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Luc Albarello Colloque GIRSEF Atelier « Apprentissage » Novembre 2014 Luc Albarello (UCL/GIRSEF/RIFA) 1.

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1 Luc Albarello Colloque GIRSEF Atelier « Apprentissage » Novembre 2014 Luc Albarello (UCL/GIRSEF/RIFA) 1

2 Réflexion collective Y ont participé : Membres de l’Atelier (GIRSEF) : G. Carlier, B. Delvaux C. Delens, F. de Viron, M. Lebrun Discussion critique au sein du RIFA (Recherche interdisciplinaire en formation d’adultes) : A.Salmon, C.Hesse, E.Darras, S.Boucenna, M.Clerx, G.Weber,O.Collard- Bovy, B.Stevens Luc Albarello2

3 Positionnement épistémologique Ne sont pas des résultats de recherches empiriques Comme nous ne sommes pas enseignants du primaire ou du secondaire, ce ne sont pas des observations intuitives du terrain Ce sont plutôt des « essais de transferts » (à partir de nos champs respectifs) Formation d’adultes, la valorisation des acquis, l’enseignement didactique de sciences, etc… Luc Albarello3

4 Des questionnements … Aspects en lien avec l’école de demain Des « indices » (non exhaustifs) Prospective : points de bifurcation, de « signaux » Des modèles, des concepts « transférables » Aboutit de la sorte à : Des hypothèses, des pistes, des questions … des interpellations, des mises en débat Luc Albarello4

5 Plan de l’exposé (matinée) 1. Le paradigme du « soi situatif » 2. Mais qu’est ce qu’apprendre ? 3. L’accélération du temps de l’école a-t-elle modifié les apprentissages ? 4. La relation entre formateur et apprenant (Après-midi : La place de l’expérience dans la forme scolaire) Luc Albarello5

6 Au bout du compte, des questions simples… Qui ? Quoi ? Dans quel contexte ? Comment ? Luc Albarello6

7 1. Le paradigme du « soi situatif » La question de l’identité de l’apprenant, du sujet (Source du concept : H.Rosa) Les élèves, comme les enseignants, sont de plus en plus soumis à la pression du temps et aux sollicitations multiples Une « vie bonne » est une vie où l’on expérimente une variété des « possibles humains » (permis et accessibles) Soucieux de s’adapter aux opportunités et dangers qui se présentent dans l’instant plutôt que de planifier leur avenir Luc Albarello7

8 D’où… Façonner son quotidien de manière flexible, « à un moment donné » ; Notion « d’identité situative » Une identité stable parait anachronique et vouée à l’échec Des jeunes apprenants (élèves) ne se sentent plus contraints de suivre un parcours scolaire Configuration selon envies changeantes et aspirations évolutives Luc Albarello8

9 interpellation… N’y a-t’il pas dans une période récente une réelle institutionnalisation du paradigme du soi-situatif, suggéré par Rosa, et qui signifie cette manière entièrement flexible, pour chaque individu, de façonner son avenir et également son présent ? Quelles sont les conséquences de ce changement de paradigme, en termes d’apprentissage. Luc Albarello9

10 2. L’apprentissage… J-M. Barbier, « Avoir appris, c’est en fait faire les choses autrement, qu’il s’agisse d’activités mentales, discursives, physiques ou des trois à la fois, cas le plus fréquent. » M. Gauchet : « Apprendre, c’est toujours se transformer, changer, s’ouvrir, être touché, remis en question, déplacé dans sa façon d’être et ses manières d’agir. » Brown & Atkins : « l’enseignement : la mise à disposition de l’étudiant d’occasions où il puisse apprendre. […] Les buts […] peuvent être des gains dans l’approfondissement de la compréhension, le développement de compétences en « résolution de problèmes » Luc Albarello10

11 l’apprentissage va de pair avec les notions de transmission, de socialisation, de valeurs. Même si on apprend seul, on apprend toujours avec les autres (caractère social et intersubjectif de toute activité d’apprentissage). Aller vers l’émancipation…. « qualifions d’émancipé tout Homme qui, sans esquiver la confrontation aux idées d’autrui, est capable de développer et d’assumer une pensée autonome, de savoir pourquoi il adopte telle ou telle opinion, et de fonder sur elles ses décisions, actions et interactions. » (…) Une telle éducation cherche à dépasser la relation inégalitaire et aliénante, non pas en niant les relations de pouvoir présentes dans l’école et dans la société, mais en en faisant un objet de travail (…). Pour cela, il importe que dans des groupes hétérogènes, les élèves expérimentent leur capacité à exprimer leur pensée, à la confronter à celle d’autrui, à se faire entendre et écouter sans condescendance. C’est en de tels lieux que dominants et dominés en culottes courtes peuvent expérimenter la négociation et la coopération mais aussi le décodage de ce qui structure leurs relations, permettant ainsi aux dominants tout autant qu’aux dominés de sortir de relations mutuellement aliénantes. » (Carte Blanche, octobre) Luc Albarello11

12 3. Ecole accélérée et apprentissage Augmentation du nombre d’épisodes d’action ou d’expérience par unité de temps (question des rythmes… ?) Pression temporelle, accélération contrainte, une densification, raccourcissement des épisodes d’action Raréfaction des ressources temporelles Dimension subjective : sentiment de manque de temps, situations de stress Luc Albarello12

13 L’école accélérée (suite) ? Accroissement du rythme des flux d’informations médiatiques Développement de nouvelles capacités de traitement simultané (enfants et jeunes) : collecter des informations pertinentes, réunir des ressources, résoudre des problèmes, établir des liens adéquats, gérer ses émotions, etc. Luc Albarello13

14 L’école, « ilot de décélération » ? Processus d’accélération s’opère par à- coups, rencontre des obstacles, des résistances, des réactions « blocs de granit qui restent immobiles durant un tremblement de terre » (Rosa) Concentration de l’attention sur un objet déterminé Luc Albarello14

15 Question centrale… l’accélération sociale du temps a-t-elle contribué à transformer la forme même de l’institution scolaire ? ou bien, à l’autre extrême du continuum… a-t-elle plutôt conduit l’école à perdurer en tant que socle de stabilité et de résistance en face de l’accélération ? Luc Albarello15

16 4. La relation entre formateur et apprenant Mutation profonde des processus de transmission, l’accélération du changement est intra-générationnelle nouvelles modalités de l'apprendre et de l'enseigner relativement externalisées (fonction de médiateur) Dubet : accès à la culture scolaire par d’autres médiateurs que les seuls enseignants (« mutation profonde des processus de transmission. » Gauchet : « Le maître vous aide à vous connaître vous- même, non pas psychologiquement mais épistémiquement : il vous apporte des moyens de définir une plus juste position vis- à-vis de la démarche de connaissance. » Luc Albarello16

17 Sociétés de plus en plus ouvertes, hétérogènes et accélérées Quid du parcours prédéfini allant du simple au complexe vers des finalités définies par le maître savant ? Rythme du changement (intra-générationnel) … contribue à la remise en cause de la pertinence et de la légitimité de certains savoirs et compétences Luc Albarello17

18 Débat (Cécile Delens) Apports, témoignages Echanges en entre participants Exercice de réflexivité Luc Albarello18

19 Echanges Le « soi situatif » L’apprendre L’accélération du temps de l’école La relation entre formateur et apprenant Luc Albarello19

20 Atelier suite (après-midi) Brève intervention sur le concept d’expérience selon J.Dewey (ALBARELLO) Exposé de Arnaud SALMON (ARES- Plateforme VAE) « Institutionnalisation de la valorisation de l’expérience » Marcel LEBRUN (UCL) Débat participatif Luc Albarello20

21 Une question au centre du colloque Dans la forme scolaire : césure fondamentale entre « apprendre » et « faire » d’où, Cette césure existe-t-elle encore, s’est-elle renforcée ou bien est-elle progressivement surmontée et dépassée ? Luc Albarello21

22 L’expérience dans la forme scolaire Une « expérience » n’est pas seulement une « activité », ni un « vécu » ; c’est un « éprouvé sur un vécu ». P. Pastré, « Dans le vécu le sujet reçoit et ressent. L’expérience est ce que le sujet arrive à faire avec ce vécu. Il y a expérience parce qu’il y a un travail sur ce vécu. » L’expérience est travail de construction de sens (autour) de son activité. C’est une recherche d’équilibre (Dewey). Luc Albarello22

23 Continuité de l’expérience Toute expérience n’est pas limitée à l’instant présent, mais elle dure un certain temps ; elle enveloppe quelque chose de l’expérience précédente en train de mourir et quelque chose même de l’expérience suivante en train de naître. (Madelrieux, 127) A quelles conditions, tant du côté du faire que de l’apprendre, une navette plus intensive entre apprendre et faire (que celle-ci soit conçue par des « éducateurs » ou le fait des initiatives de l’apprenant) peut-elle être bénéfique en termes d’apprentissage mais aussi d’émancipation ? Luc Albarello23

24 Multimodalité de l’expérience Travail de nature « multimodale » qui s’opère à différents niveaux : cognitif (représentations, pensées), corporel (perceptions, sensations), émotionnel (émotions, affects). Cette caractéristique de multi-modalité de l’expérience est-elle suffisamment prise en compte dans la forme actuelle de l’Ecole ? Luc Albarello24

25 L’intersubjectivité de l’expérience Le sujet, comme sujet d’expérience, est soi comme ouverture à ce qui est autre que soi : telle est sa manière d’être, et c’est cela, pour lui, vivre des expériences. Tout espace scolaire constitue une communauté humaine. Question d’une approche collective du travail de l’enseignant (versus « le maître seul face à sa classe ») est peut-être un indice d’une véritable transformation au niveau de la forme scolaire. Luc Albarello25

26 En bref… Le recours à l’expérience, des apprenants jeunes et moins jeunes, s’est-il, dans cette période « post moderne », accru de sorte à transformer fondamentalement la nature, la forme et l’institution, de l’école. L’École du futur ne doit-elle pas mettre au centre de sa mission l’apprentissage de la réflexivité des individus par rapport à tout type d’expérience vécue ? Concept « d’apprenance ». P.Carré Luc Albarello26

27 Et finalement… Qu’en est-il de cette navette entre l’apprendre et le faire ? Luc Albarello27


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