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4) – REPRESENTATION DE L’ECONOMIE i) – LES BIENS

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Présentation au sujet: "4) – REPRESENTATION DE L’ECONOMIE i) – LES BIENS"— Transcription de la présentation:

1 4) – REPRESENTATION DE L’ECONOMIE i) – LES BIENS
Guilenia Consulting mars 2014 Economie publique – lap formation continue

2 4-1) – REPRESENTATION DE L’ECONOMIE
INTRO INTRO – HISTOIRE ECONOMIE PUBLIQUE Fiscus et Aerarium, lever de l’impôt, financer les dépenses, créer l’appareil administratif financier, Etats généraux de 1789, citoyenneté et droits civiques, Le droit et l’économie/L’économie et le droit 2) UNE SOCIETE AVEC OU SANS ETAT 2-1) Une société sans droit et sans Etat ou l’état de nature 2-2) Réduire la perte sociale par la mise en place d’une anarchie ordonnée 2-3) Le Contrat social 2-4) La théorie de la domination 3) CONTRAT SOCIAL VERSUS THEORIE DE LA DOMINATION 3-1) Quelle théorie explicative historique 3-2) Quelle est la raison d’être des Etats actuels ? 3-3) Théories positive et normative 4) REPRESENTATION DE L’ECONOMIE 4-1) Représentation de l’économie i) – Les biens ii) – Les consommateurs iii) – La production/Les producteurs 4-2) Equilibre général (de marché) / propriété privée 4-3) Economie publique, Analyse de l’interaction sociale i) –Les deux théorèmes de l’économie du bien-être Le théorème du 2nd rang La justice sociale 5) De l’Etat gendarme à l’Etat providence i) – La pauvreté 6) Le budget de l’Etat CONCLUSION 09/04/2017 Guilenia Consulting

3 4-1) – REPRESENTATION DE L’ECONOMIE
i) – LES BIENS En économie et en comptabilité, un bien est une chose utilisable pour combler un besoin ou un désir. Plus, couramment, le bien est considéré comme une chose physiquement tangible, par opposition à un service qui est intangible. Un bien peut faire l’objet d’une appropriation par un individu, et sur lequelle le droit de propriété est donc applicable ou pertinent. Une cession de propriété peut alors être appliquée aux biens. La notion qui rassemble celle de bien et de service est la commodité. En micro-économie, la notion de bien recouvre les deux notions de bien et de service. 09/04/2017 Guilenia Consulting

4 4-1) – REPRESENTATION DE L’ECONOMIE
– LES BIENS BIEN ET DEMARCHE ECONOMIQUE Une première différenciation entre les biens que nous venons d’évoquer concerne la démarche économique qui cherche à les analyser. Les biens en comptabilité Historiquement, c’est la comptabilité qui développe un modèle –très rudimentaire à l’origine pour l’enregistrement des biens matériels que les Hommes possèdent. L’idée est toujours celle de la mesure de la richesse à partir de la diversité et de la quantité des objets qu’il possède. La gestion des biens acquis et vendus sous un compte appelé « stock » montre que le substrat matériel est nécessaire. En fait, c’est la démarche comptable qui ne cherche pas à décrire fidèlement les biens présents dans l’économie : la quête de la valeur ajoutée n’a nullement besoin d’une autre distinction. Elle a toutefois le mérite de séparer clairement les biens facteurs de production d’une entreprise (intrant), de ses biens produits (bien de consommation). 09/04/2017 Guilenia Consulting

5 4-1) – REPRESENTATION DE L’ECONOMIE
– LES BIENS BIEN ET DEMARCHE ECONOMIQUE Comptabilité nationale La comptabilité nationale, née seulement au milieu du XXe siècle, a une vision dualiste des biens économiques : les tableaux économiques séparent les produits de l’économie en biens, qui sont matériels, et en services, qui sont immatériels. Cette distinction a, là encore, un but comptable : la séparation bien/service s’adapte avec les trois secteurs de l’économie : primaire et secondaire d’une part, tertiaire d’autre part. On comprend que l’on veuille savoir au sein d’un système économique d’où provient la majorité de la valeur ajoutée constituante du PIB. Cette distinction, intuitive et souvent vue comme ultime, n’est en réalité pas retenue en économie appliquée. 09/04/2017 Guilenia Consulting

6 4-1) – REPRESENTATION DE L’ECONOMIE
– LES BIENS LES BIENS EN MICRO ECONOMIE La micro économie regorge de définitions pour savoir ce qu’est un bien. Nous essaierons de synthétiser les différents rapports. Du besoin économique au bien de consommation L’existence d’un bien économique répond toujours à un besoin d’un ou plusieurs individus de l’économie. Dans ce cadre, on nomme l’individu : consommateur, ou son groupe : ménage. L’assouvissement de ces besoins est procuré par la consommation d’un bien appelé bien de consommation. Ce type de bien s’oppose au bien de production, utilisé dans un processus de fabrication, mais la distribution est parfois absconse –ex. : un composant électronique diffère selon qu’il est vendu à un consommateur ou à une entreprise d’électroménager –ex. : ampoule LED. Le bien de consommation est souvent en quantité relativement abondante ou au moins supérieur à 1. Dans le cas contraire, on parle de bien non-reproductible –ex. : œuvre d’art. Il est également convenu que chaque bien économique constitue un marché propre, c’est-à-dire qu’il existe une demande et une offre pour chaque bien, équilibrées par un prix strictement supérieur à 0. Les biens économiques s’opposent aux biens libres, que l’on trouve gratuitement et en abondance –comme le soleil, l’air, l’eau dans certaines régions… En réalité, les biens libres ne répondent pas aux forces du marché, car ils sont naturellement en équilibre –le soleil et la lune nous éclairent tour à tour, sans contrainte apparente. Mais un jour ils peuvent devenir bien de consommation et répondre à la logique d’un marché, à titre d’exemple pessimiste, l’air s’il devient trop pollué, et déjà l’eau… Les deux dernières distinctions sont hors champ d’analyse standard. 09/04/2017 Guilenia Consulting

7 4-1) – REPRESENTATION DE L’ECONOMIE
– LES BIENS LES BIENS EN MICRO ECONOMIE Théorie du consommateur Un bien de consommation étant défini, la théorie conduit à la formulation par le consommateur d’une demande positive (D) et non-nulle pour ce bien (B) : il s’agit de la quantité désirée pour un prix donné. D = ∑B N(1…….n) On suppose que les biens sont divisibles, c’est-à-dire que leurs quantités décrivent l’ensemble des nombres continus (ensemble R) et pas seulement les entiers naturels (ensemble N). Cela peut parfois poser problème, car tous les biens ne sont pas divisibles –on ne peut pas avoir 1,56 automobiles, mais pour simplifier, on étend le domaine de définition des quantités sur l’ensemble continu que l’on ramène après l’avoir étudié à un ensemble discret. D = ∑B R(1…..r) On dit qu’un bien est typique si, quand le prix du bien augmente, le consommateur en demande une quantité moindre. On dit que le bien est a typique, quand le prix du bien augmente, le consommateur en demande une plus grande quantité –ex. : un bien de luxe, tel un parfum ou une montre en or… Typique : P↑ D↓ A typique : P↑ D↑ On dit qu’un bien est normal si, à prix constant (P), quand les revenus du consommateur augmentent, il désire acheter plus ce bien. On dit que le bien est inférieur si, quand les revenus augmentent, le consommateur veut en acheter moins. Bien normal : P≈ R↑ D↑ Bien inférieur : P≈ R↑ D↓ 09/04/2017 Guilenia Consulting

8 4-1) – REPRESENTATION DE L’ECONOMIE
– LES BIENS LES BIENS EN MICRO ECONOMIE Théorie du consommateur Le consommateur ne se contente pas d’un seul bien : supposons qu’il en existe au moins un deuxième. Les deux biens que nous désignons par B1 et B2 peuvent avoir une certaine substituabilité, c’est-à-dire que leurs quantité sont liées pour ce consommateur. Si quand le prix de B2 augmente, le consommateur réduit sa demande de B1, on dit que les biens sont des biens complémentaires. Si quand le prix de B2 augmente, le consommateur augmente sa demande de B1, on dit que les biens sont des subsituts bruts (ou par abus biens substituables). Biens complémentaires P(B2)↑ D(B1)↓ Biens substituables P(B2)↑ D(B1)↑ Ces six appellations n’ont qu’une portée didactique, la réalité est tout autre et combine des effets variés (effet revenu, effet substitution, effet King, effet Giffen, effet Veblen…). Des développements théoriques permettent de préciser ces élasticités et de détailler ces phénomènes. 09/04/2017 Guilenia Consulting

9 4-1) – REPRESENTATION DE L’ECONOMIE
– LES BIENS LES BIENS EN MICRO ECONOMIE Théorie du producteur La théorie du consommateur ne précise pas vraiment d’où proviennent les biens de consommation : soit ils sont déjà présents dans l’économie, soit ils sont produits par une firme. Le schéma de la firme est assez simple, elle utilise des facteurs (ou inputs) qui sont souvent résumés par le seul travail (L), mais qui peuvent aussi être d’autres biens de production. On appelle capital (K) toute machine ou instrument utilisé dans le processus de production et qui n’est pas détruit. On appelle bien consomptible /fongible (F) un bien qui au cours du processus de production est entièrement détruit –ex. : l’essence utilisée pour faire tourner une machine. La production du bien final (Q) par l’entreprise dite output, est alors représentée par une fonction de production, combinaison d’au moins un de ces trois facteurs : Q=ƒ(L, K, F) où Q est le bien produit, L le travail (labour en anglais), K le capital et F le bien fongible. 09/04/2017 Guilenia Consulting

10 4-1) – REPRESENTATION DE L’ECONOMIE
– LES BIENS LES BIENS EN MICRO ECONOMIE Typologie au sens de Samuelson Paul Samuelson propose une classification théorique très simples des biens économiques, en comparant deux principes. Le principe de rivalité : plusieurs agents économiques ne peuvent pas utiliser simultanément, le même bien -il est alors rival Le principe d’exclusion : l’usage du bien par un agent économique peut toujours être empêché -il est alors exclusif ou excluable En combinant ces deux principes, on obtient deux dénominations élémentaires : EXCLUSIF NON-EXCLUSIF RIVAL Bien privatif pur : bien privé Bien collectif impur : bien commun NON-RIVAL Bien privatif impur : bien club Bien collectif pur : bien public 09/04/2017 Guilenia Consulting

11 4-1) – REPRESENTATION DE L’ECONOMIE
– LES BIENS LES BIENS EN MACRO ECONOMIE L’essence même de la macro économie est l’agrégation. Elle synthétise tous les biens existants comme un seul et unique bien fictif et recourt rarement à la distinction de la comptabilité nationale. Par construction successive, on peut tout à fait affiner un modèle macro économique et introduire un groupe de biens jusqu’à retomber sur la précision micro économique. MODELE IS-LM (Investments&Savings – Liquidity preference&Money supply) Par définition, le modèle IS-LM décrit une économie fermée, c’est-à-dire n’échangeant pas avec le reste du monde. Il existe dans cette économie un stock initial de biens économiques appelé capital initial (K0). Hérité du passé, ce capital est directement utilisé par les entreprises (souvent agrégées en une firme monopolistique) ou combiné au travail des salariés (N). Il permet de produire une quantité Y de biens économiques. Il s’agit de la transformation standard par la fonction de production de l’économie qui s’écrit Y = f(K0, N), résumé par Y=f(N) Le bien produit qui constitue l’offre (O) est alors vendu sur son marché (M) face à la demande (D) tripartie : 1-Les ménages de l’économie veulent consommer une quantité C de ce bien qui est, donc, un bien de consommation 2-Le gouvernement achète pour l’optimalité de l’économie une quantité G de ce bien qui est, aussi, un bien public 3-Les entreprises veulent elles aussi réutiliser une partie de la production future. Elles en demandent une quantité I, le bien est donc aussi un bien d’investissement. Il s’agit de la démonstration intuitive de l’équation définissant la courbe IS représentative du marché des biens : Y=C + I + G 09/04/2017 Guilenia Consulting

12 4-1) – REPRESENTATION DE L’ECONOMIE
– LES BIENS LES BIENS EN MACRO ECONOMIE MODELE IS-LM (Investments&Savings – Liquidity preference&Money supply) – suite… Comme il s’agit d’un marché unique, le bien est vendu au même prix pour tous noté P. Ex. : pour un pays européen, ce prix peut par exemple être l’IPCH (indice des prix à la consommation harmonisé). Pour les Etats-Unis, on peut penser au PPI (Producer Price Index) qui remonte jusqu’en 1891. Le modèle contient aussi trois autres biens tout à fait singuliers qu’il convient de mentionner : 1-La monnaie est un second bien, offert par la banque central –gouvernement, et destiné aux ménages et aux entreprises. Elle permet la simplification des échanges dans la mesure où les biens ont des natures diverses. Il est vrai qu’ici, il s’agit d’un paradoxe, car pour le bien unique tel qu’il est défini, échanger des quantités ne poserait pas vraiment de problèmes, mais l’agrégation des biens ne correspond qu’à une image et la monnaie reste un bien économique particulier. Dans la mesure où la monnaie devient une unité de compte, son prix est posé égal à 1 et son offre est rigide. 2-Le titre financier est un troisième bien qui est souvent synthétisé par une obligation courte négociée sur son marché au prix R appelé taux d’intérêt (rate of interest). Une somme d’argent –de monnaie S placée aujourd’hui rapportera (1+R) euros à la période suivante. Dans le modèle, les ménages arbitrent entre détenir de la monnaie non rémunérée et détenir ce titre (épargner), ce qui influe sur les variables économiques. On peut tout à fait introduire d’autres titres financiers comme les actions. 3-Le travail, enfin, est un bien qui se négocie sur un marché au prix W (salairewage). Comme pour la monnaie, l’offre de travail est considérée comme rigide : c’est le nombre maximum de travailleurs dans l’économie. 09/04/2017 Guilenia Consulting

13 4-1) – REPRESENTATION DE L’ECONOMIE
– LES BIENS LES BIENS EN MACRO ECONOMIE MODELE IS-LM (Investments&Savings – Liquidity preference&Money supply) – suite… C’est le traitement de ses utilités relatives, c’est-à-dire la consommation de ressources rares ou non, qui permet au système économique de maintenir son existence et son projet sociétal, dans un environnement déterminé et en évolution ; ceci entraîne la production de « déchets » divers qui sont autant de ressources pour d’autres éléments-systèmes de cet environnement économique, sinon ce sont des nuisances… La question de l’équilibre de ce système et celle de son environnement sont, donc, vitales et complexes, donc jamais garanties. Ainsi, l’économie devient l’étude des économies réelles, celle des systèmes existants, dont principalement les êtres humains et leurs diverses formes de société. 09/04/2017 Guilenia Consulting

14 4-1) – REPRESENTATION DE L’ECONOMIE
INTRO INTRO – HISTOIRE ECONOMIE PUBLIQUE Fiscus et Aerarium, lever de l’impôt, financer les dépenses, créer l’appareil administratif financier, Etats généraux de 1789, citoyenneté et droits civiques, Le droit et l’économie/L’économie et le droit 2) UNE SOCIETE AVEC OU SANS ETAT 2-1) Une société sans droit et sans Etat ou l’état de nature 2-2) Réduire la perte sociale par la mise en place d’une anarchie ordonnée 2-3) Le Contrat social 2-4) La théorie de la domination 3) CONTRAT SOCIAL VERSUS THEORIE DE LA DOMINATION 3-1) Quelle théorie explicative historique 3-2) Quelle est la raison d’être des Etats actuels ? 3-3) Théories positive et normative 4) REPRESENTATION DE L’ECONOMIE 4-1) Représentation de l’économie i) – Les biens ii) – Les consommateurs iii) – La production/Les producteurs 4-2) Equilibre général (de marché) / propriété privée 4-3) Economie publique, Analyse de l’interaction sociale i) –Les deux théorèmes de l’économie du bien-être Le théorème du 2nd rang La justice sociale 5) De l’Etat gendarme à l’Etat providence i) – La pauvreté 6) Le budget de l’Etat CONCLUSION 09/04/2017 Guilenia Consulting


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