La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

REUNION DE DIRECTEURS (2/2) Présentiel

Présentations similaires


Présentation au sujet: "REUNION DE DIRECTEURS (2/2) Présentiel"— Transcription de la présentation:

1 REUNION DE DIRECTEURS (2/2) Présentiel
Secteur de Thenon Lundi 16 mars 2015

2 RYTHMES SCOLAIRES & TEMPS D’APPRENTISSAGES
PARTIE 1 RYTHMES SCOLAIRES & TEMPS D’APPRENTISSAGES

3 « La question du temps scolaire est en relation directe avec d'autres questions essentielles comme celle du traitement de la difficulté scolaire, et même plus généralement encore, celle de l'efficacité des pratiques enseignantes. » Bruno Suchaut CNRS-Université de Bourgogne (2009) Tout enseignant est tiraillé entre la peur de perdre du temps... et la nécessité de laisser du temps aux élèves pour apprendre (notamment pour les plus fragiles d'entre eux). La vie de la classe se partage trop souvent entre « pression exercée sur les élèves » et « flottements entraînant des pertes du temps » .

4

5

6 Refondation de l’école
Perspective d’amélioration des apprentissages des élèves. - la réforme des rythmes scolaires - nouveaux programmes - nouveaux cycles - l’ère du numérique - PMQC - scolarisation des moins de 3 ans...

7 Nouveaux rythmes scolaires
Après 1 à 2 années de mise en œuvre, la question des apprentissages au sein de la classe reste à interroger. Il ne s’agit pas seulement de mieux répartir les enseignements disciplinaires, il s’agit surtout de positionner les séances d’apprentissage en tenant compte des capacités cognitives des élèves.

8 Rythmes scolaires / Rythmes de l’enfant
Une nouvelle réflexion sur l’usage du temps d’enseignement - Améliorer les acquisitions des élèves - Améliorer le bien être des élèves Rythmes scolaires : Deux réalités se cachent derrière cette expression : - Dimension endogène : rythmes physiologiques de l’enfant. - Dimension exogène : rythmes fixés par l'institution.

9 La place des apprentissages fondamentaux en fonction des moments où la capacité d’attention des élèves est la plus grande Dimension endogène

10 Fluctuation journalière de l’attention des élèves, René Clarisse, d’après Testu, 1994
Au terme de ses travaux, le professeur Testu formule les conclusions suivantes : Les activités appelant une mémoire à court terme sont à faire le matin. Celles faisant appel à la mémoire à long terme sont préférables l'après-midi. Les performances liées à l'attention augmentent dans la matinée, chutent après le repas, pour augmenter dans l'après-midi.

11 Pics de vigilance élèves
Vigilance maximale Matin Après-midi Cycle 1 9h00 – 11h00 A partir de 15h00 Cycle 2 14h30 – 16h00 Cycle 3 9h00 – 11h30 14h00 – 16h00 Les activités demandant des performances liées à des recherches sont à placer en fin de matinée et en deuxième partie d'après-midi. Lorsque l'apprentissage est acquis (séances d’entraînement ou de perfectionnement), il n'y a pas d'impact lié aux variations journalières. Autour du week-end : les performances sont moindres le vendredi après-midi et le lundi.

12 La répartition des temps d’apprentissage dans la journée pour une plus grande , dans la semaine efficacité. Dimension exogène

13 Des facteurs pédagogiques à prendre en compte
Favoriser l’engagement de l’enfant dans les apprentissages : L’alternance des modalités de travail Le rythme des unités de travail La clarté cognitive (approche explicite) La place des interactions entre élèves dans les temps de correction (avec support).

14 Des facteurs pédagogiques à prendre en compte
Favoriser l’attention des élèves Alterner mouvement / immobilité Alterner durée de séance Alterner les types d’activités (découverte – mémorisation - …) Alterner le type de sollicitation (recherche – entraînement - …) Alterner … Certaines études universitaires (Altet 1996, ...) portent sur le temps d'implication des élèves. Leurs conclusions montrent que : - Plus les élèves ont un bon niveau, plus leur engagement dans les tâches scolaires est élevé, - Le taux d'implication des élèves ne varie pas en fonction des domaines disciplinaires,

15 Opérations cognitives
Plages horaires Phase de vigilance Opérations cognitives Activités 8h30 9h/9h30 Faible Structuration : représentation, verbalisation. Mémorisation à court terme. Systématisation/entraînement. Schématiser, présenter un travail, préparation des cahiers, méthodologie, apprendre et/ou réciter une poésie. Exercices d’application. Calcul mental. Lecture orale.     11h/11h30 Moyenne et forte Découverte : exploration. Structuration : conceptualisation. Création/renforcement : production semi ou non dirigée, mobilisation (rechercher des informations). Évaluation : réinvestissement, transfert... Concevoir le texte d’une leçon, résoudre une situation-problème dans toutes les disciplines. Rédiger un texte, situation-problème déjà rencontrée. Résolution de problème mettant en jeu de nouvelles stratégies, lecture compréhension... Éducation physique en maternelle  11h30 12h30 Présenter un travail, copier une leçon. Exercices d’application  13h30 14h30 Exercices d’application 14h/14h30 16h / 16h30 Mémorisation à long terme. Bonnes capacités physiques Résolution de problème mettant en jeu de nouvelles stratégies, lecture compréhension. EPS au cycle 2 et 3.  Attention: Le lundi, les performances des élèves sont moindres En maternelle, pour que le temps de la semaine soit plus facilement mémorisé, il est nécessaire de créer des ruptures qui permettent des souvenirs et qui rend claire la stabilité des autres jours. En ce sens, le mercredi matin pourrait être « un jour pas comme les autres » au cours duquel des dispositifs seraient inventés et expérimentés: décloisonnement, ateliers ouverts. Sur la journée, alterner: Temps de travail / temps de repos Mouvement / Immobilité Séances courtes / séances longues Les types d’activités (découvrir / explorer, conceptualiser, mémoriser...) Les modes de sollicitation (recherche, découverte, structuration, entraînement...) Les différentes modalités de travail (oral, écrit, individuel, collectif, groupes...) Une proposition pour l’élémentaire: il pourrait être judicieux d’instaurer un « sas » entre la maison et l’école. L’accueil des élèves se faisant 10 min avant le temps de classe, on pourrait envisager qu’il se fasse directement dans les classes permettant ainsi à chacun de passer tranquillement du statut d’enfant au statut d’élève.

16 La place des différents domaines, disciplines enseignées.

17 Enseignements et répartition des séances
Les matinées ne doivent pas être exclusivement réservées au français et aux mathématiques Les activités ritualisées (calcul mental, problèmes de renforcement, dictée flash, phrase du jour... ): Rôle et place Les activités ritualisées structurent et rassurent et ne sont pas réservées à la maternelle. En début de journée et après les temps de pause pédagogique, elles favorisent l'acquisition de l'autonomie des élèves. Les 5 matinées consécutives permettent d'instaurer des rituels d'automatisation efficaces. Sur 10 minutes, on peut envisager une phase de mathématiques (calcul mental, petits problèmes de renforcement...) et une phase d'étude de la langue (dictée flash, phrase ou mot du jour...) ; deux temps qui ne seront pas successifs. Rappelons que l'activité de mémorisation passe par la fréquence et la régularité de ces rituels.

18 La place des récréations

19 Ecole Maternelle Ecole Elémentaire
Entre 15 et 30 min par demi-journée 15 min maximum par demi-journée L’habillage et le déshabillage, les déplacements et passages aux toilettes font partie intégrante du temps de récréation. Le temps hebdomadaire de récréation est inchangé: 2h00 Une récréation après la sieste n’est pas nécessaire quelle que soit la durée du temps de classe de l’après-midi. Il doit être pris sur toutes les disciplines. Sur une matinée de 3h30, deux récréations de 15 min peuvent être envisagées. Sur une matinée de 3h30, un temps de pause pédagogique dans la classe (5 à 10 min) peut être envisagé en plus de la récréation. Le moment de la récréation ne doit pas se situer en fin de ½ journée. Les récréations ne s’imposent pas pour les ½ journées allégées (interruption inutile) (circulaire ). On veillera à ne pas prendre sur le temps scolaire le temps de transition entre la classe et les activités périscolaires.

20 La sieste en maternelle: Qui ? Quand ?
À l’école maternelle, la journée est organisée de manière à permettre aux enfants de toute petite et petite sections de faire la sieste juste après le déjeuner. La sieste répond en effet à un besoin physiologique fondamental des jeunes enfants - un tout-petit ayant besoin d'un minimum de 12 heures de sommeil par jour. Elle contribue à l’équilibre psychologique, moteur, affectif et cognitif de l’enfant et lui permet d'être dans les meilleures dispositions pour apprendre et découvrir.

21 Ce que disent les chronobiologistes
Chez les 2 – 4 ans: de 45 à 120 min (pas obligatoire chez les MS et pas nécessaire pour les GS) Sieste rapidement immédiatement après le déjeuner (pas de temps de récréation avant la sieste) Ne pas contraindre un enfant qui ne dort pas au bout de 20 min. Lui proposer une activité calme. Réveil spontané grâce à des bruits ambiants non agressifs Diminution progressive de la durée de sieste durant l’année scolaire L’idéal est de débuter la sieste sur les TAP. - Qui est responsable ? Le temps de sieste débutant pendant la pause méridienne est de la responsabilité des communes. Il passe sous la responsabilité des enseignants pendant le temps scolaire. Suivant l'organisation des communes, le personnel peut être différent entre le début et la fin de la prise en charge de la sieste : il s'agit alors de prévoir un cadre pour assurer la sécurité des élèves : établir la liste des élèves présents quotidiennement, l’afficher, la transmettre à qui de droit. Il faut aussi se préoccuper des besoins affectifs des enfants en leur expliquant que les personnes qui vont les prendre en charge, peuvent être plurielles. L'enfant doit se sentir en sécurité, et doit être en mesure d'identifier les personnes qui s'occupent de lui. - Et si l’enfant fait la sieste à la maison ? Quelle que soit l’organisation retenue pour l’après-midi, l’école peut offrir des créneaux d’ouvertures souples mais définis afin de permettre à l’enfant de profiter du temps d’enseignement qui lui est dû.

22 Quelle organisation pour les APC ?

23 APC: Recommandations A la maternelle: La durée la plus adaptée est de 30 min. A l’élémentaire: La place dans la journée dépend de l’objectif visé et doit tenir compte des pics de vigilance. Ex d’objectifs visés: prévenir les difficultés ou préparer de nouveaux apprentissages, compléter, stabiliser ou enrichir les acquis initiés en classe ou aider à maîtriser des connaissances encore fragiles par le recours à des situations nouvelles.

24 Emploi du temps Concrètement

25 EdT : temps engagé dans les apprentissages
Il est indispensable de pourchasser les pertes de temps inutiles. 10 minutes perdues le matin, 10 minutes l'après midi, cela fait 48 heures de perdues en fin d'année scolaire, soit 2 semaines de classe. 48 heures de classe, cela correspond : aux 2/3 de temps d'enseignement decla « découverte du monde » au cycle 2 , mais aussi au temps d'enseignement du programme d'histoire plus la moitié du temps à consacrer à la géographie au cycle 3.

26 EdT : temps engagé dans les apprentissages
(Fijalkow en 1993, Suchaut en 1996 Arnoux en ) ont travaillé sur la relation entre le temps consacré à un domaine disciplinaire et les apprentissages des élèves. Moins de 10 % des classes respectent les horaires officiels. Dans certaines classes de cycle 3, le temps consacré au français varie de 1 à 4 Le temps consacré à la lecture en CP varie de 7,4 heures à 15,6 heures. Le temps consacré à l'enseignement des mathématiques varie selon un rapport qui va de 1 à 3,3. Au CP, les écarts observés varient de 3,2 heures à 7,1 heures. Certaines classes observées dans l'étude de M. Altet ne consacraient aucun temps à certaines disciplines (arts visuels, éducation civique ...) Il n'y a pas de lien entre ces différences de gestion des apprentissages et les caractéristiques classiques du contexte scolaire. Conclusion : L'enseignant est le principal arbitre des différences constatées.

27 Donc, Il est nécessaire de se doter d'un outil pour calculer au mieux les temps d'apprentissage effectifs afin de : vérifier que le temps de chaque domaine disciplinaire est respecté sur la semaine, sur la période, sur l'année... que le temps de récréation est réparti sur l'ensemble des disciplines ou des domaines d'activité.

28

29

30 L'emploi du temps doit donc être précis, détaillé, exprimé en termes d'apprentissages à réaliser par les élèves. Il peut varier d'une période à une autre, d'une semaine à une autre ... Il est partagé avec les élèves.

31

32 2 documents supports Eléments de réflexion sur la nouvelle organisation du temps scolaire DSDEN 24 Les nouveaux rythmes scolaires Vadémécum DSDEN Hauts de Seine

33 Merci !

34 PAP : Plan d’accompagnement personnalisé
Partie II PAP : Plan d’accompagnement personnalisé circulaire n° du (BO n°5 du 29 janvier 2015)

35 PAP : pour qui ? 􏰀Il est destiné aux élèves dont les difficultés sont la conséquence d’un trouble des apprentissages Le PAP n’est pas un préalable à la saisine de la MDPH, pour les « dys » Le PAP est le fruit d’un choix de la famille

36 PAP : comment ? Il est destiné aux élèves dont les difficultés sont la conséquence d’un trouble des apprentissages 􏰀 Il est mis en place après avis du médecin de l’éducation nationale 􏰀 Il peut être proposé par l’enseignant ou la famille 􏰀 Le PAP ne peut se mettre en place qu’avec l’accord de la famille 􏰀 Il se substitue à un PPRE 􏰀 Un élève ne peut pas bénéficier à la fois d’un PAP et d’un PPS C’est le médecin qui porte un avis sur la réalité́ des troubles 􏰀 Cet avis s’appuie sur des bilans psychologiques et paramédicaux 􏰀Le médecin précise les besoins de l’élève et les points d’appui, au vu des éléments dont il dispose. 􏰀 L’équipe pédagogique s’empare de ces éléments pour rédiger le PAP Il permet 􏰀 Aménagements pédagogiques (supports, consignes) 􏰀 Utilisation d’un ordinateur personnel 􏰀 Interventions des personnels paramédicaux durant le temps scolaire

37 Partie III Projet de référentiel pour le parcours d’éducation artistique et culturelle Préparer l’année suivante Info CSP décembre 2014

38 Connaissances (repères)
L’EAC à l’école Rencontres Pratiques Connaissances (repères) Une éducation à l’art Une éducation par l’art Les projets peuvent prendre des formes diverses, disciplinaires ou transdisciplinaires, partenariales ou non, et être d’ampleur très variable, notamment dans le temps qui leur est consacré, par les structures et les personnes impliquées, ou encore dans la restitution prévue. Un parcours est fondé sur : Des enseignements Des projets (temps forts) Page 5 Page 14

39 Des repères – un tableau de bord

40 Des repères – un tableau de bord

41 Le Parcours d’EAC : objectifs
Articuler les différents temps éducatifs (entrée facilitante pour l’articulation TS/périscolaire) Rendre cohérent les actions, les expériences Diversifier et élargir les domaines artistiques abordés à l’école

42 Le suivi du parcours EAC
Prévoir un outil de suivi régulièrement renseigné qui garde trace des rencontres faites, des pratiques expérimentées et des références acquises. Cet outil n’est pas un outil d’évaluation des acquis des élèves, mais de valorisation du parcours accompli. Sur le cycle Formes variées (numérique ?)

43 En résumé Un document d’appui pour préparer le PEAC dans les écoles


Télécharger ppt "REUNION DE DIRECTEURS (2/2) Présentiel"

Présentations similaires


Annonces Google