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Partie 1.

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Présentation au sujet: "Partie 1."— Transcription de la présentation:

1 Partie 1

2 La poésie rapport au monde, aux autres, à soi, à la langue
La poésie, c’est la « capacité de faire parler la langue comme personne pour tout le monde » (Alain Borer). La poésie sollicite la langue là où personne ne le fait, elle récuse les parlers ordinaires et utilitaires, les stéréotypes, les formules usées... l’élève est interpellé par la poésie : elle retravaille son rapport à sa propre langue, et elle exprime dans son parler un rapport aux autres, au monde et à soi-même.

3 AU CROISEMENT DE DEUX DOMAINES : LA MAÎTRISE DE LA LANGUE ET DE L’ÉDUCATION ARTISTIQUE
choisir délibérément que l’école " fasse culture " solliciter le, les et des sens, c’est-à-dire valoriser et nourrir la capacité d’humanité de chacun. Alors, la culture constitue un fondement et une dimension de l’enseignement ; elle ne se réduit pas à l’événementiel d’une " offre culturelle ".

4 la poésie a sa place légitime dans l’enseignement du français
dimension plus libre de l’usage de la langue : la syntaxe peut être bousculée les règles enfreintes, le lexique recréé, la matérialité sonore et visuelle des mots très largement mobilisée solliciter le langage autrement, sortir: de ses dimensions utilitaires, fonctionnelles de la conversation ordinaire de l’expression convenue de l’écriture d’un texte selon les normes d’un genre.

5 Plus de liberté, plus de possibilités de dire
On obéit alors à 2 ambitions essentielles de l’enseignement du français : Enrichir les moyens langagiers des élèves Comprendre et utiliser ces nouveaux moyens langagiers ou à leur dire propres

6 En demandant de se situer par rapport à ces fondamentaux
LA POÉSIE " DEMANDE UNE VIE INTÉRIEURE, UN RETOUR SUR SOI-MÊME... LA NÉCESSITÉ D’ÊTRE SOI-MÊME " (WERNER LAMBERSY, POÈTE BELGE – TDC, MARS 1990) Elle donne ainsi accès à la découverte et à l’expression de fondamentaux : origine/fin sécurité/peur doutes/affirmations crises/espérances présence/absence/solitude moi/autres etc. En demandant de se situer par rapport à ces fondamentaux

7 Faire Confiance - Au poème qui travaille la langue
- À celui qui le reçoit « en sourdine » Les élèves de l’école primaire sont prêts à entrer dans ces voies authentiques de la parole, par-delà même les difficultés apparentes de la langue qui les dit. Difficultés apparentes seulement, car il ne s’agit pas, en poésie, de tout expliquer mais de laisser la langue agir, y compris dans ses points d’obscurité

8 une approche régulière de la poésie
sur une année sur toute la scolarité itinéraires que l’on balise, une progression qui se construit des interpellations qui se répondent et des choix qui se corrigent ou se fortifient. cheminement doit laisser des traces « c’est aussi en revenant sur ses choix d’avant que l’enfant se verra avancer, grandir… »

9 Confronter les manières de dire, les réceptions , les « mises en voix »
organiser des confrontations de lectures communes d’un même poème proposer sa manière de le ressentir en faisant entendre aux autres sa manière de le dire tisser des réseaux d'interprétation en croisant les sens possibles éviter la lecture normée, voire stéréotypée se servir des petits incidents ou accidents de lecture pour donner lieu à des élaborations de sens par les étonnements et les interrogations qu'ils provoquent Proposer de nouvelles pistes de création qu'ils ouvrent.

10 Pour des enfants debout
Partie 2 « Assises mes pensées s’endorment » Montaigne « l’avantage des classes qui font du théâtre est qu’elles se lèvent et parlent debout à leurs professeurs » Philippe Avron comédien

11 Un projet à vocation culturelle (littérature, théâtre mise en voix…), modifie-t-il la relation pédagogique ? Il permet de rechercher la motivation de chaque élève en l’impliquant dans une réalisation, « Produire réellement », un objet ou une œuvre dynamise les apprentissages et justifie aux yeux des élèves les efforts nécessaires pour réussir une tâche et tenir leur place dans le projet collectif de la classe.  On le sait, l’Education artistique et culturelle, et notamment dans les domaines de la danse et du théâtre ont permis de faire évoluer la place du corps et de l’imaginaire dans la conquête des nouveaux savoirs. Jean-Claude Lallias Professeur IUFM Directeur de collection au SCEREN

12 Avoir une autre approche du texte littéraire.
Aborder le texte par le biais de la voix, de la sensibilité, de l’émotion permet la découverte du processus artistique. On est donc à la frontière entre lecture et pratique artistique.

13 Cela permet de : S’impliquer « directement » par le jeu (jubilation), dans l’interprétation, son ressenti, son corps et sa voix… Pratiquer, une sorte de « la main à la pâte » artistique, apprendre en faisant… Découvrir des processus techniques, des effets, qu’il faudra explorer, choisir, apprendre à maîtriser…

14 Des textes « exemplaires »
Le rapport au texte prendra la forme d’une confrontation vivante avec les œuvres dont « l’exemplarité est artistique », c'est-à-dire étrangère à la banalité, avec une dimension poétique, belle…

15 Le texte, ma voix, la parole.
« Le statut de la parole des enfants à l’école détermine la posture qui définit chacun d’entre eux et l’inscrit dans la société des humains. »

16 « La façon dont on apprend vaut autant que ce qu’on apprend. »
générer dans la classe un climat propice à la prise en charge, par les enfants de leur propre construction, avec et par les autres, mais aussi pour les autres.

17 « Le rôle de la société est, une fois satisfaits les besoins élémentaires de survie, d’apporter à tous ce minimum de richesse » Albert Jacquard Chercheur, généticien et penseur La construction de cette personnalité est donnée à tous pour peu que le milieu social ait apporté suffisamment pour atteindre un niveau de richesse intérieure. D’où les enjeux capitaux de l’acculturation comme fondation du vivre ensemble avec le souci du partage d’une culture commune.

18 Ainsi la parole de l’enfant pourrait se définir autour de :
L’expression de soi (mes goûts, mes peurs, mes passions, mes émotions…) La connaissance de soi et des autres pour se construire identique et différent. L’estime de soi, s’aimer assez pour parler de soi et échanger avec les autres. La construction de ma pensée et de la pensée collective. La recherche de réponses La prise décision qui définira mes actions.

19 Le texte littéraire: matière, terreau idéal pour entraîner le fonctionnement de cette parole.
importance du choix des textes qu’on propose aux enfants, qui doivent être riches d’évocations et d’émotions. l’enfant pourra s’y lire et s’y reconnaître. Les auteurs dignes de ce nom savent provoquer cette rencontre unique entre leur écriture et le vécu des enfants. Libérer la parole. A condition qu’on veuille bien la leur donner … ou l’encourager.

20 « L’identité, c’est à la fois ce qui me défini comme individu unique, mais aussi ce qui m’identifie aux autres êtres humains. » Construire ma relation à l’autre, c’est d’abord me connaître et me comprendre. Et être capable d’exprimer ce que je suis dans la confrontation avec l’autre. La littérature est un support idéal pour cette construction, il faut alors aider les élèves à « entrer en littérature » mais aussi et surtout à réagir au texte avec « ce qui me constitue » et à agir. Le texte devenant ainsi un terrain de jeu pour le corps, la voix, les émotions…

21 Passer de la posture de celui qui subit à celle du celui qui agit.
On est déjà dans le domaine de la création. Par exemple la poésie, qui est certes une activité d’expression, dans quelle mesure peut-elle devenir une activité de création ? Faire de l’enfant un sujet actif et qui, par la parole et le geste apprend à trouver sa place dans le monde des humains.

22 La lecture par groupes de mots
Partie 3 La lecture par groupes de mots D’après le travail d’André OUZOULIAS Professeur IUFM de Versailles et chercheur, Professeur agrégé honoraire à l'université de Cergy-Pontoise, formateur d'enseignants et psychopédagogue « Favoriser la réussite en lecture: Les MACLÉ » Modules d’Approfondissement des Compétences en Lecture – Écriture Scéren - Retz

23 Un grand cheval blanc galopait le long de la rivière.

24 La lecture par groupes de mots
Un grand cheval blanc galopait le long de la rivière. 10 mots = 3 unités de sens = 1 représentation mentale

25 lire ou dire, c'est reconstituer un langage
C'est à dire une parole potentielle, porteuse de sens. Mais cette reconstitution doit s'effectuer par delà la simple succession des mots. Ce sont les groupes de mots qui constituent l'interface entre le texte et le sens.

26 Même dans la lecture dite « silencieuse », le lecteur organise cette « mise en voix potentielle du texte ». Quand un sujet écoute un récit ou un discours, il effectue le calcul syntaxique (constitution des groupes de mots) de façon automatique et implicite, en s'aidant notamment de la prosodie...

27 Amounak entendit soudain des bruits de galop
Amounak entendit soudain des bruits de galop. Tournant la tête, il vit un grand pur sang blanc qui courait vers lui le long de la rivière. Ce n'était pas un cheval sauvage, puisqu'il était harnaché d'une couverture jaune. Venait-il juste de faire tomber son cavalier d'une ruade imprévue? Celui-ci avait-il été blessé par un brigand ou un Huron? Ou même tué? Pourtant, Hamounak n'avait entendu aucun coup de fusil ni aucun cri... seulement le vent dans les cimes des érables.

28 Trois activités adaptées à cet objectif:
rétablir la segmentation prosodique (essais successifs) matérialiser les groupes de mots => suivre du regard préparer une lecture à haute voix (voir tableau)

29 Lire à haute voix On en déduit qu'à l'oral, on ne sépare pas les mots mais les groupes de mots. En lecture silencieuse, pour pouvoir comprendre, il faut chercher quels mots on regrouperait et faire comme si on disait le texte à quelqu'un.


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