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Connaissance de l’entreprise

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Présentation au sujet: "Connaissance de l’entreprise"— Transcription de la présentation:

1 Connaissance de l’entreprise
Partie Création d’entreprise : de l’idée au projet Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

2 La création d’entreprise
Une aventure excitante mais risquée si elle n’est pas bien préparée Taux moyen d ’échec des entreprises qui se créent : % dès la première année % pour la période des deux premières années % pour les trois premières années % pour les cinq premières années 5 ans après la création, une entreprise sur deux a survécu ... Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

3 Les facteurs de succès pour la création d’entreprise
Quels sont les facteurs de succès pour la création d’entreprise ? Le créateur : homme ou femme, motivations, qualités Son idée : existence d ’un marché, possibilité d’exploiter ce marché avec succès La conception et la mise en œuvre de son projet La chance ou la bonne étoile Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

4 Le créateur Bien qu’il n’y ait pas de profil type du créateur, les quatre qualités suivantes sont indispensables au candidat créateur : être animé d’une volonté farouche de se dépasser et d’aller toujours plus loin savoir faire face aux difficultés et ne jamais s’avouer vaincu être capable de changer de cap à temps si l’idée n’est pas rentable et savoir retomber sur ses pieds faire l’effort de bien se connaître Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

5 Le prix à payer pour créer
Créer son entreprise, c’est s’exposer à différentes difficultés à surmonter : la solitude : le créateur est un être seul, souvent incompris. Son caractère novateur éveille le scepticisme de ses futurs clients, fournisseurs, financiers, son entourage. Il est seul à décider. l’insécurité : perte de contrat, problème bancaire, concurrence nouvelle, accident de santé la méfiance : patience et modestie sont des valeurs à cultiver par les futurs patrons en attendant la notoriété pour être considérés et respectés le sacrifice familial : un équilibre important à gérer le sacrifice financier : savoir commencer avec un salaire réduit Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

6 Quelques conseils pratiques aux futurs créateurs
Apprendre à vendre ses idées Présenter ses idées de façon concise Ne pas négliger les conseils Accepter de démarrer petit Pour convaincre, être convaincu soi-même Réfléchir avant de s’associer Ne jamais oublier les concurrents Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

7 Le projet Quelques questions auxquelles il vous faut répondre :
Quels seront vos produits ou services principaux ? Allez vous produire, vendre, réparer, livrer ? Qui seront vos clients ? Où sont-ils localisés ? Qui seront vos concurrents ? Qu ’allez vous apporter de nouveau au marché ? Quelle est l ’évolution du secteur d ’activité ? Avez-vous une idée de votre lieu d ’implantation ? Quel rapport votre projet a avec vos compétences professionnelles ? De quels moyens financiers disposez-vous pour investir dans votre entreprise ? Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

8 Identification des facteurs clés de réussite
Marketing : qualité des vendeurs, réseau de distribution, prix de vente, service après-vente Recherche Développement Introduction nouveaux produits Production : gestion approvisionnements, compétence acheteurs, gestion stocks, gestion fabrication Gestion financière et comptable Recherche capitaux, gestion trésorerie, relations banque, gestion comptable Choix et gestion des hommes Qualité du personnel, climat entreprise, aptitudes dirigeant Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

9 L’étude de marché Quelques conseils pour réaliser une étude de marché
constituer un échantillon représentatif en nombre et qualité par rapport à l’activité envisagée rédiger le questionnaire : besoins de la clientèle, caractéristiques idéales du produit, prix du produit, autres facteurs pouvant influencer l’achat du produit savoir poser les bonnes questions claires et précises ne pas anticiper les réponses qui feront plaisir recueillir les informations (poste, téléphone, enquêteur) dépouiller et analyser les informations Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

10 L ’exemple de l’innovation technologique
Créer une entreprise sur l’innovation technologique, c’est accepter de prendre un double risque : celui propre à la création et celui de la nouveauté. Quelques questions à se poser : Quelle est la nature exacte de mon innovation ? Le procédé fonctionne-t-il ? Le marché est-il réceptif à mon idée ? Quel est le coût de la mise en œuvre initial de l ’idée (investissements de départ) ? Quelle est l’évaluation des besoins nécessaires à la croissance et au développement de l’entreprise ? Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

11 Elaboration du business plan
L ’élaboration du business plan est une des étapes essentielles dans la démarche de création d ’entreprise. Son contenu et sa qualité sont essentielles pour la suite des opérations, et en particulier la recherche de financement. Il doit comprendre : les caractéristiques du marché exploité les caractéristiques des services et des produits commercialisés le marché potentiel du produit ou du service la politique de prix, de vente, de distribution, de publicité, de promotion la politique des stocks (matières premières, composants, semi-finis, finis) la politique de fabrication, de sous-traitance la politique du personnel (recrutement, salaire, formation) la politique d ’investissement et de financement, le budget prévisionnel, le plan de trésorerie, les crédits la structure juridique choisie les sources de conseil les formalités à exécuter pour lancer l ’entreprise Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

12 Connaissance de l ’entreprise
Partie Création d ’entreprise : du projet à la mise en oeuvre Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

13 Notions de gestion comptable
Posséder les qualités de créateur et trouver la bonne idée ne suffit pas. Les principaux échecs des petites et moyennes entreprises résident dans le non-respect (ou la méconnaissance !) de quelques principes très simples de gestion comptable et financière. Tout banquier contacté par un créateur va lui réclamer : un bilan un compte de résultat un plan de financement un budget prévisionnel de trésorerie Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

14 Le bilan Le bilan est une « photographie » de la situation patrimoniale de l ’entreprise à un instant donné (par exemple la fin de l ’année). Il se présente sous la forme d ’un tableau qui comprend deux parties : l ’actif : détaille la valeur des différents biens dont l ’entreprise dispose (Emplois) le passif : précise comment ces biens ont été financés ou encore détaille comment l ’entreprise utilise ces biens pour exercer son activité (Ressources) Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

15 Présentation simplifiée du bilan
ACTIF PASSIF ACTIF IMMOBILISE (net) CAPITAUX PROPRES ACTIF CIRCULANT DETTES Utilisation des capitaux (Emplois) Origine des capitaux (Ressources) Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

16 L ’Actif Actif immobilisé CE QUE POSSEDE L ’ENTREPRISE Actif circulant
Frais d ’établissement Immobilisations incorporelles Fonds de commerce, brevets, logiciels, ... Actif immobilisé Terrains Immobilisations corporelles Constructions Matériels et outillages - de marchandises CE QUE POSSEDE L ’ENTREPRISE Stocks - de matières premières - de produits semi-finis - de produits finis Actif circulant Créances Crédits accordés aux clients Autres créances - en banque Disponibilités - en caisse Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

17 Le Passif Capitaux propres ou permanents Dettes
Capital personnel (entreprise individuelle) ou capital social (sociétés) Capitaux propres ou permanents Réserves (bénéfices non distribués) Résultat Subventions d ’investissement et provisions réglementées Fournisseurs A moins d ’un an Dettes fiscales et sociales Dettes Dettes bancaires (crédit, escompte, découvert) Autres dettes A plus d ’un an Dettes financières Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

18 La présentation officielle du bilan
Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

19 Le compte de résultat Le compte de résultat est un tableau qui regroupe l ’ensemble des produits et des charges de l ’entreprise. C ’est un « film » de l ’activité de l ’entreprise. Il se décompose en trois niveaux : opérations d ’exploitation opérations financières opérations exceptionnelles La différence entre les produits et les charges constitue le résultat (bénéfice ou perte) Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

20 Présentation simplifiée du compte de résultat
CHARGES EXPLOITATION PRODUITS EXPLOITATION CHARGES FINANCIERES PRODUITS FINANCIERS CHARGES EXCEPTIONNELLES PARTICIPATION PRODUITS EXCEPTIONNELS IMPOT SUR BENEFICES RESULTAT Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

21 Les opérations d ’exploitation
CHARGES ACHATS CONSOMMES CHIFFRE D ’AFFAIRE EXPLOITATION PRODUITS AUTRES CHARGES EXTERNES PRODUCTION STOCKEE IMPOTS, TAXES, VERSEMENTS ASSIMILES PRODUCTION IMMOBILISEE SALAIRES ET CHARGES SOCIALES AUTRES PRODUITS GESTION COURANTE AUTRES CHARGES GESTION COURANTE REPRISE SUR AMORTISSEMENT PROVISIONS EXPLOITATIONS DOTATIONS AMORTISSEMENT PROVISIONS EXPLOITATION Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

22 Les charges d ’exploitation
Marchandise, variation stock (SI - SF) EXPLOITATION CHARGES ACHATS CONSOMMES Matières premières, variation stock Eau, électricité, téléphone, fournitures... Crédit-bail, loyer, entretien AUTRES CHARGES EXTERNES Assurance, interim, honoraires, publicité Transports, déplacements IMPOTS, TAXES, VERSEMENTS ASSIMILES Taxes sur salaire, taxe foncière, taxe professionnelle ... SALAIRES ET CHARGES SOCIALES Charges sociales : URSSAF, ASSEDIC, retraite, maladie ... AUTRES CHARGES GESTION COURANTE DOTATIONS AMORTISSEMENT PROVISIONS EXPLOITATION Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

23 Les produits d ’exploitation
Ventes marchandises CHIFFRE D ’AFFAIRE EXPLOITATION PRODUITS Production vendue (biens et services) PRODUCTION STOCKEE Stock final - Stock initial PRODUCTION IMMOBILISEE AUTRES PRODUITS GESTION COURANTE REPRISE SUR AMORTISSEMENT PROVISIONS EXPLOITATIONS Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

24 Les opérations financières
FINANCIERES CHARGES CHARGES FINANCIERES PRODUITS FINANCIERS FINANCIERS PRODUITS DOTATIONS AMORTISSEMENT PROVISIONS EXPLOITATION REPRISES SUR PROVISIONS FINANCIERES Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

25 Les opérations exceptionnelles
CHARGES CHARGES EXCEPTIONNELLES SUR OPERATIONS GESTION PRODUITS EXCEPTIONNELS SUR OPERATIONS GESTION EXCEPTIONNELS PRODUITS CHARGES EXCEPTIONNELLES SUR OPERATIONS CAPITAL PRODUITS EXCEPTIONNELS SUR OPERATIONS CAPITAL DOTATIONS AMORTISSEMENT PROVISIONS EXCEPTIONNELLES REPRISES SUR PROVISIONS EXCEPTIONNELLES PARTICIPATION IMPOT SUR BENEFICES PERTES BENEFICES Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

26 IMPOT ET PARTICIPATION
Calcul du résultat PRODUITS EXPLOITATION PRODUITS FINANCIERS PRODUITS EXCEPTIONNELS - - - CHARGES EXPLOITATION CHARGES FINANCIERES CHARGES EXCEPTIONNELLES = = = RESULTAT EXPLOITATION RESULTAT FINANCIER RESULTAT EXCEPTIONNEL RESULTAT COURANT RESULTAT AVANT IMPOT ET PARTICIPATION - = IS ET PARTICIPATION RESULTAT NET Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

27 Présentation du compte de résultat
Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

28 Le financement Le financement des emplois et ressources se décompose en quatre parties : cycle d ’investissement et de financement cycle d ’exploitation hors cycle trésorerie Une estimation des besoins de financement est à réaliser pour les immobilisations et le BFR (besoin en fond de roulement) Différents capitaux (fonds propres, dettes à court terme, moyen terme et long terme) sont à trouver pour démarrer l ’activité Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

29 Le BFR (Besoin en Fond de Roulement)
Le financement des stocks et créances clients est un poste particulièrement à surveiller lors de la création d ’une entreprise. La notion de BFR (Besoin en Fond de Roulement) permet de bien préciser ce type de financement. En première approximation, le BFR est égal à : BFR = STOCKS + CLIENTS - FOURNISSEURS Le BFR augmente avec le chiffre d ’affaires La négociation des délais de paiement permet d ’influer sur le BFR Le Fond de Roulement FR correspond à la différence entre les capitaux permanents (capitaux propres, dettes LT et MT) avec les immobilisations. La trésorerie est la différence entre FR et BFR Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

30 Exemple de tableau de financement
Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

31 La recherche de fonds propres
Capitaux personnels Fonds apportés par créateur Emprunts à titre personnel : prêt parents, prêt d ’honneur, prêt bancaire Dons Aide de l ’état, concours, ANCE ... Capitaux propres Prime régionale à la création d ’entreprise Primes et subventions Partenaires financiers : particuliers, sociétés financement, banques, entreprises Fonds apportés par associés Associés « actifs » Comptes courants d ’associés Quasi Fonds propres Prêts participatifs Sociétés de participation, banques, entreprises Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

32 La structure juridique de l ’entreprise
Le choix de la structure juridique de l ’entreprise est une décision importante qui conditionne différents aspects : responsabilité du créateur régime fiscal de l ’entreprise couverture sociale du créateur mode d ’imposition Sur le plan juridique, le créateur doit aussi : protéger le nom de son affaire déposer les marques ou brevets d ’invention Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

33 I – LE DECOUPAGE DU SYSTEME PRODUCTIF
Quels sont les 3 critères qui permettent de classer les entreprises ? Les entreprises se différencient : par leur taille, leur forme juridique, ou l’activité qu’elles exercent.

34 A/ SELON LA TAILLE Quels critères retient-on pour mesurer la taille d’une entreprise ? Effectif, chiffre d’affaires, valeur ajoutée, bénéfices, capitaux propres, part de production exportée.

35 Quels sont les 2 critères les plus utilisés ?
Effectif, chiffre d’affaires

36 Comment classe-t-on les entreprises selon l’effectif ?
Micro-entreprise : 0 salarié Très petite entreprise (TPE) : 1 à 9 salariés Petite entreprise (PE) : 10 à 49 Entreprise moyenne (PME) : 50 à 499 Grande entreprise (GE) : 500 à 999 Très grande entreprise (TGE) : + de 1 000

37 B/ SELON L’ACTIVITE EXERCEE
1/ LE SECTEUR D’ACTIVITE

38 Quels sont les 3 secteurs économiques selon J. FOURASTIE ?
Secteur primaire : agriculture, pêche, activités extractives (mines…) Secteur secondaire : activités de transformation des matières premières en biens de production (machines…) ou en biens de consommation (automobile…) Secteur tertiaire : activités produisant des services

39 Nouveau secteur d’activité :
Secteur quaternaire : TIC

40 2/ LE SECTEUR D’ENTREPRISE, LA BRANCHE D’ACTIVITE ET LA FILIERE SELON L’INSEE
Comment définir la notion de secteur selon l’INSEE ? Un secteur regroupe des entreprises qui ont la même activité principale ex. Carrefour, Intermarché, Cora secteur « commerce-distribution »

41 Comment définir la notion de branche d’activité ?
Une branche regroupe des entreprises fabricant les mêmes produits : ex Vivendi et orange pour les télécommunications une entreprise qui produit plusieurs produits est donc classée dans plusieurs branches

42 Qu’est-ce qu’une filière ?
Représente une chaîne d’activités qui se complètent, liées entre elles par des opérations d’achat et de vente. Elle regroupe toutes les branches qui participent à l’élaboration d’un produit final

43 C’est donc l’ensemble des entreprises qui mettent un produit à la disposition du consommateur final grâce à une succession d’opérations réalisées par des entreprises différentes qui se complètent. Ex : la filière livre imprimerie, imprimeurs

44 C/ SELON LE STATUT JURIDIQUE
Qu’est-ce que le secteur privé ? Entreprises individuelles et entreprises sociétaires (société de personnes, de capitaux…) Quels critères retenir ? Présentation 1 exemple de bilan d’entreprise

45 EI : Entreprise individuelle
EIRL : Entreprise individuelle à responsabilité limitée Présentation EURL : Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (SARL unipersonnelle) SARL : Société à responsabilité limitée SA : Société anonyme SAS : Société par actions simplifiée SASU : Société par actions simplifiée unipersonnelle SNC : Société en nom collectif

46 Quel est le nombre d’associés requis ?
Entreprise Individuelle Elle se compose uniquement de l'entrepreneur individuel (Celui-ci peut, bien évidemment, embaucher des salariés). EURL 1 seul associé SARL 2 associés minimum - 100 maximum

47 7 associés minimum - pas de maximum
SA (forme classique) 7 associés minimum - pas de maximum SAS / SASU 1 associé minimum - pas de maximum SNC 2 associés minimum - pas de maximum

48 Quel est le montant minimal du capital social ?
Entreprise individuelle Il n'y a pas de notion de capital social, l'entreprise et l'entrepreneur ne formant juridiquement q'une seule et  même personne. EURL Pas de minimum obligatoire. SARL Pas de minimum obligatoire.

49 Qui dirige l’entreprise ?
Entreprise individuelle L'entrepreneur individuel est le seul "maître à bord ". EURL L'EURL est dirigée par un gérant (obligatoirement personne physique) qui peut être soit l'associé unique, soit un tiers. SARL La SARL est dirigée par un ou plusieurs gérant(s), obligatoirement personne(s) physique(s).

50 SA (forme classique) La SA est dirigée par un Conseil d'administration, comprenant 3 à 18 membres, obligatoirement actionnaires. SAS / SASU Les associés déterminent librement dans les statuts les règles d'organisation de la société SNC La SNC est dirigée par un ou plusieurs gérant(s), personne physique ou morale.

51 Qu’est-ce que le secteur public et semi-public ?
Entreprises publiques (sociétés nationalisées) ex. RATP Entreprises semi-publiques (sociétés d’économie mixte) ex. SNCF

52 L ’entreprise individuelle
Nombre d ’associés seul (commerçant ou artisan) Formalités constitution très simples - Immatriculation au registre du commerce Capital social pas de capital imposé Responsabilité le créateur est personnellement et indéfiniment responsable sur ses biens propres des dettes de l ’entreprise Cession de parts ll ’entrepreneur peut librement céder son affaire Organe de direction l ’entrepreneur est seul patron Régime social travailleur indépendant (non salarié) Taxation les taux d ’imposition sont ceux de l ’impôt sur le revenu Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

53 La Société Anonyme à Responsabilité Limitée : SARL
Nombre d ’associés 2 au moins, 50 au plus - SARL familiale Formalités constitution Plus lourdes et coûteuses - Moins pesantes que pour SA Capital social 1 € seulement - Apports en nature possibles Responsabilité Responsabilité limitée au montant des apports . Responsabilité dirigeant ou gérant engagée si faute commise Cession de parts A prévoir dans les statuts Organe de direction Gérant (associé ou non, majoritaire ou minoritaire). AG associés Publication Dépôt compte annuel (bilan, compte résultat, rapport AG) Régime social Travailleur indépendant ou salarié Taxation Impôt société(25% sur les premiers 250 KF de bénéfice, puis 33,33%) Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

54 La Société Anonyme SA Nombre d ’associés au moins 7- pas de maximum
Formalités constitution Longues et coûteuses Capital social € au moins - Apports en nature possibles Responsabilité Responsabilité limitée au montant des apports . Responsabilité dirigeant ou gérant engagée si faute commise Cession de parts Libre, sauf clause prévue dans les statuts Organe de direction L ’AG d’actionnaires élit un CA qui désigne un PDG Publication Dépôt compte annuel (bilan, compte résultat, rapport AG) Régime social Salarié Taxation Impôt société( 33,33%) Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

55 Les formalités juridiques (SARL,SA)
Au moins un mois avant le début des activités, différentes formalités sont à accomplir : Elaborer les statuts de la société Trouver un siège social Rechercher un commissaire aux comptes (SA, SARL si bilan10MF, CA 20MF ou salariés 50) S ’assurer auprès de l ’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) que le nom envisagé pour la société est libre Convoquer les associés à l ’assemblée constitutive (SA) Réclamer le versement des apports en espèces et déposer les fonds sur un compte bloqué Se procurer un registre pour l ’enregistrement des procès verbaux des AG et CA (SA) Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

56 Les formalités juridiques (SARL,SA)
Après la signature des statuts, les formalités suivantes sont à effectuer : Publier un avis de constitution dans un journal d ’annonces légales (150 à 500 euros selon longueur du texte) Faire enregistrer les statuts auprès de la Recette Principale des Impôts (environ 100 euros) Demander l ’immatriculation au registre du commerce (200 à 300 euros) Pour tout renseignement et obtention de dossier, s ’adresser au Centre de Formalité des Entreprises de la Chambre de Commerce et d ’Industrie Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

57 La protection du nom commercial
W.T.C./EUROPOLE 5, place R.Schuman - BP Grenoble Cedex 01 TEL : FAX : Mél.: Accédez aux dessins et modèles français du dernier Bulletin Officiel de la Propriété Industrielle (BOPI) publié Accédez aux deux dernières années de demandes de brevets françaises, européennes et internationales Icimarques, accédez directement aux marques en vigueur en France : marques françaises, européennes et internationales Euridile : accédez directement aux entreprises immatriculées au Registre National du Commerce et des Sociétés Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

58 Les formalités administratives, sociales et fiscales
Formalités à effectuer au centre de formalités des entreprises qui se chargent de transmettre un exemplaire à : centre des impôts (déclaration d ’existence) INSEE (attribution numéro SIREN) URSSAF et caisse de sécurité sociale (affiliation allocations familiales) caisse régionale d ’assurance maladie caisse professionnelle de retraite (assurance vieillesse) Si le créateur emploie des salariés : l ’inspection du travail l ’ASSEDIC (assurance chômage) la caisse d ’assurance maladie des salariés (immatriculation du salarié) Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

59 La fiscalité Les différentes impositions à la charge des entreprises :
l ’impôt sur les sociétés (IS) la taxe professionnelle (déclaration des salaires) la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) la taxe sur les salaires (4,25% des salaires) la taxe d ’apprentissage (0,5% des rénumérations) la participation à la formation professionnelle (1,5% des salaires) l ’investissement obligatoire dans la construction (0,45% des salaires) la taxe sur les voitures particulières des sociétés Pierre LE PARLOUËR - Université Joseph Fourier - Grenoble

60 Les autres entreprises
Les économies étrangères Toute entreprise établit des relations avec… Les ménages Les administrations Les institutions financières

61 (1) Ménages Entreprises (5) (4) (2) Administrations (6) Banques
Flux réels Administrations Flux monétaires (6) Banques Economies étrangères (3)

62 Des fonctions économiques : ACHAT PRODUCTION-TRANSFORMATION VENTE
Des responsabilités économiques : Etre compétitive – créer de la valeur (voir VA)– créer de la richesse (voir PIB)… Des responsabilités sociétales : Préserver l’environnement Loyauté / consommateurs… Des fonctions sociales : Offrir des emplois, source de revenu Des responsabilités sociales : Recruter, former, protéger ses salariés…

63 = Consommations intermédiaires
Partie 1- CH 1 : L’entreprise Définition, organisation et modes de direction Achat Production Transformation Matières premières + Produits finis = Consommations intermédiaires Vente Produits finis Biens ou services

64 Consommations intermédiaires (CI)
Achats Transformation CI Production Vente Chiffre d’Affaires (CA) - Achats et Consommations intermédiaires (CI) = Valeur Ajoutée (VA)

65 = Excédent Brut d’Exploitation (EBE)
Valeur Ajoutée (VA) - charges de personnel - impôts et taxes Salariés Etat et administration = Excédent Brut d’Exploitation (EBE) autres charges = Résultat net ou Bénéfice autofinancement actionnaires (dividendes) Perte

66 Une autre manière d’illustrer la répartition de la VA
CI (cons interm) Mat 1ère Produits-services Ménages Salaires CA cad Production vendue Charges sociales VA Administrations Impôts, taxes Rbt charges emprunts Institut.financières Dividendes Actionnaires Autofinancement Mon entreprise


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