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COMPRENDRE POUR MIEUX AGIR

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Présentation au sujet: "COMPRENDRE POUR MIEUX AGIR"— Transcription de la présentation:

1 COMPRENDRE POUR MIEUX AGIR
CONFERENCE DE M. AZIZ JELLAB, IGEN LUTTER CONTRE LE DECROCHAGE SCOLAIRE : COMPRENDRE POUR MIEUX AGIR Mardi 13 Mai 2014, 9 h-12h LYCEE VOLTAIRE Action co-financée par le FSE

2 Du décrochage au raccrochage scolaire. Enjeux
sociaux et politiques éducatives pour une école de la persévérance Aziz JELLAB, IGEN

3 Les jeunes « décrocheurs » ont souvent été en difficulté à l’école, voire en échec scolaire et la plupart du temps, ils ont « décroché » en cours de formation. Le décrochage est devenu une « affaire d’Etat » mais aussi et de plus en plus, une problématique prise en charge par les collectivités locales. Cela a plusieurs conséquences. Une enquête menée auprès d’anciens élèves de LP ayant abandonné en cours de formation

4 Enjeux et points de tension
- L’allongement de la durée de scolarisation a rendu plus probable le risque de décrochage - Un système éducatif remis en cause dans ses missions Le décrochage scolaire interroge le fonctionnement du système éducatif. En effet, si des causes extra-scolaires sont parties prenantes des ruptures scolaires, celles-ci dépendent aussi apprentissages et des difficultés cognitives éprouvées par une partie des élèves. Ces difficultés ne relèvent pas des seules capacités intellectuelles mais mettent en jeu la question du sens de l’école et des savoirs. Une difficile définition de ce qu’est le décrochage scolaire. Abandon ? Rupture scolaire ??? La « rupture scolaire » induit la possibilité de voir le « rejet réciproque » de l’école par une partie des élèves et de ceux-ci par l’institution.

5 Leclercq et Lambillotte proposent une définition intéressante : « Le décrochage est un « processus progressif de désintérêt pour l’école, fruit d’une accumulation de facteurs internes et externes au système scolaire » (Leclercq, Lambillotte 1997).

6 Plusieurs circulaires et instructions ministérielles : le décrochage se substitue à la thématique de l’échec scolaire; La circulaire du 8 mars 2012 a prévu la mise en place des réseaux « FoQualE » (Formation-Qualification-Emploi) qui, se substituant aux anciens réseaux « Nouvelle chance », doivent apporter une solution aux jeunes dans tous les territoires (circulaire du 29 mars 2013, parue au BO N° 14 du 4 avril 2013). L’objectif de la nation : Le Code de l’Education (article D et L ), suite au décret du 31 décembre 2010, fixe le niveau de qualification minimal que tout élève ou apprenti doit atteindre à savoir un baccalauréat général ou un diplôme à finalité professionnelle, enregistré au répertoire national des certifications professionnelles, classé au niveau IV ou V de la nomenclature interministérielle des niveaux de formation. La notion de « parcours » prime sur la construction du projet de l’élève ou du jeune

7 La prévention vaut au moins tout autant que la lutte contre le décrochage : de la MGI à la MLDS
… Et les Groupes de prévention du décrochage scolaire (GPDS) remplacent les Groupes d’aide à l’insertion (GAIN). Le bilan de la lutte contre le décrochage est largement mitigé

8 Quelques régularités observées :
Répartition par tranche d’âge des décrocheurs : Tranche d’âge 16 ans : 24 % 17 ans : 19 % 18 ans : 22 % 19 ans : 19 % 20 ans : 10 % 21 ans et plus : 6 % Répartition par cycle scolaire d’origine Origine Répartition PREMIER CYCLE : 17,1% SECOND CYCLE GT : 28,2% SECOND CYCLE PRO : 49,0% Autre (enseignement spécialisé, classe d’accueil…) : 5.8%

9 L’âge des élèves Le décrochage s’accroît avec l’âge. Captifs à l’école primaire, des élèves s’éloignent progressivement des apprentissages scolaires au fur et à mesure de leur développement. Le genre Toutes les statistiques montrent que les garçons sont plus exposés au décrochage scolaire que les filles. Les conditions économiques et sociales et la précarité de certaines familles Si des exemples viennent indiquer que, même dans des milieux familiaux plutôt favorisés, le processus de décrochage d’élèves peut s’installer, les conditions économiques ont des effets sur les rapports de l’élève à l’école et aux apprentissages.

10 L’âge des élèves Le décrochage s’accroît avec l’âge. Captifs à l’école primaire, des élèves s’éloignent progressivement des apprentissages scolaires au fur et à mesure de leur développement. Le genre Toutes les statistiques montrent que les garçons sont plus exposés au décrochage scolaire que les filles. Les conditions économiques et sociales et la précarité de certaines familles Si des exemples viennent indiquer que, même dans des milieux familiaux plutôt favorisés, le processus de décrochage d’élèves peut s’installer, les conditions économiques ont des effets sur les rapports de l’élève à l’école et aux apprentissages.

11 Un problème préoccupant et notamment chez les 15-19 ans
"Préoccupant". C’est l’adjectif employé par un rapport publié aujourd’hui par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) pour qualifier la situation des "décrocheurs" français depuis 15 ans. Qui sont les décrocheurs ? Ce sont ces collégiens, lycéens et étudiants qui quittent les bancs de l’école sans le moindre diplôme en poche – compromettant gravement leurs perspectives de trouver un emploi.

12 Les assises de la réussite éducative du 15 mai 2013
Les assises de la réussite éducative, qui se sont déroulées le 15 mai 2013 à l’initiative de la ministre déléguée à la réussite éducative, ont consacré plus que l’existence de ces programmes de lutte contre le décrochage : elles ont reconnu leurs apports dans le cadre des politiques sociales tournées vers les plus jeunes et leurs familles.

13 Une pluralité de facteurs externes et internes favorisent le décrochage scolaire… mais un phénomène récurrent, l’absence de sens donné aux études Un signe annonciateur à interroger : l’absentéisme

14 Le décrochage cognitif
Cet aspect est souvent sous-estimé mais il renvoie fortement au repérage et à la prévention. Ainsi, dès le premier degré, des élèves peuvent être présents en cours, assidus, sans pour autant être entrés dans les apprentissages ni dans l’accrochage scolaire. Présents-absents, ils peuvent se faire reconnaître dans l’école mais oublier dans la classe, s’extrayant discrètement des apprentissages et s’éloignant progressivement des acquis.

15 Repenser les dispositifs et les actions en procédant par leur évaluation systématique
Exemple : Le bilan des dispositifs-relais La vraie difficulté et la principale faiblesse du fonctionnement actuel restent le retour dans l’établissement d’origine ou dans un autre établissement. Dans les deux cas, l’élève n’est pas ou n’est plus attendu et son accueil n’est pas préparé.

16 Il faut travailler sur les contenus d’apprentissage pour assurer la continuité école-collège et collège-lycée Il faut réduire les décisions d’exclusion pour réduire le décrochage Il faut fonder un véritable partenariat avec les associations complémentaires de l’école : l’ouverture de l’école ne signifie pas la perte de ses objectifs et de ses missions Repenser l’évaluation des élèves : la violence de la note

17 Les préconisations des inspections générales (rapport 2013)
1. Fiabiliser les données relatives à l’absentéisme dans le premier degré, l’enseignement sous contrat et les DOM. 2. Fixer la règle du décompte des ½ journées d’absence et du suivi des absences dans le premier degré. 3. Intégrer le suivi des absences dans les dialogues de gestion locaux. 4. Élaborer un plan régional de réduction des sorties précoces. 5. Revoir le fonctionnement pédagogique, organisationnel et GRH des dispositifs-relais

18 6. Évaluer les dispositifs LATI (Lieu d’accueil temporaire individualisé) et ESPI (Etablissement scolaire public innovant) en vue de leur généralisation. 7. Définir les missions de la MLDS, ses moyens et sa pérennisation. 8. Mettre en place un suivi longitudinal des élèves pris en charge dans les dispositifs. 9. Adopter systématiquement une prise en charge globale du décrocheur afin de répondre aux facteurs de son décrochage dans le cadre des contrats d’objectifs et des projets d’établissement. 10. Généraliser le tutorat dans le second cycle et former les personnels tuteurs. 11. Promouvoir au niveau de l’EPLE ou de la circonscription les démarches d’alliances éducatives pour faire travailler ensemble les différents professionnels de l’éducation nationale, des collectivités locales et des associations dans le cadre du projet éducatif territorial.

19 12. Former les personnels : de direction, d’inspection, DGESCO, enseignants et d’éducation au repérage du décrochage. 13. Accompagner les personnels de direction dans la mise en place dans les EPLE de protocoles de prise en charge conjointe des élèves en rupture (quelle que soit le type de rupture). 14. Mettre en place un plan national d’amélioration de la prise en charge des élèves allophones, sortant de SEGPA et des ULIS. 15. Mobiliser les corps d’inspection pour guider l’évolution des pratiques pédagogiques et la mise en oeuvre du parcours individuel d’information. 16. Poursuivre la réflexion relative à l’évaluation des élèves et évaluer les expérimentations des « classes sans note ». 17. Généraliser et accompagner les outils proposés par l’ONISEP.

20 Conclusion générale et propos engagés
Le décrochage scolaire, entre injustice sociale et interrogations éthiques Le décrochage et l’orientation non choisie ou mal choisie : une relation à repenser Réinterroger la relation enseignement/apprentissage

21 Pour raccrocher les élèves et les jeunes, les chercheurs comme les professionnels de terrain doivent d’abord penser les outils avec lesquels ils pensent (Bourdieu, 1982). Un système scolaire est juste quand il se préoccupe du sort des élèves plus faibles. Repenser la nature du partenariat et sortir d’une division morale du travail Penser la prévention : de l’importance de l’identification des signes annonciateurs

22 Deux entrées pratiques : la co-éducation et l’accompagnement
La nécessité d’évaluer les actions L’évaluation de l’ensemble des dispositifs d’accompagnement à la scolarité et plus largement de réussite éducative est d’autant plus nécessaire que ces actions sont à présent intégrées à une politique sociale généralisée à l’ensemble du pays. En tout état de cause, l’évaluation doit être perçue comme un instrument de régulation politique ; pour cela, il est nécessaire qu’elle soit prévue dès la programmation des actions et que les acteurs puissent intervenir dans le processus évaluatif (Genelot, Suchaut, 2001). L’évaluation externe demeure un outil pertinent à condition d’adapter sa méthodologie au contexte particulier que constitue cet objet d’étude. Penser la persévérance scolaire Penser à généraliser les « bonnes pratiques »

23 Merci pour votre attention


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