La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Les grands repères des approches thérapeutiques des addictions aux substances: -Points communs -Et spécificités sociales et cognitives du Jeu Pathologique.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Les grands repères des approches thérapeutiques des addictions aux substances: -Points communs -Et spécificités sociales et cognitives du Jeu Pathologique."— Transcription de la présentation:

1 Les grands repères des approches thérapeutiques des addictions aux substances: -Points communs -Et spécificités sociales et cognitives du Jeu Pathologique Dr MAGALON David Service du Pr Lançon Psychiatrie adulte, Psychologie médicale, Centre de traitement des addictions CHU Sainte-Marguerite, Marseille Formation Jeu Pathologique Centre de Référence du Jeu Excessif Nantes, 27 Novembre 2008

2 Plan -Introduction -Principes généraux pour un traitement efficace
-Points communs avec le jeu pathologique -Particularités sociales -Particularités cognitives -Conclusion

3 Définition: Processus addictif
« Tendance forte, durable, excessive à s’engager dans des comportements de production de plaisir ou d’évitement des affects négatifs. Ces comportements sont caractérisés par: 1) La perte de contrôle 2) La poursuite de ces comportements en dépit des conséquences négatives » Goodman, 2007 Addiction ou Processus addictif: Dénomination + appropriée / Tr. Compulsifs ou Impulsifs On peut retrouver dans l’addiction du plaisir, de la gratification mais aussi de l’anxiété Selon Goodman le comportement addictif est Cette définition est communément admise en psychiatrie actuellement. Les principales classifications utilisées sont celle des critères de Goodman et du DSM et de la CIM le DSM est le diagnosis stastitical manual qui est une classification américaine des pathologies et la CIM la classification internationale des maladies réalisée par l’OMS actuellement nous en sommes à la 4ème édition du DSM et la 10ème de la CIM

4 Troubles IMPULSIFS COMPULSIFS
↑Stress/anxiété Tension -Culpabilité -Regrets -Reproches Comportements répétitifs Actes impulsifs Obsessions Cette diapositive illustre la différence entre: -un trouble impulsif qui procure du plaisir et de la gratification lors de la réalisation du comportement. Une fois le comportement réalisé, cela donne lui à des regrets et de la culpabilité -un trouble compulsif dont le moteur est le stress et l’anxiété et dont la réalisation du comportement sert à diminuer le stress Ces deux troubles d’après Goodman et en pratique clinique se retrouve dans un mécanisme addictif: le trouble impulsif au début et le trouble compulsif à la fin de l’évolution du trouble Plaisir / Gratification ↓Stress/anxiété Début Fin

5 Les pratiques addictives: concept d’actualité
Consommation de substances (alcool, tabac, substances illicites, médicaments) Jeu pathologique Conduites d’achats pathologiques Troubles du comportement alimentaire Dépendance sexuelle Cyberaddiction Sport Travail,…. Elles regroupent comme nous l’avons vu précédemment un ensemble de comportements répondant à certains critères, les principales reconnues sont: -les comportements de consommation de substances licites ou illicites -le jeu pathologique -les achats pathologiques -les troubles du comportement alimentaire -les addictions sexuelles -la cyberaddiction qui reprend des addictions existant dans le monde réel (jeu de hasard et d’argent, sexe, achat) et des addictions crées de novo comme les addictions aux jeux vidéo en réseau (MMORPG et FPS), les addictions au chat et réseau de communication, le surf sans objectif particulier. -le sport -le travail -etc…

6 Principes généraux pour un traitement efficace
« Principles of drug addiction treatment  A research-based guide » National Institute on Drug Abuse (NIDA)

7 1° Pas UN traitement Association prise en charge médicale, sociale, psychologique en fonction : Des problèmes des besoins de chaque individu. Elément déterminant → retour à un fonctionnement correct familial, professionnel et social AUCUN TRAITEMENT N’EST APPROPRIE A TOUS LES INDIVIDUS Seul une association de prise en charge adaptée aux problèmes et aux besoins de chaque individu permettra d’aboutir à la guérison. Les différentes prise en charge proposées sont d’ordre sociales, médicales et psychologiques. C’est un élément déterminant de la réussite de la prise en charge dont le but ultime est un retour au fonctionnement familial, professionnel et social correct

8 2° Facilement accessible
Difficultés à entrer dans les programmes de prise en charge Processus de changement de Prochaska et Diclemente À la base de l’entretien motivationnel décrit par Miller et Rollnick Se saisir du moment où ils se sentent prêt L’ACCESSIBILITE AUX SOINS EST UN PARAMETRE IMPORTANT On connait la difficultés des sujets dépendants à rentrer dans des programmes de prise en charge. Ceci est en partie expliqué par la description des stades motivationnels définit par Prochaska et Diclemente (explications diapo suivante). Et il faut donc acceder à la demande de prise en charge au moment où les patients sont prêts. Cela sous entend que les structures de soins soient facilement accessibles et clairement identifiées en tant que tel par les patients où leur médecin (travail d’information et de réseau très important) et que les délais de prise en charge pour un premier rdv soient très rapide sinon on prend le risque de voir le patient changer d’avis, se démotiver. « L’entretien motivationnel » par Miller et Rollnick est un livre à usage des thérapeutes disponible en Français aux éditions Interédition Facilement accessible Rapidement accessible

9 Cette diapositive illustre l’évolution d’un patient engagé dans un processus de changement.
Ce modèle crée par Prochaska et Diclemente décrit les différentes phases psychologiques que ressent un patient soumis à un processus de changement. Ce modèle est plus particulièrement utilisé en addictologie pour travailler sur la motivation au changement lors des premières phases du processus de changement. Stade 1: Stade de non-considération au changement (précontemplation): « ce n’est pas qu’ils ne voient pas la solution , c’est qu’ils ne voient pas le problème » et donc ils ne peuvent considérer le changement C’est une phase de déni total Stade 2: Stade de considération au changement (contemplation) La personne a conscience qu’il existe un problème. Elle prend conscience des avantages et des inconvénients liés au changement. C’est un phase d’ambivalence. Le changement est envisagé mais c’est encore au conditionnel. « Il faudrait changer » « J’ai bien compris mais j’irai tout à l’heure » Stade 3: Stade de préparation au changement C’est une phase de prise de décision. Il y a intention à passer à l’action dans un futur proche. C’est lors de cette phase qu’il existe les premiers actes pour concrétiser l’intention de changer (prise de rendez-vous) Le patient est prêt à intégrer un système de soin Stade 4: Stade de l’action C’est le stade de l’arrêt ou de la modification visible du comportement. Les efforts sont dans cette phase visibles et significatifs pour l’entourage. On voit donc que dans le modèle transthéorique, le changement ne se résume pas à l’action Stade 5: Stade du maintien C’est un phase de consolidation des bénéfices obtenus pendant le stade d’action et une phase de prévention de la rechute. L’individu inscrit les nouveaux comportements dans ses habitudes et les intègre dans sa vie. Stade 6: Stade de la rechute ou de la régression Phase de reprise (consciente ou non) des habitudes. Phase de régression de l’individu au stade précédent du changement. Elle peut avoir lieu à n’importe quel stade. C’est une étape normale du déroulement du processus de changement qui ferme une boucle (cycle) Il faut en moyenne 4 ou 5 cycles avant d’arriver à arrêter un comportement. Dans l’évaluation initiale du patient, il faut absolument arriver à définir dans quel stade du changement il se trouve …afin d’éviter de vouloir absolument faire rentrer un patient dans un programme de soin alors qu’il n’est pas prêt ou bien ne pas essayer d’augmenter la motivation du patient alors qu’il a déjà arrêté

10 3° Prise en charge globale
Problème de dépendance Problèmes associés: Médicaux Psychologiques Sociaux Professionnels Légaux L’efficacité du traitement ne dépend pas que de la prise en charge de son addiction. Il va falloir aussi tenir compte des problèmes associés d’ordre médicaux, psychologiques, sociaux, professionnels et légaux.

11 4° Planification de la prise en charge et réévaluation
Plan de prise en charge évolutif lors de la phase de prise en charge → Définir des objectifs : contrôle ou arrêt total → Réévaluation permanente du plan de prise en charge Hospitalisation / Ambulatoire Psychothérapie: Entretien motivationnel Soutien TCC Psychanalyse Traitement pharmacologique Prise en charge médicale autre (comorbidités somatiques, comorbidités psychiatriques) Aide aux parents, aide aux proches Thérapie familiale Utilisation de services sociaux et légaux Reprise d’une activité professionnelle A adapter à l’âge, sexe, culture,…

12 5° Traitement doit être d’une durée suffisante
Dépend des problèmes et des besoins du patient Durée moyenne: 3 mois Seuil amélioration significative Après amélioration → proposer des prises en charge annexes Problème du fort taux de perdus de vus: Stratégies de maintien des patients dans les programmes de prise en charge Entretien motivationnel Appeler si rdv manqué…

13 6° Psychothérapie Individuelle ou de groupe Facteur primordial
Stratégies motivationnelles Apprentissage de compétence pour résister à la consommation de substance Activités avec consommation de substance → Activités constructives sans consommation de substance Stratégies de résolution de problème Faciliter les relations interpersonnelles et la capacité des individus à fonctionner au niveau familial et social.

14 7° Traitement pharmacologique
Traitement de substitution: Opiacés: Stabilisation medico-social Réduction de la consommation de drogues illicites Nicotinique (patchs, gommes) Naltrexone: Alcool Médication orale : Tabac: Buprobion (Zyban®); Varenicycline (Champix®) Trt des comorbidités psychiatriques et addictologiques

15 8° Prise en charge des comorbidités psychiatriques
Fréquence importante association: Troubles psychiatriques/Addictions Traitement intégrés Addicto + Psychiatriques: Evaluation conjointe Prise en charge adapté à ce type de population

16 9° Le sevrage ne change pas les comportements à long terme
Le sevrage en hospitalisation → 1° pas Sécurise la prise en charge des signes physiques de manque lors de l’arrêt d’une substance Insuffisant pour obtenir une abstinence à long terme

17 10° Le traitement ne doit pas être forcément volontaire pour être efficace
Une grosse motivation peut faciliter la prise en charge Sanctions Incitation par la famille, l’employeur, système judiciaire ↑ significativement: Taux de rétention Succès de la prise en charge

18 11° Monitorage de la consommation de substance
Continuel Consommation de substance peut survenir pendant la prise en charge: OH, Drogues Alcoolémie, Bilans hépatique, Recherches de toxiques urinaires Double avantage: Aider le patient à résister à une pulsion Apporte de l’information au médecin pour l’aider à réajuster sa prise en charge plus rapidement →Feedback au patient+++

19 12° Evaluation des infections virales
Secondaires aux conduites: Sexuelles Injections VIH, VHB, VHC, Syphilis Objectifs: Amorcer une prise en charge Eviter les comportements à risque

20 13° Guérison processus long, rechutes fréquentes
Maladie chronique Rechute pendant ou après prise en charge Plusieurs prises en charge avant d’aboutir à une abstinence sur le long terme et à un retour à un fonctionnement correct familial, social, professionnel Participation à des groupes de soutiens+++ pendant et après la prise en charge Diminue les rechutes AA

21 Principes généraux du traitement: Aspect pratique
«Practice Guideline for the Treatment of Patients With Substance Use Disorders, Second Edition » Supplement of American Journal of Psychiatry, 2007

22 Buts du traitement Objectif → Abstinence: Meilleurs résultats à long terme (Siqueland L, Crits-Christoph P, 1999; Vaillant GE, 2003) Objectif du patient → réduire la consommation de substance à un niveau « contrôlé » « sans conséquences fonctionnelles apparentes » Maintien initiale dans la prise en charge Contrôle → Abstinence → Maintien comportement Réduction de la fréquence et sévérité des épisodes Amélioration du fonctionnement psychologique et social

23 Evaluation initiale

24 Evaluation Autoquestionnaire centrés sur le produit
Profession actuelle et passée Mode de vie, présence d’un entourage familial ou social Identifier les troubles liés à l’abus de substance passé et présents Atcd psychiatriques Atcd médicaux

25 Evaluation (suite) Consommation: Mode d’entrée, quantité, fréquence, durée: les motivations qui poussent à la consommation, avec qui, quand, comment, la dernière fois, le produit de prédilection, les autres produits consommés Trt antérieurs mis en place, durée de l’arrêt (1 sem, 3 mois, 6 mois…) et les conséquences de ces arrêts, tentatives de contrôle ou arrêt ATCD Médico-Psychiatriques personnels et familiaux Motivations/Obstacles à la prise en charge, préférences de prise en charge (ind/groupe; position/trt)

26 Planification du traitement
Hospitalisation Traitement ambulatoire Traitement résidentiel Communauté thérapeutique

27 Planification du traitement
Facteurs influençant la planification du traitement: Capacité à coopérer Capacité à se prendre en charge Environnement social (support/risqué) Besoin d’une structure, encadrement important pour rester abstinent Besoin de prise en charge des troubles associés médico-psychiatriques Préférence pour un type particulier de prise en charge

28 Critère hospitalisation American Society of Addiction Medecine (ASAM), 2007
Overdoses Individus à risque de syndrome de sevrage sévères ou compliqués Problèmes médicaux aigus ou chroniques rendant la prise en charge ambulatoire risquée (pb cardiaque) Atcd de prises en charge ambulatoires qui n’ont pas fonctionnées Présence de troubles psychiatriques aigus (dépression, idéations suicidaires, épisode psychotique aigu ou maniaque) Mise en danger du patient ou l’environnement Patients pour qui la prise en charge ambulatoire n’a pas fonctionné et qui présente de graves problèmes somatiques ou psychiques secondaires à sa consommation

29 Hospitalisations: Partielles=HDJ: 20 h/sem
Programmes intensifs externes: 9h/sem Combinaison de thérapie individuelle et de groupe Rencontre avec les familles Médication (psychotrope – TSO) Prise en charge des comorbidités psychiatriques Analyses urinaires Prévention des risques

30 Traitement résidentiels
Travaille la prévention de la rechute Personnes qui manquent de motivation Pas de support social sans consommation de substance Problème exclusif = consommation de substance Prise en charge: Evaluation familiale, occupationnelle, psychosociale Psycho-éducation Introduction aux groupes de paires

31 Communauté thérapeutique
Multiples echecs Faibles habiletés sociales Abus de substance n’est pas une maladie, c’est un comportement déviant comme dans le développement de la personnalité 1 à 2 ans de traitement

32 Prise en charge psychiatrique

33 Prise en charge psychiatrique
Etablir et maintenir une alliance thérapeutique Motivation au changement Prise en charge de l’intoxication aigue Prise en charge des symptômes de sevrage Prise en charge des comorbidités psychiatriques Réduire la morbidité et les séquelles du trouble lié à l’utilisation de substance Faciliter l’adhérence à un plan de traitement et la prévention des rechutes Psycho-éducation sur les SUD et leurs traitements Faciliter et coordonner l’accès avec les autres services (santé mentale, médicaux, etc…) Que faire si rechute pendant le trt ou après le trt—Plan d’action?

34 Traitement pharmacologique

35 Traitements pharmacologiques
Traitement de l’intoxication aigue Traitement des symptômes de manque Traitement agonistes Traitements antagonistes Traitement de l’abstinence et prévention de la rechute Traitement des comorbidités psychiatriques

36 Traitements psycho-sociaux

37 Traitements psycho-sociaux
Quand pas de substitution possible (cocaïne+++) Variations des approches mais: Augmenter la motivation à arrêter ou diminuer l’usage de substances Apprentissage de coping Gestion des émotions Modifications des contingences de renforcement Améliorer le support social et le fonctionnement interpersonnel Renforce l’adhésion au traitement pharmacologique

38 Psychothérapie

39 Psychothérapie Cognitivo-comportementale Motivationnelles
Comportementales Psychodynamique et interpersonnelles De groupe Familiales Groupes de paires Guide d’auto-prise en charge

40 Facteurs influençant le traitement

41 Facteurs influençant le traitement
Consommation de plusieurs toxiques Problème dans la prise en charge Sevrage de plusieurs substance Intoxication avec plusieurs substance Toxique favoris Troubles psychiatriques associés: Traitement intégrés: Psycho-sociaux Pharmacologiques du trouble psychiatrique Pharmacologique du trouble addictif

42 Points communs avec le jeu pathologique

43 Problème de jeu Evaluation Psychiatrique Addictologique Conduites de jeu Sociale -Dossier de surrendettement -Mesure de protection des biens -Interdiction de casino -Interdiction de Carte de crédit/Chéquier -Traitement des comorbidités -Orientation vers une prise en charge spécialisée -Stade motivationnel -Entretien motivationnel -Thérapie cognitivo-comportementale centrée sur le jeu Hospitalisation

44 Evaluation initiale: Données générales
Données socio-démographiques Professions actuelles et passées Mode de vie, présence entourage familial et social

45 Evaluation initiale: Conduites de jeu
Abord direct des problèmes de jeu: Favorise alliance thérapeutique Mode d’entrée Fréquence Formes de jeu: Jeu de prédilection Jeux associées Durée Sommes jouées Existence de dettes, crédits Dernière phase de jeu Existence de périodes d’arrêts Autoquestionnaires: SOGS

46 Les jeux de hasard et d’argent
Casino Roulette, Black-Jack,… Appareils de loterie video Poker Française Des Jeux Jeux de grattage Rapido Loto, Euro-millions PMU Tiercé, quarté, quinté, 2 sur 4 Cercles Poker, Rami-poker Internet LES PLUS ADDICTOGENES: Fréquence élevée de l’événement Réponse immédiate

47 SOGS South Oaks Gambling Screen Auto-évaluation, Canada Formes de jeu
Score chiffré: Inférieur à 5: absence probable de jau pathologique Entre 5 et 9: Probable problème de jeu 9 et plus: Probable grave problème de jeu Diagnostic à confirmer par un entretien clinique DMS-IV Met surtout l’accent sur les conséquences du jeu Moins sur le temps et la fréquence

48 Evaluation initiale: Stade motivationnel

49 Evaluation initiale: Médicale
ATCD Médicaux personnels et familiaux Traitements en cours

50 Evaluation initiale: Psychiatrique/Addictologique
ATCD Psychiatriques personnels et familiaux Traitements en cours Evaluation psychiatrique: Recherche des comorbidités les plus fréquentes: Dépressions Trouble bipolaire de l’humeur Troubles anxieux Evaluation addictologiques: Recherche des co-addictions les plus fréquentes: Tabac+++ Alcool Cannabis

51 Planification de la prise en charge
Hospitalisation: Comorbidités psychiatriques en phase aigue Trouble bipolaire Episode psychotique Episode dépressif majeur Idéations suicidaires Prise en charge ambulatoire ne fonctionne pas ---: Problèmes médicaux, syndrome de sevrage sévères

52 Critère hospitalisation American Society of Addiction Medecine (ASAM), 2007
Overdoses Individus à risque de syndrome de sevrage sévères ou compliqués Problèmes médicaux aigus ou chroniques rendant la prise en charge ambulatoire risquée (pb cardiaque) Atcd de prises en charge ambulatoires qui n’ont pas fonctionnées Présence de troubles psychiatriques aigus (dépression, idéations suicidaires, épisode psychotique aigu ou maniaque) Mise en danger du patient ou l’environnement Patients pour qui la prise en charge ambulatoire n’a pas fonctionné et qui présente de graves problèmes somatiques ou psychiques secondaires à sa consommation 52

53 Planification de la prise en charge
Hospitalisation ou traitement ambulatoire Stade motivationnel Objectif « jeu contrôlé » ou arrêt total Prise en charge des comorbidités psychiatriques: Mise en place d’un traitement psychotrope Intégration à d’autres prise en charge: Initialement Dans un second temps Prise en charge des comorbidités sociales

54 Les différences… -Moins de problèmes somatiques…
-Moins d’hospitalisation… -Traitement essentiellement ambulatoire… -Plus de problèmes sociaux: -Surtout endettement -Ouverture « National Problem Gambling Clinic » à Londres -Psychiatre -Spécialistes de la gestion de l’endettement: -Emploi -Gestion des dettes

55 Particularités sociales

56 Prise en charge sociale
Evaluation des sources de revenus Evaluation des dettes: Amis, Famille Existence de crédits à la consommation, crédits revolving Les chiffrer Régime de mariage → Communauté?? Dossier de surendettement à la Banque de France Mise sous mesure de protection des biens: Sauvegarde de justice Curatelle renforcée (+++ comorbidités psychiatriques) Interdiction de Casino A demander au renseignements généraux Possible sur Internet: Mesures auto-exclusion/auto-limitation

57 Particularités cognitives

58 Entretien motivationnel
Définir le stade motivationnel Entretien motivationnel

59 « Jeux de hasard et d’argent »…
… le joueur mise de l’argent (ou un objet de valeur) … cette mise est irréversible … et l’issue du jeu dépend du hasard

60 Le hasard (dictionnaire Larousse) :
En introduction… Le hasard (dictionnaire Larousse) : vient du mot arabe « az-zhar » (jeu de dés) « cause imprévisible et souvent personnifiée, attribuée à des événements fortuits ou inexplicables » Imprévisible et Incontrôlable

61 Pourquoi s’intéresser aux cognitions erronées du joueur ?
Quelle est la motivation du joueur ? volonté de gagner de l’argent !! or les jeux de hasard et d’argent sont conçus de telle sorte que les sommes misées seront toujours supérieures, à long terme, sur les gains perçus par le joueur

62 Pourquoi s’intéresser aux cognitions erronées du joueur ?
Quelle est la motivation du joueur ? comment concilier ces deux positions contradictoires ? … en postulant que les pensées automatiques du joueur renforcent sa conviction qu’il peut gagner, « en dépit d’une réelle impossibilité à long terme » (Ladouceur et al., 2000)

63 Les principales cognitions du joueur

64 Les principales cognitions erronées du joueur
Illusion du contrôle Non respect de l’indépendance des tours Pensées superstitieuses Near-wins et Near-misses Cas des jeux de semi-hasard

65 Illusion du contrôle Lancer soi-même la bille augmente la prise de risque Joueurs de loterie pseudo-active placent plus d’argent et surestiment plus leurs chances que dans les loteries passives Ladouceur et al., 1987

66 L’indépendance des tours
Principale erreur cognitive: non reconnaissance de l’indépendance des tours (Ladouceur et al., 2000) Remise à zéro des probabilités à chaque tour A la roulette Russe: Remise à zéro des probabilités si l’on tourne le barillet après chaque coup Si l’on ne tourne pas le barillet après chaque coup, la probabilité de gain augmente

67 L’indépendance des tours
Gambler’s fallacy: L’erreur du joueur Croire lors d’une séquence de résultats, qu’une série identique implique une forte probabilité lors du tirage suivant, d’avoir le résultat contraire Si pile est sorti 10 fois, alors il faut jouer face Hot hand fallacy: L’erreur de la série gagnante Croyance symétrique et inverse Si pile est sorti 10 fois, c’est qu’il faut continuer à jouer pile Non reconnaissance de l’indépendance des tours « La roulette n’a pas de mémoire »

68 « Se refaire » Point central dans la perte de contrôle lors d’une séquence de jeu Variante de l’erreur du joueur « Si j’ai perdu pendant une longue séquence, celle-ci devrait être suivie d’une série gagnante »

69 Superstition Particulière à un joueur:
Choix de machine Port d’un vêtement, objet,… Répandues de manière générale et exploitées par les promoteurs de jeu: « N’oubliez pas de jouer vendredi 13… »

70 Les « near wins » et les « near misses »
Quasi-gains ou Perdus de peu Ex: Penser gagner au prochain coup si 2,5 cloches s’affichent, ou si le cheval joué gagnant arrive deuxième…(Wohl et al.,2003) L’erreur consiste à croire que cette situation annonce un vrai gain Les « near win » poussent à jouer plus chez les joueurs normaux (Coté et al., 2003)

71 Cas des jeux de semi-habileté
Courses de chevaux Paris sportifs Le savoir, la connaissance des données ont un impact sur les chances de gains Mais, système de handicaps et de côte rendent aléatoire les chances de gains financiers au long cours La quantité d’information fournie n’augmente pas le pourcentage de gains (Ladouceur et al., 1998; Allcock, 1987)

72 Cas des jeux de semi-habileté
Poker Le hasard y joue un rôle important, voire prépondérant mais non exclusif L’illusion du contrôle peut exister même lorsque le contrôle réel est possible Surestimation simple de ce contrôle

73 Conclusion

74 Conclusion Prise en charge très proche de la prise en charge des addictions aux substances Spécificité sociale et cognitive Moins de problèmes médicaux associés

75 Modalités de prise en charge
Dans un premier temps: Abord direct des problèmes de jeu – Favorise l’alliance thérapeutique Evaluation des symptômes de dépendance (Conséquences négatives, perte de contrôle) Evaluation et traitement des comorbidités (Troubles de l’humeur +++, addictions) Evaluation du stade motivationnel - Entretiens motivationnels +++ Prise en charge sociale +++ Possibilité de mettre en place un traitement médicamenteux Dans un second temps: Psychothérapie cognitive et comportementale centrée sur le jeu Individuelle ou groupe +++ Dans un troisième temps: Orientation vers une prise en charge plus individualisée Si besoin: Mesure socio-administrative: Mise sous curatelle renforcée si nécessaire Dossier de surendettement à la Banque de France Interdiction de Casino

76 Prise en charge TCC Définition des objectifs: Arrêt total ou réduction
Evaluation du type de jeux Entretien motivationnel Définition du hasard Education sur le jeu: Mécanisme de fonctionnement Espérance de gain à long terme Incontrôlable Auto-évaluation des conduites de jeu SEP-Comportement, Temps, Somme initiale engagée, somme rejouée Décrire de manière rédactionnelle une phase de jeu Repérage et modifications des croyances erronées Stratégies de prévention de la rechute Identification et gestion des situations à risque

77 Je vous remercie de votre attention….


Télécharger ppt "Les grands repères des approches thérapeutiques des addictions aux substances: -Points communs -Et spécificités sociales et cognitives du Jeu Pathologique."

Présentations similaires


Annonces Google