« La confiance, moteur de performance » 11h00 - 12h00 : Management Intervenant Claude FRUCHART, Talanta RH.

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1 « La confiance, moteur de performance » 11h00 - 12h00 : Management Intervenant Claude FRUCHART, Talanta RH

2 Introduction : confiance, performance, de quoi parle-t-on ? 1ère partie : bâtir la confiance, c'est un état d'esprit ==> le rôle des responsables / hiérarchiques / managers 2ème partie : bâtir la confiance, c'est un travail quotidien ==> les mots et les gestes du quotidien Conclusion : la confiance, un bien immatériel inépuisable pour faire progresser l'univers matériel limité des entreprises La confiance, moteur de performance …

3 Introduction Confiance, performance, de quoi parle-t-on ?

4 Quelques repères sur la performance … ClientsProfitDuréeConcurrentsSuccès Raison d’être d’une entreprise  servir des CLIENTS. Pour servir les clients, elle doit GAGNER SA VIE  bénéficiaire, profitable Une entreprise est profitable lorsqu’elle se trouve dans les conditions qui lui permettent de gagner sa vie d’une manière DURABLE. Pour gagner sa vie d’une manière durable, une entreprise doit être performante  DANS LA COURSE par rapport à ses CONCURRENTS La PERFORMANCE d‘une entreprise, sa COMPETITIVITE est donc : Sa capacité à GAGNER SA VIE d’une manière DURABLE dans la compétition vis-à-vis des CLIENTS en se mesurant avec SUCCES à ses CONCURRENTS

5 La compétitivité de l’entreprise au quotidien Cela se traduit au quotidien par sa capacité à fournir … … les bons produits … au bon moment … avec la qualité requise … au meilleur coût … au bon prix … dans les délais requis … sur les bons marchés

6 La compétitivité de l’entreprise au quotidien L’entreprise est principalement un lieu de transformation Pour qu’elle soit compétitive, il faut certes des investissements mais il y faut surtout le TRAVAIL de chaque salarié, de chaque équipe Les collaborateurs de l’entreprise sont donc les principaux ARTISANS DE SA COMPÉTITIVITÉ Comment faire pour qu’ils travaillent le mieux possible donnent le meilleur d’eux-mêmes Toutes les réponses convergent vers un même point CONFIANCE

7 Fondements de la compétitivité de l’entreprise COMPETITIVITE DURABLE SUCCESCONCURRENTS La COMPETITIVITE d‘une entreprise est sa capacité à GAGNER SA VIE d’une manière DURABLE en se mesurant avec SUCCES à ses CONCURRENTS CLIENTS dans la compétition vis-à-vis des CLIENTS Le succès dans la durée vient de l’IMPLICATION des collaborateurs A TOUS LES NIVEAUX de l‘entreprise CONFIANCE L‘implication des collaborateurs provient de la CONFIANCE que leurs managers ont en eux

8 Fondements de la compétitivité de l’entreprise Confiance Implication Compétitivité Logique vertueuse Logique de Performance

9 La confiance, moteur de performance … 1 ère partie Bâtir la confiance, c’est un état d’esprit

10 Imaginons un instant que nous ne puissions plus faire confiance à qui que ce soit, aussi bien en famille qu’au travail … ? La vie quotidienne serait tout simplement impossible, invivable. La confiance appartient donc aux fondations de la vie en société. Les relations au quotidien présupposent BONNE FOI et CONFIANCE. Foi et confiance nous disent d'ailleurs la même chose : faire confiance à une personne avoir foi en en une personne se fier à une personne 1ère partie : bâtir la confiance, c'est un état d'esprit

11 Se fier à une personne, c'est s'en remettre à son jugement, à ses actes. c'est se mettre à sa merci  C’est aussi ce qui fait qu’une personne va se sentir exister. La confiance est à la fois précieuse et fragile : Elle n’a pas de prix Elle peut se briser en un instant Lien fort entre confiance et dignité : perte de confiance = atteinte à la dignité (trahison) 1ère partie : bâtir la confiance, c'est un état d'esprit

12 Bâtir la confianceAvec des actes Bâtir la confiance en univers professionnel Professionnalisme Estime professionnelle Confiance La confiance se vit, elle ne s'applique pas comme une technique. L’état d’esprit qui va faire croître la confiance, se nourrit de quatre ingrédients essentiels :

13 Les ingrédients de la confiance … Confiance BienveillanceConsidération RespectReconnaissance Tout ce qui fait qu’une personne va se sentir exister

14 Pour le responsable : – il s'agit d'appliquer le principe de subsidiarité, c'est à dire faire confiance aux équipes créer les conditions qui permettront aux personnes de donner le meilleur d'elles-mêmes et par conséquent d'obtenir les meilleurs résultats. – il s'agit d'apprendre à connaître les personnes, les écouter, s'intéresser à leur travail, favoriser leurs initiatives, les valoriser. – il s'agit d'apprendre à porter sur les personnes qui composent ses équipes, un regard qui lui permette de se situer correctement vis-à-vis d'elles. 1ère partie : bâtir la confiance, c'est un état d'esprit

15 Elles ne sont pas sa propriété : elles lui ont été confiées, il en a reçu la charge. Elles ne sont pas à son service : c'est lui qui est à leur service ; son travail est de faire en sorte de créer les conditions qui leur permettront de donner le meilleur d'elles-mêmes. Il lui a été donné autorité sur elles : – ce n'est pas pour se mettre en valeur, – c’est pour les mettre en valeur, pour qu'elles réussissent, pour qu’elles grandissent, pour qu’elle progressent. Il exerce cette autorité à leur profit, et non pas pour le sien. Il exerce cette autorité en devenant un modèle pour elles, pas en commandant en maître. 1ère partie : bâtir la confiance, c'est un état d'esprit

16 La confiance, moteur de performance … 2 ème partie Bâtir la confiance, c’est un travail quotidien

17 La confiance vient d’en haut C’est le manager  Qui prend l’initiative  Qui amorce le mouvement Lorsque le responsable prend l’initiative de manifester sa confiance à ses collaborateurs, il s'engage auprès d’eux, il les soutient, et les protège. Faire confiance, c'est :  s'engager sur la capacité de la personne à faire  confier à une personne une chose qu'elle peut porter La confiance grandit avec l’exemple : j'annonce ce que je vais faire ET je fais ce que j'ai annoncé 2ème partie : bâtir la confiance, c'est un travail quotidien

18 La CONFIANCE qu‘un manager témoigne à ses collaborateurs tient à la QUALITÉ DU REGARD qu‘il pose sur eux CONFIANCE S‘il les regarde comme des êtres intelligents, ils le lui rendront en se comportant avec intelligence. MEFIANCE S‘il les regarde comme des êtres incapables, ils le lui rendront en se comportant comme des incapables.

19 Le manager, en tête-à-tête ou en réunion :  parle à ses collaborateurs,  les écoute,  s’intéresse à leur travail, Outils, informations, documentation, …  s’intéresse à leur formation,  s’intéresse à leur avenir, Il va à leur rencontre avec les mots du quotidien : 2ème partie : bâtir la confiance, c'est un travail quotidien BONJOURMERCIBRAVO Les mots qui font qu’une personne va se sentir exister

20 Aux yeux de ses collaborateurs, il occupe ainsi la véritable position du patron (*) C'est à dire celui qui aide qui protège sur qui l’on peut compter Il crée ainsi les conditions grâce auxquelles chacun donnera le meilleur de lui-même. (*) C'est d’ailleurs l'origine même du mot : le patron est un protecteur, comme en témoigne l'histoire des métiers ou des corporations. Chacune avait son « Saint Patron »,... jusques aux voyageurs qui pouvaient compter sur « Saint Christophe » pour les protéger en chemin... pas pour les sanctionner ni les brutaliser... 2ème partie : bâtir la confiance, c'est un travail quotidien

21 Il est vain d'imaginer que « faire confiance » soit un acte de foi aveugle ! – La confiance a un corollaire : confiance rime avec transparence. – La transparence prend sa source dans la confiance. – La confiance grandit avec la transparence. La confiance est semée par le responsable; – celui-ci en prend soin, tel un jardinier avec ses plantes, – et elle grandit dans la relation avec les salariés. – C'est le cercle vertueux. 2ème partie : bâtir la confiance, c'est un travail quotidien

22 A l‘opposé, la formule : a un effet dévastateur sur les équipes. Le manager qui procède de cette manière inverse la logique de la confiance établit un lien de causalité faussé entre : – la compétence professionnelle (« Faites vos preuves ») – et la relation de confiance (« Je verrai si je peux avoir confiance en vous »). 2ème partie : bâtir la confiance, c'est un travail quotidien « Faites vos preuves et je verrai si je peux avoir confiance en vous »

23 Les salariés, eux, ne s’y trompent pas. Ils comprennent que ce lien de causalité est faussé. Cela engendre leur méfiance. Cela sème le doute dans leur tête.  le doute et la méfiance ont un effet terriblement destructeur sur l'efficacité au travail. Ils se sentent « à la merci » de leur manager Ils restent alors sur la réserve, sur la défensive. Ils accomplissent le « service minimum », peu importe l'efficacité de l'équipe : – C’est le cercle vicieux. 2ème partie : bâtir la confiance, c'est un travail quotidien

24 Construire une vision de l'équipe et la faire partager. Expliciter le « sens » du travail accompli par chacun et chaque équipe : participer à quelque chose de plus grand que soi. On ne s’implique pas lorsque l’on ignore le sens de ce que l’on fait. Un compagnon du tour de France raconte cette histoire : Voyant trois personnes faire le même travail – à savoir monter des pierres – il demande à chacun ce qu’il fait. Le premier lui dit : « vous voyez bien, je monte des pierres » Le deuxième lui dit : « moi, je fais un mur » Le troisième lui dit : « je bâtis un palais » 2ème partie : bâtir la confiance, c'est un travail quotidien

25 Travailler sur son leadership personnel Oser la directivité en fonction des situations qui l'exigent Doser la participation Susciter l'engagement, l’implication Gérer des relations moins « personnelles » et plus « professionnelles » Oser déléguer (de bon cœur, sans méfiance…) Savoir contrôler au juste moment et dans une juste dose Le manager ne pourra faire confiance que s’il se fait confiance 2ème partie : bâtir la confiance, c'est un travail quotidien

26 La confiance, moteur de performance … Conclusion La confiance, un bien immatériel inépuisable pour développer l'univers matériel limité des entreprises

27 En ce temps-là, j’étais un jeune chef du personnel … et je recevais un de mes collaborateurs en entretien annuel : – « Vous avez beaucoup progressé et je m'en réjouis » lui ai-je dit – « C’est grâce à vous, me répondit-il, vous m'avez fait confiance.» Ce jour-là, j'ai touché du doigt combien ce simple mot de « confiance » pouvait peser lourd dans les relations de travail. Et ce poids dans les relations de travail met en lumière un formidable paradoxe de la vie des entreprises : – dans un monde où tout se mesure ou se compte, où tout a un coût, – dans un monde où l’on se heurte à la financiarisation des activités, – et bien dans ce monde-là, justement, on entend sans cesse parler de confiance, on ne peut pas vivre sans confiance. La confiance, un bien immatériel inépuisable …

28 Combien de fois n’a-t-on entendu des « experts » venir nous dire qu’il fallait « restaurer la confiance » pour relancer l’économie, ou des dirigeants d’entreprise dire à leurs salariés que « la croissance ne repartira qu’avec la confiance ». Curieux paradoxe en vérité, de la vie économique et de la vie des entreprises : – Là où tout se vend, la confiance se donne – Là où tout a un coût, la confiance est gratuite – C’est elle que l’on invoque  elle qui ne se mégote pas,  elle qui ne se marchande pas. La confiance, un bien immatériel inépuisable …

29 Les salariés ne donnent vraiment le meilleur d'eux-mêmes que s'ils se sentent en confiance avec leur manager. Ils ne se « lâchent » que s’ils sentent qu’ils « ne seront pas lâchés ». Ils ne s'impliquent pas vraiment tant qu'ils se sentent « à la merci » de leur responsable : ils sont seulement concernés par leur travail. – Exemple des œufs au bacon : la poule est seulement concernée alors que le porc est impliqué. Ils se sentent « à la merci » de leur responsable lorsqu’ils ont le sentiment – qu'au moindre faux-pas, à la moindre erreur, – ils seront abandonnés, sanctionnés, jetés, – au lieu d’être protégés, couverts, secourus ! La confiance, un bien immatériel inépuisable …

30 Sachant que les salariés donnent le meilleur d'eux-mêmes lorsqu'ils évoluent dans un climat de confiance, le responsable détient donc la clé de la réussite, de l'efficacité, du progrès de ses équipes. Encore faut-il qu'il en soit convaincu… La confiance, un bien immatériel inépuisable …

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