La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Mohamed Miled OIF, Paris, 11 mars 2009

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Mohamed Miled OIF, Paris, 11 mars 2009"— Transcription de la présentation:

1 Mohamed Miled OIF, Paris, 11 mars 2009
Éléments pour un cadre conceptuel d’une didactique convergente/intégrée du français et de la langue première Mohamed Miled OIF, Paris, 11 mars 2009

2 Trois points à développer
1. La DC/I: c’est quoi? Une approche à situer dans le champ de la didactique du FLS/FLE 2. La DC: pourquoi? Les fondements et les principes sous-jacents à cette approche 3. La DC: comment? Les modalités de sa mise en œuvre dans les systèmes éducatifs.

3 1. La DC : c’est quoi ? Au plan linguistique :
C’est une approche, développée en didactique du FLS/FLE, prenant en compte la langue première pour améliorer la qualité des acquis scolaires en français, en L1, et indirectement dans les disciplines dispensées en français. Au plan linguistique : Elle se fonde sur une comparaison ciblée des systèmes linguistiques du français et de la langue première de l’apprenant (elle rejoint en partie les visées d’une linguistique contrastive en l’enrichissant dans une perspective didactique orientée vers la remédiation.

4 La DC : c’est quoi ? et au plan méthodologique :
Harmoniser les programmes et les démarches d’enseignement /apprentissage des deux langues en respectant les particularités linguistiques et culturelles de chaque langue et en prenant appui sur les cultures éducatives propres au contexte concerné. Préconiser un dispositif de remédiation en français tenant compte de la langue première.

5 La DC : c’est quoi ? Elle se fonde sur:
Une comparaison à visée didactique des systèmes linguistiques du français et de la langue première de l’apprenant) Une analyse préalable des situations de contact des langues et de leurs statuts La conception de démarches et d’outils d’intervention contextualisés

6 De la linguistique contrastive De la pédagogie convergente
C’est donc un domaine en gestation, qui a l’avantage de développer son cadre conceptuel à partir d’actions pratiques, engagées sur le terrain de la formation et de l’expérimentation d’outils produits. Elle se démarque De la linguistique contrastive De la pédagogie convergente De la pédagogie de l’intégration. Cela explique l’instabilité terminologique actuelle: convergente/intégrée/adaptée, ambivalence.

7 La DC : Pourquoi ? Expliciter quelques fondements qui justifient le recours à cette didactique Un principe éthique : Concrétiser à l’école un bilinguisme scolaire et une diversité linguistique permettant à chaque apprenant de se situer par rapport à sa langue maternelle, loin de toute hiérarchisation entre les langues.

8 Des principes didactiques
- C’est le même élève qui évolue dans un environnement scolaire où les deux langues sont dispensées; or, les enseignements linguistiques sont souvent cloisonnés pour le même public d’apprenants; et la coordination entre les enseignants des langues dans la même institution est la plupart du temps réduite.

9 Des principes didactiques
- Une harmonisation méthodologique ne peut donc que favoriser l’acquisition des deux langues, en pensant la progression didactique d’une langue en relation avec celle de l’autre (pour des notions grammaticales, des types de texte, des thèmes culturels traités dans les deux langues…).

10 Un principe sociolinguistique
Favoriser une convergence didactique à l’école contribue à créer des liens dépassionnés entre les langues surtout dans des contextes de contacts tendus ou conflictuels entre ces langues.

11 Un principe constructiviste de base (psychologique) Un principe constructiviste de base (psychologique) Un principe psychologique (constructiviste) * Partir du connu ou de l’acquis de l’élève. * L’élève a développé des stratégies d’apprentissages langagiers pouvant être mises à profit dans l’appropriation de L2.  * Exemple : les connaissances et les pratiques grammaticales ou culturelles déjà intériorisées en L1 peuvent éclairer l’enseignant dans ses pratiques pédagogiques et servir de repère pour la construction d’une progression d’apprentissage en L 2.

12 La DC : comment ? La mise en œuvre de cette approche par l’OIF, dans trois zones géographiques différentes (Afrique subsaharienne, monde arabe, régions créolophones), implique : La nécessité d’une analyse socio et psycholinguistique préalable et ciblée du statut du français par rapport à celui de la langue première : les contextes appréhendés présentent une diversité évidente. 

13 Des variations contextuelles à prendre en compte
Une variation au plan des fonctions assignées au français (véhicule institutionnel et/ou professionnel, langue de scolarisation, d’enseignement partiel, ou tout simplement une langue enseignée…) ; une variation dans la nature des contacts entre les langues en présence et les rapports du français avec ces langues ; et une variation, au niveau subjectif, liée aux représentations du français et de la langue première chez les enseignants et les apprenants…

14 La DC : comment ? Une élaboration collective d’outils didactiques (un référentiel de compétences du formateur et de l’enseignant, un guide du formateur en DC) L’organisation de sessions de formation pour un noyau de formateurs pour la démultiplication de la formation (éventuellement en associant aussi des formateurs de la langue maternelle)

15 Quel suivi prévoir? Le renforcement des formations de formateurs (au plan régional) L’expérimentation des guides et une formation à leur usages dans des contextes donnés Les formations des instituteurs (quelles modalités par pays?)

16 Quel suivi prévoir? La prise en compte de cette approche dans la réécriture des curricula. La prise en compte de cette approche dans la conception d’outils didactiques. La mise en œuvre de recherches action dans ce domaine.

17 Des précautions à prendre
« Convergence » ne signifie pas  alignement d’une didactique sur une autre, ni la transposition pure et simple de la méthodologie de l’une à celle de l’autre; car, chaque langue a ses spécificités et sa logique propre. La DC ne doit pas être un alibi ou un refuge à un recours injustifié à la langue première en classe, à des moments où le maître et l’élève se sentent dans des situations d’insécurité linguistique.


Télécharger ppt "Mohamed Miled OIF, Paris, 11 mars 2009"

Présentations similaires


Annonces Google