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FAO/MOR/3201 Renforcement des capacités locales pour développer les produits de qualité de montagne- cas de safran. Étude sociologique: Réalisée par Bouchelkha.

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1 FAO/MOR/3201 Renforcement des capacités locales pour développer les produits de qualité de montagne- cas de safran. Étude sociologique: Réalisée par Bouchelkha Mohamed

2 Les principaux axes de l’étude
I- Identification et importance des produits de terroirs et leur ancrage dans la vie économique, sociale et culturelle de la population rurale de Taliouine et celle de Taznakht. II- Identification des liens sociologiques et socioculturels que la population entretient avec la culture du safran et ce depuis la production jusqu’aux différentes utilisations du produit. III- Place et Importance du safran dans les traditions locales, la culture, l’histoire et les dimensions sociologiques du produit en question chez la population cible. VI- Identification des contraintes sociologiques et /ou culturelles susceptibles d’entraver l’aboutissement aux objectifs du projet en question. Prendre on compte la composante tribale et la dynamique actuelle de la population Les aspirations de cette population et sa prédisposition à s’engager dans un nouveau processus de valorisation du produit.

3 Les méthodes de l’observation participante,
les entretiens semi-directifs, la consultation de la documentation, notamment les manuscrits et contrats fonciers, ont constitué l’essentiel de notre démarche de recherche. A cela il faut signaler l’utilité des travaux bibliographiques sur le thème en question notamment sur les aspects historiques. De même que la consultation et l’analyse des données démographiques disponibles des populations des zones concernées par l’étude n’ont pas été négligées.

4 II- Démographie et dynamique de la population dans l’aire du safran.
- Une organisation tribale encore vivante. L’exode rural est un fait qui marque la dynamique de la population dans ces espaces. Un taux d’accroissement de la population se caractérise par sa faiblesse, et ne dépasse guère le seuil de 1% que dans la commune d’Iznaguen ! Une faible densité de la population.

5 Fig.3: Taux d’accroissement annuel moyen de la population rurale par commune(1994-2004)

6 Fig.4: Densité de la population rurale par commune dans la zone d’étude.

7 Un taux d’analphabétisme très élevé.
Il touche jusqu’ à plus de 90%de la population comme c’est le cas dans certaines communes(Azrar,98%).

8 Des indices de pauvreté
les indicateurs du développement humain et social ainsi que le niveau de pauvreté établis à l’occasion de l’Initiative Nationale du Développement Humain (INDH) confirment une certaine précarité sociale assez élevée chez les populations cibles. le niveau de la pauvreté au Maroc est de 14,20% Agadir Melloul(34,59), Azrar(33,49) et Sidi Hssaine(31,68) présentant ainsi les indices les plus élevés de la province et parmi les plus élevés du pays.

9 Autres produits de terroirs
Armoise: On le trouve essentiellement dans les communes suivantes : Assaiss, Agadir Melloul, Sidi Hssaine, Tassousfi, Wisaslsat Existence d’une coopérative à Assaiss qui traite et commercialise ce produit Lavande : on trouve cette culture dans à Askaoune, Zagmouzen mais dont la production est mal connue. Le thym : très présent dans les communes d’Askaouen, Zagmouzen et dans d’autres telle celle de Ouisselsate……..mais la production reste difficile à estimer et dont l’importance varie selon les saisons. L’apiculture: production est destinée essentiellement aux besoins de la famille et éventuellement aux ventes ponctuelles. Elle est pratiquée ici d’une manière traditionnelle, est peu répandue. Autres produits (caroubier, « harmel »,pommier….)

10 2- l’histoire du safran entre le mythe et la réalité.
un premier ensemble regroupe le pays des Souktana et les tribus de Ait Oubial et de Ikhzamen qui réclament être les premiers adoptifs de cette valeureuse la plante. « Le safran est pratiqué ici de père en fils depuis des siècles… » un deuxième ensemble regroupe des espaces et des producteurs ou le safran est introduit récemment. Les producteurs souviennent encore de la période de l’introduction du safran dans leur territoire. C’est le cas par exemple d’Askaouen et d’Iznaguen.

11 Ancienneté du safran : mythe ou réalité ?
Ce que « disent » les documents: Tout d’abord, les documents de l’histoire- que nous disposons, qui ont fait référence à la culture du safran sont peu nombreux. Léon l’Africain(Abou Al Hassan Al wazzani) qui a séjourné au 16éme siècle dans la région et plus particulièrement chez les Ait Waousguit, n’a pas signalé la présence de cette culture. Quant à Mokhtar Soussi, qui est célèbre par ses écrits sur le Souss et son histoire, il s’est arrêté sur cette plante pour décrire le processus de sa production : le rendement,  les prix la récolte, le séchage…(Voir texte en annexe).

12 Texte du Mokhtar Soussi
وفي حقولها يستنبت الزعفران، وقد وجدنا الوقت وقت جمعة وأصل هذا النبات يشبه البصل, وكذلك يشبهه فروع نباته، ففي بكرة كل يوم من أشهر شتنبر وأكتوبر عند الأسفار يجمعون نواويره المفتحة وفي وسط كل نوارة ثلاث زغبات طويلة حمراء, فيبيت ذلك النوار ثم تأخذ زغباته في اليوم الثاني وتطلى بالزيت فتجعل في الشمس ساعة، ثم تصان في الأوعية صوناً تامّاً عن الريح، ويصدر إلى السوق, الهكتار من الأرض ربما ينتج أكثر من كيلو إن صلح وسلم من الآفات، ولكل مزروع آفة خاصة وما أكثر آفات الزعفران وقد غلا ثمنه الآن, فثمن الكيلو اليوم 1363هـ سبعة آلاف فرنك في سوق البلد" كتاب خلال جزولة الجز3 الصفحة 149.لمحمد المختار السوسي مطبعة المهدية (د.ت)

13 La place au mythe 1- Dans le livre « Al fanouss  dans l’histoire de Souktana de Souss»[1] de son auteur Mohamed Ben Ettaib Al Quanit. L’auteur reprend le récit d’un mythe qui essaye d’apporter des réponses à l’énigme de l’origine de cette culture dans le pays des Souktana: « avant le 4éme siècle( d’El hégire)[1], on disait que le nommé Souktani Ben Abderrahman Ben Aderrahman Souktani a visité l’orient et l’Iran[2] et de là a ramené les bulbes de safran et le chiisme….. »p.35 [1] - le 11éme siécle. [2] - al fours (en arabe) comme c’est mentionné dans le document. 

14 Le récit du mythe en question tel quel est rédigé par l’auteur.
”وأما فيما قبل القرن الرابع على ما يقال أن المسمى سكتاني بن عبد الرحمان  بن عبد الرحمان بن سكتاني زار المشرق والفرس ومنهما أتى ببذور الزعفران والمذهب الشيعي الذي من آثار ما وجدناه من الاعتقاد في الإمام سيدنا علي رضي الله عنه وما في اعتقاد القدماء بأنه وضع رجله الأيمن على فرسه تنتظر الأمر وأنه يكون المهدي المنتظر وأن اثر فرسه في جبل ارشوم غرب مدشر "دوزوروا" بتالوين إلى غير ذلك من الاعتقادات وما دون في قصيدة شلحية تعرف بقصيدة الناقة إلى غير ذلك من القصائد المعبرة أمام الحقيقة ريح في ريح.. “ ”الفانوس في تاريخ سكتانة سوس“، محمد بن الطيب القانت.

15 Pour certains il serait introduit de l’Europe
La légende raconte également plusieurs figures tel le pèlerin qui serait rentré au pays avec un bulbe de safran ou l’autre personnage qui a ramené un bulbe du Yamen ! Pour certains il serait introduit de l’Europe Ou encore un amazigh qui a du emporter avec lui des bulbes il y a des milliers d’années quand les amazigh se sont installés dans le pays !!!

16 Le safran dans la littérature coloniale
La littérature coloniale produite sur le Souss et les espaces concernés par la présente étude fait référence à la présence et à l’importance de la culture du safran dans la vie rurale locale sans pour autant s’interroger sur l’origine de la plante.

17 Le Capitaine De La Porte de Vaux qui était responsable du Bureau de Taliouine avait consacré quelques écrits sur les Ait Waouzguit dans lequel il mentionne à plusieurs reprises la culture du safran. Celle-ci était répandue dans les tribus sédentaires du versant sud de Siroua et notamment dans les tribus d’ Ait Othmane et Ait Oubial. L’épice est présenté comme un produit destiné à la commercialisation, en raison de sa valeur économique

18 Capitaine De La porte des Vaux
la valeur économique du safran et l’ancienneté de la plante. « Son prix au kilogramme était équivalent ou dépasse généralement le prix de 4 quintaux d’orge ou le prix d’une vache moyenne selon les prix au début des années 30 au souk de Taliouine. … Aussi, le produit était acheminé vers Marrakech depuis des générations »  (Capitaine De La porte des Vaux ,p ).

19 L’histoire locale et les manuscrits semblent approuvés l’ancrage temporel du safran.
Lorsque les producteurs en appellent au passé, le plus souvent, ils expliquent qu’ils ont appris “de leurs parents et grand parents”, et ils remontent parfois, comme c’est le cas de Omar Amhil descendant de la tribu d’Ait Oubial, qui affirme que dans sa propre famille, la pratique du safran remonte au moins à la septième génération. Le grand père était un des plus grands producteurs du safran de la région. Il semble que cette famille avait depuis des siècles adopteé cette culture comme c’est le cas dans les Souktana. On a pu noter une certaine rivalité entre les tribus de Taznakht et celles du pays Souktana concernant l’ancrage historique de la plante, sans toutefois, que le premier groupe apporte les preuves aussi bien dans les récits de la mémoire collective que dans des documents écrits.

20 Des documents familiaux précieux
L’autre source d’information qui est aussi précieux pour notre étude est celle des documents et des contrats relatifs au foncier dont disposent les familles Ainsi, nous avons pu consulter un document qui remonte à 231ans Le document en question est un contrat local de vente des parcelles, écrite à la main par un« aadoul »(notaire).

21 Document foncier

22

23 Le document mentionne trois fois le mot « zaafrane » c'est-à-dire safran.
Le mot a été utilisé dans le document en question pour désigner les noms des parcelles et des champs qui limitent la parcelle concernée par la transaction, la vente ou autres

24 Conclusion sur l’histoire safran
il semble impossible, dans l’état actuel de la recherche, de savoir vraiment depuis quand le safran est cultivé dans cette région du pays. Cependant, …les producteurs du safran de Taliouine , les Souktana en particulier, situent leur pratiquent dans la continuité, dans une temporalité ininterrompue et profonde de plusieurs siècles Enfin, le safran se place désormais comme l’objet central de la société adoptive de cette culture dont l’origine restera un énigme: elle est d’ici ; elle est un don divin, elle a voyagé à travers le temps et l’espace. Pour la population locale « elle est tout ça à la fois ».

25 le safran : production, savoir faire et traditions rurales locales :
1- des techniques culturales ancestrales : Cet épice est considérée comme un objet technique dans la mesure où sa production et ses usages mettent en oeuvre des connaissances et des savoir-faire spécifiques. L’opération du labour au moyen de la charrue, « amadir »…

26 le safran : production, savoir faire et traditions rurales locales (suite)
2- le safran dans le calendrier agricole. dans le cadre du calendrier agricole nous pourrons mieux apprécier et même évaluer la nature des différentes interventions, des moyens techniques utilisés et du savoir faire investi durant les différentes étapes de la production du safran. Nous avons noté toutes les activités agricoles mois par mois pour pouvoir apprécier la place qu’occupe le safran dans ces activités ainsi que les adages et les proverbes répandus et connus au niveau local.

27 VII -Safran, civilisation, culture et usages.
1- Le safran se pratique dans un environnement riche en patrimoine culturel et en traditions locales. Les greniers collectifs appelés « Agadir » ou « Ighrem » constituent un élément incontournable du paysage dans l’aire des safranières. Le safran était également parmi les objets et les produits que certains le conservaient dans les « Agadir ». 2- le safran dans la culture populaire locale (chansons, moussem…).

28 3-Safran, usages et symboles :
Le grand nombre de vertus médicinales attribuées au safran fait de lui un produit à part. La population locale des Souktana en particulier, lui attribue une multitude de bienfaits sur la santé, la beauté et l’esprit de l’Homme. Le safran est présent dans tout le cycle de vie allant de la naissance à la mort.

29 - Rythme les battements du cœur ;
- Soigne les maux relatifs au rhume et autres problèmes respiratoires.( on le sert avec du lait chaud que le patient prend le soir juste avant de se coucher. - Aussi, le safran nous est présenté comme un excellent produit aphrodisiaque. La fusion faite avec de l’eau peut être conservée dans une théière pendant 24heurs et on se sert à petites doses chaque jour.

30 - Calme les douleurs de la femme enceinte et atténue les crises de l’accouchement en faisant bouiller le safran dans l’eau, l’associé à la cannelle « quarfa » et sucré la fusion. - On sert du safran pour faire soigner les cicatrices du nouveau circoncis. Par ailleurs, le safran est utilisé comme portion à caractère magique.

31 3-Safran, usages et symboles(suite)
Pour des ses vertus médicinales, ses propriétés physiques ou magiques, signe de beauté et chasseur des mauvais esprits, le safran incarne tout ça à la fois. C’est pour cela aussi que cette plante occupe une place particulière dans les représentations, l’imaginaire et les pratiques de la population là où les rapports à la plante se sont développés et enrichie à travers le temps.

32 VIII-Le safran au cœur des rapports sociaux.
1- safran, rapports sociaux et promotion sociale: La nouvelle dynamique crée autour du safran permet actuellement une nouvelle dynamique sociale. Les nouveaux périmètres d’irrigation et la mobilité sociale (accessibilité à l’eau et au safran):Le cas d’Aourest et Imgoun dans les Souktana. Création de l’emplois valorisé dans le nouveau contexte de la valorisation du produit.

33 VIII-Le safran au cœur des rapports sociaux(suite).
2- safran, objet de division du travail ou le safran au féminin. Division du travail et répartition des tâches entres les membres de la famille en général et plus particulièrement en ce qui concerne les activités relatives à la culture du safran. Importance de l’entraide. Identification de tous les rapports que la femme entretient avec la culture et le produit safran et ce durant les différents stades de la production(plantation, entretiens, coupe, collecte,émondage…).

34 IX- Safran, formes de vie collective et les nouveaux modes d’écoulement du produit.
Réalisation collective des travaux du curage des khettara, des entretiens des seguia, l’organisation du gardiennage des champs, La prise en charge du fquih, l’organisation du « maarouf »etc.… Autant de manifestations et de pratiques qui témoignent de la vivacité des formes de vie collective…

35 2- les modes d’écoulement du safran
2-1La valeur du safran entre hier et aujourd’hui. 2-2 Écoulement du produit avant et pendant le protectorat. Rôle de la communauté juive dans l’écoulement du produit safran. 3-2 Évolution des circuits de commercialisation, du souk à la coopérative: une transition qu’il faut savoir gérée.

36 Ancrage historique et spatial confirmé
Le safran s’inscrit dans une longue tradition paysanne. Confirmation de cette ancrage par la culture, les traditions, les usages… Les documents et les manuscrits

37 Contraintes majeures Contraintes actuelles et celles relatives aux projets d’extension de la superficie du safran qui se résument comme suit: eau en premier lieu: - Approfondissement des puits existants - creusement et équipement de nouveaux puits (équipement collectif là où les conditions sociales le permettent)….

38 Contraintes majeures l’agriculteur exprime souvent son besoin d’être aider et orienter dans sa recherche de l’eau souterraine. Il demande d’être assisté sur le plan technique et réaliser les prospections nécessaires.

39 Les contraintes majeurs dégagés au cours de la recherche comme ça été cité auparavant sont essentiellement l’eau, l’héritage, l’exiguïté de l’exploitation irrigable, le morcellement, la main d’œuvre, l’analphabétisation et le manque de moyens matériels et financiers. La crainte de la chute des prix du safran. 

40 Autres difficultés le safran objet très convoité par différents acteurs, groupes sociaux ou groupements tribaux se rivalisent d’une manière latente et parfois, déclarée, chacun veut s’approprier les éventuels avantages de cette reconnaissance/valorisation du produit. D’autres veulent s’assurer qu’ils ne seraient pas exclus des nouveaux circuits de l’écoulement du produit…. D’autres encore cherchent à avoir une certaine priorité dans la gestion de cette culture.

41 Merci pour votre attention


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