulsivité accrues qui s’observent au début de l’adolescence.

120 3.16 La crise d’adolescence
Les facteurs de risques: Les amis et les risques… Conformité: pression des pairs Dépendance émotionnelle Engagement dans des conduites déviantes Consommation tabac, alcool et drogues Sexualité précoce Délinquance Violence Les antécédents familiaux Tempérament et personnalité Impulsivité Éducation instable (limites pas claires) Difficultés scolaires

121 Les facteurs de risques
Les adolescents équilibrés ont tendance à rejeter la compagnie de pairs qui se montrent agressifs. Cette attitude a parfois pour effet de pousser les jeunes perturbés à s’associer à d’autres jeunes qui présentent un comportement antisocial similaire au leur. Plus l’adolescent se sent rejeté par le groupe prosocial, plus forts seront les liens qui l’uniront à un groupe de pairs au comportement déviant . De la même manière, plus il se sent écarté par les membres de sa famille, plus il aura tendance à s’associer à d’autres jeunes marginaux. Le groupe ainsi formé amplifie le ressentiment et les tendances antisociales des individus qui le composent

122 Repas

123 3.16 La crise d’adolescence
La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour quelqu'un touché par un traumatisme comme la perte d’un parent, à prendre acte de son traumatisme pour ne plus vivre dans la dépression. C'est « vivre avec », dans le sens où cela fait partie de la vie de cet individu, ne le diminue pas mais au contraire lui permet de revivre. La résilience est possible grâce à la réflexion et à la parole. Les adolescents dotés de résilience sont capables de s’adapter au changement et apprennent à faire face à l’adversité. Ils possèdent de bonnes habiletés d’adaptation et de résolution des problèmes. Ils envisagent leur avenir avec optimisme.

124 3.16 La crise d’adolescence
L’adolescence est marquée par d’importants changements dans les relations, phénomène qui découle du désir d’autonomie. Pour réussir son passage à l’adolescence, l’enfant doit transformer ses relations avec les membres de sa famille et ses pairs (des deux sexes) et entrer en relation avec la communauté dans son ensemble. Les jeunes qui possèdent une grande habileté en communications interpersonnelles sont capables de s’affirmer, sans s’imposer. Ils fonctionnent bien en groupe, peuvent régler leurs conflits interpersonnels dans le calme et sont à l’aise pour exprimer leurs idées et leurs sentiments. Les adolescents dotés de bonnes habiletés sociales ont une capacité accrue de porter des jugements moraux appropriés, d’exprimer des valeurs positives et d’éviter les comportements agressifs, violents ou antisociaux. C’est à la maison, à l’école et dans la communauté que les adolescents acquièrent leurs habiletés sociales et interpersonnelles

125 3.17 L’intervention avec les adolescents
Les jeunes qui réussissent leur entrée dans l’adolescence possèdent les caractéristiques suivantes : ils ont un sentiment d’identité positif, solide et intégré. ils font preuve d’habiletés sociales et d’aisance dans les relations interpersonnelles, et entretiennent des relations cordiales avec les membres de leur famille. ils ont la volonté d’apprendre et de participer à la vie de leur école. ils adoptent des comportements appropriés et sains. ils sont capables de s’adapter au changement et apprennent à faire face à l’adversité. Pour parvenir à ces résultats, ils ont besoin de milieux de vie positifs (la maison, l’école et la communauté) qui leur fixent des limites claires et de l’appui des personnes qui les aiment

126 3.17 L’intervention avec les adolescents
Avoir envers l’enfant des attentes raisonnables et adaptées à son âge en ce qui concerne son comportement et ses réalisations. Impliquer les jeunes adolescents dans la définition des attentes Aider l’enfant à se fixer des buts réalisables Donner des conseils aux enfants, mais éviter de leur dire quoi faire exactement pour atteindre le but visé. Aider l’enfant à faire face au stress et à contrôler ses émotions lorsqu’il est sous pression. Être prêt à donner autant que l’on demande. Appliquer une discipline ferme, mais non contraignante - éviter d’humilier ou de malmener un enfant ou de lui refuser des libertés adaptées à son âge. L’attitude brutale et contraignante des parents est associée au comportement antisocial, aux difficultés scolaires, au rejet des pairs et à la dépression.

127 3.17 L’intervention avec les adolescents
Affronter directement les conflits et recourir à la négociation pour les régler. Ne pas tout accepter de façon inconditionnelle, car cette attitude transmet à votre enfant le message suivant : « Tu peux te conduire comme tu l’entends parce que peu importe ton comportement, je t’accepte comme tu es. » L’enfant qui se croit tout permis court à l’échec dans sa vie en société car les autres enfants et adultes ne l’accepteront pas de façon aussi inconditionnelle. Encourager les enfants à prendre leurs propres décisions et les aider à tirer des leçons des conséquences de leurs décisions. Les enfants dont les parents contrôlent tout sont moins préparés à se prendre en charge et à prendre de bonnes décisions.

128 3.17 L’intervention avec les adolescents
Avec l’enfant infecté ou affecté: Discussion

129 3.17 L’intervention avec les adolescents
L’annonce du statut sérologique: Discussion de groupe

130 4. La transition à la vie d’adulte
De ans: la relation d’amitié devient plus sélective et diversifiée, valorisation: intimité et partage.

131 4.1. Les relations avec la famille
4.1.1 Réconciliation Le jeune comprend maintenant mieux les responsabilité de ses parents. Accepte son éducation et se rapprochent des parents.

132 4.2. Les relations amoureuses
On entend par relations amoureuses les relations personnelles étroites que chacun d’entre nous établit avec d’autres personnes au cours de la vie. Nous apprenons à créer et à vivre des relations amoureuses grâce aux attachements durables que nous formons avec les gens qui nous entourent. Les personnes qui tissent des liens affectifs sûrs avec, d’abord, leurs parents et les divers adultes qui s’occupent d’eux, puis avec leurs camarades et, enfin, avec des partenaires sont moins susceptibles d’avoir des problèmes de relations humaines à l’âge adulte que celles qui n’ont pas pu nouer de tels liens La capacité de prendre un engagement dans une relation est l’un des principaux indices de prédiction de l’aptitude à forger des liens intimes avec une autre personne.

133 4.3. Genre 4.3.1. Réconciliation et différenciation complémentaire
Après l’adolescence, les hommes et les femmes cherchent la compagnie de l’autre. Ils acceptent de se faire découvrir par l’autre sexe. Une socialisation des sexes qui favorise les stéréotypes a une influence considérable sur les rapports que les jeunes ont entre eux et sur leur définition d’un sentiment d’identité stable. Règle générale, les hommes éprouvent davantage de difficulté que les femmes à avoir des relations amoureuses avec une autre personne. Les jeunes hommes sont plus enclins que les jeunes femmes à éviter de faire face aux problèmes qui surgissent dans un couple, ou même à reconnaître qu’un problème existe.

134 4.3. Les projets de famille Les mères adolescentes et les jeunes mères célibataires par suite d’une séparation ou d’un divorce comptent parmi les familles les plus pauvres. Si elles ne disposent pas d’une aide et de mesures de soutien au fil des années, ces jeunes femmes se retrouvent dans un cycle de pauvreté et ont moins de chances de faire des études. Il est de plus en plus admis et accepté maintenant que les jeunes hommes, contrairement à leurs pères, participent plus activement à l’éducation de leurs enfants. Par contre, les jeunes femmes et les mères continuent toujours d’assumer la plupart des fonctions parentales, de donner des soins et de gérer le ménage. Elles se fatiguent donc de plus en plus rapidement, leur niveau de stress augmente

135 4.4. Les projets de vie L’identité est maintenant bien développé en
lien avec la famille et les amis mais le jeune adulte cherche maintenant à s’identifier à quelque chose de plus grand, la société. Il voudra se marier, avoir des enfants, une carrière, etc.

136 4.5. Les implications sociales
Lorsqu’ils parviennent à l’âge adulte, les jeunes se connaissent déjà mieux, même s’ils n’ont pas toutes les réponses à leurs problèmes. Nombre d’entre eux cherchent toujours leur vocation et leur rôle dans la société. C’est pourquoi ils commencent à s’impliquer et à travailler.

137 Fin de la formation Évaluation Rapport final

138 Merci de votre attention et de votre participation


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