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DE LA POPULATION JUVENILE

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Présentation au sujet: "DE LA POPULATION JUVENILE"— Transcription de la présentation:

1 DE LA POPULATION JUVENILE
L’ADOLESCENCE Séminaire Ateliers de Formation/Recherche SUR LA SANTE MENTALE ET LA SOCIALISATION DE LA POPULATION JUVENILE Tamda/ UMMTO du 17 au 19 MAI 2011 Dr AMIRECHE Rabah.

2 1/Développement psycho affectif.
Phase de crise par excellence au cours du développement de l’individu, l’adolescence est marquée par : un bouleversement de l’équilibre précédemment acquis, celui de la période de latence. Celle-ci est marquée d’une part par le refoulement de toutes les représentations sexuelles et une mise en jeux de mécanismes de sublimation en particulier (investissement de l’énergie pulsionnelle dans des buts non sexuels tels la curiosité intellectuelle) ce qui rend cette période propice à la scolarisation ; l’avènement de la maturité génitale.

3 1/Développement psycho affectif.
APPROCHE HISTORIQUE L’adolescens est le participe présent du verbe latin adolescere qui veut dire « en train de grandir » ; c’est d’ailleurs le sens que lui donnèrent naguère le romains pour désigner les jeunes entre 7 et 30 ans. Si certains affirment que l’adolescence a toujours été une période repérable dans la vie d’un individu, avec ses caractéristiques propres à chaque époque (jusqu’à l’âge de 30 ans chez les romains), beaucoup pensent que l’adolescence telle que nous la concevons est un phénomène récent : « l’enfant passait directement et sans intermédiaires des jupes des femmes au monde des adultes… D’enfant, il devenait tout de suite un petit homme, habillé comme les hommes ou comme les femmes, mêlé à eux sans autre distinction que la taille… » (P.ARIES, 1969).

4 1/Développement psycho affectif.
Les variations collectives d’avance séculaire de l’âge pubertaire ne sont pas sans créer un problème de civilisation. En effet, l’avance séculaire de la date de la puberté, forme de jeunes gens à un âge où l’activité sexuelle est socialement réprimée, alors qu’il y a quelques siècles, le développement pubertaire était beaucoup plus tardif et coïncidait pratiquement avec l’entrée dans la vie professionnelle. De nos jours, l’âge des premières règles est donc plus précoce tandis que l’âge moyen d’entrée dans la vie professionnelle tend à être plus élevé : on peut dire que l’évolution physiologique prend le contre pied de l’évolution sociale, ce qui aboutit à distendre à l’extrême la période de l’adolescence.

5 1/Développement psycho affectif.
Avec l’éclairage de G.SCHMIT nous retenons avec Ph. MAZET trois périodes successives dans une perspective autant mythique qu’historique : à la période des sociétés dites primitives, l’adolescence n’est pas encore inventée. Le lieu du processus est le groupe plus que l’individu, les avatars du passage initiatique, les résultats positifs comme les ratés trouveront leur explication dans le groupe sociale. Il persiste des communautés où apparait cette référence au lien social. au contraire, la période de l’adolescence romantique exalte les thèmes d’idéal, de révolte, de violence du ressenti personnel, de déchirement entre le charnel et le spirituel. Le lieu du processus est la personne même de l’adolescent.

6 1/Développement psycho affectif.
la période actuelle est marquée par la vigueur de la structure familiale, concomitante de la quête de l’épanouissement individuel ; la famille se porte garante de l’accomplissement de son adolescent. L’adolescent qui était traditionnellement contestataire de l’ordre familial établi, devient « le champion de l’idéal familial, et les parents ses supporters ». dans cette perspective, la tentative de passage à l’âge adulte, de sortie de la famille, met en péril l’équilibre familial. Le lieu de la crise dans ce model est la famille.

7 1/Développement psycho affectif.
LA PUBERTÉ, UNE ÉTAPE INCONTOURNABLE Elle commence en principe avec la puberté (10 à 14 ans chez la fille par les premières règles ; 12 à 16 ans chez le garçon par les premières éjaculations) mais aussi: Soit chez des jeunes de 2 à 12 ans prépubères hypermatures ou vivant dans des conditions d’émancipation naturelles ; Soit chez des adultes confirmés qui se maintiennent dans des situations d’irresponsabilité, de questionnement, d’attente, de dépendance socio-familiale. Ce qui fait que la problématique des pubères peut se rencontrer chez des jeunes adultes jusqu’à 25 ans.  C’est une phase de conflits qui sont liés à plusieurs facteurs que nous passerons en revue et qui sont de trois ordres: biologique ; socioculturel ; psychologique. 

8 1/Développement psycho affectif.
La puberté, une étape incontournable Au niveau biologique Les changements démarrent dés la puberté et ce processus se confond avec l’avènement du corps d’adulte. Nous avons entre autres : un développement des organes génitaux et des caractères sexuel secondaires (pilosité, seins,…) ; premières érections, premières éjaculations, premières règles ; modifications trophiques générales : taille, muscles, hanches, …

9 1/Développement psycho affectif.
Au niveau Socioculturel Phénomène social, l’adolescent est un enfant en voie d’acquisition d’un statut social dont la durée est de plus en plus longue (études, niveau économique, dépendances…) ; Ce statut socioprofessionnel lui conférant une autonomie réelle. Comme phase de transition enfance-adulte, l’adolescence comporte en soi un travail de deuil dans ce processus de séparation-individuation, deuil lié à la perte des « objets infantiles ». Il y a renoncement à la dépendance affective des objets œdipiens que sont les parents. Il y a aussi un renoncement à « l’idéal mégalomaniaque infantile » que l’enfant projette sur ses parents par l’ouverture nécessaire à des objets externes et des idéaux extérieurs et par une meilleure perception de la réalité

10 1/Développement psycho affectif.
Au niveau Socioculturel La difficulté de réaliser un tel but est double car il lui faut en même temps s’inscrire dans un ordre antérieur à sa propre existence, répondre plus ou moins au projet-cadre fantasmatique de ses parents et d’autre part réaliser sa propre satisfaction. Cette dernière est la plus difficile car non prévue par les premières ; elle est source de la plus grande souffrance et malaises des adolescents. Elles s’expriment très souvent par le reniement puis la remise en cause des premières sous forme de transgressions diverses qui aboutissent toujours en conflits.

11 1/Développement psycho affectif.
Au niveau Socioculturel Le narcissisme à l’adolescence est également mis en rapport avec le narcissisme parental projeté sur l’enfant devenant potentiellement celui qui peut réaliser les fantasmes grandioses des parents, mais qui peut aussi se sentir très dévalorisé de ne pas les réaliser. Certaines dépressions à l’adolescence peuvent être directement comprises par rapport à ce dernier phénomène (la dépression d’infériorité et d’abandon). Depuis toujours, les adolescents ont tenté de se constituer en groupes plus ou moins cohérents que la société entière des adultes envie et craint en même temps.

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Au niveau Psychologique  On assiste à des phénomènes importants de maturation intellectuelle avec l’accès à la pensée formelle (J.Piaget), capable d’abstractions et de généralisation qui ouvre de nouveaux horizons à l’adolescent.  1/ Remaniement pulsionnel et des intérêts.  Une poussée pulsionnelle intense avec irruption de nouveaux désirs dans le domaine sexuel avec des conduites diverses visant à la fois la satisfaction ou la répression de ces désirs (rêveries, rêves…).

13 1/Développement psycho affectif.
Au niveau Psychologique La masturbation, seule activité sexuelle possible initialement s’accompagne de fantaisies/fantasmes incluant des personnes de l’entourage. D’autres conduites plus poussées peuvent se voir selon un faisceau de facteurs (facilitant, gênants) tels le flirt, les amours platoniques ou des passages à l’acte homo ou hétérosexuels… ; Avant la réalisation de rapports sexuels génitaux, on note une répression du désir empreintant soit une régression (satisfaction infantile des désirs) soit un ascétisme, une intellectualisation ou une sublimation.

14 1/Développement psycho affectif.
Au niveau Socioculturel Les relations avec l’entourage et l’environnement Sont empreintes des effets de la réviviscence du conflit Œdipien. Face à la culpabilité qui en résulte, l’adolescent tendra à s’extraire du milieu familial et à se soustraire de son emprise. Il le fera d’une manière d’autant plus spectaculaire et provocante qu’il se sentira d’avantage incapable d’y réussir pacifiquement.

15 1/Développement psycho affectif.
Au niveau Socioculturel La personne de l’adolescent, est confrontée à une série de questionnements. Préoccupations narcissiques vives : Qui suis-je ? Avec des stations prolongées devant le miroir, les soucis vestimentaires, l’introspection et les discussions diverses. Se définir est un but recherché à travers les conduites d’opposition et de nouvelles identifications intenses et labiles : emballement pour un professeur, une idole, emballements changeants pour l’entourage.

16 1/Développement psycho affectif.
L'identification, forme très importante de la liaison à un autre, vraisemblablement la plus originelle, est différente du choix d'objet (ce que nous entendons par relation d’objet est toute relation avec autrui qui se base sur un attachement affectif d’amour ou même d’amitié): si le petit garçon s'identifie à son père, Il veut être comme son père, s'il en fait un objet de son choix, il veut l'avoir, le posséder. Etre comme modifie le Moi d'après le modèle du père; avoir en soi ne rend pas nécessaire la modification.

17 1/Développement psycho affectif.
L’idéal du Moi, introduit dans sa seconde théorie de l’appareil psychique, est considéré par FREUD comme synonyme du Sur Moi ; sa fonction est ailleurs attribuée à une instance différente ou du moins particulière au sein du Sur Moi. Il est constitué sur le narcissisme primaire infantile, nourri des identifications œdipiennes notamment liées au fantasme de toute puissance projeté par les parents sur le devenir de leur enfant et des idéalisations du moment (sédiments des identifications de la période de latence). Chez le jeune, avant une structuration définitive, la force du SurMoi s’exerce sur le Moi en tant que pousse-réussite indiquant le but à atteindre : l’idéal du Moi.

18 1/Développement psycho affectif.
Car il y a lieu de retenir qu’en matière de comportements, le primum movens de l’agir chez un jeune reste en grande partie la recherche du plaisir. D’autres mécanismes de défense sont mis en jeux selon Anna FREUD, qui caractérisent cette période Ascétisme : Refus variable en intensité et forme de tout ce qui peut apporter un plaisir (anorexie…) ; Intellectualisation : il y a ici reconnaissance des motions pulsionnelles (désirs) mais sont alors traduits en langage intellectuel en abstraction et concepts : le mot tue la chose.

19 1/Développement psycho affectif.
Le vécu de l’adolescent, dans l’espace physique Comme il se sent trop petit psychiquement dans une enveloppe corporelle en pleine expansion, l’adolescent aura tendance à percevoir de façon assez bizarre l’espace physique dans lequel, il n y a pas si longtemps, il baignait heureux. En effet, qu’il s’agisse de son lieu de vie, la maison, la chambre, le lieu où il mange, où il travaille... tous ces lieux vont « rétrécir » proportionnellement à la vitesse à laquelle la croissance naturelle de son corps va l’exposer de façon plus ou moins brutale.

20 1/Développement psycho affectif.
Le vécu de l’adolescent, dans l’espace temps Rien ne peut véritablement se concevoir dans la durée chez les individus les plus impulsifs, l’espace temps est comme « rétréci » à l’extrême. Un surplus de sollicitation non assimilable immédiatement amène très vite des conduites explosives à la limite de la rupture. Beaucoup ont stigmatisé une perturbation chez l’adolescent du schéma temporel : il semble que chez ces jeunes, l’avenir n’existe pas et qu’ils vivent dans un présent d’une minceur extrême où tout doit être résolu dans l’instant. (POROT & COUDERT).

21 2/ crise d’originalité et conduites à risque.
La crise d’originalité juvénile. Appelée ainsi en raison de l’imprévisible résultat au sortir de la période adolescente d’un sujet totalement neuf ayant des ressemblances avec d’autres mais possédant toujours et infailliblement son originalité. Tel est l’être humain, original. Cette crise sous-entend d’abord que l’adolescent lui-même se cherche, se jauge, se découvre, il est donc en partie dupe de sa propre évolution, tant la transformation est rapide, profonde, imprévisible par lui. Même dans le malaise, cet adolescent cherche comme par défi son originalité comme une caricature de sa liberté, de son indépendance d’être, de son pouvoir de résistance aux autres. Une façon de laisser sa marque de fabrique dans le temps comme dans l’espace qu’il occupe.

22 2/ crise d’originalité et conduites à risque.
La crise d’originalité juvénile. Enfin, il provoque les adultes autour de lui, à la fois pour reconnaître et jauger leur propre regard sur lui, comme image de référence, et aussi pour les tester dans leurs limites symboliques, en tester la solidité, la validité. C’est l’instabilité des comportements qui prévaut dans cette originalité : le sommeil devient plus fragile, souvent le jeune dort moins, se couche tard, préfère les sommeil matinal. Des périodes d’insomnie presque complète peuvent inquiéter l’entourage ; suivies de périodes d’hypersomnies.

23 2/ crise d’originalité et conduites à risque.
La crise d’originalité juvénile. Le caractère est fluctuant, versatile, impulsif et imprévisible. Il témoigne notamment d’un désir et d’une recherche permanente d’indépendance, d’autonomie, de liberté, de décision personnelle, en un mot une révolte contre les contraintes. Cette tendance à la remise en cause, parfois fulgurante d’allure délinquantielle de l’adolescent, des lois et des interdits des adultes (principe de réalité ou exigence de sacrifice des pulsions de chacun au profit de la sécurité de tous) n’est pas une révolte irrémédiable mais souvent une «expérimentation » de ces principes et de leurs viabilité. Cette expérimentation dans la recherche du plaisir ou de l’affirmation de soi marque toutes les conduites des adolescents.

24 2/ crise d’originalité et conduites à risque.
LA TENDANCE A L’AGIR Aussi le passage à l’acte est caractéristique de cette période par l’imprévisibilité des réactions et l’impulsivité des actes. L’adolescent est incapable de supporter de fortes tensions due à l’insatisfaction immédiate, il est toujours intolérant aux frustrations du fait du trop plein de tensions déjà difficiles à décharger du reflux massif des revendications des pulsions sexuelles vécues directement dans un corps en pleine mutation. L’adolescent varie entre deux positions :

25 2/ crise d’originalité et conduites à risque.
LA TENDANCE A L’AGIR Des spéculations interminables, abstractions, raisonnements, discours politiques, philosophiques, références aux religions, attrait pour les sectes, les groupes marginaux ; les projets non conventionnels… Ceci est l’expression d’une gestion trop rationnelle de l’angoisse à travers la mise en jeux des mécanismes de défense tel l’ascétisme et l’intellectualisation. Des passages à l’acte immédiats, décisions irréversibles, opposition, bris, départs, fugues, tentatives de suicide, toxicomanies… dans une incapacité d’user de canaux socialisés (acceptés par tous) de décharge de la tension psychique, les explosions et les remise en causes peuvent constituer des voies de décharge bien que susceptibles de créer des situations conflictuelles.

26 2/ crise d’originalité et conduites à risque.
LA TENDANCE A L’AGIR L’humeur de l’adolescent est variable, avec des phases dépressives dégradées, morosité, ennui, mauvaise estime de soi, découragement global, fatigue, démotivation, inhibition motrice. Et des phases d’excitation euphorique, des désirs désordonnés, des projets et d’idéalisation, de discours utopiques, de discussions interminables, de sentiments de puissance. Les apparences physiques sont un élément important de l’image du jeune, et souvent retenu en premier par les adultes ; la recherche d’originalité se trouve beaucoup des la vêture, la gestuelle, le style, la démarche et bien sur certains « habitus » comme le jean et la cigarette.

27 2/ crise d’originalité et conduites à risque.
LA TENDANCE A L’AGIR Les fluctuations de l’image de soi traduisent l’instabilité de l’identité : le jeune peut ressentir ses transformations comme des déformations, un enlaidissement, une péjoration de son image d’enfant. Il y a dans cette altération du vécu de l’image du corps comme une perte de l’innocence infantile et que le regard (le sien comme des autres) qui se pose sur les nouvelles formes corporelles est accusateur, inquisiteur et moralement il sous tend un reproche et c’est pour cela que l’adolescent peut recourir à des subterfuges pour cacher au maximum les signes de sexuation extérieurs.

28 2/ crise d’originalité et conduites à risque.
LA TENDANCE A L’AGIR Les dysmorphophobies représentent cette crainte anxieuse d’anomalies esthétiques, fonctionnelles, de formes et de sensations ressenties comme bizarres, étranges et étrangères. La cohésion de la personnalité est ébranlée, impression d’être un autre, de se dédoubler, de se morceler, de ne plus se reconnaître. La conscience de soit devient confuse, mal cohérente ou plutôt fondée sur une nouvelle cohérence en train de se construire. Le corps se développe toujours plus rapidement que la structuration de l’esprit ; le psychisme peut avoir à rattraper le corps au prix de souffrances ou de difficultés qui restent structurantes.

29 2/ crise d’originalité et conduites à risque.
LA TENDANCE A L’AGIR Cette crise d’identité physique et symbolique est manifestement angoissante. Il faut noter ici la tendance à inscrire dans le corps et à travers le corps un vécu qui s’exprime souvent dans des agressions de ce corps (conduites à risque, toxicomanies, suicide…). Le problème que posent toutes les conduites des jeunes adolescents et à fortiori celles relatives aux prises de risque reste la question de leur normalité ou de leur caractère pathologique. Les réaménagements internes et les nouvelles conduites ont fait comparer le processus à une crise avec sa double dimension du bouleversement et de caractère temporaire à évolution incertaine.

30 2/ crise d’originalité et conduites à risque.
Les conduites à risque Toute prise de risque n’est pas pathologique. Malgré leur inscription en général dans le registre des conduites pathologiques, elles peuvent chez l’adolescent s’intégrer à la trajectoire de vie du sujet, voire même valorisées par la société lorsqu’elles visent des buts altruistes comme les « exploits » extrêmes fortement médiatisés. Selon A.JADES « la conduite à risque, dans sa dimension pathologique, implique l’engagement délibéré et répétitif dans des situations dangereuses, pour soi même et éventuellement pour autrui, comportement non imposé par des conditions de travail ou d’existence, mais recherché activement pour l’éprouvé de sensations fortes, du jeu avec le danger et surtout du jeu avec la mort».

31 2/ crise d’originalité et conduites à risque.
Les conduites à risque 1/ Les sports à risques Pratiques peu développées chez nous, les sauts à l’élastique ou en parachute, l’escalade à mains nues,… comportent des risques vitaux mais s’inscrivent dans le cadre des pratiques valorisées par le public et les médias. La pratique de telles activités revêt fréquemment chez l’adolescent une dimension initiatique qui ne doit pas forcement inquiéter sauf que dans leur répétition, leur caractère de plus en plus dangereux peuvent évoquer une prise de risque pathologique.

32 2/ crise d’originalité et conduites à risque.
Les conduites à risque 2/ Conduites à risque sur la route Que ce soit des jeux de grande vitesse confinant au jeux de la roulette russe ou des confrontations de courage dans un jeu à deux véhicules forçant l’un sur l’autre (jeu de la poule mouillée) avec le déshonneur de celui qui refuse la collision et dévie brusquement sa trajectoire avant l’autre ; c’est des prises de risque qui mettent en jeux des comportement à forte composante d’affirmation de la domination d’un individu sur la bande.  3/ Conduites sexuelles à risque Le coté transgressif de ces comportements en détermine des variétés selon l’acceptation sociale et de la perversion (scénarios sadomasochistes, strangulation..). la prise de risque avec le SIDA ou carrément l’activité sexuelle précoce ou non associées ou non à des fugues telles qu’elles se voient de plus en plus chez nous.

33 2/ crise d’originalité et conduites à risque.
Les conduites à risque 4/ Tentatives de suicide Il ne s’agit pas ici de tentatives de suicides qui s’inscrivent dans le registre de la pathologie psychiatrique avérée telle la dépression ou la psychose qui débute en général très tôt (qui ne représentent que 20 % de la totalité des TS des jeunes). La plupart des gestes suicidaires sont empreints d’ambivalence : la volonté de mourir coexiste avec le désir de « frôler la mort », chez certains adolescents, la tentative de suicide peut se répéter et prendre une valeur défensive face à toute confrontation à l’échec ou à l’angoisse ou bien de simple voie de décharge d’un trop plein d’excitation ou d’anxiété (qui sont souvent vécu dans un même éprouvé de malaise)… La mort représente un risque toujours bien présent mais en constitue rarement voire exceptionnellement la finalité véritable de l’acte. Elle n’en est jamais l’exclusive motivation.

34 2/ crise d’originalité et conduites à risque.
Les conduites à risque 5/ Conduites addictives Les populations toxicomaniaques sont en perpétuelle augmentation, les âges d’initiation aux diverses drogues ne cessent d’être revus à la baisse. Il ne s’agit plus seulement d’expériences brèves et éphémères mais de véritables conduites initiatiques. Elles sont le prélude, jusqu’à preuve du contraire d’une carrière toxicomaniaque. Les ivresses, la découverte d’un débridement psychique peuvent faciliter tous les passages à l’acte comme les conduites en état d’ivresse, les bagarres et les rixes.

35 2/ crise d’originalité et conduites à risque.
Les conduites à risque 6/ Violences à l’adolescence Le Littré définit le mot violence comme « la qualité de ce qui agit avec force ». Il est nécessaire de noter qu’il existe une dose de violence dans toutes les conduites à risque chez l’adolescent. Les expressions de la violence peuvent être verbales et/ou physiques et prendre diverses formes. Les violences verbales peuvent être non orientées, s’adressant « aux gens », à des choses ou à la société en général. Le discours est en général une remise en cause de l’ordre, ce dernier étant vécu comme oppresseur, sévère voire comme une imposture qui ne permet aucune possibilité d’épanouissement du « jeune » et là, la globalisation est réelle. Il s’agit d’une tentative de recréer le monde et peut alors suivre des chemins idéologiques. Les prises de risque ici sont multiples quand il y a passage à l’acte dans des rebellions voire des « révolutions » portées par des jeunes : émeutes, incendies casses pouvant entrainer des morts…

36 2/ crise d’originalité et conduites à risque.
Les conduites à risque Les violences verbales peuvent être orientée et dirigée dans ce cas contre des personnes définies. Celles-ci sont en général porteuses de valeurs moralisatrices, d’autorité et incarnant souvent des images parentales. Les violences physiques peuvent s’exprimer: contre des objets externes, les objets sont toutes les personnes qui sont ou peuvent être des réceptacles des affects (amour notamment mais aussi haine du sujet) et donner lieu à des conduites quasi-délinquantielles. elles peuvent aussi s’exprimer contre soi même à travers des actes automutilatoires, le suicide ou la défonce par la drogue

37 2/ crise d’originalité et conduites à risque.
Les conduites à risque 7/ Mortalité chez les adolescents Les accidents dont 50% sont dus à la circulation sont responsable des 2/3 des décès des ans et plus de ½ des décès des garçons de ans. Les suicides viennent en seconde position avec 7 à 16 % des décès selon les classes d’âge.


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