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O. Glassey, 26.02.2010 Olivier Glassey Observatoire Science, Politique et Société (OSPS) Université de Lausanne (UNIL) La construction dune éthique personnelle.

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1 O. Glassey, 26.02.2010 Olivier Glassey Observatoire Science, Politique et Société (OSPS) Université de Lausanne (UNIL) La construction dune éthique personnelle dans les réseaux sociaux Journées de formation F3MITIC romand 2010, Tramelan, CIP

2 O. Glassey, 26.02.2010 STRUCTURE I Contexte général: le web 2.0, 5 ans après, un bilan en forme de questions II Lexemple de la construction de son identité III Penser les conditions démergence de léthique dans le contexte de lusage des réseaux sociaux: enjeux et pistes

3 O. Glassey, 26.02.2010 IDENTITÉS La popularité des réseaux sociaux en ligne et le lent apprentissage collectif des relations complexes entre: La diversité et les emboîtements des identités sociales vs les modes dexposition horizontaux de la présence numérique. Couplages entre l(es) identité(s) sociale(s) / l(es) identité(s) numérique(s) Les modes dexistences en lignes Avatars Profils Traces Ombres informationnelles La part des autres dans la définition de son identité en ligne

4 O. Glassey, 26.02.2010 July 5, 1993 issue of The New Yorker, (Vol.69 (LXIX) no. 20)The New Yorker, Des comportements de dévoilement pluriels qui dépassent le simple manque dinformation sur les conséquences Des perceptions très contrastées sur lidée même de sphère privée en fonction des personnes mais aussi des situations et des usages Quelles solutions techniques pour restituer la plasticité de lidentité sociale des individus? IDENTITÉS (II)

5 O. Glassey, 26.02.2010 CONTRIBUTIONS DES FOULES Schématiquement, deux tendances dans la littérature pour évoquer les usages liés au Web 2.0: lémergence des foules intelligentes ( un nouvel âge ) le triomphe de la médiocrité ( régression culturelle ) Une grande partie de ces contributions appartiennent cependant à un autre registre: Elles incarnent simplement des préoccupations et des envies liées au quotidien, au banal, au trivial, au savoirs/croyances ordinaires, au sens commun etc…

6 O. Glassey, 26.02.2010 CONTRIBUTIONS DES FOULES (II) Ces filiations ne sont pas des tares mais, au contraire, des dimensions essentielles constitutives de lactivité humaine. Elles sont fécondes dinnovations spontanées. Les technologies évoluent rapidement cependant les besoins et les envies des usagers ne changent pas de manières drastiques. La part « révolutionnaire » du Web 2.0, dun point de vue de général, se trouve dans lémergence de lusage de masse des fonctionnalités simples qui répondent à des besoins ou des intérêts classiques. Comment les technologies hybrident et facilitent lexpression de nos intérêts ? Source: © Bridgeman Art Library / © Courtesy of the Warden and Scholars of New College, Oxfordd

7 O. Glassey, 26.02.2010 PARTICIPATIONS La participation en ligne: de la découverte à la banalisation ? Multiplication des opportunités dexpression Libération de la parole Banalisation de la participation électronique Possibilités vs réalités: exemples

8 O. Glassey, 26.02.2010 PARTICIPATIONS (II) Emergence de cultures de la participation? Nouvel espace public vs polarisations fractales La co-existence des formes dengagements: sporadiques (mobilisations, accompagnements) actives (engagements militants) symboliques (ralliements) Source : L. Adamic, N. Glance, The Political Blogosphere and the 2004 U.S. Election: Divided They Blog,2005. Que signifie « participer » quand tout se revendique dune forme de participation?

9 O. Glassey, 26.02.2010 OUVERTURE / TRANSPARENCES Source:http://i nterneteyes.c o.uk/ Ouverture des données et innovations - cf. « Open Government Directory » USA. Usages collectifs et distribués des données: les frontières parfois fragiles et poreuses entre initiatives citoyennes et plateformes de délations publiques de masse. Comment sorganisent les transparences ouvertes?

10 O. Glassey, 26.02.2010 PRODUCTION DE SENS Source: IBM Research Lab Les enjeux liés à la nature complexe et mouvante des informations issues de processus collaboratifs WikipédiaFolksonomy Source: http://www.flickr.com/photos/brevity/6621018/ Quels sont, pour lusager, les dispositifs de laffordance informationnelle ?

11 O. Glassey, 26.02.2010 MMOIRES MÉMOIRES Inflation mémorielle, désordre amnésique et besoin de (droit à) loubli La place des souvenirs dans les usages du Web social Source: Georgia Russell Memoire 2001-02 http://www.englandgallery.com Sources:http://www.paulhagon.com Sous quelles formes se déploient les mémoires distribuées individuelles et collectives?

12 O. Glassey, 26.02.2010 La construction dune éthique personnelle dans les réseaux sociaux oui…..mais Comment faire vivre la question de léthique personnelle dans un tel univers changeant et complexe? Ces questions sur lévolution du Web et de ses usages sont transversales, elles: –touchent certes les adolescents mais aussi lensemble des usagers et, par extension, lensemble de la société –soulignent, si nécessaire, que lidée dun comportement éthique en ligne est encore largement à (re)-construire à (re)-traduire en fonction du contexte actuel –illustrent la difficulté dexiger de la part des usagers un comportement éthique alors quune partie de cette éthique se trouve encore en négociation –mettent en évidence la nécessité de mieux comprendre et daccompagner la manière dont sélabore en ligne et hors ligne les normes dusages de ces technologies –relativisent la portée potentielle des options de labandon pure simple (« cest leur univers ») et et du tout répressif (« tolérance zero »)

13 O. Glassey, 26.02.2010 De la complexité de lidentité en ligne Lidentité en ligne sociale nest pas un simple affichage mais la production de discours Sur qui lon est Qui lon souhaite devenir Avec qui on aimerait être La diversité des identités sociales sadapte difficilement à lexposition des contenus en ligne Entre pseudo anonymat et traçabilité totale: les cultures des pratiques en ligne définissent constamment de nouvelles zones grises. Elles brouillent les catégories de sphère privée et despace public et les recombinent.

14 O. Glassey, 26.02.2010 Moi et mon réseau Lélaboration du profil: –les ambivalences de louverture du profil chez les ados, la négociation de tensions entre: envie de préservation de lintimité (ne pas avoir de présence dadulte) le souhait de protéger le groupe VS valorisation sociale de létendue des connexions (nombre damis comme indicateur de popularité, marqueur dintérêt). promotion technique de louverture (plus de canaux de communication plus de contenu) –des attitudes différenciées (fréquence des actualisations, type de personnalisation, nombre de groupe, type dapplication utilisée)

15 O. Glassey, 26.02.2010 18 % déclarent créer un avatar qui exprime ce quils souhaiteraient être Second Life: 44 % des utilisateurs déclarent ressembler à leur avatar Source: http://slsurvey.wordpress.com August 31, 2007 Les modes de production de limage de soi

16 O. Glassey, 26.02.2010 Mon réseau est Moi Le facteur le plus important: le regard des autres Le public imaginé pour sa mise en scène les groupes dappartenance comme référence absence dadulte la reproduction des stéréotype des codes de la mode, des médias (cf. photographie) La mise en scène de son identité sociale (je me montre, je montre mon réseau damis, je montre mon insertion sociale) Lexposition permanente aux jugements publics des autres FB nest pas forcément un espace de liberté électronique mais (surtout?) un dispositif de cadrage et de contrôle social (boyd)

17 O. Glassey, 26.02.2010 Les nouvelles formes de lintimité publique FB invite ses utilisateurs à préempter lespace public comme une extension de légo. Les enjeux dun champ communicationnel sous lemprise de « Extimité » (S.Tisseron) –profonde influence sur les types de relations sociale, les modalités de construction de la confiance et les formes de réciprocité –confusion des genres et des frontières –les nouvelles craintes des ados….les moyens de construire des liens

18 O. Glassey, 26.02.2010 La sécurité par lobscurité La socialisation aux formes de bricolage de camouflage informationnel –2/3 des ados prennent des mesure de sécurités –très souvent ils mettent des informations erronées –faux contenus vs mensonges But se protéger des parents, professeurs, étrangers, prédateurs Humour, autodérision comme protection Forme commune dappropriation: utilisation spécifique de la technique en fonction des besoins personnels (rencontre, reconnaissance, etc..) Dilemme: faut-il être honnête à propos de ses informations personnelles dans un réseau social ? –Les limites dâge affichées: le mensonge comme point dentrée Chaque dispositif technique propose des choix et normes comportementales différentes (cf. boyd)

19 O. Glassey, 26.02.2010 Les modes de dévoilements et daffirmation de son identité en ligne Source: Enquête Sociogeek Orange Labs, Faber Novel FING

20 O. Glassey, 26.02.2010 Attitudes face aux demandes de données personnelles Le rapport à la protection des données personnelles nest pas homogène Les réticents (24%) Les désintéressés (30%) Les négociateurs (25%) en fonction de la contrepartie Les bienveillants (24%) accord avec un minimum de garantie (source : C. Lancelot Miltgen)

21 O. Glassey, 26.02.2010 21 Pourquoi pas plus de prise de conscience? Peu de notion du risque (même si la connaissance des dangers est de plus en plus répandue), les conséquences de la diffusion de linformation ne sont encore que peu sensibles Une culture de la participation en ligne qui est construite sur lidée de léchange et favorise la mutualisation des informations notamment personnelles Des modes dexploitation des informations invisibles mais agissant qui sont validés lors de linscription dans un réseau social Dimension ludique omniprésente Difficulté à maintenir une ligne de conduite cohérente sur des longues périodes et dans des contextes différents

22 O. Glassey, 26.02.2010 La production de normes socialement acceptée exemple des négociations sur les questions du bien et le mal sur WOW.

23 O. Glassey, 26.02.2010

24 « If you take a look at Virtual Magic Kingdom, for example, we actually have a dictionary in place of words that kids are « allowed » to say. We take the white-list approach. Its a bit more difficult to communicate, and of course kids find creative ways around the filter, but all in all its a decent, albeit bottled, experience. »- Employé Disney La politique des lieux clos

25 O. Glassey, 26.02.2010 Des communautés de monologues et formes de solitude de masse ?

26 O. Glassey, 26.02.2010 Enjeu: objectivation des identités, des relations et des émotions Un univers codifié mais fluctuant: la gestion et le micro-management de la collection des amis, -une vie sociale manichéenne (in/out) -la paranoïa des exclusions invisibles -navigation délicate entre lieu de vie et terrain de jeu -modèle utilitariste de la relation (le capital social et la découverte de la vraie faiblesse du lien faible)

27 O. Glassey, 26.02.2010 Enjeu: nouvelles ségrégations

28 O. Glassey, 26.02.2010 Enjeu: la temporalité des réseaux sociaux De la tyrannie de limmédiateté à la (re)construction de la mémoire personnelle Nimporte quand avec les autres vs le temps des autres Une activité par défaut, lieu de la « perte du temps » et un des paradis technique de la procrastination Camille compte 17 nouveaux amis…

29 O. Glassey, 26.02.2010 Enjeux : Dérapages/ détournements et réinvention sémantique Amis Facebook ou amis fast food? Participer à une cause en 1 click? Devenir fan dun camp de concentration?

30 O. Glassey, 26.02.2010 30 Enjeu: les fondations dune société de délation? Les arbitrages invisibles ou le respect de lhumain comme une option à activer Les frontières fragiles et poreuses entre témoignages et délations Vers une société de dénonciations publiques de masse? Qui contrôle la surveillance distribuée ? Qui en est responsible et comment?

31 O. Glassey, 26.02.2010 31 Enjeu: émergence des transparences radicales Source: Steve Mann, Université de Toronto - prolifération des outils de surveillance - multiplication des modes de surveillance de la surveillance - stratégies de mise en transparence continuelle - tentatives de saturation des possibilités de surveillance - nouveaux outils pour reconstruire de la traçabilité « Le meilleur moyen de protéger sa vie privée est de la rendre publique », Hasan Elahi Source. Riya.com

32 O. Glassey, 26.02.2010 32 Enjeu: La préparation fin de la sphère privée en ligne? La notion de sphère privée ne constitue pas une notion stabilisée, ni culturellement, ni historiquement. Lémergence et les évolutions des notions despace public et de sphère privée. (Saint Augustin, Montaigne, Rousseau) La fonction de la sphère privée dans la société moderne et ses limites (Tocqueville, Habermas, Sennett) La vie privée nest pas un droit fondamental parmi dautres, elle est la condition nécessaire à lexercice des autres droits et libertés fondamentaux (A.Rouvroy) La sphère privée remplit des fonctions essentielles dans notre manière de penser nos actions et le politique

33 O. Glassey, 26.02.2010 Synergies nécessaires Ethiques individuelle et collective Ethiques des utilisateurs et des propriétaires du site Ethiques des usagers et celle des autres acteurs de la société La production de lisibilité et de la stabilité Pour (en) finir déconstruire les représentations de la technologie comme lien social


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