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Histoire du paysage en occident

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Présentation au sujet: "Histoire du paysage en occident"— Transcription de la présentation:

1 Histoire du paysage en occident
Ce panorama commence avec Lorenzetti qui, dans la fresque du Palazzo Pubblico, pousse une porte sur la campagne siennoise. Il se poursuit avec Robert Campin et Jan Van Eyck qui ouvrent une fenêtre sur le paysage. La dernière oeuvre présentée, comme pour refermer la fenêtre est celle de Matisse. Encadrées par Lorenzetti et Matisse des œuvres majeures de l’art du paysage. Ce panorama ne cherche pas à être complet, l'exhaustivité n'est pas possible. Janine Vittori

2 Ambroggio LORENZETTI : Les effets du bon gouvernement – 1337/1340
Actif vers – SIENNE Palazzo Pubblico La fresque se déploie sur les murs de la salle de la Paix. L'oeuvre présente un personnage symbolisant le bon gouvernement entouré de figures allégoriques: la Foi, la Charité, la Tempérance...(cela n'est pas visible sur l'image proposée). Le peintre évoque ensuite la ville de Sienne: elle se développe en un long déroulement horizontal. La ville présente un univers de paix et d'harmonie. Tout est équilibre, tranquillité, perfection. Sienne apparaît comme une représentation humaine d'un ordre divin. L'architecture est reflet d'un monde sans violence: toutes les formes architecturales s'enchaînent, s'emboîtent, se combinent harmonieusement. Sur la partie droite de la fresque un Seigneur et sa troupe partent pour la chasse; au delà des portes et des murs s'étend la campagne. Les paysans cultivent les champs, les vignes s'étalent sur les coteaux... La vision est idyllique. Cette oeuvre considérée comme un des premiers paysages de l'art occidental offre une image idéale du monde.

3 Pol de LIMBOURG : Le mois d’avril – vers 1416
Page de calendrier : Les riches heures du Duc de Berry – 14cmx14cm Musée Condé, CHANTILLY Pol de Limbourg a représenté le château de Dourdan, une des résidences du duc de Berry. La scène au premier plan et qui se déroule non loin du château évoque les fiançailles de la petite fille du duc Bonne d'Armagnac, avec Charles d'Orléans. Les futurs époux sont entourés de nobles seigneurs et dames. Le château au pied duquel se trouve un étang domine la composition. Entre l'édifice et le groupe princier l'artiste a représenté une forêt d'arbres serrés, à gauche; une allée d'arbres plus frêles,à droite contre le mur d'un jardin. La nature est harmonieuse et les activités humaines naturelles. Ici le printemps permet une promenade en barque sur l'étang. Les problèmes liés à l'organisation de la profondeur n'empêchent pas une représentation nouvelle et ingénieuse de l'espace.

4 Robert CAMPIN (Le Maître de Flemalle): La Madone à l’écran d’osier – vers 1420/1425
Valenciennes – vers 1375/1444 LONDRES (National Gallery) Campin est considéré comme fondateur de l’école flamande : pour la première fois il représente dans ses œuvres une fenêtre ouverte sur le paysage. Ici, la vierge est assise sur un banc de bois dans une maison bourgeoise. Elle est protégée des flammes de la cheminée par un écran d’osier, représentation naturaliste de l’auréole. L’œuvre, bien que riche de symboles religieux, montre un univers laïc. La fenêtre s’ouvre sur un paysage citadin traité avec une grande précision dans lequel nous pouvons reconnaître les maisons à pignons des villes du nord. Il s’agit d’un véritable paysage, bien réel.

5 Jan VAN EYCK : La vierge du Chancelier Rolin – 1434/1436
Huile sur bois 66cm x 62cm Musée du Louvre - PARIS Ce tableau est sans doute une oeuvre qui ouvre la voie au paysage comme genre autonome. L'artiste représente dans ce tableau de petite dimension le chancelier Nicolas Rolin, ministre des finances du duc de Bourgogne Philippe le Bon, la Vierge et l'enfant. Le panneau divise l'espace en deux: un espace à gauche pour le chancelier, un autre à droite pour la Vierge. Un pavement les sépare et conduit le regard vers une loggia romane puis un jardin clos et enfin vers un paysage. Du côté de Nicolas Rolin une ville du duché de Bourgogne, une cité prospère avec ses vignes et ses cultures. Du côté de la Vierge une cité lumineuse avec une cathédrale, des édifices religieux , image d'une Jérusalem céleste. La fenêtre dans le tableau s'ouvre sur un paysage baigné de lumière dans lequel l'artiste a représenté tous les détails d'un paysage humain et d'un autre, divin. Le fleuve entre les deux, attire le regard vers un horizon lumineux, éclairé par la lumière du matin. «Seul le paysage par la veduta, paradoxal en apparence, puisqu'il se paie d'une réduction, voire d'une miniaturisation du pays, permet, en isolant celui-ci, de l'instituer en paysage» Alain Roger Court traité du paysage

6 Piero DELLA FRANCESCA: Diptyque des Ducs d’Urbino – vers 1465/1470
Détrempe sur bois. 47cmX 33 cm pour chaque panneau - Offices à FLORENCE Piero Della Francesca ( ) Sur chacun des deux panneaux juxtaposés Piero a représenté un portrait: la duchesse Battista Sforza à gauche, son époux Federico da Montefeltro à droite. Les deux profils se découpent sur un paysage. La ligne d'horizon est éloignée. Le paysage se complète sur les deux panneaux. Il est vu en plongée. Il est dominé par le regard du duc et réduit à une dimension humaine.

7 Joachim PATINIR : Fuite en Egypte
vers 1475/1485 – ANVERS Dürer dit de lui:  « maître Joachim, le bon peintre du paysage » et il est en effet le créateur de la peinture de paysage. Dans cette oeuvre l'homme est réduit à une taille lilliputienne. C'est le paysage qui domine et le sujet, même sacré, perd toute son importance. La scène religieuse est insérée dans un grand paysage dans lequel elle se perd. L'artiste invente le paysage panoramique. Si nous comparons cette oeuvre à celle de Van Eyck nous constatons que Patinir inverse le rapport de la scène : personnages miniaturisés , paysage déployé; il dilate la veduta à la dimension du tableau. L’espace est découpé en 3 plans: le premier est brun-ocre, le médian vert, le dernier plan bleu. Malgré une absence de dégradé, la visibilité est sauvegardée, l’artiste représente dans une minutieuse luminosité tous les détails du pays.

8 Albrecht DÜRER: Vue d’Arco - 1495
Aquarelle – 22,3 X 22,2 cm – Musée du Louvre Dürer : 1471/1528 Ce dessin exécuté lors du voyage en Italie montre un paysage sans hommes qui nous renseigne cependant sur la vie à la fin du XVe siècle. L’artiste n’a pas mis de couleur pour le ciel, il a laissé la couleur du papier. Le paysage s’étage en une progression depuis un premier plan caillouteux jusqu’à une tour au sommet d’un promontoire. Dürer ouvre un chemin entre des oliviers à gauche et des vignes à droite qui disent les activités du pays. Un peu plus loin, un village dont les maisons entourent une tour, est protégée par des remparts. Plus haut, les murailles grimpent vers une falaise. A droite, dominant le pays, un château perché, puis les tours et les donjons, au plus haut degré. Dürer, mieux encore qu’un géographe ou un historien, nous apprend l’organisation sociale de cette contrée, son étagement: paysans, bourgeois et clergé dans le bourg, noblesse et soldats au château. Il dit la guerre et le besoin de protection, il dit la prospérité et le travail des champs.

9 Giorgione: La tempête – vers 1506/1508
Huile sur toile – 82 x 73 cm – VENISE Accademia C’est un lieu commun de noter l’insondable mystère de l’œuvre. Salvatore Settis dans L’invention d’un tableau recense les 28 interprétations qui depuis 1530 jusqu’à ont tenté d’élucider le caractère mystérieux de cette scène: une gitane et un soldat, la famille de Giogione, Deucalion et Pyrrha, Polyphile et Venus… Mais l’œuvre ne consent pas à livrer son secret. ET si le sujet de cette toile était son paysage avec son ciel d’orage… L’obscurité du sujet contre la lumière de l’éclair.

10 Claude Gellée dit LE LORRAIN: L’embarquement de la reine de Saba - 1648
Huile sur toile – 148,6 X 193,7 National Gallery – LONDRES « La reine lève le pied droit sans le découvrir. Toi, son second marinier, chêne-rameur, avant de longer pendant tant de jours et de nuits les côtes, chante-nous ton appel: « L’eau, retournements, les phares, les navires, lichens, crêtes, cingler, flottaisons, gouttes, les cargaisons, les pêcheries, gouttes, griffes, respirations, roulis et virages, les aguets, les découvertes, langues, ouvertures, baves, passes, les tempêtes, les brumes, baves, les fêtes, la camaraderie, tourbillons, gargouillis, la solitude, les veilles, gargouillis, roulements, l’attente et le retour. » Et toi, cavalier de Mercure, capitaine préposé aux caravanes, comment organiseras-tu ton portage « un cheval chargé de turquoises et un autre de diamants tous dans des étuis d’oeils-de-chat, et un troisième de plumes de quetzal dans de tels étuis à l’intérieur d’écrins d’onyx. » Michel Butor – L’embarquement de la reine de Saba (2ème fragment.

11 Jacob RUISDAËL : Paysage – vers1660/1665
« Le paysage hollandais est une des principales innovations de l'art occidental ». La nature est le sujet essentiel de cette oeuvre. La figure humaine paraît anecdotique et comme placée là pour évaluer l'échelle du site. L'artiste manifeste le souci d'une vision d'ensemble. Ruisdaël semble s'être livré à une recherche purement picturale en jouant sur la gamme chromatique des teintes sourdes. Il ménage des zones d'ombres qui contrastent avec la lumière. Il capte l'instant où le soleil passe à travers les nuages et les perce de ses rayons lumineux. Cela donne à l'oeuvre une intensité, un lyrisme dramatique qui place Ruisdaël comme un lointain précurseur du romantisme.

12 Johannes VERMEER: Vue de Delft – vers 1658/1660
Huile sur Toile 100 x 117 cm. Le réalisme de cette oeuvre est trompeur car Vermeer a recomposé l'espace topographique grâce à la camera obscura. Le lieu est reconstitué et réajusté. La toile présente une reconstruction naturaliste du monde. Même si les trouées du ciel éclairent la ville de manière un peu artificielle, l'artiste fixe sur la toile un moment précis qui ne doit rien à la chambre noire. Chaque structure reçoit une lumière particulière mais ce qui en résulte c'est une « impression » de lumière, un instantané . Le miracle de la toile c'est l'alliance d'une impression de lumière et d'une représentation fidèle de la ville : impression et réalité( avec deux siècles d'avance).

13 Antoine WATTEAU: Pèlerinage à l’île de Cythère - 1717
huile sur toile 129 x194 cm Louvre (toile pour la réception de Watteau à l'Académie) Watteau fait preuve d'un sens du paysage qu'il a appris dans les jardins du Luxembourg. Mais cette nature réelle et sans doute immédiate il est capable de la transformer en songe, en élégante rêverie, en irréalité. Monet plaçait cette toile « au dessus de tout ». La lecture se fait de droite à gauche , dans le sens de l'embarquement. Les couples n'en forment qu 'un seul saisi, à différents moments . Tout est là: la simultanéïté, la précision , l'impression vaporeuse, le mystère... « Watteau, ce carnaval où bien des coeurs illustres, Comme des papillons, errent en flamboyant Décors frais et légers éclairés par des lustres Qui versent la folie à ce bal tournoyant » Baudelaire Les Phares

14 Joseph VERNET: La tempête - 1777
Huile sur toile 306 x203 cm AVIGNON Joseph Vernet est reçu à l'Académie en Le marquis de Marigny lui commande pour la Nation la peinture des « ports de France »: il s'agit de faire un inventaire topographique. C'est la seule commande de paysages du siècle. Vernet en exécutera 12 sur les 20 demandés; Vernet est célèbre pour ses ciels, pour la qualité de leur lumière. Diderot dit de lui: « Il balance Claude Lorrain dans l'art d'élever des vapeurs sur la toile ». Il excelle dans les paysages de marine, les tempêtes et les naufrages et il annonce une nouvelle sensibilité. Il est le trait d'union entre le XVIIe classique et le XIXe romantique.

15 Hubert ROBERT: Paysage de cascade - 1789
Huile sur toile – Musée de VALENCE La révolution française semble loin des préoccupations de l’artiste qui peint une autre version des bergers d’Arcadie. H. Robert représente un paysage mélancolique. Il exprime le goût de la contemplation des ruines, de la rêverie dans des lieux propices au recueillement.

16 Caspar David FRIEDRICH: Voyageur au-dessus de la mer de nuages - 1818
Huile sur toile 74 x94 cm - HAMBOURG Friedrich appartient à un cénacle anti-classiciste avec Weber et Carl Gustav Carus (l'auteur de lettres sur le paysage). Le peintre est inspiré par les paysages de la mer Baltique et les montagnes du Harz. Le paysage transmet une terreur sacrée . « la véritable source de l'art est notre coeur. L'artiste doit peindre non seulement ce qu'il voit devant lui mais aussi ce qu'il voit dans son intérieur. S'il ne réussit à rien voir en lui-même qu'il ne prétende pas à peindre ce qu'il voit dehors ». C.D. Friedrich Cette toile qui montre un personnage entre ciel et terre, entre précipice et nuages, donne la vision d'un paysage extrême, halluciné et sublime.

17 William TURNER: Paysage avec une rivière et une baie au loin 1835/1840
Huile sur toile 94 x123 cm vers Musée du Louvre « Basée sur le pouvoir de la lumière, l’exaltation colorée a pour conséquence la négation des contours et des limites. L’œuvre achevée trouve son point d’équilibre dans la fusion des éléments ». André Masson « Il semble peindre avec de la vapeur colorée, tellement évanescente et aérienne » Constable

18 Camille COROT: Le pont de Mantes – 1868/1870
Huile sur toile 38,5 x 55,5cm Corot qui a fait de fréquents séjours à Barbizon, à la lisière de la forêt de Fontainebleau, pratique la peinture de plein air. Il peint sur le motif et cela donne à ses œuvres une tonalité poétique en rupture avec les règles académiques. Dans cette toile l’observation du réel se teinte de poésie mélancolique : la figure solitaire dans la barque, le lent écoulement de l’eau créent une atmosphère de triste tranquillité.

19 Jean François MILLET: Les glaneuses - 1857
Huile sur toile 83,5 x 111 cm Musée d’Orsay 1857 La toile présentée au salon de évoque Poussin par le thème, la couleur et l’harmonie classique du paysage. La ligne d’horizon est placée très haut dans la composition comme pour fixer l’attitude des glaneuses au plus près du sol. L’artiste ne représente pas les champs de manière bucolique . Il oppose la lumière des blés au travail pénible des paysans, à leur misère.

20 Gustave COURBET: La vague - 1869
Série de x 90 cm LYON Œuvre peinte lors d’un séjour en Normandie, à Etretat. La toile peinte au couteau présente une texture dense et solide. Courbet oppose la matière sombre et pâteuse de la mer à la couche diluée et modulée du ciel. La composition distingue parfaitement, en deux parties égales mer et ciel; mais la vague « maçonnée» du premier plan a une présence renforcée par la technique du peintre: préparation sombre des fonds et pleine pâte.

21 Eugène BOUDIN: La plage de Bénerville - 1892
huile sur toile – 1892 Boudin est  « le roi des ciels » dit de lui Corot. Il travaille en plein air. Vivacité du rendu de l’atmosphère, sens de l’instantané, vibration de l’air et de la lumière caractérisent son œuvre. L’artiste représente dans son œuvre la haute société en vacances. La mode des bains de mer prend naissance à cette époque et Boudin traite ce sujet dans de nombreuses œuvres.

22 Paul SERUSIER: Paysage du Bois d’Amour dit Le Talisman - 1888
Huile sur bois 27 x 31 cm Musée d’Orsay Sérusier peint, sur une boîte à cigare, sous la dictée de Gauguin cette œuvre fondatrice du mouvement Nabi. Les couleurs saturées, l’absence de modelé, la schématisation annoncent l’abstraction. « Comment voyez-vous cet arbre: il est bien vert ? Mettez donc du vert, le plus beau de votre palette. Et cette ombre:plutôt bleue ? Ne craignez pas de la peindre aussi bleue que possible. » Paul Gauguin

23 Paul CEZANNE: Grand pin et terres rouges: 1890/1895
Huile sur toile – Musée de l’Hermitage SAINT PETERSBOURG Avec Cézanne la peinture entre dans l'ère de la modernité. Le XXe siècle et ses révolutions commence. L'artiste refuse le beau traditionnel. IL s'affranchit des règles, de l'obligation d'imiter la nature et fait preuve d'audace picturale. Cézanne recherche la quintessence formelle et il donne aux éléments du paysage une certaine abstraction. Ici la couleur libérée triomphe. Le réel rencontre l'invention.

24 Claude MONET: Londres, le Parlement, trouée de soleil dans le brouillard - 1904
Huile sur toile – 81 x 92 Musée d’Orsay - PARIS Monet peint l'évanescence des apparences, il traduit les variations de la lumière à travers le brouillard patiemment guettées. La forme est dissoute dans la vision. Le paysage est déréalisé car Monet concentre son attention sur la lumière plutôt que sur la représentation. Le paysage est une expérimentation: effet atmosphérique, silhouette, reflets, lumière, air, humidité, simplification. « C'est une masse,un ensemble et c'est si simple. Puis dans Londres par dessus tout j'aime la brume » Claude Monet

25 André DERAIN: Big Ben - 1905 DERAIN 1880 1954
Huile sur toile – 79 x 88 cm Derain à Londres, dans le même lieu que Monet, devant le même spectacle. Son paysage londonien éclate de couleur et de lumière. La touche s’éparpille en une juxtaposition lumineuse; elle jaillit autour du soleil, foisonne et tombe en pluie sur Westminster. La Tamise vibre de couleur pure, de reflets éblouissants. « ...un simple assemblage lumineux met l'esprit dans un même état qu'un paysage vu ». Derain

26 Georges BRAQUE: Maison à l’Estaque - 1908
Huile sur toile – 73 x 59 cm L'influence de Cézanne est perceptible dans cette toile. Braque s'éloigne de la perspective classique. Il abolit le culte de la beauté, du fini. Il élimine tout ce qui pourrait paraître pittoresque. Il renonce à la représentation des apparences pour la recherche de la vérité et de la rigueur des formes: il imbrique les volumes, les assemble et les lie par la couleur. La gamme chromatique limitée au gris, au vert et à l'ocre s'allie à une touche ample. Braque simplifie, structure l'espace et lui donne une densité nouvelle. Tout s'échelonne verticalement, tout se concentre dans une unité parfaite.

27 Wassily KANDINSKY: Paysage à la tour - 1908
Huile sur carton – 75 x 98 cm Musée du Centre G. Pompidou – Beaubourg – PARIS Le paysage est conçu comme un prétexte à l'oeuvre peinte. La touche est proche du pointillisme. Le paysage à la tour crée un effet de vertige: terre et ciel s'entrechoquent et se confondent. Les nuages traversent le vert dense des arbres. L‘air et la terre sont traités avec la même touche vigoureuse et violente. La couleur retranscrit des impressions spirituelles. Nous sommes loin d'une simple description de paysage. Kandinsky franchit une étape de plus vers l‘ abstraction.

28 Paul KLEE: Hammamet avec une mosquée - 1914
Aquarelle et crayon sur papier – 20,6 x 19,4 L'art de Klee n'est pas la reproduction du réel. L'artiste invente les signes. En 1914, en Tunisie, il découvre la lumière et la couleur. “la couleur me tient, je n'ai plus besoin de la poursuivre ... Voilà le sens de cette heure heureuse, moi et la couleur ne sommes qu'un, je suis peintre” écrit-il lors de ce voyage. En Tunisie l'artiste a une révélation. Il crée un univers lyrique, poétique et symbolique

29 Henri MATISSE: Intérieur au bocal aux poissons rouges 1914
Huile sur toile – 147 x 97 cm Le panorama s’achève sur cette fenêtre de Matisse. De l’intérieur de son appartement il peint un paysage parisien. Les poissons rouges et la fenêtre sont 2 thèmes importants dans l’œuvre de l’artiste. La fenêtre est le cadre qui unit intérieur et extérieur dans une même harmonie colorée. Matisse, artiste né dans le nord, est le lointain héritier de Van Eyck.


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