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Les accidents L’accident de décompression Le froid La noyade

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Présentation au sujet: "Les accidents L’accident de décompression Le froid La noyade"— Transcription de la présentation:

1 Les accidents L’accident de décompression Le froid La noyade
Les accidents de l’apnée Les accidents liés au milieu

2 L’accident de décompression
mécanisme Dûs au retour à l'état gazeux de l'azote dissout dans le sang. L'air: 80% d'azote (N2) et 20% d'oxygène (O2). L'oxygène est consommé par nos cellules. L'azote est disous dans nos tissus sans être consommé. Plus la plongée est longue et profonde, plus les tissus se saturent en azote. A la remontée: l'azote: reprend progressivement sa forme gazeuse. passe alors dans la circulation sanguine (microbulles) est évacuées par l'expiration.. . Les accidents de décompression sont des accidents biophysiques dûs au retour à l'état gazeux de l'azote dissout dans le sang. Ce retour à l'état gazeux est expliqué par les lois de Mariotte et d'Henry. L'air que nous respirons est constitué de - approximativement - 80% d'azote (N2) et 20% d'oxygène (O2). L'oxygène est consommé par nos cellules, alors que l'azote est disous dans nos tissus sans être consommé. Plus on descend (donc plus la pression ambiante augmente), plus les tissus emmagasinent l'azote. De la même manière, plus la plongée est longue, plus les tissus se saturent en azote. A la remontée, la pression ambiante diminuant, l'azote reprend progressivement sa forme gazeuse. Il passe alors dans la circulation sanguine sous forme de microbulles circulantes, qui arrivent aux poumons, aux alvéoles pulmonaires, et sont ainsi évacuées par l'expiration. Il n'y a alors aucun problème pour le plongeur.

3 L’accident de décompression
Si remontée trop rapide: formation de grosses bulles blocage la circulation sanguine (tissus en aval non irrigués)=formation d’un agrégat plaquettaire. les symptômes dépendent de la localisation de la bulle. Si la remontée est trop rapide, le dégazage est trop important et l'azote forme de grosses bulles dans les tissus avant d'avoir pu être évacué par l'expiration. Ces bulles bloquent la circulation sanguine et les tissus qui se trouvent en aval de la bulle ne sont plus irrigués. La taille des bulles augmente encore sous l'influence de la loi de Mariotte. Ces bulles peuvent se coincer dans n'importe lequel des vaisseaux sanguins, et les symptômes dépendent de la localisation de la bulle. De plus, il se forme autour de cette bulle qui est considérée par l'organisme comme indésirable un agrégat plaquettaire ; il s'agit des plaquettes sanguines s'agglutinant autour de la bulle rendant bientôt impossible le passage du sang. On prend souvent l'exemple de la bouteille de champagne : quand on l'achète, la bouteille contient du gaz dissout dans le liquide. La bouteille est fermée, il règne à l'intérieur une forte pression (comme en profondeur). Lorsque l'on retire le bouchon, la pression à l'intérieur de la bouteille diminue et de petites bulles se forment, comme chez le plongeur qui remonte. Si l'on avait secoué la bouteille, l'ouverture aurait provoqué un dégazage trop important ; le gaz se dilatant trop brusquement aurait fait jaillir le liquide hors de la bouteille. Chez le plongeur, ce dégazage anarchique se solde par un Accident De Décompression.

4 L’accident de décompression
Symptômes : FATIGUE INTENSE Les plus fréquents : Nerveux (cerveau - moelle) Fourmillements Trouble de la vision, de la parole Paralysie de certains membres Impossibilité d’uriner Oreille interne Trouble de l’équilibre Nausées Respiratoire Difficulté à respirer Crachats sanglant Plus rares : Cutanée : Puces, Moutons Articulaire, musculaire Bends (douleurs violentes)

5 L’accident de décompression
Conduite à tenir : Protéger Sortir le plongeur de l'eau Allonger en position inclinée, tête en bas. Réchauffer. Rassurer. Surveiller les autres plongeurs de la palanquée. Enlever la combi Alerter Utiliser la V.H.F sur le canal 16 ou un téléphone. Les par Noter sur la plaquette les paramètres de plongée Remettre l’ordi aux secours Secourir Si personne consciente et si pas allergique: 500 mg d'aspirine. Faire boire 1 litre / heure d'eau douce O2 15l/min Diriger la victime le plus vite possible vers un caisson de décompression multiplace.

6 L’accident de décompression
Causes : Directes : Non respect des vitesses de remontée et respect des paliers Mauvaise gestion de son matériel entraînant une panique (mauvais lestage, panne d’air, mauvaise gestion du gilet stabilisateur) Facteurs favorisants : Froid Efforts (attention au courant) Essoufflement…

7 L’accident de décompression
Prévention : Avant : Ne pas plonger si tout n’est pas ok (détendu, en pleine forme…) Ne pas chercher systématiquement la profondeur Attention aux nombres de plongées (2 max / 24h) Pendant : Pas d’efforts inutiles Pas de plongée « yoyo » Profondeur maximum atteinte en début de plongée Pas de vasalva à la remontée, ou violent, ne pas gonfler son gilet à la bouche Faire attention à sa consommation d’air (surface avec 30 à 50 bars) Vitesse de remontée adaptée et paliers faits Utilisation de son propre matériel, le même pour la plongée du matin comme celle de l’après-midi Majoration des paliers si incidents en plongée (froid, efforts, essoufflement…)

8 Après: Pas d’avion avant 12 à 24h Pas d’efforts après la plongée
Pas d’apnée avant minimum 6h Ne pas aller en altitude avant 12h

9 L’accident de décompression
Cas particulier : Le Foramen Ovale Perméable Persistance de communication entre les deux oreillettes (+25% de la population). En plongée: Si une augmentation de pression apparaît dans le cœur droit (effort, gonflage du gilet à la bouche, secousses de toux, Valsalva à la remontée …). Cela peut forcer l'ouverture d'un FOP et laisser passer des bulles ADD Il ne faut cependant pas faire l’amalgame comme quoi un FOP=ADD Il s’agit d’une persistance de communication entre les deux oreillettes de notre cœur normalement fermée à la naissance (+25% de la population). En plongée nous avons vu que toute décompression génère des bulles, dites silencieuses, dans la circulation veineuse. En temps normal, le foramen ovale reste fermé et les bulles silencieuses sont éliminées par le filtre pulmonaire où le gaz inerte diffuse de la bulle vers l'alvéole pulmonaire. Ainsi, elles ne parviennent jamais dans la circulation artérielle. Le scénario est différent si une augmentation de pression apparaît dans le cœur droit (effort, gonflage du gilet à la bouche, secousses de toux, Valsalva à la remontée …). Cela peut forcer l'ouverture d'un FOP et laisser passer des bulles dans la circulation générale, au risque de causer un accident de décompression, d’où la nécessité d’appliquer les mesures de prévention de manière systématique. Les recherches récentes ont d'ailleurs montré la prédominance de FOP en cas d'accidents de décompression (principalement pour les ADD d’origine neurologique ou vestibulaire) Il ne faut cependant pas faire l’amalgame comme quoi un FOP=ADD

10 Le froid

11 Le froid Introduction : Température du corps humain :
Normale : 36 à 38 °C En dessous : Hypothermie Au-dessus : Hyperthermie Neutralité thermique dans : l'air : 24°C : on ne perd pas d'énergie pour lutter contre le froid, ou… contre la chaleur l'eau : 33°C  car l'eau conduit 25x plus la chaleur que l'air

12 Le froid y a trois modes de transfert :
Conduction : la chaleur passe d'un corps à un autre, par contact. Convection : un corps qui se déplace emmene la chaleur qu'il contient. La quantité de chaleur ainsi transportée peut être importante, notamment dans le cas d'un changement de phase. Radiation (Rayonnement) : tous les corps emettent de la lumière, en fonction de leur température, et se font eux-mêmes chauffer par la lumière qu'ils reçoivent.

13 Le froid T° centrale Symptômes 37°C à 35°C
Accélération de la ventilation, frisson, vasoconstriction périphérique, diurèse, tremblement, désintéressement, assoupissement 34°C Confusion mentale 32°C Troubles de la conscience et du rythme cardiaque 30°C Perte de conscience 27°C Mort apparente 20°C Arrêt cardiaque Refroidissement par tous les types d'échanges cités en intro Hypothermie légère : 37° à 34° C extrémités froides : doigts gourds et petites pertes de sensibilité frissons, et crampes : le corps produit de la chaleur par contraction musculaire : dépense d'énergie supplémentaire envie d'uriner (diurèse) : diminuer les échanges en diminuant la masse sanguine Hypothermie grave : 34° à 27° C peau dure, cyanosée/bleuissant : les extrémités et la peau sont de moins en moins irrigués pour conserver la chaleur au centre du corps articulation rigide baisse du rythme cardiaque : toujours stratégie de diminution des échanges baisse du rythme respiratoire : idem Hypothermie majeure : 27° à 25° C comas mydriase (pupille dilatée) arrêt cardiaque et respiratoire mort NE PAS OUBLIER EGALEMENT : L'HYDROCUTION syncope provenant d'un choc thermique : différence de température trop grande

14 Le froid Facteurs favorisants : Combinaison non adaptée :
21°C et plus : shorty 3 mm; et c'est un mini: pour une plongée longue à 27°C : idem! 18°C - 21°C : combinaison complète 3 mm mini 14°C - 18°C : combinaison complète 5/6 mm 10°C - 14°C : combinaison complète avec sous-vêtement ou combi semi-humide moins de 10°C vêtement sec Apports énergétiques insuffisants : alimentation adaptée énergétique Fatigue physique et psychologique: dormir, et bien manger; ne pas plonger si l'on n’est pas en forme Air froid détendu venant du bloc

15 Le froid CONDUITE A TENIR : Aux 1er signes de froid :
Stopper la plongée : toute la palanquée remonte Prévenir le guide de palanquée ou ses collègues-plongeurs en autonomie En surface : Sécher et mettre à l’abris la personne Faire boire une boisson tiède si consciente Manœuvre de réanimation si besoin

16 Le froid Prévention : Bonne combinaison Alimentation énergétique
AVANT LA PLONGEE : Bonne combinaison Alimentation énergétique Pas de fatigue Rappeler le signe « j’ai froid » Se mouiller le masque et le visage Attention au thermocline (brutal changement de température dans l'eau en descendant entre 2 masse s d'eau à Température différente : 20°C en surface 18° à 10m et 14° à 20 m par exemple): se renseigner PENDANT LA PLONGEE : Si plongée profonde : attention au froid : limiter le temps de plongée profonde Avertir dès les 1er signes et stopper la plongée, surtout s'il doit y avoir des paliers

17 Le froid EN SURFACE : Se sécher; sur un bateau avec cabine : dans la cabine, au sec et au chaud et couvrir la personne (couverture, vêtement sec,…) après lui avoir ôter la combi et équipement de plongée humide. Se mettre à l'abri du vent : dans un zodiac : couché dans le fond du zodiac, un coupe-vent sur la combi Boire chaud : principe se réchauffer par l'intérieur! Attention : ne pas réchauffer la personne avec de l'eau chaude (= réchauffement par l'extérieur), car risque de syncope Pas d'Alcool !

18 La noyade

19 La noyade Définition: C’est l’irruption d’eau dans les voies aériennes qui entraîne une privation d’oxygène, en particulier au niveau du cerveau et du cœur. Sans réactions adéquates elle entraîne souvent la mort.

20 La noyade MECANISMES : Arrêt des échanges gazeux par pénétration d’eau dans les VAR Mécanisme différent si inondation de VAR avec eau douce ou eau salée Arrêt des échanges gazeux par pénétration d’eau dans les VAR(souffrance extrême des organes privés d’oxygène et notamment du cerveau) Mécanisme différent si inondation de VAR avec eau douce (variation de la concentration sanguine jusqu’à destruction des globules rouges) ou eau salée (eau du plasma passe dans les alvéoles entraînant un œdème pulmonaire), en piscine eau dosée en sel comme le plasma sanguin mais risque élevé dû au chlore présent…

21 La noyade Mécanisme Noyade primaire Personne consciente avant
Suite à un épuisement A cause d’un matériel défectueux (panne d’air…) Panique (essoufflement, attaque animal dangereux…) Narcose Inhalation d’eau en surface (pas de tuba en surface et une mer agitée…)

22 La noyade Noyade secondaire
Précédée d’une perte de connaissance dans l’eau (l’organisme va continuer à produire du CO2, et à partir d’un certain seuil le réflexe respiratoire réapparaît entraînant la noyade) Rdv syncopal de l’apnée Trauma crânien à la mise à l’eau Douleur violente (barotraumatisme de l’oreille, morsure…) Tractage en surface voies aériennes immergées Immersion brutale dans l’eau froide (choc thermo différentiel)

23 La noyade Classification des noyades: 4 stades suivant la gravité
Aquastress : A bu la tasse, personne consciente, mais anxieuse et froide Petit hypoxique personne consciente,gène ventilateur (toux…) Grand hypoxique Conscience altérée,respiration difficile, cyanose, grande quantité d’eau ingérée,augmentions de l’hypothermie pouvant entraîner des troubles du rythme cardiaque Grand anoxique Inconscience, ventilation et pouls faible, état de mort apparente

24 La noyade Conduite à tenir : SORTIR LA VICTIME DE L’EAU
ALERTER le directeur de plongée,les secours SECOURISME : Mettre la victime en Position Latérale de Sécurité Ne pas réchauffer (maintenir l’effet « d’hibernation ») Apport d’oxygène à 15l/mn (si habilité) Dégager les VAR Massage cardiaque externe (si besoin et si habilité à le faire)

25 La noyade Prévention : Entretien d’une bonne condition physique
Bon état psychique avant plongée Bonne gestion de l’air Plonger groupé Matériel en bon état de fonctionnement Maintien du détendeur en bouche et du masque sur les yeux en surface Ne pas oublier son tuba

26 Les accidents de l’apnée

27 Les accidents de l’apnée
Le principal risque liée à l’apnée: LA NOYADE Mécanisme: Deux mécanismes: Syncope sans signes avant coureur Samba ou perte de contrôle moteur qui précède la syncope (qui si se passe sous l’eau ou en surface peut engendrer la noyade) Qu’est-ce qu’une samba? Série de convulsions incontrôlables du corps, sans perte de connaissance s’apparentant à une danse…d’où son nom. L’hyperventilation qui vise à abaisser artificiellement le taux de gaz carbonique retarde notre envie de respirer au-delà du seuil tolérable par l’organisme=syncope et est donc à proscrire avant une apnée.

28 Les accidents de l’apnée
Symptômes: lâcher de bulles en fin d’apnée Tremblements désordonnés Non respect des consignes définies accélération du rythme de nage Troubles de la parole Coloration des lèvres et du visage anormale Regard vide Pas de réponse aux stimulations. Perte de connaissance

29 Les accidents de l’apnée
Conduite à tenir Surveillance rapprochée jusqu’à 30 secondes après l’apnée. Maintenir les voies aériennes hors de l’eau. lui ôter son masque. s’assurer de son état (ventilation, lucidité ). la stimuler par le contact physique et la parole pour l’aider à reprendre conscience. Si dans l’eau le sortir immédiatement Si besoin appliquer la Conduite à tenir pour une noyade

30 Les accidents de l’apnée
Prévention : Éviter les hyperventilations Être entraîné et connaître ses limites Ne pas plonger seul et sans surveillance Limiter les apnées trop rapprochées et les profondeurs trop importantes Attention au lestage Surveillance de son binôme après le retour en surface Pas d’apnée après une plongée bouteille Pas d’apnée statique au fond Éviter les mouvements parasites,gros consommateur d’O2

31 Les accidents de l’apnée
L’apnée et l’ADD Dégagement d'azote dans le sang est faible chez l'apnéiste si plongées ni trop longues, ni trop profondes, ni trop rapprochées. Accident surtout chez des plongeurs pro (pêcheurs notamment) La chasse sous-marine moderne est exposée à ces accidents Les profondeurs atteintes sont en moyenne plus importantes L'amélioration de l'équipement : combinaison, palmes, et l'utilisation exagérée du loco-plongeur repoussent les limites de sécurité.

32 Les accidents liés au milieu
ANIMAUX MARINS SYMPTOMES : BRULURES : Méduses, coraux de feu, anémones… MORSURES : Rares, congres, murènes, requins… PIQURES : Oursins, raies, poissons pierre, rascasses, … CONDUITE A TENIR : Désinfecter la plaie Retirer les corps étrangers Mettre de l’eau très chaude pour dénaturer le venin Consulter un médecin PREVENTION : Ne pas toucher Ne pas nourrir

33 Les accidents liés au milieu

34 Les accidents liés au milieu
EPAVES /GROTTES/TUNNELS RISQUES : Être coincé et manquer d’air Se perdre, pouvant engendrer une panique,une panne d’air et donc un accident PREVENTION : Utilisation d’une lampe Vérifier sa consommation d’air Ne pas pénétrer dans ces endroits en fin de plongée Être bien brieffé pour ce type de plongée Ne pas entrer dans une épave surtout si vous ne voyez pas la sortie, ou si l’entrée est étroite Attention au palmage et à la stabilisation (pour la visibilité) Faire attention aux tôles, cordes, filets qui peuvent traîner dans les épaves (Intérêt du couteau)

35 Les accidents liés au milieu
Les Algues… La météo…


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