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1 MORGAN, HABIB, SALINIER ROLLAND, PLAZA, et le rapport RINGUARD.

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1 1 MORGAN, HABIB, SALINIER ROLLAND, PLAZA, et le rapport RINGUARD

2 2 MORGAN La dyslexie a été découverte voilà un siècle. Le 7 novembre1896, le Dr Pingle Morgan décrit dans le British Médical Journal le cas "d'un garçon intelligent de 14 ans, incapable d'apprendre à lire. D'après son instituteur, il serait le meilleur élève de l'école, si l'instruction était entièrement orale". Telle est la particularité du dyslexique. Il présente des difficultés dans l'apprentissage du langage écrit, et dans la compréhension et l'utilisation de ce langage écrit, en dépit d'une intelligence, d'une affectivité et de capacités sensorielles normales. Des dyslexiques célèbres, et non des moindres, ont marqué leur passage dans l'histoire : Auguste Rodin, le sculpteur, Hans Andersen, le conteur, Thomas Edison et Albert Einstein !

3 3 BELLONE (rapport d'une conférence de M. HABIB) Déficit spécifique de l’apprentissage du langage écrit, probablement constitutionnel avec une forte composante génétique. Ce trouble ne doit pas être explicable par une pathologie sensorielle, neurologique, sociale, éducative, psychiatrique, etc.

4 4 SALINIER ROLLAND Trouble spécifique durable d’apprentissage de la lecture. - Elle se caractérise par une déviance permanente des stratégies de lecture, les performances restant significativement en deçà de ce qui est attendu pour l’âge et l’intelligence de l’enfant. - Elle n’est pas simple retard d’acquisition, elle n’est pas secondaire à un trouble sensoriel, à un trouble moteur, à un désordre affectif, à un retard mental ou à un défaut de scolarisation. - Elle entraîne un véritable handicap, se pérennise à l’âge adulte. Elle est due à une atteinte structurelle des mécanismes neurologiques de la lecture.

5 5 PLAZA Les troubles du langage écrit peuvent être qualifiés de spécifiques ou de non spécifiques. Ils ne sont pas spécifiques (a) lorsqu'ils apparaissent chez des enfants qui présentent des retards de développement dus à des déficiences intellectuelles, à des troubles neuropsychologiques d'étiologie cérébrale, sensorielle ou métabolique, à des troubles psychopathologiques sévères, ou (b) lorsqu'ils sont associés à une sévère déprivation sociale et culturelle. Ils sont spécifiques lorsqu'ils apparaissent chez des enfants qui ne présentent ni déficience intellectuelle, ni problèmes psychopathologiques, ni trouble sensoriel, ni déprivation socio-culturelle.

6 6 RINGUARD On désigne ici sous le terme "dyslexiques" les enfants qui présentent un échec massif et persistant en lecture en dépit de l'absence des facteurs pénalisants (univers familial, retard mental, troubles affectifs, troubles sensoriels). On désigne sous le terme "dyslexie" un trouble spécifique et durable de l'acquisition puis de l'utilisation du langage écrit. Lors de l'évolution, on observe, non pas un simple décalage dans les acquisitions, mais une déviance.

7 7 MAIS ATTENTION La dyslexie = « la mal-lecture » ? De nombreuses recherches dans le domaine psycho-pédagogique ont essayé de mieux comprendre les spécificités de la lecture et ont abouti à ce que des chercheurs nient l'existence de la dyslexie ou pour le moins la considèrent comme une notion douteuse. Ils caractérisent les mauvais lecteurs par trois sortes de déficits : - au niveau technique : ils sont à la fois mauvais décodeurs de mots, mauvais explorateurs de textes ; - au niveau stratégique : ils n'ont pas bien saisi la double nature de l'acte de lire, de décoder-identifier des mots et explorer-questionner le contenu des phrases et des textes. Ils ne savent pas combiner ces deux opérations contrastées ; - au niveau culturel : ils expriment une vision essentiellement utilitariste de la lecture et ne semblent pas avoir intégré sa dimension symbolique. Ils démontrent par ailleurs qu'il n'existe quasiment pas de "vrais dyslexiques" si l'on retire les enfants en échec en lecture qui ont : - un âge mental légèrement inférieur à 6 ans à l'entrée du C.P. - une intelligence verbale plus ou moins insuffisante - des difficultés cognitives dans des tâches particulières - une élaboration du langage incertaine - des difficultés psychologiques légères (affectives, relationnelles) - un environnement socio-culturel assez peu stimulant - des conditions pédagogiques plutôt médiocres.

8 8 Définition DSM IV *: La dyslexie est une difficulté à apprendre à lire en dépit : d’une intelligence suffisante d’un enseignement classique d’une intégrité des fonctions auditives d’une intégrité des voies neurologiques de facilités socio-culturelles Description des troubles : La lecture orale est difficile, voire pénible ; Erreurs de lecture, omissions, inversions, confusions, ajouts. Notons que tout enfant peut présenter ces différents stades, l’enfant dyslexique, lui, stagne sur ces stades. Il y a principalement deux types de troubles dyslexiques. Le premier concerne le processus de décodage (transcodage progressif des unités graphiques en unités phonétiques correspondantes) : on parle alors d'un trouble du processus d'assemblage. Le second est lié à la reconnaissance globale du mot (il y a toute une série de mots que l'on reconnaît directement), signe d'une difficulté au niveau du processus d'adressage.

9 9 Dans la plupart des cas, les enfants font des erreurs au niveau des deux processus. De plus rares enfants présentent plus spécifiquement une perturbation du processus d'adressage: au début de leur scolarité, tout s'est passé "normalement", mais vers la 3ème, 4ème année primaire, leur lecture reste fort syllabée et ils commettent énormément d'erreurs sur les mots irréguliers, même très fréquents (le/les, et/est,...). Epidémiologie : Première année scolaire : 25 % Ensuite : 10 % Mais, ATTENTION ! Diagnostic and Statistical Manual – Revision 4 est un outil de classification américain pour définir les troubles mentaux.troubles mentaux Quand s’inquiéter ? Une dyslexie peut être suspectée dès février, mars de la première année (et c'est à ce moment qu'idéalement, il faut consulter). Chez un certain nombre d'enfants, un déficit dans l'installation des habilités phonologiques ou métaphonologiques (*) laisse pronostiquer plus tôt encore un risque important de difficultés d'ordre dyslexique.

10 10 Trouble spécifique de la lecture La caractéristique essentielle est une altération spécifique et significative de l'acquisition de la lecture, non imputable exclusivement à un âge mental bas, à des troubles de l'acuité visuelle à une scolarisation inadéquate. Les capacités de compréhension de la lecture, la reconnaissance des mots, la lecture orale et les performances dans les tâches nécessitant la lecture, peuvent, toutes, être atteintes. Le trouble spécifique de la lecture s'accompagne fréquemment de difficultés en orthographe, persistant souvent à l'adolescence, même quand l'enfant a pu faire quelques progrès en lecture. Les enfants présentant un trouble spécifique de la lecture ont souvent des antécédents de troubles de la parole ou du langage. Le trouble s'accompagne souvent de troubles émotionnels et de perturbations du comportement pendant l'âge scolaire. Dyslexie de développement Retard spécifique de lecture Classification internationale des maladies (CIM-10) par l’OMS

11 11 À la suite de toutes ces tentatives de définitions, il a bien fallu reconnaître qu’il pouvait exister plusieurs approches qui ne se contredisaient pas mais qui pouvaient se compléter.


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