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Michel Vanhalewyn Gembloux le 27 février 2010

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Présentation au sujet: "Michel Vanhalewyn Gembloux le 27 février 2010"— Transcription de la présentation:

1 Michel Vanhalewyn Gembloux le 27 février 2010
LA DOULEUR Michel Vanhalewyn Gembloux le 27 février 2010

2 LAISSONS NOUS REFLECHIR

3 LA DOULEUR : Définition
Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable Associée ou non à des lésions effectives ou potentielles Ou décrites en des termes évoquant de telles lésions

4 LA DOULEUR son vécu Expérience subjective et multidimensionnelle
Possibilité de dissociation complète entre douleur et lésion Facteurs somatiques , psychologiques et comportementaux

5 La complexité de la douleur
Stimulus physiologique Perception de la douleur Expérience émotionnelle Comportement douloureux

6 PAIN BEHAVIOR SUFFERING PAIN NOCICEPTION

7 DOULEUR AIGUE DOULEUR CHRONIQUE

8 DOULEUR AIGUE ET DOULEUR CHRONIQUE
Durée: par rapport à la lésion initiale, au temps habituel d’une maladie aigue Transformations neurobiologiques Modifications comportementales

9 DOULEUR NEUROPATHIQUE
DOULEUR NOCICEPTIVE DOULEUR NEUROPATHIQUE

10 ANAMNESE Mode de début et évolution Traitements antérieurs
Description de la douleur Composante cognitive et comportementale Contexte familial et social

11 EXAMEN CLINIQUE ET MISE AU POINT
Observation: expression du visage, position et attitude Examen physique: complet en rapport avec les plaintes et les zones douloureuses Examens complémentaires: en fonction du bénéfice

12 ECHELLES D’ EVALUATION DE LA DOULEUR
Echelles unidimensionnelles schéma corporel échelle visuelle analogique échelle numérique échelle visuelle simple Echelles multidimensionnelles

13

14 DOULEUR NEUROPATHIQUE
Lésion au niveau du système nerveux central ou périphérique Origine tumorale , métabolique , chirurgicale Réorganisation des circuits neuronaux

15 PHENOMENES ASSOCIES Dysesthésies : picotement, sensation désagréable non douloureuse Allodynie Hyperalgésie Perturbations du système nerveux autonome: algodystrophie et causalgie (syndromes douloureux régionaux complexes)

16 TRAITEMENT Les analgésiques des 3 paliers Les antidépresseurs
Les anticonvulsivants La clonidine, les antiarythmiques,la ketamine

17 LES SYNDROMES REGIONAUX DOULOUREUX COMPLEXES

18

19 ALGONEURODYSTROPHIE (SDRC de type 1)
Douleur entrainant une impotence (os , articulations)  Troubles trophiques avec des troubles vaso-moteurs (œdème, modification de température et d'aspect de la peau)  Déminéralisation osseuse retardée aux examens radiologiques  Migration fréquente vers d'autres localisations 

20 SYMPTOMATOLOGIE Douleur intense et continue
Sensation de brûlure ou de coupure ou d ’arrachement Phénomènes paroxystiques sous forme de décharge électrique ou éclair douloureux

21 CAUSALGIE (SDRC de type II)
Apparition après une lésion nerveuse Douleur spontanée et/ou allodynie/hyperalgésie Oedème, anomalie de débit sanguin cutané, ou activité sudomotrice anormale (glandes sudoripares) dans la région de la douleur depuis l'événement causal.

22 INCIDENTAL PAIN Douleur paroxystique
Imprévisible ou prévisible durant les soins Nécessite une analgésie adaptée

23 DOULEUR ET SOINS Anticiper et dialoguer avec le patient
Les soins dont le patient a besoin Prévoir un analgésique 30’ avant les soins Equivalent d’une entre dose Oxynorm instant ( 5,10,20 mg)

24 TRAITEMENT REGLES DE BASE
Administration à horaire régulier Voie orale si possible Prévention systématique des effets secondaires Progression graduelle des paliers Préférence aux formes « retard »

25 LES PALIERS DE L ’ OMS Palier 1: non opioïdes
Palier 2 : opioïdes faibles Palier 3 : opioïdes forts

26 LES OPIOIDES

27 OPIOIDES ET DOULEUR Pas de limitation en douleur cancéreuse
Règles d ’utilisation en douleur chronique Bénéfices en terme de qualité de vie par rapport aux effets secondaires Définition de tolérance et dépendance et de leurs implications

28 Palier 3 LES OPIOIDES FORTS
Morphine Fentanyl Hydromorphone Oxycodone Méthadone

29 MORPHINE Alcaloïde de l’opium (suc du pavot)
Reste la référence en termes d’équivalence Agoniste des récepteurs µ

30 Importance de la parole
Oser aborder les mythes et fausses croyances qui sont liées à la morphine : accélération de la fin de vie modification de la personnalité toxicomanie Prendre le temps d’expliquer le traitement

31 Vérifier que l’indication de morphine est bonne
Douleur par excès de nociception ? mécanisme neuropathique ? Composante sensorielle ou cognitivo-émotionnelle et/ou comportementale? Souffrance (du patient, de la famille ou des soignants !)

32 Vérifier que le traitement oral est bien conduit
Doses Horaires Antagonistes Coanalgésiques Prise et absorption (vomissements, etc …)

33 une mesure de sirop ou ½ co de MS Direct
En l’absence d’opioides faibles, on commence par 5 mg / 4 heures : une mesure de sirop ou ½ co de MS Direct Si le patient recevait un opioïde faible, - 1/10 pour la codéine : 18O mg codéine  20 mg morphine - 1/5 pour le tramadol : 200 mg tramadol  40 mg morphine

34 Calcul des entre doses :
10% de la dose aux 24 heures Si plus de 3 entre doses / 24 heures sont nécessaires, il faut adapter la dose régulière de morphine

35 Quand le traitement est équilibré : formes à libération retardée : durée = 12 heures
MS Contin Ex. MS Contin® : co à 10, 30,60,100 et 200 mg

36 Quand la voie orale n’est plus possible : passage à la voie sous-cutanée
Voie sous-cutanée : largement la plus utilisée en soins palliatifs - 1/2 de la dose orale en 24 h - perfusion continue avec pousse-seringue et butterfly ou injection toutes les 4 h via le butterfly Voie intra-veineuse : risque de dépression respiratoire surtout en injection directe

37 FACTEURS DE CONVERSION
En cas de passage du palier 2 au palier 3 Codéine : 1/ 10 Tramadol : 1/5

38 Effets secondaires - bradypnée : observer !
- constipation systématique : la prévenir ! - nausées : en début de traitement : les prévenir ! - somnolence : expliquer ! - bradypnée : observer !

39 Autres effets Effet anticholinergique : sécheresse de
bouche, glaucome, sphincters Libération d’histamine: prurit vasodilatation Sudation

40 En cas de surdosage : Myoclonies Hyperalgie et allodynie Confusion
Hallucinations Bradypnée (< 8 / minute)

41 Remarque : Effet anticholinergique : il peut nécessiter la mise en place d’une sonde, surtout s’il y a association avec des atropiniques (scopolamine ou glycopyrrolate)

42 FENTANYL Agoniste des récepteurs µ
Très liposoluble (augmente l’analgésie via SNC) Biodisponibilité proche de 100% Ex. Durogésic® 12, 25, 50, 75 et 100 µgr / heure

43 Avantages et inconvénients
moins de nausées et vomissements moins de constipation (?) amélioration du confort : moins de prises de médicaments MAIS mode d’administration moins souple effet plus lent que la morphine Nécessite une dose stabilisée et déconseillé chez les patients de poids < 45 kilos

44 Concept de rotation des opioïdes
Si un opioïde entraîne des effets secondaires majeurs et un soulagement insuffisant : il faut essayer un autre opioïde à dose équianalgésique Le changement régulier et systématique d’opioïdes à dose équianalgésique permet d’éviter une accoutumance obligeant à une escalade de doses.

45 HYDROMORPHONE Agoniste des récepteurs µ
Métabolisation hépatique et élimination urinaire Voie d’administration : per os Palladone slow release® : gél. De 4, 16, 18 et 24 mg

46 OXYCODONE L'oxymorphone est un agoniste opioïde sélectif des récepteurs μ et κ. Biodisponibilité 60% Oxycontin

47 METHADONE Agoniste des récepteurs µ et agoniste des récepteurs delta et kappa Métabolisation hépatique et élimination surtout fécale Voie d’administration : per os Ex. méphénon® : co à 5 mg ou en magistrale Facteur de conversion très variable : 1 mg de méthadone correspond +/- à 10 mg de morphine orale Permet la rotation des opioïdes

48 LES EQUIVALENCES Morphine 10 mg = 5mg d’oxycodone (facteur de conversion: 2) Morphine 10 mg = 1mg de méthadone( facteur de conversion :10) Morphine 30 mg = 4mg d’hydromorphone (facteur de conversion 7,5)

49 LES COANALGESIQUES Ils peuvent être ajoutés aux substances de chacun des 3 paliers. Ce sont : LES AINS LES ANTIDEPRESSEURS LES ANTICONVULSIVANTS LES CORTICOIDES Cf « Aux sources de l’instant. Manuel de soins palliatifs à domicile» Weyrich Edition, Neufchâteau, 2004, p.32-36

50 CONCLUSIONS La douleur et la souffrance peuvent-être sous évaluées dans les pathologies cancéreuses. Le traitement médicamenteux répond à certaines règles mieux précisées. La douleur est un langage qui demande une présence à une dimension relationnelle et pas uniquement organique


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