La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Le conseil et l’élaboration de références par rapport au systèmes fourragers incluant des prairies Evolution des concepts diversité des méthodes Exposé.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Le conseil et l’élaboration de références par rapport au systèmes fourragers incluant des prairies Evolution des concepts diversité des méthodes Exposé."— Transcription de la présentation:

1 Le conseil et l’élaboration de références par rapport au systèmes fourragers incluant des prairies Evolution des concepts diversité des méthodes Exposé largement inspiré des CR de voyages d’étude du RMT Prairies et de l’article « Démarches et outils de conseil autour du système fourrager: évolutions et concepts » J-C. Moreau, L. Delaby, M. Duru, G. Guérin pour cinquantenaire de l’AFPF, N° 200 de la revue Fourrages

2 Les Seventies pas de contraintes, mais on n’est plus certains que l’amélioration de chaque partie peut améliorer le tout (Sixties): Emergence du concept de système… Qu’est-ce qu’un système ? Selon les auteurs, sont privilégiées les ressources disponibles, les besoins du troupeau, les résultats techniques ou les moyens d’y parvenir…. P-L Osty parle d’interactions, de régulations… S’agissant du système fourrager, le développement préfère s’en tenir à une définition normative (Attonaty, 1980 par exemple) : « l’ensemble des moyens de production, des techniques et des processus qui ont pour fonction d’assurer la correspondance entre le ou les systèmes de culture et le ou les systèmes d’élevage» On peut rajouter que la méthode Lebrun est née dans le contexte Normand de systèmes à l’époque encore très herbagers et moins marqués qu’ailleurs par les aléas climatiques, ceci pour expliquer les limites de la méthode qui ont été mises au jour plus tard (ne met pas en avant les éléments de régulation, paraît très normative…  Une méthode : la méthode « Lebrun » basée sur le « planning d’utilisation des surfaces »

3 On reconnaît et on fait connaître une certaine diversité …
Niveau indicatif Maïs Maïs de chargement avec avec avec Maïs, Maïs, achat de achat de achat de pature pature non non foin foin foin exclusive exclusive + foin et + foin et ensilage et ensilage et Foin Foin Foin Foin (ou) (ou) enru enru - - +regain +regain + + bannage bannage +ensilage +ensilage Maïs Maïs d’Herbe d’Herbe Foin Foin + + pature pature + Ensilage + Ensilage intensive intensive d’Herbe d’Herbe + + pature pature Foin + Foin + Pâturage Pâturage Foin + Foin + amélioré amélioré Le début des années 198O est l’époque lors de laquelle se mettent en place les réseaux EBD, s’appuyant sur la méthode Lebrun, et du RNED Ovin. Un de leurs mérites a été de reconnaître et de faire connaître et décrire une certaine diversité des manières d’organiser un système fourrager, ce dont ce schéma simpliste essaye de rendre compte Pâturage Pâturage traditionnel Moins complexe Plus complexe

4 Une exploitation calée sur le chargement d’été
On décrit des logiques et des équilibres de systèmes … Une exploitation calée sur le chargement d’été Pâturage Foin 1 40 ares Fertilisation unités par ha d’herbe Stocks 1 T 800 de M.S. Composition Foin : 100 % Chargement potentiel 1,0 à 1,4 UGB / ha 1 à 2 parcs de pâturage par troupeau Représentation schématique de fonctionnement Les premiers suivis d’exploitation permettent ainsi de dégager les grandes règles du jeu associées à chaque système et leurs principaux éléments de cohérence. On peut avoir des systèmes dont le chargement est globalement calé sur les possibilités de paturage (sans apports de fourrages conservés) en Eté: il faut alors (en simplifiant à outrance par rapport à la diversité des régions de France) faucher la moitié de la surface disponible pour reporter sur l’hiver…..cet équilibre amène à un certain niveau de chargement, et de stocks par UGB, et plus tard de quota par ha mais renvoie aussi à un certain niveau de fertilisation et à une certaine manière d’organiser le pâturage,

5 Une exploitation calée sur le chargement d’automne
Représentation schématique de fonctionnement 35 ares Fertilisation unités par ha d’herbe Foin 1 25 ares Ensilage enrubanné Stocks 2 T 000 de M.S. Pâturage Foin 2 On peut avoir des systèmes calés plutôt sur les possibilités de pâturage à l’Automne: il faut alors affourager en Eté (au moins pour une partie du besoin des animaux), faucher une plus grande part de la surface disponible, et intensifier: plus de ferti, une part en deuxième coupe…, un pâturage mieux organisé… Composition Foin : 35 % Regain : 15 % Ensilage enrubanné : 50 % 3 à 4 parcs de pâturage par troupeau

6 Les représentations des systèmes fourragers sont figées et plutôt normatives….
Deux illustrations des supports de communication écrite caractéristiques de l’époque: La page « assolement et système fourrager » d’un Cas-Type Aquitain: des ares par vache, des ares par UGB, on insiste sur les stocks, sur la fertilisation, on fait comme si les rendements étaient fixes: on raisonne « système en croisière », et on prétend conseiller à partir de cela (vous avez déjà rencontré des systèmes « en croisière » ….? L’autre exemple, la fameuse réglette « pense-herbe » du charolais représente en fait le même type d’infos: cohérences chargement / ferti / ares au printemps pour fauche et pâturage….comme si on avait mis plusieurs cas-types sur un disque bleu … On était essentiellement sur de la référence normative, du type de celle à mobiliser pour monter des projets (type « plans de développement »), pas sur des références de pilotage ou tactiques. On reconnaissait une certaine diversité, certes, mais on ne disposait pas des connaissances Transverses qui auraient permis par exemple de préciser les voies différentes empruntées dans chaque système pour anticiper ou gérer les aléas, en en précisant les conséquences

7 …Et quand on se penche sur les savoirs faire, on écarte la gestion des aléas ..
Cependant que les anglais sont déjà sur des approches pragmatiques passant par des mesures de hauteur d’herbe Sur certains cas-types comme celui de la diapo précédente, on se risquait à aller plus loin sur ce qu’on appelait « les pratiques », et ça donnait cela: on insistait essentiellement sur le nombre de passage et l’intervalle entre passage…, ce n’était toujours pas des références de pilotage. A la même époque, les anglais commençaient à mettre au point des approches plus transverses aux systèmes passant par des mesures de hauteur d’herbe Et basées sur des connaissances génériques de croissance-sénescence, permettant de caler les pratiques pour augmenter l’efficience de pâturage

8 L’Approche fonctionnelle: des concepts et une méthode de lecture du « planning » moins normative, priorité à la compréhension Des concepts nouveaux l’  »animal cible » le séquençage de l’année, les saisons pratiques (selon cinétique de pousse) la mise au jour de fonctions des surfaces diversifiées (régulation, soudure, surveillance…) en plus de l’alimentaire La reconnaissance de modes d’exploitation décalés par rapport à la pousse de l’herbe la distinction de modes de prélèvements diversifiés (tri, fourrager …) Une démarche Mise à plat de la demande animale // ressources fourragère Caractérisation des pratiques par séquence  Compréhension Diagnostic et proposition d’autres scénarios (stratégie-plan) En même temps que les anglais développaient leurs approches pragmatiques, dans les zones périméditerranéennes à ressources à la fois Pastorales et fourragères, une autre approche non moins pragmatique apparaissait , qui permettait de lire le planning d’utilisation des surfaces autrement et de se projeter vers l’avenir, d’une certaine façon: c’est ce qui fut appelé à l’époque l’approche fonctionnelle Comprendre avant de conseiller, c’était novateur, à l’époque.

9 Les Eighties: Conseiller ne peut plus consister seulement à proposer d’  »imiter le voisin » On commence à théoriser le conseil dans un contexte en évolution Conseil collectif: fourrages mieux Toucher davantage d’éleveurs, YC ceux qui sont « en dehors » Miser sur le local, « productivité » du conseil  Spécificité du positionnement du technicien d’OCL Rénovation du Conseil Individuel dans les O.C.L. les années 1970 avaient vu apparaître une contestation du modèle productiviste et l’émergence du concept de système, les années 1980 sont celles de la prise de recul sur le développement et les manières de conseiller (qui quoi, comment) rappelons nous aussi les états généraux du développement agricole C’est moins l’approche système que les limites de la diffusion du progrés « par dessus la haie » qui ont amené dans les années 1980 à théoriser un peu plus le conseil , et cela a eu un fort impact sur «  l’outillage » des actions de conseil Deux expériences datant de cette période créative, méritent à ce titre d’être citées: Fourrages mieux et la rénovation du conseil individuel dans les OCLs pour un profil trés spécifique de conseillers, devenu depuis majoritaire

10 Fourrages mieux: toucher un public moins techniciste: le conseil collectif théorisé
Fourrages mieux, pour commencer Certains se souviennent sans doute d’une de ses fameuses affiches, (dont on ne sait pas si elle a été rédigée par des Québecois, mais il y a quelques soupçons).

11 Fourrages mieux: toucher un public moins techniciste: le conseil collectif théorisé
Préciblage Diagnostic positionnemen d’action à qui ? dans quel but ? quelles pratiques préconiser ? comment argumenter ? avec quels relais ? quels supports utiliser ? étude de motivations Stratégie de positionnement Stratégie Propositions Plus sérieusement, l’originalité de la démarche de fourrages mieux tenait dans le fait qu’elle incluait une étude préalable (préciblage, Diagnostic, étude de motivations) permettant à la fois de définir les contenus (quelles pratiques préconiser) et les moyens d’approche de ce public (supports, relais, argumentaires), ce qui était alors très novateur

12 Côté CONTRÔLE LAITIER, on théorise le conseil individuel, façon PCA
Prévision, Contrôle, Ajustement 1ère étape OU EN EST - ON ? Tout d'abord situer Le niveau de résultat Les principaux facteurs explicatifs productivité coût de production valorisation produits Bilan 6ème étape LE SUIVI - Contrôler le bon déroulement de la campagne Faire les ajustements nécessaires 2ème étape LES MARGES DE PROGRES Situer les résultats / références Sensibilisation 5ème étape DES PREVISIONS Se fixer les repères techniques pour "borner" la campagne à venir (plan de campagne) 4ème étape LES CHOIX DE L'ELEVEUR Fixer les objectifs généraux de la campagne à venir Appropriation Du côté OCL, on a plutôt théorisé le conseil individuel, en cultivant le concept PCA (Prévision Contrôle, Ajustement), jusqu’à définir une démarche en 6 étapes qu’on retrouve jusque dans des démarches très récentes (sans que leurs auteurs sachent d’où ça vient) J’évoquerai très très rapidement les 6 étapes, surtout pour dire que chacune peut être outillée (c’est à cela que sert la conceptualisation). L’approche « analyse fonctionnelle » et l’approche CL ne se sont pas vraiment rapprochées, malgré quelques tentatives 3ème étape OU AGIR Analyser pour chaque secteur ce qu'il est possible d'améliorer ANALYSE

13 Début des années 1990: on découvre ou redécouvre l’intérêt de la prairie (PN, associations) Coût Image environnement (N03, conso en eau) Elles deviennent « primables »  regain d’intérêt du développement et de la recherche  Démontage de la « boîte noire », on devient capable d’expliquer, donc de prévoir  Premiers « modèles », premières mises en équation

14 On apprend à relier sommes de température , et pousse de l’herbe
Etat après un pâturage Etat avant le pâturage suivant Nouvelle feuille La feuille 5 La feuille a grandi 4 grandira Changera La partie Peu de changement peu jaune chutera 3 3 4 4 3 2 2 Chute de la partie jaune Chute au sol Chutera durée de repousse en sommes de T° Et non plus en jours 1 1 1 2 au sol 5 Par exemple, la recherche nous a expliqué comment la croissance et le développement des graminées pouvait être relié à l’énergie reçue, approchée par les sommes de températures, et comment ceci expliquait l’évolution de la biomasse vers sa sénescence, les régles d’une bonne gestion qu’on pouvait en tirer et le renouvellement des repères que ça devait engendrer (raisonner un intervalle entre passages en Sommes de T plutôt qu’en jours par exemple)… C’est ce qui a permis de fonder l’approche « jour d’avance »: plus la hauteur résiduelle de pâturage est haute (au-delà d’un certain seuil), ou plus le temps de repousse est long plus le volume d’herbe sera élevé, plus les pertes seront importantes, et plus faible sera la digestibilité de l’herbe offerte Plus l’herbe est consommée jeune, moins il y a de pertes par sénescence, plus l’herbe est digestible S’il reste beaucoup d’herbe à la sortie du pâturage, une partie disparaîtra avant passage suivant

15 On apprend à faire des mesures de hauteur d’herbe…
On a également appris à l’instar des anglais, à mesurer la hauteur de l’herbe de différentes manières (stick, herbomètre, botte à Pottier) Propriétaire de la Botte et du Pied : Eric Pottier

16 ….Et à s’en servir pour estimer le taux d’utilisation de l’herbe , interpréter les pratiques mises en œuvre La grille de caractérisation des pratiques de pâturage (1998): - + Qualité de l’offert Risque d’envahissement Rosettes Rosettes Ligneux Ligneux Hauteur d’herbe résiduelle Utilisation partielle Fortes pertes Le positionnement d’une parcelle par sa hauteur d’herbe résiduelle sa date d’utilisation (fauche ou pâturage) de l’herbe de l’herbe disponible par sous pâturage Utilisation proche Utilisation partielle Et à utiliser ces repères: Conjointement aux sommes de températures, L’utilisation de la hauteur résiduelle permet de caractériser à postériori des pratiques de pâturage. Pour faire le lien avec la diapo précédente et la suivante les jours d’avance et le stock d’herbe disponible Augmentent dans ce schéma quand on passe du vert au jaune et du jaune au rouge de la production par sénescence Source et schéma: J-P Theau, INRA 800°Cj 1600°Cj Sommes des températures moyennes journalières

17 Les hauteurs sont déclinées en volumes, et « jours d’avance »
Logiciels de calcul Références de conduite exprimées en JA (10 ans après) dans le cadre de « menus » Ou (autre exemple) traduites en volumes (Sud-Ouest) ou JA (Bretagne Sud-Ouest, Herbolis) pour constituer des repères de suivi de déroulement de la campagne, eux mêmes exprimés en JA Il était logique que les OCLs (bretagne dans cet exemple) s’approprient vite ce genre de repère: on est bien dans du « PCA » appliqué au pâturage C’est la même culture de conseil

18 Parallèlement, des connaissances nouvelles permettent de simplifier le diagnostic prairial : Les Types Fonctionnels de Plantes (typologie ABCD) Esp Esp è è ces type A ces type A Esp Esp è è ces type B ces type B Esp Esp è è ces type C ces type C Esp Esp è è ces type D ces type D Houlque laineuse Houlque laineuse Flouve odorante Flouve odorante Agrostis Agrostis capillaris capillaris Brachypode Brachypode penn penn é é R.G. anglais R.G. anglais Fromental Fromental Avoine pubescente Avoine pubescente Brize Brize Dactyle Dactyle F F é é tuque rouge tuque rouge Cr Cr é é telle telle F F é é tuque tuque é é lev lev é é e e Fl Fl é é ole ole Canche cespiteuse Canche cespiteuse P P â â turin commun turin commun Tris Tris è è te te F F é é tuque ovine tuque ovine TMS TMS 194 194 +/ - 4 221 221 +/ - 3.3 246 246 +/ - - 3.6 283 283 (mg.g (mg.g - - 1) 1) a b c d épis10cm épis10cm 900 900 Cj Cj ) ) 600 600 Cj Cj ) ) 700 700 Cj Cj ) ) 1000 1000 Cj Cj ) ) N non N non limitant limitant épiaison épiaison 1000 1000 Cj Cj ) ) 1100 1100 Cj Cj ) ) 1400 1400 Cj Cj ) ) 1600 1600 Cj Cj ) ) Floraison Floraison 1200 1200 Cj Cj ) ) 1300 1300 Cj Cj ) ) 1600 1600 Cj Cj ) ) 1800 1800 Cj Cj ) ) Durée Vie Durée Vie 500 500 Cj Cj ) ) 800 800 Cj Cj ) ) 900 900 Cj Cj ) ) 1400 1400 Cj Cj ) ) Des feuilles des La typologie des types fonctionnels de plantes constitutive d’une prairie est aussi un exemple de démontage de la boite noire: celui-ci n’a pas complexifié l’approche de la prairie, mais a permis au contraire de la simplifier et surtout de disposer des bases d’une compréhension de la diversité de ses aptitudes et de ses usages. Fertilité + Précocité + Digestibilité Précocité + Précocité + Durée de vie Durée de vie des feuilles + Digestibilité Digestibilité

19 Milieu des années 90, premiers modèles informatisés
puis à l’échelle du système (exemple: SEPATOU) D’abord à l’échelle parcellaire (exemple: STICS) Ou Patur’IN A partir du milieu des années 1990, la recherche en sait assez pour proposer ses premiers modèles, d’abord à l’échelle parcellaire (STICS par exemple), puis à l’échelle du sytème, du moins sur une des séquences (Sepatou, par exemple). Ces outils restent cependant des outils de chercheurs, voire de formation (transfert de connaissances)

20 Mais le Développement s’interroge sur l’utilité de l’informatique
L’informatique oui, mais pour quoi faire ? calculer (mais quoi ?)  clônes de la méthode Lebrun Aider à mieux réfléchir ?  Intel Artif // choix cas-types Archiver, organiser la mémoire des pratiques ?  enregistrements et bdd, pauvres en applications sauf règlementaires faire accéder à l’information ?  mise en place de SI sur pousse de l’herbe,  de t° Tandis que de nouvelles problématiques se greffent sur les Systèmes fourragers réduction des intrants travail sécurisation / aléas climatiques impacts environnementaux Tandis que la Recherche explore les possibilités des outils de simulation, y compris pour repérer les connaissances qui font défaut, le développement s’interroge sur ce que peut offrir l’informatique, à la fois dans ses missions d’élaboration de références, d’appui-conseil, et de diffusion de masse (paraphraser les items listés) Pendant ce temps là, de nouvelles problématiques se greffent Et le développement s’interroge différemment par exemple Par rapport aux modes d’exploitation (maximiser le pâturage Bien sur la prise en compte de ces nouvelles demandes N’est pas un élément de simplification des logiciels, si tant Est qu’il faille passer par l’informatique pour tout

21 Dans la continuité de Patur’IN Herb’Avenir, une étape importante
Nous sommes en 2011 Tout ce qui a été inventé et imaginé depuis 40 ans perdure ou a été développé Peu de concepts on été abandonnés, beaucoup ont été enrichis et perfectionnés De nouvelles idées sont apparues Et de nouvelles préoccupations Des connaissances génériques sont disponibles impression de foisonnement d’outils Envie de faire le tri, de transposer hors contexte initial, de tester, d’échanger Dans la continuité de Patur’IN Herb’Avenir, une étape importante Herb’Avenir : Calcul du stock d’herbe et prévision de son évolution: Pro-actif: Je saisis une décision Ça calcule, je compare à mon objectif, je saisis une autre décision, je re compare ……. Permet de réfléchir avec l’éleveur sur le pâturage, Facilite décisions aux périodes clés (pilotage / régulation Apport de fourrages (et concentrés) Surface à débrayer

22 quelques idées et outils plus ou moins récents,
Petit tour de France de quelques idées et outils plus ou moins récents, à cultiver ensemble

23 Bretagne, Agro Transfert, Pôle Herbivore CRAB : des pionniers du pro-actif
Un dispositif collectif (observatoire pousse de l’herbe) occupe terrain médiatique, produit des références  Après les photos, le film…Un référentiel spécifique et remarquable (les menus) avec découpage saisonniers et repères de pilotage (JA) utile tant en situation de diagnostic que de prévision tactique et de suivi: des outils informatiques pro-actifs opérationnels: Herb’Evol = pilotage CT , calcule des JA Herb’Avenir = simulation à l’échelle système (aussi valorisation annuelle / enregistrement) Potentiellement « génériques » si références présentes Mais très BL

24 Sud-Ouest collaboration INRA UMR AGIR, ORPHEE / CA12, CA09, CA81
Les traits fonctionnels, pour simplifier l’approche de la Valeur d’Usage d’une PP (diagnostic), prédire la réponse de végétation aux pratiques et ses caractéristiques Les sommes de T°, pour diagnostic des pratiques et aide au pilotage (m.a.h. déprimage, fauche…) Des bulletins d’informations départementaux pour diffusion de conseil et repères  de T° des outils mis à l’épreuve du terrain Herb’Type pour typer une prairie à partir de relevés simplifiés, situer sa Valeur d’Usage Herb’Opti au niveau système pour valoriser typage / confrontation aux pratiques notées sur planning (objectivées par  de t°) Aussi des outils d’auto-apprentissage (Herb’Sim) ou d’animation prospective (le « rami fourrager ») Transposables et transposés (Limousin, Auvergne …) Une utilisation en situation de conseil en cours d’adaptation

25 Normandie, Casdar « outils et méthodes de conseil innovants et ciblés en systèmes herbagers »
Les concepts du marketing pour un conseil plus efficace Intérêt d’une analyse des besoins des éleveurs, via des enquêtes (freins, leviers, préoccupations) Intérêt de la segmentation du public pour la présentation (argumentation) d’une offre de services concertée entre organismes Un exemple d’outil d’auto-évaluation appuyé sur le SIEL et destiné aux éleveurs : « rendre plus autonome » Une tentative originale: s’appuyer sur réseau météo + sites de mesure biomasse + modèles de croissance pour explorer faisabilité dispositif observatoire pousse herbe « low cost » Aussi un site Internet et deux guides complémentaires: guide de l’herbe (TK parcellaires) et guide de cohérences fourragères (système) à forte « transposabilité »

26 Le Sud et ses systèmes pastoraux
aux avant-postes par rapport à la gestion des aléas, qu’ont-ils à nous apprendre ? l’analyse fonctionnelle: à la fois outil de compréhension, de diagnostic, d’amélioration du fonctionnement et de structuration de références d’usage de couverts végétaux Peut se décliner et s’appliquer en systèmes + intensifs (BV Pays de L par exemple…) Est complètement compatible avec les TF quand ceux-ci objectivent des caractéristiques de temporalité, souplesse … L’AF est incontournable en systèmes à ressources variées et (ou) quand la sécurisation « low cost » est un fort enjeu À tester: sa réalisation « en groupe » son apport dans la formation initiale

27 Arvalis, des outils intégrés
Herbo-LIS = démarche « intégrée » au sens où elle gère (en BV) les principales étapes d’une démarche de conseil: prévision Suivi / pilotage (le fameux « Herbomètre »)   Bilan qualitatif et quantitatif (  prépa campagne suivante) Avec outils, planning de rencontres et références …. Un peu le prototype de ce qu’on souhaite faire, mais sur publics plus variés, problématiques plus diverses, conditions de production différentes, cadres de conseils spécifiques Aussi: « Fougere », logiciel intégrant des modèles de croissance, pour optimiser des calendriers de pâturage Herbo-LIS Potentiellement « générique » puisque payant… Peut l’être davantage en s’intéressant aussi à Eté/automne « Fougere » : transposable si réf disponibles

28 Limousin: l’expérience des fermes pilotes
Des fermes pilotes à la fois Sites de diffusion de savoir-faire d’éleveurs Lieux d’acquisition de nouvelles compétences par techniciens Facteurs de réussite d’un tel dispositif: * diversité des systèmes suivis * éleveurs « en demande », porteurs d’un projet * des tandems TK / éleveurs stables * des conseillers positionnés en « ressource » et non en ponctionneurs de données * animation / mutualisation des expériences * gros effort de communication « d’accompagnement » * Nb de jours de TK / expl élevé

29 L’Auvergne: des outils pour mettre plus d’herbe et d’environnement dans le fromage
Une typologie des prairies innovante multifonctionnelle  pour caractériser diversité floristique, valeur d’usage agricole, valeur environnementale et liens potentiels au produit (fromages AOC). Un outil simplifié pour interpréter les dires de l’éleveur sur ses pratiques fourragères dans une relation de conseil : « mode d’emploi de la diversité des prairies » Un diagnostic multifonctionnel à l’échelle système ETAT des LIEUX du système fourragers des exploitations AOP sur fonctionnement , environnement et qualité des produits. ADAPTATION aux nouvelles exigences des cahiers des charges et Valorisation de la diversité des différents types de prairies Des outils en cours d’achèvement, un savoir-faire déjà transposable, une des premières tentatives de mettre les « services environnementaux » dans une démarche de conseil vouée à une large diffusion

30 Franche Comté, Alpes du Nord
En Franche-Comté, un dispositif « météo de l’herbe » (repères pour l’anticipation, références de croissance et Valeur Alimentaire de la Prairie) Une expérience de conseil collectif : le « tour de pâturage » Une mobilisation des organismes de Contrôle Laitier. En Alpes du Nord: une typologie des prairies depuis plus de 15 ans avec des indicateurs intéressants (novateurs en 1995) sur valeur d’usage agricole ou environnementale (fonction paysagère)  du recul (mobilisable) sur le lien type/fonction, les évolutions possibles de types, le lien entre système fourrager et types de prairies

31 En ne reprenant que quelques thèmes…….
Bretagne agrotransfert Aveyron Ariège / equipe ORPHEE Normandie Herbolis Arvalis Auvergne Casdar AOP Franche Comté / Alpes du Nord limousin observatoires de la pousse de l'herbe dispositifs d'alerte ou diagnostic basés sur sommes de T° typologies de prairies intégrant valeur d'usage agricole et environnementale expériences de conseil s'appuyant sur segmentation du public outils pro-actifs et modèles opérationnels de croissance de l'herbe dispositifs de formation / démonstration type "fermes pilotes"

32 Des outils nouveaux, des métiers nouveaux ??
Des références exprimées sous forme de scénarios (menus Bzh) …. Des outils « pro-actifs » informatisés, basés enfin sur des connaissances génériques La possibilité de prendre en compte des interactions entre climat, pratiques et performance …. Le fonctionnel qui revient en force (résilience / aléas, W, biodiversité ) … Modifient les missions du conseiller (animation ? Appui informatique ? Apport connaissances ? Expertise ? Individuellement ou en groupe ? ) Peuvent rendre l’éleveur plus autonome / technicien, y compris par rapport à la production de références A cela on pourrait ajouter que la génération qui a été formée à la méthode Lebrun, qui a accompagné les évolutions et expériences dont on a fait part, a presque complètement été renouvelée, avec une forte accélération ces dernières années: la question sur la manière et le comment reconstruire l’offre de conseil sur le système fourrager en général, la prairie en particulier, n’en est que plus légitime

33 Démontage de la boîte noire, INRA
Quotas laitiers, premières remises en cause des « garanties de prix » Premières remises en cause du productivisme Instauration Aides forfaitaires SCOP & Primes à l’herbe (on ne garantit plus des prix) Etats généraux du développement Premier choc pétrolier Premières lois sur l’eau L’eau = « patrimoine commun » Durcissement des lois sur eau et environnement Crise financière, puis économique puis sociale Envolée des cours des intrants Crises sanitaires à répétition Démantèlement des derniers outils de régulation ?? découplage Crise énergétique ? Légitimation politique des demandes sociétales / environnement et agriculture, grenelle de l’environnement On évoque le changement climatique … 1960 1970 1980 1990 2000 2010 2020 Niveau « revendiqué » de préoccupation des démarches de conseil L’animal La parcelle La SFP, les troupeaux Le projet de l’éleveur Idem, contraint par droits à produire et autres règlements Idem, + intégration Risques climatiques Incidence sur travail, conséquences sur qualité produits et environnement « Intensification écologique » Sécurisation face aux aléas de marchés Adaptation au CC Nouveaux concepts L’exploitation vue comme un système La trésorerie fourragère SF = syst d’info & de décision saisons pratiques, modes de prélèvements, régulations, animal cible Le cas-Type L’informatique oui, mais pour quoi faire ? calculer ? Aider à mieux réfléchir ? Archiver bdd ? faire accéder à l’information ? Les outils proactifs Les menus (BZH) Conseil collectif / conseil individuel Démarches de conseil intégrées déclinées par public d’éleveur «Interventions Types» en mode projet Groupes de diagnostic et de suivi de projet « accompagnés » ……..?? R & D Exploration de la diversité, production de données de cadrage (RECP IE…) référentiels parcellaires / ITK / facteurs d’intensification et modes d’exploitation / Associations / perf zootechniques (Arvalis,IE, Bzh CA, INRA) Démontage de la boîte noire, INRA Le technicien « Imite ton voisin, il est plus moderne » « Je vais te faire un diagnostic global » Vous allez tous venir à la réunion faite pour vous On va faire un bilan fourrager prévisionnel…. Attends, j’installe mon ordinateur …………….. Tu en es où du suivi par toi même de la phase 9 de notre plan d’action PP-N3 labellisé ISO 901 …?.


Télécharger ppt "Le conseil et l’élaboration de références par rapport au systèmes fourragers incluant des prairies Evolution des concepts diversité des méthodes Exposé."

Présentations similaires


Annonces Google