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GESTION DES RISQUES DANS LE DOMAINE DE LA SANTE

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1 GESTION DES RISQUES DANS LE DOMAINE DE LA SANTE
Risque et sûreté de fonctionnement en établissements de santé.  Edmond LE BORGNE (I.B) Administrateur de la conférence des rédacteurs de l’annuaire de l’ingénierie hospitalière et de l’association du patrimoine hospitalier Et Alain GUEY (I. B) Président de la conférence des rédacteurs de l’annuaire de l’ Ingénierie hospitalière et de l’association du patrimoine hospitalier

2 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
Première partie Vers la mise en œuvre d’une gestion des risques - I - Préliminaires, Sûreté de fonctionnement, concept de base, définitions initiales, lois de Murphy, principes de base, sécurité et fiabilité. - II - Probabilité et Sécurité, Hasard, hasard et certitude, principe de certitude pratique, règles et principes de base, définitions des probabilités. - III - Concept et formalisation du risque, Origine et nature du risque, sécurité d’une activité, définition et classes de risque, diagramme de Farmer, risque acceptable, risque inacceptable. - IV - Sécurisation d’une activité, Rendre acceptable un risque, méthodes d’analyse des risques et enchaînement des méthodes. par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

3 La sûreté de fonctionnement
I - Préliminaires La sûreté de fonctionnement Réussite technique de la mission Sécurité du système et de son environnement. Objectifs Non occurrence d ’événement à conséquence catastrophique ou critique sur des éléments du système ou sur son environnement dans les trois cas : mission réussie, mission dégradée, mission échouée. Compromis ? Atteinte de l ’objectif pour lequel le système a été réalisé. Disponibilité (probabilité pour être fonctionnel au temps T0 ) Activités de base Maintenabilité (aptitude à…) Sécurité Fiabilité (probabilité de réussite ...) par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

4 I - Préliminaires Le concept de base
Un système (organisation, activité …) est un ensemble d’éléments : matériels, logiciels, humains en interaction et organisés pour remplir une mission déterminée dans des conditions données. Définition donnée par l ’I.E.C (Institut Européen Cindinique) par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

5 I - Préliminaires Des définitions initiales
DANGER ou MENACE « nuisance potentielle pouvant porter atteinte aux personnes, aux biens ou à l ’environnement » SITUATION DANGEREUSE ou MENACANTE « état d’un système en présence de danger ou de menace » RISQUE «  expression de la concrétisation, définie par le couple probabilité/gravité, d’un événement redouté associé à la perception d’une situation dangereuse ou menaçante » par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

6 I - Préliminaires Des définitions initiales
ACCIDENT « Mort, invalidité ou blessures graves de personnes, destruction partielle ou totale du système ou atteinte grave à son environnement ». BARRIERE DE SECURITE « artifice matériel, logiciel ou humain permettant de limiter le déroulement d’un scénario d’accident» EVENEMENT INITIATEUR OU PRECURSEUR « cause d’origine ou point de départ d’un scénario d’accident » par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

7 I - Préliminaires Des définitions initiales
EVENEMENT REDOUTE « Evènement qui à partir d’une situation dangereuse, peut entraîner un accident potentiel » PARAMETRES DE SECURITE « ensemble constitué d’une exigence issue d’une étude de sécurité ou d’une réglementation et des dispositions prises pour satisfaire l’exigence» POINT CRITIQUE « élément dont la criticité prévisible ou non, peut mettre en cause la tenue des objectifs dans les coûts et délais impartis» par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

8 I - Préliminaires Des définitions initiales
Danger ou élément dangereux Situation dangereuse Evènement redouté ou accident Menace : évènement initiateur entraînant la situation dangereuse Evènement fortuit entraînant l’accident par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

9 I - Préliminaires un exemple : La gestion de l’eau
Danger ou élément dangereux La présence de germes hydriques (ex: légionnelle) C Situation dangereuse La reprise de la distribution ou de l’exploitation Infection ou risque d’infection d’un patient B Evènement initiateur entraînant la situation dangereuse La conception et l’entretien du réseau D Evènement fortuit entraînant l’accident Un nouvel agent et/ou un non respect des procédures et/ou un patient fragile… par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

10 I - Préliminaires un exemple : L’administration d’un médicament
Danger ou élément dangereux Le médicament C Situation dangereuse L’administration du médicament Accident / Incident B Evènement initiateur entraînant la situation dangereuse La prescription non écrite ou l’étiquettage etc… D Evènement fortuit entraînant l’accident Un nouvel agent et/ou un non respect des procédures, l’erreur de patient …... par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

11 & & & & & Danger ou élément dangereux Situation dangereuse
I - Préliminaires Des définitions initiales Les barrières seront là pour couper les enchaînements & Danger ou élément dangereux & Situation dangereuse & & Evènement redouté ou accident Evènement initiateur entraînant la situation dangereuse & Evènement indésiré entraînant l’accident par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

12 I - Préliminaires Un état d’esprit : MURPHY
TOUT CE QUI PEUT ALLER MAL, IRA MAL . . Si plus d’une chose peut aller mal, celle qui ira mal est celle qui peut être la plus catastrophique. (exemple : lorsqu’un groupe d’objets fragiles est manipulé, c’est le plus délicat qui sera lâché sur une surface dure) . Toute tâche qui peut être accomplie d’une manière incorrecte, peu importe que la possibilité en soit faible, sera un jour accomplie de cette manière. .Quelle que soit la difficulté pour endommager un dispositif, on trouvera le moyen de le faire. par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

13 I - Préliminaires Un état d’esprit : lois de MURPHY
PREDIRE LE PIRE EST, EN GENERAL CE QU ’IL Y A DE MIEUX. . Un nombre infini de gens apparaît, APRES un accident, pour dire ce qu ’il aurait fallu faire AVANT que l’accident n’arrive, afin de le prévenir. . Rien ne peut être fait à l’épreuve des imbéciles parce que les imbéciles sont si ingénieux ! par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

14 I - Préliminaires Principes de bases
. La sécurité absolue est un mythe. . L’activité étudiée peut TOUJOURS être perçue avec profit comme un système complexe. . La sécurité fait partie intégrante des caractéristiques d’un système par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

15 I - Préliminaires Sécurité et fiabilité
Risque inacceptable Risque inacceptable Risque acceptable Risque acceptable Risque acceptable Risque acceptable Risque inacceptable Risque acceptable Mission réussie 0, , ,000 1 Risque acceptable Risque inacceptable Mission dégradée Risque acceptable Mission échouée Risque inacceptable Risque inacceptable par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

16 II - Probabilité et Sécurité Le hasard
«  ce qui ne dépend pas de notre volonté ou que l’on ne peut prévoir » - aléatoire, stochastique hasardeux par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

17 II - Probabilité et Sécurité Hasard et Certitude
Domaine d'inconnaissance Zone d’incertitude Domaine de connaissance Zone d’incertitude Zone de certitude par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

18 II - Probabilité et Sécurité Hasard et certitude
Domaine d’inconnaissance : « les états des éléments du système et/ou de son environnement ne peuvent être définis de façon qualitative et exhaustive » Domaine de connaissance : « les états des éléments du système et/ou de son environnement peuvent être définis de façon qualitative et exhaustive » par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

19 II - Probabilité et Sécurité Hasard et certitude
Zone de certitude : « à un événement donné on peut associer le prédécesseur ou le successeur de façon biunivoque » Déterminisme théorique : ( P = m.g ) tombée d’une pierre Déterminisme statistique : (reproductivité) fin de vie d’un atome Zone d’incertitude : « à un événement donné on peut associer plusieurs prédécesseurs et/ou plusieurs successeurs possibles (surjectivité ou injectivité)» tombée d’une plume, d’une pièce de monnaie, retour d ’un questionnaire ... par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

20 II - Probabilité et Sécurité Principe de certitude pratique
« Si dans une activité la probabilité d’un événement est suffisamment petite, alors on peut être presque certain que lorsque l’activité est effectuée une seule fois, l’événement n’aura pas lieu » Jouer à un jeu de « hasard » ……… au loto, etc ... Quelle décision prendre quand, sur deux trajectoires calculées, l’une est différente de la trajectoire nominale ? par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

21 II - Probabilité et Sécurité Règles et principes de base
1 - Il est absurde de chercher à probabiliser l’inconnu. 2 - La proximité d’un événement n’est pas reflétée par sa probabilité d’occurrence... 3 - Un événement ne doit jamais être exclu de l’analyse par la seule justification qu’il n’a jamais été observé ( et donc considéré comme impossible) . par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

22 II - Probabilité et Sécurité Quelques définitions des probabilités
La mesure comptable Statistique descriptive ou exploratoire (répétition, estimation tendance, position, dispersion …) La fréquence Statistique inférentielle (estimation de la période de retour ..) (estimation quantiles, paramètres, intervalle de confiance ...) La vraisemblance Statistique décisionnelle (optimisation d’une décision, d’une information disponible, de dires d ’experts ...) Jules César est-il arrivé en Angleterre ? 8/10 oui par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

23 III - Concept et formalisation du risque Origine et nature du risque
Concept de risque intrinséque : Une activité étant formée d’éléments, la nature de ces éléments et la nature des éléments résultant de l ’activité, associées ou non à l ’environnement dans lequel elle évolue peut aboutir à une situation dangereuse. Concept de risque fonctionnel : Pour réaliser une activité il faut mettre en œuvre des moyens et des connaissances, être capable d’en acquérir, pouvoir filtrer, réduire ou éliminer tout excès. Une mauvaise organisation augmente le niveau d’incertitude ou de risque et peut conduire à l’occurrence d’un accident. par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

24 III - Concept et formalisation du risque Risque et Sécurité
- RISQUE : Éventualité d’un événement futur, soit INCERTAIN, soit d ’un TERME INDETERMINE, ou NE DEPENDANT PAS EXCLUSIVEMENT DE LA VOLONTE DE L ’HOMME, qui causera un dommage corporel, matériel, psychique, …etc ... Définition du Grand Larousse. - SECURITE D’UNE ACTIVITE : Grandeur à deux dimensions associée à l’activité et caractérisant l’événement redouté par : . sa probabilité d’occurrence . la gravité des conséquences par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

25 III - Concept et formalisation du risque Risque et Sécurité
TYPOLOGIE DES RISQUES : des facteurs Facteur temps - risques à effets convergents (rapides ou lents ) - risques à effets divergents Facteur impact - risques à effet direct (humaines, économiques, environnement ..) - risques indirects par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

26 III - Concept et formalisation du risque Risque et Sécurité
TYPOLOGIE DES RISQUES : des natures différentes Risques sociaux et économiques - Social (arrêt de travail, absentéisme, stress, …) - Economique (perte de production, coût de remise en état, …) - Financiers (déficit, indemnisation des dommages,…) - Commerciaux (perte de clientèle, image de marque, ...) - Politiques (environnement, crise de confiance, disparition de l’entreprise et restructuration des activités, …) par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

27 III - Concept et formalisation du risque Risque et Sécurité
TYPOLOGIE DES RISQUES : des natures différentes Risques physiques - Mécaniques (choc, coupure, sectionnement, …) - Physico-chimiques (inflammabilité, explosivité, rayonnement, …) - Biologiques (toxicité, infection/contamination, irritation, …) - Electriques (électrocution, brûlure, ...) - Physiologiques (posture, fatigue corporelle et visuelle, …) par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

28 III - Concept et formalisation du risque Risque et Sécurité
par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

29 III - Concept et formalisation du risque Risque et Sécurité
CLASSES DE RISQUES (fonction de la gravité) - CATASTROPHIQUE (dommage important sans action possible de retour à la normale) - CRITIQUE (dommage grave mais non permanent et pour lequel une procédure d’urgence minimise les impacts) - SIGNIFICATIF (dommage modéré, pas d’indisponibilité du système de production) - MINEUR (défaillance d’éléments, défauts qualité sans impact sur la réussite de la mission) par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

30 III - Concept et formalisation du risque Risque et Sécurité
CLASSES DE RISQUES (fonction de l’acceptabilité) Un risque acceptable est celui qui résulte d’une décision explicite établie de façon objective par comparaison avec des risques connus et admis, naturels ou technologiques. MAIS PAS TOUJOURS !!! Il y a le facteur sociologique. par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

31 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
III - Concept et formalisation du risque Classe de risque, diagramme de Farmer gravité catastrophique Domaine inacceptable critique significative Domaine acceptable mineure fréquence par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

32 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
III - Concept et formalisation du risque Classe de risque, diagramme de Farmer Comment placer sur le diagramme le nombre de décès annuels liés à la légionellose ? 40 dans les hôpitaux, 200 décès pour le parvis de la Défense et 800 dans l’hôtellerie 800 catastrophique 40 200 Domaine inacceptable critique significative Domaine acceptable mineure fréquence par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

33 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
IV - Sécurisation d’une activité Objectif de sécurité : rendre acceptable un risque La prévention (avec marge de sécurité) Réduire la fréquence gravité catastrophique Domaine inacceptable critique significative Domaine acceptable mineure fréquence par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

34 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
IV - Sécurisation d’une activité Objectif de sécurité : rendre acceptable un risque La protection (avec marge de sécurité) Réduire la gravité gravité catastrophique Domaine inacceptable critique significative Domaine acceptable mineure fréquence par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

35 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
IV - Sécurisation d’une activité Objectif de sécurité : rendre acceptable un risque L’assurance gravité catastrophique Domaine inacceptable critique significative Domaine acceptable mineure fréquence par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

36 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
IV - Sécurisation d’une activité Méthodes d’analyse des risques Analyses d’événements - analyses déductives ou descendantes (Top Down – Arbres des causes) - modélisations, simulations - analyses inductives ou montantes (Bottom Up - AMDEC) Analyses de zones - modes communs, - propagation de pannes ou d’événements indésirables Analyses temporelles - évolution du processus dangereux, - durée de retour à un état de sécurité par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

37 Analyse Préliminaire des Risques Combinaisons des erreurs connues
IV - Sécurisation d’une activité Enchaînement des méthodes Situations dangereuses connues ou nouvelles Risques connus Risques nouveaux Analyse Préliminaire des Risques AMDE (C) Evènements redoutés Arbres des causes Analyse des pires cas Combinaisons des erreurs connues Analyse statistique Chemins critiques Gravité Etudes, essais, simulations Probabilité Probabilité Objectif sécuritaire atteint OK Gravité non Modifications à apporter à la réalisation des activités OK Objectif sécuritaire atteint non par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

38 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
Deuxième partie Sécurisation des activités en milieu hospitalier. - I – La démarche sécuritaire spécifique à l’hôpital, Les origines : vigilances et accréditation, les lois, les incitations. - II – La description d’une démarche sécuritaire, La sécurité intrinsèque, la sécurité greffée, l’avant-sauvegarde, la sauvegarde - III – Les outils d’identification (à priori et à posteriori) et d’analyse, QQOQCP (Taylor), Pareto, Ishikawa (5M), AMDEC, HACCP, les signalements, le REX, l’échelle de gravité, la priorisation. IV – Le plan d’actions et l’évaluation, But, contenu, organisation-pilotage-fonctionnement, les paramètres de sûreté, la mise en œuvre et l’évaluation. par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

39 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
V - Sécurisation des activités en milieu hospitalier La Démarche sécuritaire spécifique à l’hôpital Si l’on fait exception des règles et règlements de la construction et du domaine commun, C’est pour faire suite à des incidents très regrettables liés à l’emploi de médicaments nouveaux (1963), que s’est progressivement organisé un suivi des incidents (1970), puis une première vigilance 1976/1984 – La Pharmacovigilance Il a fallu par la suite de nouvelles alertes pour entraîner la création de nouvelles organisations : 1990 – La Pharmacodépendance 1994 – L’ Hémovigilance 1994/96 – La Matériovigilance 2003 – La Biovigilance 2004 – La Réactovigilance et la Cosmétovigilance par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

40 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
I - Sécurisation des activités en milieu hospitalier La Démarche sécuritaire spécifique à l’hôpital A la fin des années 80, dans les pays anglo-saxons, la gestion des risques dans le domaine de la santé et des soins s’est orientée vers un objectif de réduction et de prévention des risques indépendamment de leur probabilité de mener à un contentieux. Ceci a conduit la « gestion des risques » à prendre en compte l’identification des risques, puis à en rechercher les causes afin d’en réduire la fréquence. La gestion des risques est alors devenue réactive et préventive en associant : l’identification à posteriori des risques survenus et avérés l’identification à priori des situations dangereuses par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

41 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
I - Sécurisation des activités en milieu hospitalier La Démarche sécuritaire à l’hôpital En France, ceci s’est traduit par : - Loi de sécurité sanitaire (1998) - création de l’Institut de veille sanitaire et des agences, - Loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé (2002) - légitimité des exigences des usagers en matière de transparence sur les accidents, - obligation de déclarer « la survenue d’un accident médical, d’une affection iatrogène, d’une infection nosocomiale ou d’un événement indésirable associé à un produit de santé » -  et la modification du 9 août 2004 : obligation de déclarer le constat ou la suspicion « d’une infection nosocomiale ou tout autre événement indésirable grave liés à des soins réalisés lors d’investigations, de traitements ou d’actions de prévention» par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

42 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
I - Sécurisation des activités en milieu hospitalier La Démarche sécuritaire à l’hôpital - Modèle de gestion des risques en Etablissements de santé (DHOS - Cap Gemini/Ernst&Young novembre 2002) - Organisation, méthode et outils. - Principes méthodologiques pour la gestion des risques en établissements de santé (ANAES - février 2003). - La notion de risque et les objectifs de la gestion des risques, - Les systèmes complexes et leurs défaillances, - La maîtrise des risques, - Le management des risques, - Les approches du risque en établissement de santé. - Recommandations pour l’élaboration et la mise en œuvre d ’un programme de gestion des risques dans les établissements de santé (DHOS - mars 2004) - Définition et enjeux de la gestion des risques, - Elaboration d’un programme de gestion des risques, - Conduite d’un programme de gestions des risques, - Suivi et évaluation du programme de gestion des risques, par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

43 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
I - Sécurisation des activités en milieu hospitalier La Démarche sécuritaire à l’hôpital - Risques au Bloc opératoire : cartographie et gestion (DRASS Midi-Pyrénées 2007) - Analyse préliminaire des risques de prise en charge du patient au bloc opératoire, - Gestion et prévention des risques - Evaluation et suivi des risques résiduels - Outils d’analyse à postériori - Sécurité sanitaire dans les établissements de santé : réglementation applicable (DHOS – novembre 2005). - Sécurité d’utilisation des produits et vigilances, - Gestion du risque infectieux - Activités de soins - Sécurité des personnes et des locaux - Sécurité alimentaire - Les fluides - La gestion des déchets - Dispositifs médicaux : guide juridique et pratique (DRASS Midi-Pyrénées 2006) - Hiérarchie des normes juridiques - Régime de responsabilité appliqué aux acteurs de santé. par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

44 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
I - Sécurisation des activités en milieu hospitalier La Démarche sécuritaire à l’hôpital comme ailleurs c’est : AGIR Actions Indicateurs ANALYSE COMPRENDRE SAVOIR Signalements Situations regrettables Dysfonctionnements par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

45 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
I - Sécurisation des activités en milieu hospitalier La Démarche sécuritaire à l’hôpital Des constatations : Les risques sont souvent observés, mis en évidence et corrigés par les acteurs de terrain, les événements précurseurs restent le plus souvent « prisonniers » de ce terrain en raison du cloisonnement ou de la culpabilisation de son acteur et pourtant ... « … La négation de l’erreur ne la supprime pas, elle l’aggrave en la privant des possibilités de prévention. » Pr. Georges DAVID Bull. Acad. Nationale Med. 28/01/2003 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

46 Identification, savoir, comprendre puis agir AVANT
PROCEDURES ACTEURS DE PREMIERE LIGNE MANAGEMENT FORMATION STRUCTURES Incident Accident Évènement Si les défaillances se cumulent sans être complètement contrôlées par les acteurs, l’événement indésirable se transforme en incident voire en accident. Le modèle de Reason par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

47 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
… mais aussi APRES ! CONCILIATION ASSUREUR CONTENTIEUX Incident Accident Si les défaillances se cumulent sans être complètement contrôlées par les acteurs, l’incident ou l ’accident se transforme en plainte, procédure etc... par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

48 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
II - Sécurisation des activités en milieu hospitalier La description d’une démarche sécuritaire Les étapes indispensables, dans le cadre de la gestion de projet La sécurité intrinsèque (élimination du risque : sécurité passive, sécurité active, sécurité par blocage ou interdiction, …) La conception à risque minimum, L’adaptation architecturale et dimensionnement, Le choix des composants et des matériaux. La sécurité greffée (réduction du risque résiduel) Les barrières de sécurité (seront-elles fiables ? testables séparément et imperméables aux modes de propagations des défaillances?,…) Le concept de redondance (fonctionnelle, matérielle, logicielle, associée à des tests, des alarmes, des présauvegardes, des mesures réglementaires…) La validation de leur efficacité par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

49 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
II - Sécurisation des activités en milieu hospitalier La description d’une démarche sécuritaire Les étapes indispensables, dans le cadre de la gestion opérationnelle et de crise 3 – L’avant-sauvegarde Les essais, les tests, les alarmes et les seuils (avec définition des actions d’urgence : fiches reflexes, …) La mise en sécurité opérationnelle du système (dans la conception prévoir les tests et alarmes des éléments dont la défaillance est critique, …). 4 - La sauvegarde (ensemble des actions d’urgence dont le but est de minimiser les conséquences potentielles de l’évènement redouté) Le signalement et le délai d’intervention, Les moyens d’intervention, La sensibilisation et le délai d’application des mesures, La gestion de crise. par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

50 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
III – Les outils d ’identification et d’analyse Plusieurs approches complémentaires : une identification à priori L’ Analyse Préliminaire des Risques (A.P.R.) Objectif, à partir d’une situation dangereuse identifiée (ou avérée) : - déceler les risques en fonctionnement (et hors fonctionnement), - identifier les éléments dangereux, les accidents potentiels et leurs causes, - imaginer les scénarios d’accident, - identifier les barrières de sécurité, - donner des éléments pour des analyses ultérieures (retour d’expérience). par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

51 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
III – Les outils d ’identification et d’analyse L’ A.P.R. par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

52 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
III – Les outils d ’identification et d’analyse L’ A.P.R. par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

53 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
III – Les outils d ’identification et d’analyse L’ A.P.R. par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

54 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
III – Les outils d ’identification et d’analyse L’ A.P.R. par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

55 III – Les outils d ’identification et d’analyse
L’ A.P.R.

56 III – Les outils d ’identification et d’analyse
L’ A.P.R.

57 Les signalements, les enquêtes et le R.E.X.
III – Les outils d ’identification et d’analyse Plusieurs approches complémentaires : une identification à posteriori Les signalements, les enquêtes et le R.E.X. La documentation et les rapports : CHSCT… Les contrôles réglementaires Les plaintes et réclamations Les évènements redoutés connus : chutes, accidents du travail, …les vigilances. Les évènements regrettables : soins et hébergement par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

58 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
III – Les outils d ’identification et d’analyse Plusieurs approches complémentaires : une identification à posteriori Les signalements, les enquêtes et le R.E.X. Les informations « orientées » risques existent : Plaintes, réclamations, contentieux, Evènements indésirables, Le document unique sur les risques professionnels, Les audits cliniques, organisationnels, … Les rapports d’inspection, contrôle, … L’autoévaluation (certification), Les visites de risques (assureurs, …) Les études et enquêtes spécifiques thématiques, Les bases de données régionales et nationales, Les bases de données de la CRCI et des assurances. par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

59 Pour envisager agir, Il faut disposer d’une échelle de gravité
III – Les outils d ’identification et d’analyse Plusieurs approches complémentaires : une identification à posteriori Pour envisager agir, Il faut disposer d’une échelle de gravité Catastrophique Accident grave Accident Incident/presque accident Pratique ou acte dangereux/presque incident Evénement indésirable ou inattendu par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

60 par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)
III – Les outils d ’identification et d’analyse Plusieurs approches complémentaires : une identification à posteriori 10-2 : tu le vivras 10-3 : tu le verras dans ton établissement 10-4 : tu en entendras parler par un proche 10-5 : tu le liras dans les médias 10-6 : ce sera la « une » d’un journal car exceptionnel 10-7 : tu n’imagines même pas que cela soit possible, (sauf ...pour gagner le gros lot du loto ! ) par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

61 quelques probabilités en milieu de soins
III – Les outils d ’identification et d’analyse Plusieurs approches complémentaires : une identification à posteriori quelques probabilités en milieu de soins 10-2 : iatrogénie médicamenteuse ; 10-3 : infection nosocomiale, risque lié à l’usage d’un DM ; 10-4 : risque pulmonaire, immunologique, transfusionnel, risque lié aux DM (40 décès/an) 10-5 : risque incendie (5 à 10 décès/an) 10-6 : risque viral transfusionnel ; 10-7 : un avion s’écrase sur l’hôpital, une (ou plusieurs) MCJ ; 10-10: une contamination agroalimentaire. par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)

62 Une démarche de hiérarchisation des risques est indispensable.
III – Les outils d ’identification et d’analyse Plusieurs approches complémentaires : une identification à posteriori Une démarche de hiérarchisation des risques est indispensable. La démarche globale de sécurisation ne peut  s ’envisager sans une hiérarchisation des multiples risques. Il faudra recourir à des grilles communes de mesure de la criticité. La criticité agrège : - la gravité (mineure, majeure, significative, catastrophique) - la probabilité (nulle, faible, forte, certaine) - la détectabilité (totale, forte, faible, nulle)

63 Pour hiérarchiser, il faut définir les enjeux.
le patient le personnel les équipements le budget l ’environnement les visiteurs la sécurité les contentieux l ’image etc … total Poids de 1 à 10 Gravité de 1 à 5 Fréquence de 1 à 5 Criticité = P x G x F

64 Pour hiérarchiser, il faut définir les enjeux et analyser la criticité.
Pour utiliser cette technique de hiérarchisation, il faut respecter certaines règles : - les coefficients seront les mêmes pendant toute la période d’analyse ; - la gravité s’entend quelle que soit la suite constatée de l’événement observé ; - l’échelle initiale de fréquence (3 à 5 niveaux) sera susceptible de changer en fin de période pour tenir compte des observations qui seront faites.

65 Deux situations à hiérarchiser : 1-Chutes de patient âgé , 2-panne d ’un équipement de diagnostic non invasif. Criticité = P x G x F Les enjeux le patient le personnel les équipements le budget l ’environnement les visiteurs la sécurité les contentieux l ’image etc … total Poids de 1 à 10 10 5 4 1 3 8 Gravité de 1 à 5 Fréquence de 1 à 5

66 Deux situations à hiérarchiser : 1- Fonction diététique absente , 2- Parc de chariots de remise en température défaillant. Criticité P x G x F Les enjeux le patient le personnel les équipements le budget l ’environnement les visiteurs la sécurité les contentieux l ’image etc … total Poids de 1 à 10 Gravité de 1 à 5 Fréquence de 1 à 5 10 4 3 2 40 90 5 8 9

67 Un plan d’action : doit convaincre
IV – Le plan d ’actions et l ’évaluation Un plan d’action : doit convaincre Ce plan doit apporter la conviction que les exigences de sûreté spécifiées sont : - bien comprises, - correctement prises en compte, - entièrement satisfaites, - régulièrement validées.

68 Le but d’un plan d’action
IV – Le plan d ’actions et l ’évaluation Le but d’un plan d’action Il va définir et décrire l’effort en termes : d’organisation de responsabilité de méthodes de planification de gestion technique Cet effort va permettre d’atteindre et de maintenir les exigences spécifiées par les études, il doit être en cohérence avec le niveau défini. Ce plan d’action doit s’appuyer sur un système d’assurance qualité.

69 Le contenu du plan d’action
IV – Le plan d ’actions et l ’évaluation Le contenu du plan d’action Ce plan doit proposer des réponses : - précises, - argumentées, - cohérentes aux exigences de sûreté spécifiées. Ces réponses en termes d’actions doivent permettre d’éliminer ou de minimiser les incertitudes : - de management, - méthodologiques, - technologiques, - opérationnelles, pour atteindre et maintenir les objectifs de sûreté dans le temps.

70 Le contenu du plan d’action va décrire :
IV – Le plan d ’actions et l ’évaluation Le contenu du plan d’action va décrire : L’organisation mise en place : responsabilité, principe de management, qualification et formation des intervenants. La planification des taches de sûreté, Les hypothèses et méthodes d’analyse et d’évaluation Les essais, les contrôles et les critères de validation La documentation associée aux études et aux recommandations techniques qui en résultent, La gestion des incidents et des risques résiduels, La visibilité, l’évaluation des mesures.

71 IV – Le plan d ’actions et l ’évaluation

72 INTRANET ETABLISSEMENT
IV – Le plan d ’actions et l ’évaluation ALERTES DESCENDANTES Services logistiques Aff.juridiques Services hospitaliers Administration INTRANET ETABLISSEMENT AFSSAPS et Services extérieurs AGIRE Gestionnaires du risque et de la qualité ALERTES ASCENDANTES

73 CONCLUSION On constate aujourd’hui un intérêt croissant pour le concept de gestion des risques. Cet intérêt s’explique par la prise de conscience que d’importants progrès en termes de sécurité peuvent encore être accomplis. Ces progrès potentiels correspondent également à une attente du public. Parallèlement, il est établi que la gestion des risques en établissement de santé soulève des problèmes de faisabilité particuliers : problème de l’identification des risques, contraintes multiples dans la production des soins, variabilité des patients et des pratiques générant de nombreuses situations aléatoires, difficulté à discerner les événements évitables des événements attendus. Pour manager les risques, il faut d’abord les identifier, puis les analyser, enfin les traiter. Des méthodes existent. Extrait de : Conclusions et perspectives (H.A.S)

74 CONCLUSION Le développement de la gestion des risques en établissement de santé doit nécessairement prendre en considération les points suivants : · Le lien entre démarche qualité et gestion des risques, . La transposabilité au monde de la santé d’expériences issues d’autres secteurs d’activité, . La nécessaire prise en compte du facteur culturel dans un développement situé sur le long terme, . Le développement d’expériences et de compétences internes et multiples Extrait de : Conclusions et perspectives (H.A.S)

75 CONCLUSION Dans le cadre du développement d’expériences et de compétences internes et multiples : la réalisation d’un suivi national des non-conformités de livraison et de qualité produits pour l’ensemble des marchés du Groupement d’achats publics (53 établissements et 100 fournisseurs)

76 Nous espérons que cette démarche apporte
« Et tout en sachant qu’il est difficile de prévoir … surtout l’avenir » Paul Valéry Nous espérons que cette démarche apporte aux patients plus de sécurité. par Edmond Le Borgne (IB) et Alain Guey (IB)


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