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Les procédures d’orientation

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Présentation au sujet: "Les procédures d’orientation"— Transcription de la présentation:

1 Les procédures d’orientation
Atelier-débat Formation à l’ESEN Mars 2007 Bernard Desclaux

2 Thématiques L’orientation et l’unification des trois systèmes en 1959
Evolution des procédures d’orientation Quelques problèmes toujours éludés Cinq interrogations en conclusion

3 Bibliographie Quelques commentaires

4 L’orientation et l’unification des trois systèmes en 1959

5 document Les systèmes avant 1959

6 A l’approche de 1959 Trois systèmes quasiment indépendants
L’enseignement secondaire L’enseignement primaire L’enseignement technique Trois dates de l’obligation scolaire 1882 : 13 ans 1936 : 14 ans 1959 : 16 ans

7 Trois règles de circulation
Vers l’enseignement technique, essentiellement l’apprentissage L’après école primaire Le passage en classe supérieure dans le secondaire

8 L’entrée en apprentissage
Le développement du Décret de 1938, place les conseillers en position dominante dans le rapport entre l’école primaire, l’apprentissage et l’enseignement technique.

9 Après l’école primaire
L’articulation entre l’école primaire et après se fait sur la base d’une commission départementale alimentée par des « observations » de trois ordres : des résultats scolaires, des appréciations des instituteurs, et des tests psychotechniques (depuis 1956). L’examen d’entrée en sixième a été supprimé en 1956. Liaison entre OS et OP.

10 Le passage en classe supérieure
document Le passage en classe supérieure Il existe une réglementation très ancienne (1880) qui concerne le passage en classe supérieure, basée sur le jugement professoral (notation et appréciation), avec un système d’épreuves scolaire s’il y a doute entre les enseignants. Ceci concerne le secondaire c’est-à-dire le lycée.

11 Circulaire de 1880 Extrait de André Caroff : L’organisation de l’orientation des jeunes en France, Evolution des origines à nos jours. Editions EAP, (p.151) Circulaire du 27 mai 1890 relative aux examens de passage est demeurée valable pendant 70 ans. Chaque professeur devait dresser en fin d'année la liste des élèves de la classe par ordre de mérite en attribuant à chacun d'eux une note pour sa matière d'enseignement. Toute note supérieure à la moyenne dispensait de l’examen.

12 Suite de la circulaire Après examen, les élèves étaient classés en trois catégories « par le chef d'établissement, sur l'avis collectif et concerté de tous les professeurs de la classe réunis »   I élèves admis à entrer dans la classe supérieure 2 élèves ajournés à une nouvelle épreuve au moment de la rentrée d'octobre 3 élèves ajournés définitivement « c'est-à-dire reconnus incapables de suivre avec fruit la classe supérieure

13 Circulaire de 1898 Une autre circulaire du 19 juillet 1898 formulait, par ailleurs, le souhait suivant : « Il est également désirable qu'à certaines époques de l'année, tous les professeurs d'une même classe se réunissent pour s'entretenir de l'état de la classe, du travail et des progrès des élèves ». » (A. Caroff, p. 151)

14 Deux fonctions impossibles ?
La gestion des parcours des élèves et le pouvoir institutionnel La coordination pédagogique de « l’équipe enseignante », de « l’équipe éducative »

15 L’évolution des procédures

16 Les procédures d’orientation
Circulaire de 1890, répétée régulièrement

17 La réforme de 1959

18 Les nouvelles procédures 73

19 Depuis 1982 et 1990

20 Le Code de l’éducation BO n°5 de juin 2006, Code de l’Education
Section 4, Sous-section 1 La procédure d’orientation des élèves dans les établissements d’enseignement publics sous tutelle du ministre chargé de l’éducation  La réplique exacte du Décret no du 14 juin 1990 relatif à l’orientation et à l’affectation des élèves  

21 Quelques problèmes toujours éludés
Référence au livre de Claude Lelièvre : A quoi sert l’école ? : une question toujours éludée

22 L’appel « Les commissions d’appel remettent en cause les conseils de classe » Allons y voir de plus près !

23 L’appel en France en juin 2006

24 L’appel en France en juin 2006

25 L’appel en France en juin 2006

26 La contestation au delà de l’appel

27 1ère S ou 1ère ES « Est au niveau d’une première ES, mais pas d’une première S » Aucun texte ne hiérarchise les voies d’orientation !

28 La motivation du chef d’établissement
Contrairement à ce qu’indiquent les annotateurs autorisés de la décision Houlbreque qui considèrent que "lorsque les textes organisent et précisent tant la procédure préalable de la décision administrative que celle qui devra précéder la décision prise sur recours administratif [ce qui est le cas en matière d’orientation des élèves], le juge ne devrait être tenu que de vérifier la régularité de la seconde procédure", la transmission par le chef d’établissement de sa décision motivée est cependant une formalité substantielle. Dépourvue de motivation, la commission sera considérée par le juge comme n’ayant pas été éclairée suffisamment et sa propre décision insuffisamment motivée. Cette décision sera alors annulée (CAA Marseille, 25 sept. 2001, M. Pinoteau, req. n° 97MA01791).

29 Pour résumer Trois remarques

30 Variabilité des jugements
L’orientation repose sur les appréciations des acteurs locaux (essentiellement le conseil de classe et les enseignants). Avec de très grandes variations « géographiques »

31 La solidité des critères
Il n’existe aucune définition légale des critères justifiant les décisions d’orientation Cela aura des conséquences de plus en plus sur le traitement juridique des recours  

32 Externaliser l’évaluation ?
« Mes résultats de recherche rejoignent l'ensemble des études, prônant une clarification des processus du jugement scolaire, notamment au travers d'une séparation entre l'acte de transmission pédagogique et l'acte d'évaluation. Il s'agirait d'envisager qu'un ensemble déterminé d'enseignants se consacrent essentiellement à ce dernier, à l'exclusion d'autres tâches. Les enseignants qui feraient cours ne seraient donc pas les mêmes que ceux qui évalueraient régulièrement les apprentissages. » p. 177 Anne Barrère : Travailler à l’école. Que font les élèves et les enseignants du secondaire ? Presses Universitaires de Rennes, Le sens social, 2003

33 Cinq interrogations en conclusion

34 Le socle commun Quelles articulations trouver entre
les procédures d’orientation et l’évaluation du socle commun de connaissance et de compétence ?

35 Et le PPRE ? Les fonctions du PPRE : Prévenir le redoublement
Accompagner tous redoublements

36 Handicap et CDO Nouvelles procédures liées à la mise en œuvre de la loi pour l'égalité des droits et des chances des personnes handicapées, Orientation et affectation vers les SEGPA couplées avec les procédures d’orientation scolaire Enseignants référents, équipe suivi, pour l’intégration des personnes handicapées

37 Les procédures d’orientation
Les procédures d’orientation placent les enseignants dans un paradoxe pragmatique : faire acquérir à tous sélectionner les élèves André Antibi, La constante macabre, ou comment a-t-on découragé des générations d'élèves, éd. Math' Adore, 2003. Liaisons dangereuses entre notation, évaluation et affectation

38 La France, pays du redoublement ?
En France, 38% de la classe d'âge de 15 ans a redoublé au moins une fois Organisation de coopération et de développement économique Regards sur l'éducation 2006

39 Le télescopage des évaluations
Evaluations et orientation Evaluation de l’établissement, pilotage de l’établissement, moyens de fonctionnement Evaluation individuelle des personnels, (de direction et d’enseignement)

40 Merci de votre attention et participation
Et maintenant le débat est ouvert !

41 Et n’oubliez pas … L’évaluation de cet atelier


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