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Volatilité des prix et risque sur les revenus dans le secteur agricole: comment les agriculteurs peuvent-ils faire face ? Thierry DARDART - Responsable.

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Présentation au sujet: "Volatilité des prix et risque sur les revenus dans le secteur agricole: comment les agriculteurs peuvent-ils faire face ? Thierry DARDART - Responsable."— Transcription de la présentation:

1 Volatilité des prix et risque sur les revenus dans le secteur agricole: comment les agriculteurs peuvent-ils faire face ? Thierry DARDART - Responsable de la Cellule d’Intelligence Economique et relations décideurs Crédit Agricole du Nord Est (France) - Directeur Général Adjoint – Pôle de compétitivité Industries et Agro-ressources (IAR) – Champagne Ardenne / Picardie L’agriculture française est reconnue comme l’une des plus performantes au monde – le premier pays agricole de l’Union Européenne Pour autant elle est aujourd’hui confrontée à des mutations structurelles et à des chocs conjoncturels La fin programmée de la Politique agricole commune, l’agriculture française étant l’une des plus subventionnée la prise en compte de plus en plus prégnante des facteurs climatiques Sécheresse (2003 – 2006 – 2007) Ouragans (de plus en plus fréquents) Gels en Ukraine en 2006 – Sécheresse en 2007 Effet El Nino (Australie 2006 – 2007) la libéralisation ou la dérégulation des marchés suppose de nouvelles modalités de valorisation Nécessité aujourd’hui de s’inscrire dans une politique pour le monde agricole sur la durabilité En soutenant les filières sur les enjeux de compétitivité économique dans un monde plus libéral ou les rapports de force dans la fin du cycle de Doha sont différents et où la poussée des pays émergents sera d’autant plus forte En préservant les filières et les exploitations qui connaissent un fort déclin démographique (3,6% population active, un peu plus de agriculteurs, en 1988 - en garantissant à l’exploitant un travail rémunérateur pour sa famille – dans un contexte où l’épouse travaille de plus en plus à l’extérieur pour diversifier et compléter les sources de revenus en soutenant les politiques environnementales, basées sur des mesures des impacts sur les cycles de vie, sur la biodiversité, sur la qualité des sols ou l’eau disponible Bref la question économique que pose les prix est une vraie réflexion de la rentabilité de la profession agricole

2 Evolution des cours de céréales depuis 2004 : une évolution spectaculaire
Tensions inflationnistes Retournement de tendance Stabilisation ? Un constat des marché des céréales et des commodités agricoles qui avaient connu une forte accélération des cours en 2007 – 2008 Du fait de la poussée de la demande mondiale, de la pression foncière (ex de l’extension urbaine sur les terres arables) Déspécialisation Un environnement plus incertain pour les producteurs de grandes cultures (réformes de la PAC, OMC, un marché tendu …), Des risques de marché croissants en agriculture avec une grande volatilité des cours des matières premières… … amplifiée par les fonds qui viennent et sortent sur ces marchés. source : données REUTERS – 09/2009 2

3 Blé tendre : moindre volatilité des prix
Source: FranceAgriMer

4 Évolution du résultat agricole net par actif en termes réels
Source INSEE Indice 100 en 2000 -30 % ?

5 Des filières agricoles en crise
Une année 2009 délicate en matière de variation de cours des produits agricoles Conjoncturellement - une crise économique qui ralentit la demande mondiale Structurellement - une crise alimentaire sur la disponibilité des ressources et des terres Un plan de soutien massif pour soutenir les filières agricoles en crise Conjoncturellement - une crise économique qui ralentit la demande mondiale Augmentation des stocks Baisse de la demande Chute des commodités Structurellement - une crise alimentaire sur la disponibilité des ressources et des terres Un enjeu vital : l’alimentation de la population mondiale (9 milliards d’individus en 2050) Une offre potentiellement marquée par le dérèglement climatique 800 millions de personnes souffrent de la malnutrition Des filières agricoles en crise Une baisse conséquente de revenu (300 €/ha) Un plan massif de soutien de 1,6 milliard d’euros à l’agriculture française

6 « Paradoxalement » de très bonnes moissons en 2009 en France… il ne s’agit pas d’une crise de production ! Production Sole Rendements Mt %/moy ) % q/ha Céréales 70,6 +8% -1,6% +1,5 Blé tendre 37,3 +4% +3,7 Blé dur 2,1 +0,9% +0,5 Orge d’hiver 9,1 +20,9% +3,2% +1 Orge de printemps 3,8 +18,6% +0,4% +4,5 Colza 5,5 +24,2% +2,7% +4,4 Pois protéagineux 0,6 -45,8% +12% +4,1 Une progression des rendements mondiaux saisissante 2,00 2,10 2,20 2,30 2,40 2,50 2,60 2,70 2,80 2,90 3,00 3,10 85/86 86/87 87/88 88/89 89/90 90/91 91/92 92/93 93/94 94/95 95/96 96/97 97/98 98/99 99/00 00/01 01/02 02/03 03/04 04/05 05/06 06/07 07/08 08/09 Rendement Blés Rendement Orges t/ha S'agissant de la baisse de 45 % de la production de pois par rapport à la moyenne quinquennale 2004/2008, cela vient du désintérêt des agriculteurs pour cette culture, faute de rentabilité. Pour les mêmes raisons, les semenciers ont également abandonné cette culture. Le renouvellement génétique aurait permis de faire progresser la culture en matière de rendement et de la rendre résistante à l'aphanomyces (champignon qui entraîne le pourissement des racines du pois. Le développement de ce champignon est dû à une succession trop rapide de la culture de protéagineux sur une même parcelle). Le bilan de santé prévoit une enveloppe financière d'aides sur 3 ans pour relancer la culture de protéagineux (limiter la dépendance énergétique de l'UE face au soja, intérêt agronomique de la culture=ne nécessite pas de fertilisation azotée, bon précédent à blé,.....)  Source : Agreste

7 La volatilité est donc liée à d’autres facteurs que l’agronomie
La faiblesse relative du dollar Compétitivité moindre des produits européens Les coûts de transport maritimes ont baissé Baisse relative du baril de pétrole depuis son pic de juin 2008 Anticipation de ralentissement économique et de faiblesse de la demande remontée des stocks mondiaux Régulation et amplification des marchés à terme, fonds spéculatifs La faiblesse du dollar Compétitivité moindre des produits européens Les coûts de transport maritimes ont baissé Baisse relative du baril de pétrole depuis son pic de juin 2008 – troisième choc pétrolier quintuplement des prix en 5 ans Anticipation de ralentissement économique et de faiblesse de la demande remontée des stocks mondiaux Régulation et amplification des marchés à terme, fonds spéculatifs

8 L’évolution de la Politique agricole - Évolution de la PAC
Productivité Compétitivité Durabilité Traité de Rome Les années de crise Réforme de 1992 « McSharry » Agenda 2000 Réforme « Fischler » Sécurité alimentaire Amélioration productivité Stabilisation des marchés Soutien du Revenu Surproduction Explosion des dépenses Frictions internationales Mesures structurelles Réduction des surplus Découplage Environnement Stabilisation du budget Greening the PAC Découplage total Compétitivité Développement rural Orientation vers le marché Consommateurs Environnement Développement rural

9 Evolution des dépenses agricoles dans l’UE
Moins de soutien du marché, plus de découplage Prix agricoles plus volatiles Prix agricoles proches des cours mondiaux ; plus hauts qu’aujourd’hui ? Plus bas ? Moins d’aides directes aux exploitants (DPU) Peut-être un peu plus d’aides indirectes, développement rural, et assurance revenus Source : CDER Infos

10 Conséquences régionales du bilan de santé de la PAC (2009) sur le revenu agricole
Évolution/2007 du volume régional d’aides : -10% -28 M€ -36 €/ha -13% -72 M€ -47 €/ha -11% -29 M€ -40 €/ha > 8% 4% – 8% -4% – 4% -8% - -4% < -8% -14% -71 M€ -54 €/ha -4% -15 M€ -13 €/ha -1% -5 M€ -5 €/ha -17% -33 M€ -62 €/ha -6% -34 M€ -22 €/ha -12% -13 M€ -47 €/ha -5% -34 M€ -17 €/ha -15% -104 M€ -48 €/ha -6% -32 M€ -19 €/ha +11% +21 M€ +33 €/ha Variation du volume régional d’aide (M€) : +50 M€ -100 M€ +20 M€ -20 M€ -8% -43 M€ -26 €/ha +7% +32 M€ +20 €/ha +10% +31 M€ +36 €/ha +12% +69 M€ +46 €/ha -4% -17 M€ -14 €/ha +2% +16 M€ +7 €/ha +17% +21 M€ +43 €/ha +10% +2 M€ +18 €/ha +4% +7 M€ +8 €/ha

11 Ce qui pénalise la rentabilité de l’exploitant
Intérêt d’emprunts (annuités) cotisations sociales Taxes foncières L’impact de la taxe carbone Les pratiques commerciales de la grande distribution L’épargne retraite Les pistes d’amélioration Réduction du coût du travail : rapprochements, agrandissement ? Remboursement TIPP et TICGN

12 Des réformes structurelles
Régulation des marchés Lutte contre les distorsions de concurrence sur les moyens de production Mise en place d’outils nationaux pour gérer les risques : DPA assurance récolte Attribution d’une place conséquente pour l’agriculture dans le grand emprunt

13 Conséquences envisageables des effets de la fin de la PAC 5 scénarios pour la « Ferme Nord-Est »
Poursuite des évolutions passées, baisse du budget de la PAC, échec de Doha  baisse des DPU de 50%  repli sur le marché intérieur et agriculture de proximité  maintien des revenus par augmentation des surfaces Régionalisation = budget PAC réorienté vers l’environnement, le territoire, les externalités  baisse des DPU de 50%  évolution vers une agriculture duale: grandes exploitations compétitives au cours mondial petites exploitations subventionnées pour l’entretien du territoire Libéralisation = suppression des aides  concentration des exploitations, chute de l’emploi  déprise en zone défavorisée  hausse de 20% du résultat moyen par hausse des cours mondiaux Haut potentiel environnemental  chute des exportations  agriculture respectueuse de l’environnement et peu productrice  agriculture biologique, forte utilisatrice de main d’œuvre Traité de Rome : retour aux fondamentaux, intervention, soutien des cours  augmentation des revenus par augmentation des budgets agricoles D’après Antoine GRASSER Poursuite des évolutions passées, baisse du budget de la PAC, échec de Doha  baisse des DPU de 50%  repli sur le marché intérieur et agriculture de proximité  maintien des revenus par augmentation des surfaces Régionalisation = budget PAC réorienté vers l’environnement, le territoire, les externalités  baisse des DPU de 50%  évolution vers une agriculture duale: grandes exploitations compétitives au cours mondial petites exploitations subventionnées pour l’entretien du territoire Libéralisation = suppression des aides  concentration des exploitations, chute de l’emploi  déprise en zone défavorisée  hausse de 20% du résultat moyen par hausse des cours mondiaux Haut potentiel environnemental  chute des exportations  agriculture respectueuse de l’environnement et peu productrice  agriculture biologique, forte utilisatrice de main d’œuvre Traité de Rome : retour aux fondamentaux, intervention, soutien des cours  augmentation des revenus par augmentation des budgets agricoles D’après Antoine GRASSER

14 Les organismes stockeurs accompagnent leur livreurs Les banquiers :
Les opérateurs s’organisent pour se désensibiliser par rapport aux évolutions de marché et sécuriser leurs revenus Les organismes stockeurs accompagnent leur livreurs Les banquiers : Le Crédit Agricole met progressivement en place une offre pour pérenniser l’entreprise agricole en sécurisant son chiffre d’affaires L’assurance récoltes, La DPA (dotation pour aléas), Les marchés à terme L’offre d’option sur blé Anticiper les besoins de nos clients producteurs par rapport aux évolutions des marchés de plus en plus volatiles et des politiques agricoles moins protectrices. Sécuriser leurs revenus. Les organismes stockeurs accompagnent leur livreurs Les banquiers : Le Crédit Agricole met progressivement en place une offre pour pérenniser l’entreprise agricole en sécurisant son chiffre d’affaires L’assurance récoltes, La DPA, Les marchés à terme… … et désormais… L’offre d’option sur blé CALYON vend des options Newedge distribue les options aux planteurs Pleinchamp vend de l’information sur les marchés Agritel réalise des formations

15 Les nouvelles valorisations des agro-ressources motivés par de profondes mutations socio-économiques et environnementales Augmentation durable du prix des énergies fossiles et raréfaction Prise en compte des facteurs environnementaux et climatiques: développement durable Impact de REACH acv acv BESOINS INDUSTRIELS CHIMIE VERTE DU VEGETAL: BIORAFFINERIE Les nouvelles valorisations des agro-ressources motivés par de profondes mutations socio-économiques et environnementales Nous orientons donc notre action dans un contexte en proie à de grandes mutations économiques, sociales, réglementaires et environnementales 1°) Le réchauffement climatique est un enjeu fort = Participer efficacement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre 2°) La raréfaction et le renchérissement des énergies fossiles = Économiser des ressources fossiles 3°) Offrir à l’industrie chimique l’opportunité de développer des procédés plus respectueux de l’environnement et souvent moins coûteux (contexte REACH ) Offrir un débouché supplémentaire aux grandes cultures et une opportunité de développement agricole Proposer des opportunités d’innovation avec des produits complètement nouveaux 5,3 % des matières premières de l’industrie chimique française sont basées sur les ressources renouvelables Dans le cadre du Grenelle on cherche à atteindre 15% en 2017 Notre action s’inscrit sur des domaines d’activité stratégiques ou des thématiques clés : biomolécules, agromatériaux, bioénergie, les actifs et ingrédients Avec des sujets transverses : mobiliser la ressource végétale en optimisant les chaînes de valeur (éco, social, envt) Travailler sur la plante entière (bioraffinerie) Mettre au point et à l’échelle des procédés dits de bioraffinerie ou de biotechnologie BIOMOLECULES Intermédiaires chimiques Colles vertes, biolubrifiants, tensio-actifs verts…….. AGROMATERIAUX Bâtiment, Textile, Plasturgie, Transport, Emballage BIO-ENERGIE Biocarburants, Electricité, Chaleur ACTIFS INGREDIENTS ingrédients, auxiliaires de fabrication, nutraceutiques MOBILISATION DE LA RESSOURCE AGRICOLE ET FORESTIERE DECONSTRUCTION DE LA LIGNOCELLULOSE BIOPROCEDES 15

16 Quel avenir pour l’agriculture mondiale. Un monde bipolaire
Quel avenir pour l’agriculture mondiale ? Un monde bipolaire ? Les grands bassins de production concentrés d’un côté l’Asie et la Chine de l’autre ? Quelle place pour l’Europe agricole ? Face aux défis (environnemental, économique, social, alimentaire) de l’agriculture la recherche et l’innovation doivent apporter des nouveaux voies de valorisation - Où les équilibres agricoles seront toujours plus précaires Pour satisfaire des besoins énergétiques, de santé, d’équipement et de meilleure alimentation pour réduire les émissions de CO2 et lutter plus efficacement contre le réchauffement climatique Donner de nouvelles voies de valorisation aux agro-ressources et maintenir la compétitivité de nos territoires ruraux Former, informer, accompagner les populations agricoles pour préparer l’avenir Car nous avons cette chance : l’héritage de la terre Cette terre non délocalisable Qui continuera à nous nourrir et à nous approvisionner en ce que nous avons besoin Préserver le revenu de la terre c’est penser à l’avenir de chacun d’entre nous comme disait St Exupéry « nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres nous l’empruntons à nos enfants »


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