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ETAT DE MAL EPILEPTIQUE

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Présentation au sujet: "ETAT DE MAL EPILEPTIQUE"— Transcription de la présentation:

1 ETAT DE MAL EPILEPTIQUE
RAPPELS

2 Classification des EME
Difficultés diagnostiques Gravité EM convulsifs (G, P, PSG) tonicoclonique généralisé d'emblée (G) - +++ tonicoclonique généralisé secondairement (PSG) partiel somatomoteur, +/- marche jacksonienne (P) + myoclonique (G) +/- tonique (G) ++ clonique (G) EM non convulsifs (G, P) non confusionnels (rares) confusionnels états d'absence (G) partiel complexe temporal (P) partiel complexe frontal (P) ? Subtle = EM larvé (G, PSG) ++++

3 Définitions - Classification
« Franc » Réfractaire EMECGénéralisé EMENC (EMEC Partiels simples) « Larvé » Généralisés (Petit mal absence) Confusionnels Partiels Non confusionnels Frontal Temporal

4

5 Fréquence et gravité de l ’EMECG
En France 20 à par an Mortalité : 3% chez l’enfant 26% chez l’adulte

6 EMECG Définition (a) Chez l’adulte et l’enfant de plus de 5 ans
Durée? Crises sérielles? Chez l’adulte et l’enfant de plus de 5 ans Convulsions continues > 5 minutes ou > 2 crises entre lesquelles il n’y a pas de retour à un état de vigilance normal

7 EMECG Définition (b) Lowenstein : au delà de 5 minutes
Durée de la majorité des crises est < 5 minutes Risque de lésions neuronales Vis à vis d’un malade qui convulse, attendre est difficile DeLorenzo : au delà de 30 minutes Crises de 10 à 29 min s’arrêtent spontanément dans 43%, et répondent bien aux antiépileptiques Pas de données évidentes sur le danger des crises prolongées

8 EMECG : conduite à tenir
Établir le diagnostic Prendre un certain nombre de mesures générales Interrompre durablement l'activité épileptique Recherche et traitement éventuel de la cause et des facteurs favorisants

9 1/ Établir le diagnostic (1)
Diagnostic différentiel Syncopes dites « convulsivantes » : E.C.G. Pseudo EMECG (ou factice) +++ diagnostic +/- difficile ( parfois spectaculaire) anamnèse +++, pas d’encombrement, de désaturation O² EEG +/- vidéo EME myoclonique : clinique et EEG Encéphalopathie post-anoxique (Crises toniques postérieures)

10 1/ Établir le diagnostic (2)
Diagnostic positif EMECG franc, aisé EME larvé ("subtle generalized S.E."), difficile : EEG Coma persistant au décours d'une crise : EEG* (Malade curarisé : EEG)

11 2/ Mesures générales Assurer une ventilation efficace* Vitamine B1
Maintenir pression artérielle Surveiller ECG Hypoglycémie ? Abord veineux X 2 Prélever sang et urine Salé isotonique Vitamine B1 Lutter contre l'hyperthermie Considérer l'acidose Déceler, prévenir et traiter : Troubles de l’hydratation Désordres ioniques Hyperglycémie Conséquences des convulsions (traumatismes, rhabdomyolyse…) Défaillances multiviscérales ON FAIT PASSER RAPIDEMENT LES MESURES GENERALES POUR SE CONSACRER A L’ALGORITHME DE PRISE EN CHARGE

12 3/ Interrompre durablement l'activité épileptique la drogue idéale
ANTIÉPILEPTIQUE IDÉAL À POSOLOGIE ADAPTÉE Activité AE rapide, spécifique et confirmée Voie I.V. Maniable Action rapide et prolongée Pas d'action sédative Pas d’effet secondaire important Ne s’accumule pas

13 3/ Interrompre durablement l'activité épileptique quelle(s) drogue(s)?
AE D’ACTION BRÈVE BENZODIAZÉPINES (France) en IV lente Action rapide, inconstante Sédation, dépression respiratoire +++ Potentialisation effets dépresseurs autres AE Tachyphylaxie Rebond Perfusion continue déconseillée Brièveté d'action AE d'action prolongée

14 3/ Interrompre durablement l'activité épileptique quelle(s) drogue(s)?
AE D'ACTION PROLONGÉE Phénytoïne (PT) 18 mg/kg à 50 mg/mn respect vigilance (+/-) Phénobarbital (PB) 20 mg/kg à 100 mg/mn) dépression respiratoire (+/-) et de vigilance (majoré par BZD) MAIS MAIS effets cardio-vasculaires tolérance et manipulation cinétique non linéaire marge de posologie étroite effet AE différé BZD cinétique linéaire marge de posologie large action plus rapide efficacité polyvalente

15 3/ Interrompre durablement l'activité épileptique quelle(s) drogue(s)?
UN NOUVEL AE ? Fosphénytoïne (FPT) 15 mg EP/kg à 150 mg EP/mn En fait Respect vigilance (+/-) Prodrogue Meilleure tolérance locale Effets cardio-vasculaires atténués / PT ? NB : 1.5 mg FPT = 1 mg PT Contre indications et surveillance cardio idem Cinétique non linéaire Marge de posologie étroite Effet AE différé BZD

16 3/ Interrompre durablement l'activité épileptique quelle(s) drogue(s)?
STRATÉGIE THÉRAPEUTIQUE INITIALE BZD + PT ou FPT BZD + PB lorazepam (États Unis, Allemagne…) PB ?

17 ? = acide valproïque : trop utilisé sans preuve
Antiépileptique certes efficace Forme injectable Non sédatif, pas dépresseur respiratoire ni hémodynamique Encéphalopathie Atteinte hépatique (idiosyncrasie) Interférences Dose de charge ?? Non validé dans l’état de mal

18 3/ Interrompre durablement l'activité épileptique quelle(s) drogue(s)?
ÉCHEC DE LA STRATÉGIE INITIALE Si PT d'emblée, 10 mg/kg en plus. Si échec PB Si PB d'emblée, 10 mg/kg/20 min. Si échec PT

19 3/ Interrompre durablement l'activité épileptique quelle(s) drogue(s)?
PERSISTANCE DE L’EME APRÈS 60 À 80 MINUTES EME RÉFRACTAIRE ? Précautions (EMECG factice) Recherche de facteurs pérennisants Définitions variables 10 à 15%

20 Facteurs susceptibles de pérenniser l’EME
ASSAL 2000 Conséquences directes de l’EME et de sa prise en charge Désordres métaboliques (hyper ou hypoglycémie…) Hyperthermie Thérapeutiques de réanimation Traitements antiépileptiques Adéquat ? Doses suffisantes ? AE d’action prolongé omis ? Effet paradoxaux Interférences médicamenteuses Étiologie Méconnue (par exemple plomb, porphyrie, antibiotique…) Insuffisamment traitée Impossible à traiter WALKER 1996 EFAWGSE JAMA 1993

21 Définition opérationnelle de l’EME réfractaire
Si EME larvé, peut être faut-il agir encore plus tôt EME franc réponse thérapeutique 2/3, mortalité 27% EME larvé réponse thérapeutique 1/4, mortalité 64% EMEGC ou larvé dont l'activité certaine ou supposée, sur le plan clinique et/ou EEG, a persisté 60 minutes après une prise en charge correcte TREIMAN N Engl J Med 1998 ;339:792-8

22 3/ Interrompre durablement l'activité épileptique quelle(s) drogue(s)?
EME RÉFRACTAIRE : QUE FAIRE ? Essai de midazolam ou de propofol (+/-) Si échec anesthésie barbiturique Ensuite ? NB : EEG continu maintenir un traitement AE de fond +++ TOWNE 2003

23 3/ Interrompre durablement l'activité épileptique quelle(s) drogue(s)?
UN PROBLÈME ÉPINEUX : L’EME PUREMENT ÉLECTRIQUE Fréquence ? Confondu par certains avec EMENC vrai Critères EEG complexes +++ Après un EMEC, 14% auraient un EME purement électrique Pronostic incertain Attitude thérapeutique source de discussion DELORENZO

24 4/ Recherche et traitement éventuel de la cause et des facteurs favorisants
SCANNER, IRM PL Indications Infection neuro-méningée ? (surtout si immunodéprimé) Cause EM ? Restrictions HIC 15% des cas : pléiocytose modérée hors tout contexte traumatique ou infectieux

25 4/ Principales étiologies
Mauvaise compliance thérapeutique* Anoxie et/ou Hypoxie Infection SNC Post traumatisme crânien* 22 % 12 % 2 % Virginie 26 % 4 % 8 % 5 % Tumeur 6 % Californie AVC c 15 % 10 % Texte Alcool* Anomalie métabolique 24 % Infection _ Séquelles 16 % * Mortalité faible

26 4/ Conditions étiologiques particulières
Intoxication alcoolique Étiologie et facteur favorisant Sevrage : surtout crises sérielles Intoxications aiguës Très nombreux toxiques BZD ++ Épuration particulière ? (lithium) ; antidote ? (INH : Vit B 6) Porphyries Clonazépam, lorazépam, midazolam, chloral Hématine Éclampsie Sulfate de magnésium

27 Autres formes d'EME Myocloniques avec coma
Atteintes encéphaliques sévères ++ E.M.E. Tonico-clonique larvé ? Intérêt de l'E.E.G. Souvent rebelles (post-anoxiques) Partiels somatomoteurs PT, FPT ou PB Traiter comme E.M.E. Tonico-clonique ? Non convulsifs : BZD I.V. Efficacité dans le petit mal status +++ +/- Si EME Partiel complexe PT KAPLAN 2003

28 Maintenance et relais (a)
EMECG CONTROLÉ : DIMINUTION DU TRAITEMENT AE Conscient : diminution sans problème Comateux : diminution si l 'EEG ne montre pas de signes témoignant d'un EME pendant 12 ou 24 heures.

29 Maintenance et relais (b)
MAINTENIR DES CONCENTRATIONS CÉRÉBRALES EFFICACES EN AE EST INDISPENSABLE Surveillance clinique et E.E.G. Contrôles rapprochés des taux sanguins AE d'action prolongée (sonde gastrique)

30 Maintenance et relais (c)
COMBIEN DE TEMPS POURSUIVRE LES AE ? Le temps de mener l'enquête étiologique Aucune cause identifiée, cause aiguë réversible et si E.E.G. normal En théorie NON L'EME en lui-même n'est pas une indication Antécédents épileptiques, conditions étiologiques faisant craindre une récidive ou anomalies EEG persistantes OUI

31 LOWENSTEIN & ALLDREDGE 1998
PLACE DE L’EEG Monitorage EEG continu dans la mesure du possible Sous–utilisé Diagnostic positif Coma post critique Manifestations cliniques évocatrices, suspectes ou douteuses Contexte (Malade curarisé) Diagnostic étiologique Guide du traitement Indispensable en cas d’anesthésie générale LOWENSTEIN & ALLDREDGE 1998

32 EME : pronostic Mortalité globale Facteurs pronostiques
20 % en Virginie 7,6 % en Suisse francophone Facteurs pronostiques Durée de l'état de mal >1h: OR = 9,7 (2,13-44,8) Âge <1 an et plus de 65 ans: OR = 1,3 (1,06-1,81) Pathologie responsable +++ Anoxie: 60 à 80 % ; OR = 3,6 (1,47-9,09) AVC: 30 à 60% Anomalie métabolique: 35 % Non compliance aux antiépileptiques, alcool <10% ETR des Vétérans EME franc réponse thérapeutique 2/3, mortalité 27% EME larvé réponse thérapeutique 1/4, mortalité 64% DELORENZO 1996 COEYTAUX 2000 TREIMAN 1998

33 Conclusions Stratégie initiale à améliorer Prise en charge immédiate
AE d'action prolongée en IV : un geste essentiel EEG : guide indispensable EM Réfractaire : grave, stratégie ? Protocoles préétablis : indispensables.


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